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4.9. Superfast

365 GTC/4 : la première de l'ère FIAT et la dernière petite série !

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Présentée au Salon de Genève en 1971, la 365 GTC/4 est un peu unique dans la gamme Ferrari : elle n'est ni la GT sportive descendante de la Daytona, ni vraiment la 2+2 héritière de la ''Queen Mary'' 365 GT 2+2. Le design de la 365 GTC/4 dû comme il se doit par Pininfarina, s'inspire de celle de la Daytona, avec des lignes un peu plus cunéiformes typiques des années 70, et qui annoncent le changement radical que seront celles de la tri-corps 365 GT4 2+2. Sa partie avant très abaissée comporte un pare-chocs en caoutchouc noir et non plus en acier comme de coutume, pare-choc qui court sur toute sa largeur et entoure une petite calandre rectangulaire. Les phares secondaires rectangulaires et les répétiteurs/clignotants sont placés dans les extrémités de l’ouverture de la calandre.

Des phares doubles escamotables sont installés dans la partie avant plate entre le pare-chocs et le bord principal du capot, qui dispose de prises d’air rectangulaires similaires à celles de la 365 GTB/4. L’avant du véhicule forme une vague et rejoint un habitacle à cinq fenêtres, qui, de profil, ressemblent à une goutte d’eau. Les lignes épurées se poursuivent jusqu’au coffre pour former une poupe de type Kamm.

Les triples feux arrière sont montés aux extrémités d’un renfoncement, sous lequel un pare-chocs noir mat rappelle le pare-chocs avant. La carrosserie est conçue, fabriquée et découpée par Pininfarina, puis envoyée à Ferrari pour l’assemblage des composants mécaniques. Elle est composée d’acier, avec un capot avant et un coffre en aluminium. Elle est montée sur un châssis d’un empattement de 2 500 mm.

A noter que ce modèle,le premier commercialisé sous la nouvelle ère Fiat, a inauguré un nouveau système de référence (préfixe « F », F101 AC 100), qui suit la séquence impaire des numéros des routières. La construction reprend la même structure de base que les autres modèles de cette période, avec des tubes ovales à large diamètre, des entretoises et des sous-structures pour soutenir la carrosserie et les équipements auxiliaires.

Ce modèle a été proposé en conduite à droite et en conduite à gauche, avec la direction assistée, les vitres électriques et la climatisation en équipement de série. Les jantes de série à cinq branches sont munies d’un papillon central (moyeu Rudge), mais les roues des véhicules destinés aux États-Unis et à certains autres marchés ont été équipées d’un grand écrou central plat chromé dans un souci de conformité à la législation alors en vigueur. Des jantes à rayons Borrani ont été proposées en option

En tant que Ferrari de haute lignée, elle est dotée naturellement d'un V12 à 4 arbres à cames en tête directement dérivée de celui de la Daytona, mais s'en différenciant par l'adoption d'un carter humide et non sec, l'auto n'étant pas destinée à un usage intensif sur piste et des carburateurs situés à l'extérieur du V pour permettre l'installation d'un système de dépollution aux normes américaines. La boîte de vitesses est accolée au moteur. La 365 GTC/4 possède deux petites places à l'arrière, plus spacieuses que l'espace destiné habituellement aux bagages dans les berlinettes au cheval cabré, mais moins que celui des 2 vraies places arrière telles que la 365 GT 2+2 précédente, certes plus de 40 cm plus longue (alors que la GTC/4 avec ses 4,55 m mesure 13 petit cm supplémentaires).

En réalité, ces deux petites places sont totalement inexploitables pour y loger deux êtres de plus d'1,40 m ! Autant dire qu'elles ne sont destinées qu'à des enfants de douze ans maximum.

Le niveau d'équipement est important pour une Ferrari des années 70 : direction assistée, climatisation et correcteur d'assiette hydraulique à l'arrière sont présents de série.

 

Débuté début 71, la production n'a duré que dix huit mois après 505 exemplaires.

 

A suivre.

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365 GTC4 phares avant.PNG

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Commercialisé qu'en version coupé, quelques véhicules furent néanmoins converties par les ateliers de Richard Straman restoration, carrossier sis à Costa Mesa sur la cote sud de Los Angeles et ayant déjà oeuvré sur plusieurs conversions de 330 GTC (en GTS) et surtout de 365 GTB/4 en GTS/4.

Pour les coups, ces conversions (voir version rouge métallisé / modèle réduit MOG model et modèle noir ci-dessus) prennent tout leur sens en ce sens (pardon pour l'effet de répétition) qu'il ne s'agit nullement d'un ''faux'' ou d'une ''fake-car'' (en américtrumpien) mais bien d'une création à part entière.

Et qui de fait, vaut tout autant si ce n'est plus que les ''classiques'' coupés.

Il en ira de même pour les suivantes 400 GT, le cabriolet de prêtant d'autant mieux avec la ligne tri-corps de la donneuse, mais c'est une autre histoire sur laquelle je reviendrai peut-être un jour.

Au delà du classique rouge classique, la 365 GTC/4 s'accommodait fort bien du riche nuancier Pininfarina. Comme en témoigne le beau combo azzuro métal / intérieur ''tan'' très bien reproduit par KK Scale (A 90 €, c'est vraiment un excellent rapport qualité/prix) ou la superbe robe bronzo marrone tel qu'illustrée ci-après ou l'autre très beau combo Oro Kelso (un rouge mauve métallique / intérieur sable) tel que commandé par le très grand connaisseur et collectionneur Greg Garrison. La voiture en question (#14951) est, semble-t-il, ''consignée'' (?) depuis 18 mois à la Motorcar Gallery sise à Fort Lauderdale, célèbre cité au bord de l'Atlantique au nord de la Floride, non loin de Jacksonville et connu pour ses bâtiments et forteresse datant du XVe siècle, soit plus de deux cents ans avant la naissance même des Etats-Unis; la Floride étant alors une colonie hispanique.

 

Comme évoquée dans le post / GTC (330 &365), il y eut une carrosserie spéciale, ou plus exactement deux sur la base du même châssis #16017. Ce châssis fut livré en Suisse en 1972 à un professeur de clinique chirurgicale, Frédéric Saegesser.

C’est en 1975 que ce modèle fut dans un premier temps transformé après avoir été racheté par Willy Felber, constructeur suisse et concessionnaire Ferrari. Ce dernier chargea le designer italien Giovanni Michelotti de créer une voiture de plage, une ''Beach car'' ou ''Spiagetta'', non pas sur la base d'une Fiat 500 (ou autre Citroën Dyane et son dérivé Méhari) mais d'un ultra-performant châssis Ferrari et son ronflant V12 fort de 340 équidés. D’abord peinte en bleu ciel pour être livrée à un émir du Qatar, l'auto adopta finalement cette teinte bronze métallique du plus bel effet associée à des sièges en cuir bleu après l’abandon de la transaction en raison de la crise pétrolière. Ainsi est née la Ferrari 365 GTC/4 Beach Car Felber, qui fut présentée au Salon de Genève l’année suivante, en 1976.

L'année suivante les deux protagonistes Felber et Michelotti ont converti la ''beach-car'' en un ''shooting break'', cette fois avec une carrosserie en rouge foncé et toit crème

1977 Ferrari 365 GTC/4 Shooting Brake (Felber) - Studios

365 GTC4 Marrone metal.PNG

365 Marrone metal.PNG

365 GTC4 #14951.PNG

365 GTC Felber Beach Car.PNG

365 GTC Felber Beach Car 2.PNG

365 Felber Michelloti Shooting Brake ''Croisette''.PNG

Ferrari 365 GTC Felber Shooting Brake.PNG

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