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4.9. Superfast

Ferrari et les magazines en français : toute une saga !

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4.9. Superfast

Bonjour à toutes et tous,

 

Je tiens ici à aborder un sujet qui me tient particulièrement à coeur, à savoir Ferrari et la presse, et plus précisément les magazines (ou revues périodiques comme dirait nos amis du Québec) dans notre belle langue, celle dite communément de Molière (mais Hugo, Stendhal ou Proust irait très bien aussi).

 

En introduction, permettez-moi de faire un plaidoyer pour cette forme de presse.

Avec l'explosion d'internet et des supports numériques le diffusant, d'aucuns prédisait (et prédisent parfois encore, malgré les faits) que la presse écrite vivait ses derniers instants. Il est vrai que la presse (et plus particulièrement quotidienne) a connu des heures difficiles, devant s'adapter à cette concurrence aussi subite qu'implacable.

Comment lutter face à l'immédiateté, pour ne pas dire la fulgurance et la puissance d'accès à l'information que procure internet ? Imparable : Au revoir Gütemberg, Bonjour Zuckerberg !

Mais tout comme ''Science sans conscience n'est que ruine de l'âme'', il est dit, à raison que ''trop d'information tue l'information''.

Et nous le vivons, voire le subissons toutes et tous, dépendants que nous sommes devenus de nos smartphone, tablette ou tout autre support connecté, qui nous abreuvent d'articles (le mot est trop fort), plutôt de ''news'' écrits la plupart du temps par l'on ne sait qui (et même par l'on ne sait quoi, l'IA générant désormais des écrits à foison) dont l'intérêt et la véracité n'ont d'égal que leur fugacité, une ''news'' chassant l'autre. Et nous plongeons ainsi dans ce flux incessant, histoire de rester ''informé'', mais surtout de tuer l'ennui, ennemi mortel de notre monde hyper-média-connecté, de s'échapper ainsi de notre environnement, bien souvent anxiogène (mais justement rendu tel quel par cette masse d'information, privilégiant, facilité et faiblesse d'esprit oblige, les drames, le pathétique, si ce n'est le sordide à la légèreté et la bonne humeur), d'autant plus que confondant vitesse et précipitation, le contenu est bien souvent bâclé, simplifié à l'extrême (voire à l'extrêmisme), ce qui ne fait rien pour élever le niveau. Bref bien loin de nous divertir, la plupart de ces news nous abêtisent, farcés qu'ils sont aussi de spam et autres messages publicitaires, rendant la lecture tellement pénible. Sans compter, sous couvert d'anonymat (tellement facile), la dérive injurieuse, pour ne pas dire vulgaire et violente aux mains d'une minorité qui voit le moyen de se défouler.

Alors que lire un magazine, c'est justement échapper à toutes ces déviances; c'est prendre le temps de faire une pause pour le plaisir de s'informer en toute conscience et liberté, de se distraire et non se soustraire. C'est d'abord le plaisir de prendre en main un objet à la fois souple et consistant, de découvrir la couverture, évocatrice de belles promesses pour les yeux et l'esprit, de lire l'éditorial ou le billet d'humeur du rédacteur en chef qui signe de sa main et enfin de se plonger dans les articles et autres reportages, émaillés de photographies, mêlant couleurs, lumières et topographies.

C'est aussi un juste équilibre entre le quotidien des journaux et l'évasion, la réflexion ou la contemplation qu'offre un livre. Se tenir informé tout en prenant le temps d'approfondir, d'assimiler et de rêver.

C'est pour tout cela que les magazines ne sont pas là de disparaître, bien au contraire. Il suffit de voir l'espace de plus en plus important qu'occupent les rayons ''presse'' pour s'en apercevoir.

 

Venons maintenant au sujet qui nous intéresse : les magazines français traitant de notre marque préférée !

Et autant dire qu'il nous a fallu être bien patient.

 

En comparaison, heureux sont les Porschistes francophones qui, depuis plus de 35 ans, ont le choix entre 2 mensuels, Flat 6 et RS Magazine pour ne pas les nommer (perso., je préfère flat 6 mais ce n'est pas le sujet) et surtout ont accès à Christophorus, revue officielle P,orsche à rythme bimestriel, et ce dès 1952 !

Et je ne parle pas des innombrables numéros spéciaux qui ont fleuri et fleurissent, quasiment tous les mois.

Heureux sont également nos amis Tifosi américains (ou plus largement anglophones) car depuis 1978, ils ont accès à ''Cavallino'', magazine bimestriel consacré à Ferrari devenu culte (surtout depuis qu'il est à l'origine, au début des années 90, d'un des plus prestigieux concours d'élégance dédié à Ferrari et organisé sur les gazons du Palm Beach Resort en Floride). Le dernier numéro est le 263. De qui faire rêver. Il est possible en France de se le procurer via certaine librairie spécialisée, mais à plus de 20 € le numéro, vous risquez un peu d'être déçu. Car finalement, au delà de la couverture absolument magnifique, faisant figurer un modèle mythique dans un cadre idyllique, le contenu n'est pas forcément à la hauteur de la somme investie. Très peu d'essai en réalité, assez éloigné des actualités, ce magazine consacre surtout les classiques et les concours d'élégance. Bien sûr, il y a des articles signés de sommités en matière d'histoire de la marque, Noug Dye, Keith Bluemel ... etc. Mais il y a aussi cette propension au ''publi-reportage'' où certains sujets ressemblent plus à une ode à une voiture particulière qui fera prochainement l'objet de ventes aux enchères. Ceci dit, c'est bien dans le ''business state of mind'' des américains. Que je connais pour y avoir récemment travaillé pendant près de 3 ans.

Ils ont également accès au magazine officiel Ferrari dès le premier numéro, totalement écrit en anglais. Supervisé par la direction de la communication Ferrari (en la personne d'Antonio Ghini), ce magazine, hormis sa relative souplesse, a plus le format d'un beau livre (son prix également puisqu'il vaut la bagatelle de 50 €).

Personnellement, les quelques numéros que j'ai pu acheté l'ont été directement au concessionnaire de New York situé au coin de Park Avenue (N°410 exactement) et de la 53e Street.

 

Alors quoi, nous ''pauvres'' Tifosi ''français'', combien de temps a-t-il fallu attendre pour que nous ayons enfin un magazine à tirage régulier en langue française ?

Eh bien, il a fallu attendre le passage au XXIe siècle pour voir ce premier magazine !

Alors bien sûr, les plus expérimentés et connaisseurs (je n'ai pas dit âgés) m'objecteront que dès 1962, ''Sport Auto'', l'un des plus anciens magazines consacrés aux voitures de sport et aux sport automobile, consacrait sa une à Ferrari (avec la 156 F1 championne du monde en l'occurrence) et que ce média n'a eu de cesse de relater les nombreux exploits de la Scudéria et d'essayer tous mes modèles de la marque sorti depuis (je me souviens avoir retrouvé chez mon oncle un numéro relatant l'essai de José Rozinski roulant à plus de 270 Km/h avec une Daytona sur l'A1 ... Une autre époque).

Sport Auto a depuis aussi édité de nombreux excellents hors-série sur la marque.

Plus récemment, au début des années 80 (juin 83 exactement) est apparu ''Automobiles Classiques'' qui, comme son l'indique, avait pour objet de mettre en avant les grandes classiques automobiles d'hier et d'aujourd'hui. Avec la collaboration prestigieuse d'Antoine Prunet (l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand expert Ferrari français), rédacteur en chef, de Serge Bellu (que l'on ne présente plus), en tant que rédac chef adjoint et de Michel Descombes (autre grand spécialiste de la marque), il y a eu nombre de très beaux articles sur des Ferrari uniques et/ou exceptionnelles, avec déjà une qualité scénographique de haute volée et un contenu riche et détaillé (comment en serait-il être autrement avec de tels plumes !).

C'était un bimestriel délibérément haut de gamme. L'abonnement annuel était de 240 francs pour 6 numéros, soit un peu plus de 6 € le numéro, soit compte tenu de l'inflation, l'équivalent de 15 € actuels.

Il y a eu évidemment un hors-série consacré à Ferrari au tout début des années 90. Au prix de 55 francs (soit environ 20 € actuels).

Ce magazine a malheureusement cessé d'exister après 264 numéros fin 2016 (le numéro valait alors 7,5 € (soit 9 € actuels, comme quoi le passage à l'euro n'est pas forcément synonyme d'inflation, au contraire dans ce cas).

Dans l'esprit, même s'il n'y a jamais eu de suite officielle, je dirai que ''Auto Heroes'', apparaissant en même temps qu'Automobiles Classiques disparaissait, en est le magazine le plus approchant, avec un côté plus ''People'', c'est à dire à la fois plus ''strass et paillettes'', pas forcément dans la bonne direction et à la fois plus au coeur des femmes et des hommes de l'ombre et/ou des artistes gravitant autour du monde de l'automobile, et là, pour le coup, c'est un réel plus.

Mais toujours pas de magazine 100% Ferrari !

C'est là qu'au milieu des années 90, entre 1996 et 1997 plus exactement, les éditions Atlas ont flairé le bon coup en comblant un manque avec l'idée de proposer un double fascicule tous les 15 jours sous forme d'abonnement avec classeur de rangement à l'appui, traitant à la fois des voitures (route & compétition) et des hommes (au sens générique, même s'il est vrai que c'est un monde largement masculin) qui ont fait Ferrari, avec d'un côté un fascicule plus dédié au texte, format A4 et autre uniquement sous forme de portfolio photographique format A3.

Bonne idée en soi, mais les textes étaient un peu trop convenus, le grammage papier pas très haut de gamme et le moyen de fixation dans les classeurs très cheap (de simples bout de plastique blanc).

Il y a eu en tout 62 numéros.

 

En fait, comme précédemment évoqué, ce n'est qu'au passage à l'an 2000 qu'est apparu le magazine 100% Ferrari avec ''Ferrari Models''.

Bimestriel sous la direction de Maxime Hubner, il y a eu en tout 25 numéros entre janvier 2000 et août 2003.

Proposé à 35 francs initialement puis à 6 € (soit environ 40 francs) après janvier 2001, ce magazine traitait de tous les aspects de la marque avec des essais complets de la gamme contemporaine (Modena - dont la Challenge Stradale, petit clin d'oeil à Franck si tu me lis, 550 Maranello puis 575 M et 456 M / 612 Scaglietti) mais aussi de plus anciennes, des reportages sur certaines particularités (dont l'une, j'en ai le souvenir, sur l'historique des différentes teintes Ferrari, très intéressant) et bien sûr le compte-rendu des résultats de la Scuderia (nous étions en plein début de la domination Todt-Schumi. Que de vibrants souvenirs ! Avec l'hymne italien à quasiment chaque course, surtout en 2002) et le retour de Ferrari au Mans en GT avec la 360.

A noter aussi, une rubrique sur les Ferrari ''d'occasion'', où l'on parlait de premier seuil à 80000 francs (à peine plus de 12000 € pour une Mondial ou une 308 GT4, soit 18000 € actuels - on croit rêver).

C'est d'ailleurs dans ce contexte très favorable - en pleine Ferrari-mania, qu'est né le ''Cavallino'' français, à savoir ''World in Red''.

Lancé en janvier 2001 à 95 francs ou 14 € (c'était juste en plein passage à l'euro), il s'agissait d'un trimestriel ''haut de gamme'' avec une couverture particulièrement léchée, illustrant le détail d'une Ferrari classique ou moderne.

Il y a eu en tout onze numéros entre janvier 2001 et avril 2004, les 5 premiers sous la coupe de Laurent Blomet, un grand Ferrariste et les 6 suivants sous celle d'Isabelle de Sandeleer.

Plus 2 hors-série dédiés aux 24 heures du Mans (2002 et 2003, cette dernière avec le retour sur la plus haute marche du podium de Ferrari avec la 550 GTS dans la catégorie GT - GT1 plus exactement après 30 ans de disette).

Le format était plus celui d'un beau livre, nécessitant certainement un travail important en imprimerie.

Aussi, à partir de 2004, ''Word in Red'' est-il paru en édition annuelle. Il y en a eu en tout 7 de 2004 à 2010. Avec une iconographie digne des plus belles maisons d'édition, des rédacteurs de renom (dont Keith Bluemel) et près de 300 pages, voire plus, nous sommes plus ici en face de beaux livres en format couverture souple (dépliable d'ailleurs en 4 pages). Ce qui justifie le tarif de 30 à 35 €.

Perso, il me manque juste l'année 2007 mais en faisant mes recherches en // sur le web, je viens d'en trouver un exemplaire à 20 € sur le bon coin + 6 € de frais de port - plutôt une bonne affaire :).

Après l'arrêt de ''Ferrari Models'' et le passage en tirage annuel de ''World in Red'', il y avait de la place pour un nouveau magazine en tant que tel.

Et c'est à l'initiative de Daniel Marin en personne, alors Directeur Général de Ferrari France (ex Charles Pozzi) qu'apparaît en juin 2004 ''Ferrari Club''.

Il y eut en tout 17 numéros jusqu'en début 2009. D'abord trimestriel, il est passé à bimestriel en 2007 pour revenir à trimestriel puis ''once a quarter'' (je ne vois pas l'équivalent en français), ce qui n'était pas bon signe.

Vendu initialement à 7,90 €, il a fini à 8,90 €, soit une inflation plus que raisonnable. La qualité d'imprimerie était dans la bonne moyenne, dans la continuité de ''Ferrari Models''.

C'est surtout par les premiers éditoriaux que ce magazine se distingue, Daniel Marin ayant pris sa plume en personne pour les 9 premiers numéros, à l'exception du numéro 2 signé par Jean Todt himself, une façon de légitimer ce nouveau média Ferrari Made in France. Nous étions en septembre 2004 et Ferrari venait alors d'aligner 5 championnat du monde des pilotes et 6 championnats du monde des marques d'affilée (personne n'avait fait mieux alors et seul depuis Mercedes a fait mieux avec ce pilote de légende qui vient justement de rejoindre les rouges, mais je m'égare).

Quant au numéro 10, il a carrément été rédigé par l'héritier spirituel du Commendatore, per le senor Luca di Montezemolo in personem ! Une façon de remercier Daniel Marin qui venait de prendre une retraite amplement méritée, ayant joué un rôle non négligeable dans la légende Ferrari, étant maître d'oeuvre dans le succès des 365 GTB/4 Gr IV, 512 BB LM & autre 308 GTB Gr IV puis groupe B ainsi que de la F40 LM et dans une moindre mesure de la 333 SP, autant de voitures qui ont maintenu la flamme en GT & Sport Proto avant le retour tant attendu et ô combien réussi de la marque au sommet avec la 499 P (bien sûr, je n'ignore pas entre deux les 550 GTS, 360 GT, F430 GT, 458 GT3 & surtout 488 GT3, la Ferrari ayant gagné à ce jour, et de loin, le plus de courses).

Le numéro 11 fut signé par un énigmatique ''Il Cavaliere'', surnom du seul et unique fondateur. Etait-ce son fils, Piero. Je ne pense pas car trop respectueux de la mémoire de son illustre père. Ou Luca Di Montezemolo, ne voulant pas apparaître par 2 fois de suite. Mystère !

Puis les éditoriaux suivants furent plus simplement signé du rédacteur en chef (François Fauqueville).

Puis de nouveau le vide sidéral pendant plus de 7 longues années. Alors qu'entre temps, Flat 6 et RS Magazine voyaient leur vente s'envoler, avec une diffusion de plus en plus large, à l'instar des productions de Zuffenhausen (mais aussi et surtout de Leipzig).

Y avait-il une malédiction pour les magazines Ferrari en langue française ? La question était légitime.

Alors, plus prudemment (?), une nouvelle parution est apparue, ''GT Italia'' en l'occurrence, traitant plus largement des ''Gran Turismo'' transalpines et de toutes ses marques symbole de passion, de style, voire d'une certaine exubérance, des marques qui parlent au coeur : Abarth, Alfa, De Tomaso, Lancia (dans leur version HF), Maserati et bien évidemment Ferrari et son frère ''ennemi'' Lamborghini.

Vendu à un prix bien calibré de 6,90 €, avec une assez bonne reprographie et surtout une multitude de sujets possibles, ce magazine aurait dû connaître un succès mérité.

Mais ''qui trop embrasse, mal étreint''. A vouloir s'adresser à trop de passionnés, avec des attentes bien spécifiques, le piège s'est sans doute refermé sur les fondateurs partis d'un très bon sentiment.

Et après 13 numéros, entre juillet/août 2016 et juillet/août 2018, soit pile 2 ans, cet ambitieux bimestriel a dû, comme ses prédécesseurs, se résoudre à en rester là, faute de rentabilité.

C'est alors qu'

enfin ''Enzo'' vint et le premier en France,

fit sentir dans son oeuvre une belle cohérence,

d'une Ferrari mise à sa place, maîtrisa le pouvoir

et conduisit les Tifosi à la joie du savoir.

Pour celles et ceux qui auraient reconnu cette reprise un peu osée de l'art poétique de Nicolas Boileau (''Enfin Malherbes vint et le premier en France vit sentir dans ses vers une juste sentence, d'un mot mis à sa place, enseigna le pouvoir et conduisit la Muse aux règles du devoir''), je m'en excuse.

Et pour celles et ceux qui me trouvent un peu trop élogieux (''Et pour finir, un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire'' - toujours du même auteur dans le même ouvrage), je vous rassure : je ne suis nullement payé par ce magazine.

Mais, il se trouve qu'à ce jour, nous en sommes à l'issue 27 (comme dirait nos amis anglophones). Avec plus de 7 années d'existence, c'est déjà un record. D'autant plus remarquable, que l'équipe a dû faire face au COVID (comme tout un chacun(e) de nous me direz vous, mais pas idéal après juste 1 ans et demi d'existence) et à la longue période d'inactivité afférente.

Yann-Alexander Damasiewicz et ses équipiers ont su trouver le ton juste et le juste rapport qualité / prix (8,90 € tous les 3 mois, c'est franchement raisonnable). Une bonne qualité d'imprimerie, de belles photos, du contenu qui tient la route couvrant l'ensemble du spectre : voitures de route, classiques & moderne, compétition, personnes qui ont fait et font l'histoire, événements - sans tomber dans le côté snobinard. Et ce jusqu'à la dernière page (que j'apprécie tout particulièrement), en exhumant une Ferrari méconnue, bizarre, unique, pas forcément du meilleur goût, mais qui fait le sel de cette légende. J'ai ainsi découvert la Daytona toute en rondeur de Colani, le premier 4x4 Ferrari sur base de Cherokee avec un avant de 365 GT 2+2 et en ai appris plus sur la 400 i transformée par Meera pour l'un des émirs dans les année 80 ainsi que la GoldCar du clubbeur Navarro et la ''Beachcar'' carrossée par Felber, toutes deux sur base de 330 GT (3 modèles sur lesquels j'avais entrepris déjà d'en savoir plus car ''entrés'' dans ma collection, miniatures s'entend).

Bref, longue vie à ''Enzo'' - et comment en serait-il autrement avec un tel patronyme ?

Qu'ils continuent à entretenir notre passion et notre curiosité de Tifosi francophones.

Je ne ferai pas l'offense de joindre de photo, car ce magazine est sûrement connu de chacun(e) d'entre vous, d'autant qu'un post est dédié sur ce site.

Et pour finir, franchement, aucune crainte à avoir du ''concurrent'' apparu il y a un an, à savoir ''L'essentiel Ferrari''.

Avec une piètre qualité d'impression eu égard du prix conséquent (14,90 €) - on dirait tenir un numéro d'Auto- Plus (sans faire injure à cette édition grand public mais trois à quatre fois moins chère) -, de très nombreuses coquilles (avec notamment de multiples répétitions, preuve d'absence de contrôle, un comble à l'ère de l'IA), un contenu à la limite de l'indigence, avec une simple reprise de l'argumentaire du catalogue officiel Ferrari, de très (trop) nombreux sujets, sans trop de cohérence, avec toutefois à leur crédit quelques articles qui sortent du lot, notamment quant à certaines classiques ''oubliées'' ou ''méconnues'' (comme la 250 S).

Je ne donne pas cher de leur survie s'ils continuent dans cette voie.

 

Désolé d'avoir été un peu (beaucoup) trop long, et merci pour celles / ceux qui ont le courage d'arriver jusqu'ici. 

Il me semblait juste important de défendre notre presse et de mesurer ainsi notre chance d'avoir de telles sources de connaissance, de divertissement, d'évasion ...  chance qui n'est malheureusement pas donnée à tout le monde à une heure où sous l'effet conjuguée de l'absurde et anonyme violence de certains réseaux (as)sociaux et de la (re)fascination pour les idées simplificatrices et excluantes des extrêmes, la liberté de la presse devient un bien de plus en plus précieux.

 

Bonne lecture à toutes et tous 🙂

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4.9. Superfast

Avec les photos ... qui je ne sais pour quelles raisons n'ont pas été jointes.

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4.9. Superfast

Merci Bruno pour ces compléments.

Il s'agissait effectivement de numéros ''hors-série''.

Ils ont été nombreux et le restent. La plupart des grands éditeurs s'y sont lancés avec plus ou moins de réussite.

Outre ceux cités, il y a Auto Flash, Essai Auto, Classic & Sport cars, sans parler de Sport Auto, Auto Hebdo, L'Automobile, Evo, Top Gear ...

Mais des ''one off'' qui ne correspondent pas à la notion de revue périodique.

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4.9. Superfast

Au temps pour moi, concernant la revue officielle Ferrari (dernier numéro en date : 64), elle est (désormais) disponible en français (et toujours au même tarif de 50 €), disponible en ligne via la boutique officiel Ferrari.

Maintenant, cela doit être assez récent. Depuis quel numéro ? Si l'un d'entre vous peut m'éclairer, merci pour l'information.

 

Le Magazine Officiel Ferrari Numéro 64 en MULTICOLORE | Ferrari®

Ferrari officiel 64.jpg

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geo27

Bravo pour ce post bien détaillé 

Je dois avoir pratiquement tous ces numéros dans mon grenier.

La difference de tirage entre les revues Porsche et Ferrari s'explique aussi par le nombre de voitures vendues, et donc par le nombre de potentiels intéressés.

Et qu'ensuite, on est pas suffisament fan d'une marque en france comme en Italie au point d'acheter une revue juste parce qu'on est supporter.

Si les revues existent en Anglais, c'est aussi parce qu'ils diffusent wordwide alors qu'une revue française est forcément en plus limitée aux francophones.

 

Pour les.annuels, j'en ai quelque uns, des vieux.

Je n'achète plus depuis longtemps.

deja ils avaient arrêté le rital, et ensuite, ca a tellement augmenté que je trouve le prix injustifié 

 

on a Enzo, et c'est tres bien.comme ça.

 

Franck avait fait un petit article il y a longtemps.

 

 

 

Modifié par geo27

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Franck

Grâce à @4.9. Superfast, nous pourrions réaliser une mise à jour de cet article datant de ... 2009 ! 👍


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BrunoV

 

il y avait aussi des portofoglio, sans texte, ave cde magnifiques photos d'Alberic Haas (rip)

Ferrari photos-Alberic Haas-2.jpg

Ferrari photos-Alberic Haas-1.jpg

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Etienne

Merci @4.9. Superfast pour ces longs exposés !

J'apprécie particulièrement l'évocation de World in Red et Cavallino..2 titres qui me ramènent avec nostalgie quelques années en arrière, alors que j'avais le plaisir de collaborer modestement avec eux.

Sur les annuels WIR, avec des reportages sur le Cavallino Classic, le Mans Classic, la Villa d'Este, des focus sur certains modèles...

Pour Cavallino, j'ai cessé mes relations avec la prise en main des italiens de Canossa, qui ont malheureusement radicalement abandonné l'esprit de ce magazine, que portait J.Barnes depuis 78.

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4.9. Superfast

Merci à tous pour vos encouragements.

@geo27

Bien vu.

Il est vrai que Porsche est devenu un constructeur de grande diffusion (on commence à en voir les limites), élargissant d'autant sa base naturelle d'adeptes, mais au risque de diluer le côté passionnel. C'est leur choix, et l'argument répandu (et qui se tient) est que vendre des Cayenne & autre Macan leur permet justement de continuer à produire les RS & Turbo S.

Mais, d'un point de vue passion, si tant qu'elle est mesurable, Ferrari surpasse son ''concurrent''. Et après la présentation concomitante de la Dodici Clindri et de la F80 suivi de l'entrée en scène iconique de Lewis, la tendance ne risque pas de s'inverser.

Pour imager mon propos, pour celles et ceux qui se souviennent des temps pas si anciens où le Mondial de Paris était encore un grand événement - mon dernier souvenir date du 70e anniversaire de notre chère marque et de la présentation de la Monza SP1/2 ainsi que de la La Ferrari Aperta; ce n'est pas si vieux que çà - la ''popularité'' (pardon pour l'incongruité du mot) de Ferrari versus Porsche se ressentait de manière tellement évidente, physique même : sauf à être VIP dans la short-list (propriétaire ne suffisait pas), il fallait jouer des coudes et s'armer de beaucoup de patience, et c'est peu de le dire, pour arriver enfin en bordure du stand Ferrari et tenter de prendre quelques photos tout en résistant à la pression des très (trop) nombreux visiteurs suivants alors que la photocopie d'une simple carte grise, voire d'une simple carte de visite récupérée chez un concessionnaire suffisait comme sésame pour entrer sur le stand Porsche.

De ce point de vue, les magazines, c'est justement l'occasion d'entretenir cette part de rêve, inaccessible à la grande majorité des Tifosi.

D'où la justesse d'Enzo qui rend ce rêve accessible au plus grand nombre, contrairement à Ferrari official Magazine qui se ''doit'' (?) de maintenir un certain élitisme, en pratiquant des tarifs prohibitifs (ou comment tenir à l'écart les ''pauvres'' passionnés, mais je m'aperçois aussi comment décourager les propriétaires).

 

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Etienne

Je n'ai jamais connu l'effervescence du salon de Paris, mais ayant "couvert" pendant une 10aine d'années celui de Genève lors des journées presse - avec accès au stand - je ne peux que confirmer. C'était vraiment sportif le 1er jour, à l'heure H de la découverte des nouveaux modèles ! Heureusement,  le 2eme jour, pour qui était là à l'ouverture du salon, et en courant assez vite pour se précipiter à l'entrée du stand (et quel stand !), il était généralement assez aisé d'accéder. Et évidemment on ne voyait rien de tel chez les autres marques..

Modifié par Etienne

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4.9. Superfast

Ah oui, @Etienne, le salon de Genève. C'était quelque chose !

Tellement différent des autres salons avec notamment cette multitude de ''constructeurs'' (ou préparateurs'') et carrossiers, ayant là une occasion unique de se distinguer : Sbarro, Monteverdi, Cizetta-Moroder, Koenig, Ruf et bien sûr Pininfarina, Bertone, Ital Design .. et tant d'autres.

Je conserve le souvenir ému notamment de 2 éditions.

 

Tout d'abord celle de 1996. J'étais alors tout jeune ingénieur, chef de projet et responsable qualité chez un carrossier-constructeur collaborant avec les constructeurs de véhicules utilitaires-légers pour adapter et personnaliser les châssis aux besoins des professionnels. Et nous étions alors en pleine sous-traitance direct avec Peugeot pour un projet de petite série de pick-up et de break surélevés (dans l'esprit du ''Rancho'', nom resté d'ailleurs dans la propriété intellectuelle du groupe PSA), projet qui finalement n'aboutit pas, mais bref.

Toujours est-il que les 2 prototypes allaient être présentés sur le stand Peugeot à Genève, à côté de l'autre grande star, la magnifique 406 Coupé made by Pininfarina (on l'a souvent appelé la 456 du ''pauvre'', mais il est vrai qu'il y a toujours une accointance entre les deux constructeurs. Tiens, çà me donne l'idée du prochain Post. Mais passons). Et à ce titre, en tant que chef de projet, j'avais eu l'infime honneur d'être invité avec le DG et le Directeur technique à l'ouverture du Salon lors de la journée presse.

Arrivé sur place, après un passage obligé chez Peugeot, nos hôtes, je bouillais d'impatience de pouvoir visiter le stand Ferrari. Pour découvrir notamment de visu la 550 Maranello, un rêve absolu, grand fan alors déjà que j'étais de la Daytona (à vrai dire la première voiture dont j'ai le souvenir d'être tombé amoureux lorsqu'à l'âge de 4/5 ans, je l'ai vu en vrai, en vacances sur les côtes varoises - c'était la voiture du propriétaire à qui mes parents avaient loué un modeste duplex, un lord anglais qui apparemment mettait plus d'argent dans ses voitures que son immobilier. Je la vois encore garée dans la cour dans son rosso corsa et ses sièges tout de cuir noir perçée. J'ai souvenir de l'immense capot à sens inversé qu'il m'a ouvert devant mes yeux ébahi et du fabuleux bruit quand il l'a fit démarrer, tout heureux de contenter ainsi le petit Tifosi en devenir. Et quelle déception quand l'année suivante, je le revis au volant d'une 930 vert pomme (à vrai dire sans doute un ''viper green''. ''Elle est plous prwatique'' comme il disait. J'avoue quand même avoir aussi été impressionné. Mais je divague ...).

Mais là aussi quelle déception quand je me vis refuser l'accès au stand (le seul d'ailleurs sur lequel je ne puis entrer), sous prétexte qu'il n'était uniquement réservé à la presse et qu'en l'occurrence, il fallait montrer patte blanche ou plus exactement sa carte de presse.

Heureusement, la 550 Maranello était également présente sur le stand Pininfarina, bien moins fréquenté et beaucoup plus bienveillant. Qui plus est, la voiture était dans une livrée ''Grigio Ferro'' intérieur rouge lie de vin bien plus seyante à mon goût que le classique Rosso corsa intérieur beige figurant sur le stand officiel. J'ai pu à loisir m'y mettre au volant et la mitrailler de mon appareil photo que j'avais bien sûr pris soin de prendre avec moi, avec moult pellicules d'avance (le charme de l'argentique). Voyez ci-joint votre serviteur, posant fier comme artaban au poste de pilotage (pardon pour les reflets mais c'est évidemment une photo numérique d'une photo papier !). Il y avait également une F50 à ses côtés. Comme beaucoup à l'époque, je trouvais son style un peu dérangeant, moins évident que celui de la légende à laquelle elle succédait. Mais le temps et sa rareté a depuis fait son oeuvre, et puis c'était quand même l'ultime célébration du V12 issu en droite ligne des F1.

 

Puis l'édition de 2011, mon épouse m'ayant fait la surprise, au retour de vacances à Avoriaz, de faire le détour (il est vrai que Genève est assez proche) pour visiter en famille ce fameux salon dont je lui avais certainement parlé.

Comme par hasard, il s'agissait de la présentation d'une autre nouvelle V12 GT à moteur avant, à savoir la F12 Berlinetta. Cette fois dans un rouge subtilement métallisé du plus bel effet (le Rossa Berlinetta tout simplement. Pourquoi faire compliqué ?). Bien évidemment, en pleine journée publique et sans aucun laisser-passer aucun, il était illusoire de pouvoir, ne serait-ce que faire un pas sur le stand au cheval cabré, à la grande déception de mes fils, et notamment du petit dernier, âgé d'a peine 6 ans, mais dont les yeux brillaient devant de tels grands jouets.

Et ce fut là mon arme secrète. L'hôtesse à l'accueil, tellement attendri par ce petit blondinet qui lui posait la question (sans doute soufflée) :''S'il vous plaît, Madame, est-ce que je peux venir avec mon papa. C'est aujourd'hui son anniversaire.'' (Et ce n'étais pas un mensonge pour le coup). D'un geste vif, se retournant pour s'assurer que les cerbères de la sécurité ne veillaient pas aux grains, elle nous fit entrer, Hadrien et moi. Je pus ainsi prendre une photo de près avant d'être pris par la ''police'' et être poliment mais fermement reconduit à rejoindre la ''plèbe''. L'agent ne vit sans doute pas mon petit bonhomme qui, fort de son innocence et son charme enfantin, alla jusqu'au bureau où officiaient les autres hôtesses. Et revint après quelques instants, tout fier, avec la brochure et le CD de présentation de la F12 qu'il me tendit comme un trésor. J'ai encore ce flyer, conservé quelque part dans les cartons au milieu des boites vitrine des miniatures.

 

Mais tout cela est une autre époque désormais. Le COVID n'ayant rien fait pour arranger les choses. Sans tomber dans la nostalgie, une page s'est tournée.

Et à l'heure du distanciel, des logiciels et autre métaverse, sans controverse, tout se passe en virtuel, maintenant ainsi à bonne distance badauds et pauvres curieux, et c'est plus à l'occasion de salons ultra-privés invitant des clients et prospects triés sur le volet que Ferrari présentent désormais en avant-première ses nouveautés.

La Dodici Cilindri fut ainsi dévoilée en catamini à Maranello en même temps que les images officielles déferlaient sur le web, reprises en écho par bloggeurs et you-tubeurs.

La F80 à l'occasion du dernier Ferrari Mondiali mais en marge dans une salle aussi sécurisée et filtrée que la Maison blanche.

 

Heureusement, il y a maintenant les salons réservés aux classiques, comme Rétromobile qui ont pris le relais et continuent d'accueillir les passionnés que nous sommes (c'est d'ailleurs leur raison d'être).

Et pour le coup, ceux sont devenus de véritables événements avec la présence de réelles stars à 4 roues. C'est particulièrement le cas pour Rétromobile. Qui est aussi un excellent indicateur de la ferveur que suscite Ferrari, d'autant plus que réjouissant que cela se passe dans notre bonne vieille capitale, dans un pays soi-disant autophobe, où ''bagnolard'' (clin d'oeil à nos sympathiques amis de POA pour ceux qui connaissent) est synonyme de ''ringard''.

A ce titre, la dernière édition fut un feu d'artifice avec pas moins de 3 authentiques GTO (dont une surprenante blanche immaculée et une mythique 64 dans sa livrée de la Targa Florio), de nombreuses 250 GT SWB, des F40 en veux-tu, en voilà, plusieurs 365 GTB/4 Competizione (dont une noire à bande jaune que je découvrais à ma grande surprise, croyant en connaître toutes les versions), des 250 GT California, des 365 GTS/4 (dont une sublime jaune paille), des 308 GTB Gr IV, des 365 GT/4 & 512 BB (dont une superbe jaune Modena), des Testarossa plus neuve que neuve (avec moins de 1000 km au compteur ...), une 365 P2 Francorchamps, une 250 LM Maranello concessionnaires, sans parler des plus récentes dans des livrées improbables (dont une F12 TdF vert foncé intérieur gris perle) ... et bien sûr de la 499 P victorieuse dans son jus sur le féerique stand Richard Milles. Bref, une dinguerie comme dirait tout bon youtubeur.

Vivement la prochaine ! Et c'est pour très bientôt. D'ailleurs, une des stars annoncée sera justement une 550 Maranello, dans une livrée à peu près similaire à celle dans laquelle j'avais eu l'insigne honneur de m'imaginer être propriétaire pendant une poignée de minutes, dans un gris juste plus clair, ''Argento Alumini'' et un rouge un peu plus vif (reprenant le nuancier Cartier, merci de la référence) avec la boite manuelle et sa fameuse grille métallique. Il s'agit ni plus, ni moins de la voiture personnelle de notre si cher Schumi (à qui nous ne pouvons nous empêcher de penser) qui a parcouru à son volant 4300 km entre 1997 et 2003 (selon l'argumentaire de la maison Artcurial qui a la charge de la proposer aux enchères) et avant de la revendre s'est fendu d'un mythique autographe sur le cuir tendu écarlate de la boite à gants. Elle est partie ensuite au Japon jusqu'à très récemment, revenant avec juste 10000 km au compteur.

Estimation entre 250 et 320 k€, mais au vu de la côte actuelle d'une Maranello classique approchant, voire dépassant les 200 k€, je ne serai aps surpris de la voir flamber proche des 400 K€, voire plus.

A bon entendeur.

 

PS A ce propos, je n'ose pas imaginer la cote qu'atteindra la F40 de Lewis, surtout après la pose mythique qu'il a prise à ses côtés (c'est la sienne, semble-t-il; il est vrai que maintenant, aucune raison de s'en cacher) devant la porte même de la maison du Commendatore aux portes du circuit de Fiorano (Quelle entrée en matière ! On peut dire qu'il a vraiment soigné son arrivée, ayant tout compris du mythe dans lequel il prend pied. La dernière voiture d'Il Cavaliere devant sa propre demeure, dans un costume noir taillé sur mesure - certainement italien - et chaussé de souliers louboutin, marque que possède la famille Agnelli ...Oui, il a vraiment tout compris !)

Reste maintenant à retrouver toute sa vista au volant de la machina et en route pour la gloire ultime. A suivre ...

 

550 Genève.jpg

Flyer F12.PNG

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Etienne

La F12, c'est 2012, pas 2011 😉

 

Les 2 ex présentés :

 

aq3x.jpg

 

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En 2011, la FF :

 

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Et en 2013, j'attendais comme toute la foule présente regardez la cohue dans l'escalier au fond au centre de l'image !!!) , l'heure de la présentation de la LaFerrari par LDM en personne :

 

xlpj.jpg

 

d5jf.jpg

 

ric8.jpg

 

c4rg.jpg

 

Quelle époque ! Les 2 journées presse, ouverture / fermeture, quasiment tous les stands ! Et ensuite, la course pour trier les milliers de photos.

Modifié par Etienne

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Etienne

@4.9. Superfast si tu as l'annuel de World in Red 2010, la couv' bien verte, et les photos intérieures de la 599 HY Kers, ce sont les miennes 😉

 

bt2k.jpg

 

xsqk.jpg

 

yaah.jpg

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Franck
Il y a 1 heure, 4.9. Superfast a dit :

La F80 à l'occasion du dernier Ferrari Mondiali mais en marge dans une salle aussi sécurisée et filtrée que la Maison blanche.

Nous y étions avec Ferrarista et nous avons pu voir la Ferrari F80 de près lors des Finali Mondiali (dans le "musée" puis tourner sur le circuit d'Imola).

Tout tifosi présent aux Finali Mondiali pouvait la voir, pas besoin d'être propriétaire.


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4.9. Superfast

Au temps pour moi.

@Etienne

Tu as parfaitement raison. C'était en 2012. Je voulais me rajeunir d'un an 🙂

J'ai effectivement 2 autres marqueurs, 2 autres voitures m'avaient marqué lors de ce salon et qui confirme bien mon erreur :

1/ La Lamborghini Aventador J, modèle unique, dans un superbe rouge métallisé (c'était le début d'une tendance qui ne fait que se confirmer).

Outre son côté spectaculaire, à la limite du fantasque (comme toute vraie Lambo qui se respecte, mais bon, je ne vais pas faire ici l'apologie du ''frère ennemie'', même si j'avoue ma grande faute, je possède également une centaine de modèles 1/43e marqué du taureau - essentiellement des Looksmart (et j'ai bien vérifié, l'étiquette sur le boitage LS mentionne bien ''Avantador J / Salon de Genève 2012). Ja sais, c'est plus fort que moi), c'est son accessibilité qui m'avait marqué.

Présentée sur un podium en surplomb, elle était très facilement photographiable, et avec un peu de patience, il était même possible d'entrer sur le stand.

2/ La Ruf RT35,, sur base de la 991 tout juste commercialisée, et ce dans un très beau vert plutôt foncé, rappelant le vert chêne des première 930 (qui était d'ailleurs sur le stand en enfilade).

Je ne vais pas insister sur la voiture en elle-même car pour le coup, je sens que je vais vraiment irriter certain(e)s d'entre vous - j'avoue encore ma plis grande faute, ayant plus de 800 modèles portant l'autre écusson au cheval cabré (normal puisque symbole de la ville de Stuttgart.

Ici, ce qui nous avait le plus marqué, c'était l'excellent accueil que nous avions eu de la part des membres du staff sur le stand. Ils nous avaient ouvertes toutes les voitures, nous laissant le temps de prendre les photos et donnant à chacun de mes fils un sac siglé du logo Ruf contenant brochures de l'ensemble de la gamme : RT35, la RT3 et RGT8.

En tout cas, c'était bien en Genève 2012 qu'elle avait été dévoilée (la 991 ayant été présentée fin 2011 à Francfort).

 

Quant à @Franck

Merci pour ton recadrage. J'avoue m'être laissé emporté par le prisme déformé des différentes vidéos et de certains bloggeurs, insistant sur l'extrême privilège qui leur avait été fait d'entrée dans le saint des saint. Ajouté au ''fait'' que certaines sources, rencontrées notamment lors du dernier Rétromobile, se sont glorifiés d'avoir reçu une invitation ad personem pour assister au Finali Mondiali, acccessible uniquement sur invitation. Alors qu'apparemment l'événement est ouvert à tout public, à condition de régler le droit d'entrée. Me confirmes-tu ?

Comme l'a justement rappelé dans son dernier éditorial Yan-Alexander, méfions-nous des légendes urbaines (en l'occurrence selon laquelle Enzo avait déclaré que la ''Type E était la plus belle voiture'' - cela ne lui ressemble effectivement tellement peu. En revanche, lui qui considérait que ''la meilleure voiture était la prochaine''.

Il est vrai qu'en France, avec ''500 Ferr

 

Salon-de-Geneve-2012-Lamborghini-Aventador-J-rouge-profil_gallery-full.jpg

RUF-1.jpg

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4.9. Superfast

... oups. message incomplet.

Je disais donc qu'il est vrai qu'avec ''500 Ferrari contre le cancer'', nous avons dans notre pays, l'exemple inverse, d'un esprit de partage totalement désintéressé de la passion Ferrari au service d'une très noble cause.

Bon weekend a toutes et tous.

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Franck
Il y a 10 heures, 4.9. Superfast a dit :

Quant à @Franck

Merci pour ton recadrage. J'avoue m'être laissé emporté par le prisme déformé des différentes vidéos et de certains bloggeurs, insistant sur l'extrême privilège qui leur avait été fait d'entrée dans le saint des saint. Ajouté au ''fait'' que certaines sources, rencontrées notamment lors du dernier Rétromobile, se sont glorifiés d'avoir reçu une invitation ad personem pour assister au Finali Mondiali, acccessible uniquement sur invitation. Alors qu'apparemment l'événement est ouvert à tout public, à condition de régler le droit d'entrée. Me confirmes-tu ?

Comme l'a justement rappelé dans son dernier éditorial Yan-Alexander, méfions-nous des légendes urbaines (en l'occurrence selon laquelle Enzo avait déclaré que la ''Type E était la plus belle voiture'' - cela ne lui ressemble effectivement tellement peu. En revanche, lui qui considérait que ''la meilleure voiture était la prochaine''

 

@4.9. Superfast Oui, je te confirme que tout tifosi pouvait accéder à l'événement. Les billets sont en vente libre sur un site internet dédié, pour 15 ou 30 euros, je ne sais plus. Très peu cher. Nous y sommes allés avec les membres de Ferrarista en tant que propriétaires, ce sont d'autres billets, vendus par les concessions, autorisant d'autres accès (parking de Ferrari, monter dans les Ferrari de la gamme actuelle au lieu de rester à distance pour les admirer, etc.). Tout propriétaire et tout tifosi peut s'y rendre.


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Yves

@4.9. Superfast merci pour ce long post sur Ferrari et les revues en français. J’achète des revues depuis que j’ai 9 ans; j’en ai 43 aujourd’hui et je retrouve beaucoup de souvenirs en te lisant.

un bémol cependant, je ne dirais pas qu’Auto Heroes est le successeur d’Automobiles Classiques. AC était un journal de connaisseurs et de passionnés, certes avec un côté « petit doigt en l’air » parfois agaçant… Auto Heroes est avant tout un catalogue publicitaire « lifestyle » ; les sujets intéressants ne sont pas traités avec la profondeur qui conviendrait, et trop d’ « articles » (je devrais dire publi-reportages) donnent l’impression de s’adresser uniquement à des consommateurs fortunés. Je déteste cette idée que le passionné de voitures de collection est une cible publicitaire. Le magazine Enzo fait un pas dans la bonne direction, mais malheureusement de mon point de vue juste un pas.

Les revues que j’achète encore avec plaisir sont celles du groupe LVA: Rétroviseurs et Auto Rétro, qui sont moins affectées je trouve. En un peu moins bien, mais que j’achète aussi, Sport Auto Classiques. Et une revue qui est essentiellement traduite de l’anglais, mais avec des intervenants experts et passionnés: Octane. 

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4.9. Superfast

@Yves

Je suis d'accord : le terme ''lifestyle'' colle tout à fait à Auto Heroes - ce que je qualifiais par ce côté ''People''. Et il est vrai qu'il s'agit plus d'une succession de quasi (publi) reportages sans réels recul et profondeur (difficile d'ailleurs quand le sujet tient sur une demi-page, voire tout au plus une page maximum).

Alors que les articles d'AC étaient autrement plus consistent, avec parfois un petit côté pédant - c'est parfois le travers ''élististe'' de Serge Bellu, fort de son immense culture automobile et de designer. Ce dernier a d'ailleurs à plusieurs reprises écrit des articles pour AH; c'est un peu pourquoi, j'y voyais une sorte de succession d'autant que la fin d'AC a coïncidé avec le début d'AH.

En fait, le seul réel intérêt à mes yeux est de découvrir certains artisans ''originaux'' et d'élargir ainsi le spectre des connaissances (même si on peut légitimement se poser la question si les articles en question sont payants).

J'ai acheté quelques Octane, surtout ceux dont le sujet phare traite de Ferrari et Porsche. Je me souviens notamment de l'un relatif aux 250 GT Lusso, qui, sans trop m'avancer fait partie du Top 5 de la plupart des Ferraristes et même du Top 5 tout court, voire Top 3, question ligne, toutes marques confondus.

L'article était effectivement fouillé, complet et sans ce côté dithyrambique qui caractérise la plupart des magazines dédiés à une marque. Le seul reproche serait plutôt de l'ordre de la qualité d'imprimerie, de la reprographie, un ton en dessous des bons standards dont fait partie Enzo (mais bien au delà de l'indigence du dernier L'essentiel Ferrari).

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