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8 pointsLa Ferrari 488 GTB est une Ferrari très désirable car récente et disposant de performances supérieures à la Ferrari 458 Speciale, tout en restant moins radicale. Le passage au turbo, pour développer une telle puissance, a réduit le volume sonore produit par le moteur. Est-ce rédhibitoire ? Quels sont les plaisirs procurés par la Ferrari 488 GTB et les points à regarder quand vous en cherchez une ? @pascal71 vous parle de son retour d'expérience à son volant sur la durée afin de disposer de tous les éléments pour effectuer votre choix. Caractéristiques Années : 2015-2019 Moteur : V8 Biturbo 32s Transmission : Séquentielle robotisée à 7 rapports Puissance maxi : 670 ch à 8 000 tr/min Couple maxi : 760 Nm à 3 000 tr/min Poids à vide : 1 370 kg Vitesse maxi : 330 km/h - Accélération : 3,0 s de 0 à 100 km/h @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 488 GTB ? @pascal71 : Mon parcours automobile a été assez diversifié. Ma première voiture était une R8 Gordini suivi d'une R12 Gordini, puis BMW 323i E21, 325i E30, M3 E30 et puis, comme il faut aussi penser aux enfants, quelques familiales ML, X5 et berlines CLA 45 AMG, M3 F80 et, en 2011, ma premiere Ferrari une F430. @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 488 GTB et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ? @pascal71 : J'ai commencé mes recherches début 2022. Ce fut une étape très intéressante et compliquée à la fois. Je voulais une rouge Rosso Corsa, pas trop de kilomètres, dans les 20.000, un intérieur noir, des surpiqures rouges, des étriers rouges, des sièges racing, radar de recul et un minimum de carbone. Je sélectionne les annonces qui correspondaient à mes critères et là je m'aperçois que c'est un terrain miné. Entre ceux qui ne me rappellent jamais, ou le véhicule est vendu mais toujours en annonce 15 jours après. Mais je persévère et là, courant juin, je tombe sur une annonce qui cochait toutes les cases, dans la region de Nantes. Immédiatement, je prends contact, durant notre entretien le vendeur répond à toutes mes questions et me propose de m'envoyer une vidéo et là je découvre une voiture bien au delà de mes espérances : 14 000 kilomètres et du carbone de partout. Lame avant, bas de caisses, diffuseur arrière, entourage des feux arrières et brouillard, baie moteur, seuils de portes, poste de pilotage (il manque juste le pont central), caméra et radars avant et arrière, volant led, échappement titane ,PPF sur l'avant, etc... Seul bémol, elle est Rosso Scuderia mais je veux la voir ! Rendez-vous pris, je pars de bonne heure et de bonne humeur pour 620 kilomètres. J'arrive fin de matinée, elle est dans le showroom. Je me présente, on me dit que l'on va annoncer mon arrivée, mais je n'attends pas, je fonce et j'ai dû faire six fois le tour et là je me dis que c'est quand même beau le Rosso Scuderia ! Le boss arrive. Il ouvre portes, capot, coffre, me fait une presentation détaillée et me propose un essai qu'évidemment je ne refuse pas. Aprés 30 minutes de roulage, retour au garage, je descends et je me dis : je la veux ! Après quelques formalités administratives, on prend rendez-vous pour la livraison semaine suivante. J'etais dans un rêve et des étoiles plein les yeux durant les 620 kilomètres de retour ... et j'ai vécu la semaine la plus longue de ma vie ! Le jeudi suivant, jour de la livraison, j'embarque un ami dans le TGV pour lui faire profiter de ce moment magique. Mais la journée a été moins euphorique que prévue, entre la correspondance qu'on a failli louper et les 620 kilomètres de retour sous une pluie battante ! Heureusement que la belle nous a mis du baume au coeur et nous a ramené à bon port, où nous attendaient l'apéro et une bonne table ! @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 488 GTB à l'usage ? @pascal71 : Maintenant qu'elle est à moi, il faut que je la découvre. Depuis deux ans que je l'ai, j'ai la banane chaque fois que je monte dedans. Je ne me lasse pas de regarder les ailes arrières dans les rétroviseurs, elle est large, bodybuildée, elle est collée au bitume, des accélérations époustouflantes, l'effet turbo est quasi néant, le maintien des sièges est top, même si j'aurais préféré l'alcantara, assez confortable sur les longs trajets et la qualité de fabrication est plus que satisfaisante. J'ai une petite déception sur le freinage, qui manque de mordant, et le manque de sonorité, qui est loin de celui d'un moteur atmo mais bon ... norme oblige ! @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 488 GTB (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @pascal71 : Je l'ai achetée en 2022, reviséz et le rappel du bouchon de liquide de frein avait été effectué. En 2023, il y a eu une maintenance incluse dans le programme des 7 ans de maintenance de Ferrari. Cette année, le service annuel, avec remplacement des bougies, était de 2 350 €. Peut-être que les coùts d'entretien diffèrent en fonction des kilomètres parcourus. La mienne a 26 000 kilomètres à ce jour. Après, il y a le budget pneumatique, mais j'ai encore un peu de marge. Je suis assuré pour 8000 kilomètres par an pour 1 100 €. @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 488 GTB sur la durée ? @pascal71 : Ferrari reste des mécaniques pointues et fragiles si on ne les respecte pas. J'ai entendu beaucoup de négatif concernant les turbos et les boites de vitesse des Ferrari 488. Certes cela peut arriver, chaque modèle a son talon d'achille, mais en les respectant et les bichonnant, on peut éviter de passer du rêve au cauchemar. En resumé, je respecte les temps de chauffe, les délais de révision, je n'utilise jamais le Launch Control. Après, même si une tuile arrive, je mettrais cela sur de la malchance. @Franck : Et si c'était à refaire ? @pascal71 : si c'était à refaire, je le referais, aucun regret ! Je l'aime cette voiture. J'ai gardé longtemps la Ferrari F430 -11 ans ! Pourquoi : parce qu'aucune autre ne m'avait séduite ! Une période j'avais regardé la Ferrari 458, mais plus je la regardais, moins j'avais le coup de coeur. Ceci dit, c'est un avis personnel. La Ferrari 458 est une belle voiture, avec beaucoup de qualités, et surtout la dernière V8 atmosphérique. Peut-être que je n'aurais pas dû m'écouter et qui sait si je l'aurais encore ? Courant 2025, je souhaiterais réecrire l'histoire de la Ferrari 488 sur une Ferrari 812, afin de gouter à ce fabuleux moteur ! @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ? @pascal71 : Ferrarista m'a beaucoup instruit sur le monde Ferrari c'est une bible , il y a toujours un membre qui connait tel modéle,sait où trouver tel piece ,tel garage ,tel voiture, c'est une mine d'infos, et celà toujours dans la bonne humeur , j'ai acheté la F430 avant de connaitre Ferrarista c'est dommage j'aurais pu en apprendre beaucoup plus sur ce modéle et ça m'aurait eviter quelques petits deboires mais Ferrarista c'est aussi les bons moments, les rencontres, les meeting, les roadtrips,et l'incontournable Maranello et surtout l'amitiés entre passionnés Un grand merci à @pascal71 pour ce retour d'expérience très intéressant avec sa Ferrari 488 GTB. Si vous possédez vous aussi un exemplaire de ce modèle, quelles autres informations trouvez-vous intéressante à transmettre à un futur propriétaire ? Si vous réfléchissez à acquérir une Ferrari 488 GTB, à quelles questions souhaiteriez-vous obtenir une réponse ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Essai longue durée : La Ferrari 328 GTS de Anto328GTS44 - Comment j'ai trouvé et restauré ma Ferrari F355 Challenge immatriculée - Le guide ultime des options et versions de la Ferrari 360 Modena
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5 pointsLa Ferrari F12 Berlinetta est-elle la meilleure Ferrari, tout simplement ? Elle a tout : le mythique V12 Ferrari, qui pouvait encore s'exprimer vocalement, mais aussi par sa hargne haut dans les tours. Un des derniers designs signé avec Pininfarina, et ses courbes belles italiennes. Un tarif "raisonnable", une auto moderne et pratique. Un signe qui ne trompe pas : dans un marché actuel à l'arrêt, où rien ne se vend, les Ferrari F12 Berlinetta sont très recherchées. Mais comment trouver un bel exemplaire ? Quelles options sont indispensables ? Quels sont les points à surveiller ? A quoi vous attendre au quotidien avec une Ferrari F12 Berlinetta ? Quels sont les coûts associés à son utilisation ? Beaucoup de questions auxquelles seul un propriétaire peut vous apporter des réponses fiables. Il n'a rien à vous vendre et il vit avec au quotidien depuis longtemps. @geo27 vous détaille son histoire avec sa magnifique Ferrari F12 Berlinetta Nero Daytona. Caractéristiques Années : 2012-2017 Moteur : V12 6,3l 48s Transmission : Séquentielle robotisée à 7 rapports Puissance maxi : 740 ch à 8 250 tr/min Couple maxi : 690 Nm à 6 000 tr/min Poids à vide : 1 525 kg Vitesse maxi : 340 km/h - Accélération : 3,1 s de 0 à 100 km/h @Franck : Quel est ton parcours automobile et pourquoi avoir choisi la Ferrari F12 Berlinetta ? @geo27 : Je suis passionné des autos depuis tout petit car je voyais souvent une jaguar type E dans ma rue quand j’allais à l’école primaire et cette auto me fascinait avec son long capot. Je suis également la F1 depuis 1974. Et évidemment, grand supporter de (très?) mauvaise foi de la Scuderia Ferrari. Ma première voiture a été une Renault 10 en 1979 avec moteur bloqué payée 200 Frs. J’avais refait son moteur et elle m’a permis de me faire la main avec mon 90 collé derrière. Ensuite Peugeot 104, 205, dont une GTI 1,9 achetée neuve en 88. Entre temps, j’avais acheté une épave de Triumph TR5 que j’avais moi-même entièrement restaurée (sauf la carrosserie / peinture), Je me suis aussi investi dans le club TR Register pendant des années. Je l’ai gardée 19 ans, j’avais toujours dit que je ne la vendrais que pour une Ferrari. En même temps, j’ai eu entres autres plusieurs BMW (5.., dont une M3 E92), et une 911 3,2. Ma première Ferrari a été la F355 début 2007, j’en garde un excellent souvenir. Enfin le rêve accompli. Je l’ai revendue en 2012 pour une Ferrari 430 Scuderia. Cette auto quasi neuve (12 000 km) m’a procuré beaucoup de plaisir à son volant. J’avais essayé la F12 Berlinetta quand elle a été présentée et je me suis toujours dit que cette auto sera pour mes vieux jours... @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari F12 Berlinetta et comment as-tu trouvé cet exemplaire ? @geo27 : La Ferrari 430 scuderia avait tout ce qu’un fan de la marque peut aimer. Le coté dépouillé, jouet extrême, kif absolu sur les petites routes et maintenant un coté collector qui en fait aussi un bon placement, Mais c’est une auto qui m’était devenue fatigante, presque chiante sur les longs parcours. Le bruit, l’inconfort, l’absence de rangement, les baquets raides et les harnais (je déteste les harnais sur route…) font que je m’en suis lassé après plus de 9 ans en sa compagnie. En plus, je ne me suis jamais senti à l’aise avec son freinage. Toutes les voitures correspondent à un moment de sa vie. La soixantaine passée, j’ai décidé de changer pour une F12. Ayant eu 2 rouges, je ne voulais pas de rouge (à part le Rosso Fuoco ou le Rosso Berlinetta). Je la voulais avec la garantie power (donc dans le réseau), sellerie Daytona (pas de baquet), obligatoirement avec le lift (je mettais une planche pour sortir et rentrer dans mon garage avec la scud). Paradoxalement, il y a peu d’autos françaises avec le lift. Je ne sais pas si c’était les concessionnaires qui ne forçaient pas la main sur cette option ou si les clients français estimaient que les routes n’avaient pas de ralentisseurs hors la loi ? Donc je cherchais surtout en Allemagne et en Italie ou cette option est très présente. J’ai raté à quelques heures près une belle bleue Pozzi à Milan et j’ai fini par trouver ma Nero Daytona de 2015 à Rome chez Samocar. 26000 km, sellerie Daytona, intérieur avec inserts carbone, lift et avec garantie power de 2 ans. Après quelques coups de fils pour échanger sur l’état, je me suis mis en rapport avec Moteur et Sens pour faire le deal Scud/F12. Tout s’est très bien passé. @Franck : De suite après l’achat, qu’est-ce-qui t’a le plus marqué au volant de ta Ferrari F12 ? @geo27 : Son coté 2 voitures en une : le gros félin qui ronronne quand on roule tranquille, le son du V12 apaisant, un vrai bonheur,.. Et quand on veut jouer, la furie à très hauts régimes, une deuxième poussée vers les 5000 tr/mn qui vous propulse avec une force jouissive vers la zone rouge. La boite est ultra rapide, les rétrogradages sont fait par plaisir, on a les poils… On achète cette auto pour l’ensemble moteur/ boite et la grande musique qui va avec. C’est fabuleux. Le reste, c’est du bonus. En plus, personnellement, j’y ai trouvé en plus tout ce que la scud n’avait pas. Un mode suspension souple pour les routes bosselées. C’est très efficace, De la place pour le rangement dans l’habitacle et un coffre plus pratique. Le régulateur de vitesse pour garder son permis sur l’autoroute. Niveau comportement, j’avais peur de ressentir du poids venant d’une auto plus légère mais il n’en est rien. La direction est précise et directe avec un feeling excellent, j’avais peur qu’elle sous vire trop, vu son poids, mais je ne trouve pas. Elle est bien équilibrée par sa répartition des masses. Le freinage est excellent et tranquillisant par rapport à ma précédente. Je m’en sers aussi un peu sur piste et mis à part de faire attention à ne pas brûler les freins et mon portefeuille (!), elle se comporte très bien pour se faire plaisir. Mais il ne faut pas perdre de vue que c’est un monstre de 740 ch, il faut bien faire attention sur les routes mouillées ou bosselées. Le piège principal est de rouler tranquillement en mode auto, de vouloir accélérer brutalement parce que le feu passe à l’orange (je sais, il ne faut pas, mais bon…), la boite pense qu’on veut jouer, elle rentre un ou 2 rapports, et là, c’est banzaiii.. Il faut toujours rentrer la vitesse à la main dans ce genre de situation ou si on veut doubler sur le mouillé. Ca permet d’éviter la déferlante de couple et une vitesse rentrée de trop. Je conseille de gaffer en roulant avec le mode wet quand la météo est froide ou humide par sécurité. Les pneus doivent être en bon état aussi. Après avoir fini les Pirelli qui était montés sur la voiture quand je l’ai achetée, le passage en Michelin 4S change l’auto et offre une bien meilleure adhérence. Enfin, je n’avais encore rien dit à ce sujet, mais je la trouve très belle, une des dernière à avoir le logo Pininfarina. Je suis toujours sous le charme quand j’enlève sa bâche pour aller faire un tour. Elle a une gueule et une présence incroyable. Mon voisin me dit toujours que j’ai une Batmobile ... @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari F12 (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @geo27 : J’ai fait 14 000 km depuis son achat en 2021. La première révision était encore incluse dans le programme des 7 ans de maintenance. Ensuite j’ai encore fait une révision dans le réseau chez Lecoq pour respecter les termes du contrat power (1740 €). En 2024, je suis retourné chez Fiorano, j’y suis fidèle depuis mon époque F355. Batterie neuve (440 €), et révision avec 4 pneus 4S neufs (3 784 €). Pour l’assurance, c’est en gros 1 600 € par an avec usage circuit possible. Je n’ai pas prolongé la garantie power. @Franck : Et si c'était à refaire, que changerais-tu ? @geo27 : Rien… La F12 me procure beaucoup de plaisir. J’en ai essayée beaucoup d’autres, j’aime la polyvalence et l’efficacité redoutable de la 296, le coté ultra violent de la SF90 mais je ne me vois pas retourner dans une berlinette à moteur central. J’aime beaucoup la Ferrari 812 GTS, un cab en V12 Ferrari, c’est exceptionnel, mais je trouve que çà ne vaut pas les 250 k€ demandés de plus qu’une F12. Et la 12 Cilindri spider aussi je l’aime bien. J’aimerais l’essayer. Mais les tarifs sont de plus en plus délirants et le malus très dissuasif (par principe aussi). Niveau son, sur ce qu’on voit sur les vidéos déjà publiées, c’est beaucoup moins bien. Le rêve dans les modernes, c’est la SP3, mais je ne joue pas au loto. Je vais garder ma F12 , je suis très heureux avec elle. @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? @geo27 : Je lis, collectionne des modèles réduits et supporte la scuderia depuis que je m’en souvienne. Et je rêvais depuis toujours d’avoir une Ferrari un jour. Pour un rital, c’est comme une religion. J’étais sur la section française de Fchat et c’était un peu en le lisant que j’avais décidé à franchir le pas. Mais à part 2 ou 3 encore ici, on ne se rencontrait pratiquement jamais. En même temps, il y avait aussi le forum EAP avec lequel on pouvait faire des sorties mais c’était multi-marques. J’aime toutes les autos mais notre marque favorite reste pour moi le sujet de discussion principal. J’ai connu aussi Karim avant la création du Club Scuderia mais qui n’avait pas de forum... Avec toi Franck, on se connaît depuis cette époque où on avait chacun une F355. Tu avais eu cette idée de convertir ton blog Racing Driver en forum et dès son lancement en novembre 2010, tu m’avais prévenu et suis venu m’inscrire pratiquement avant tout le monde, ce qui avait permis de tester les fonctionnalités ou bugs éventuels. Pour moi, c’est un lieu d’échanges et de discussions entre passionnés de ma marque favorite. Le forum a permis aussi de faire des rencontres et des sorties mémorables, notamment les voyages en Italie et les meetings annuels. Au début, il y a toujours une certaine réserve et timidité à aller vers les autres quand on arrive dans un groupe, mais la convivialité permet de s’y insérer facilement. J’ai rencontré beaucoup de membres grâce à ce forum et certains sont devenus des amis. Rien que çà, c’est déjà beaucoup. Merci Franck. Bientôt 15 ans çà se fête… PS : Sur un autre plan, on attends aussi une 17M depuis longtemps… Un énorme MERCI @geo27 pour ce retour d'expérience très intéressant à lire, riche en informations sur la Ferrari F12 Berlinetta ! Avez-vous d'autres informations que vous aimeriez connaître à propos de la Ferrari F12 Berlinetta ? Si vous en possédez une, quel est votre retour d'expérience et quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui hésite à s'en offrir une ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Essai longue durée : la Ferrari 488 GTB de Pascal71 - Essai Longue durée : la Ferrari 599 GTB Fiorano de Zaz - Essai longue durée : la Ferrari F12 de Trois Cinquante Cinq
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3 pointsQue faire quand une pièce défectueuse de votre Ferrari lâche hors garantie ? Racheter la même pièce, avec les mêmes défauts, qui vous lâchera de nouveau ? Sinon quelles alternatives s'offrent à vous ? Sont-elles compliquées à mettre en œuvre ? Vous y retrouverez-vous financièrement ? Sans perdre l’authenticité de votre Ferrari ? Le retour d’expérience de @cheki au sujet des amortisseurs Magneride de sa Ferrari 599 GTB est très intéressant et caractéristique pour vous fournir des pistes concrètes. C’est quoi le problème ? En revenant chercher ma Ferrari 599 GTB lors de son passage au Contrôle Technique, le contrôleur me dit "elle est parfaite, super propre, y'a juste un peu de graisse sur le corps de l'amortisseur avant droit mais pas de gros déséquilibre !". Le malheureux a dû voir mon visage blêmir et, malgré son "Non, mais rien de grave hein ! Une légère fuite à surveiller", la cause était entendue de mon côté : il fallait intervenir. Alors oui, pourquoi intervenir rapidement ? Pour deux raisons principalement : - La première est évidente : hors de question de rouler avec une auto de 620 chevaux dont le rendement de l'amortissement n'est pas optimal. La Ferrari 599 GTB est une auto assez sauvage et qui supporte mal des liaisons au sol un peu floues. Donc la géométrie en l'air, les pneus en bois ou les amortisseurs fuyards, c'est hors de question ! - La deuxième raison est structurelle. La Ferrari 599 GTB comporte un certain nombre de tares : l'écran TFT, les radiateurs, les silentblocs ... et les amortisseurs entre autres ! Donc les refaire, c'est mettre derrière soit, pour un temps au moins, un problème endémique au modèle. Décision est prise de refaire les deux amortisseurs avant car on travaille toujours par paire. Les trois options possibles Faisant face à ce problème, trois options assez simples se présentaient à nous : 1. Remplacer par des amortisseurs neufs de chez Ferrari Cette première option a vite été écartée, puisque, à 1 800 € le morceau, c'était absolument hors de question de remettre les mêmes pièces défectueuses. Les amortisseurs d’origine vieillissent bien mal et finissent par « pisser » l’huile. Je ne veux pas repartir sur des pièces qui ont, d’une part, les mêmes propriétés techniques que ce que j’ai eu, et probablement le même âge (même si parfois c’est du stock récent). 2. Remplacer par des amortisseurs non OEM Cette deuxième option a été envisagée mais la perte de la modulation avec les modes de conduite n'était pas envisageable. C'est un peu comme mettre des disques aciers sur des autos qui sont en CCM. Une nouvelle option semble s'être dessinée via @simlewiking84 mais c'était un peu tard pour moi. Il s’agit de la société allemande Aerosus qui propose des amortisseurs magnétiques renforcés neufs : https://aerosus.fr/fiorano/amortisseur-arriere-ferrari-599-gtb-fiorano.html @Fioranosoul&power l’a mise en oeuvre sur sa Ferrari 599 GTB, pour un coût de 2 500 € chez son spécialiste, main d’œuvre incluse, pour deux amortisseurs et un délai de 15 jours. Solution séduisante mais sans recul pour ma part et j’avais déjà coché dans ma tête la troisième solution. 3. Faire reconditionner nos amortisseurs existants C’est donc la troisième option qui a été choisie. Les choses ont vite été simples, pas un seul spécialiste de l'amortissement français n'est capable de reconditionner des magneride. EUROFAC, Sachs, Performance, etc. : j'ai appelé tout le monde, personne ne veut se lancer là-dedans. J'ai donc suivi les conseils et les expériences de @ladivademaranello26 mais aussi de @Driveandbirdie @Tavutatete et @BTX: j'ai décidé de rentrer en contact avec Nagengast, une société spécialisée dans la réfection des amortisseurs magnétiques en Pologne. Dans le cas de Nagengast, ils remplacent tous les joints endommagés et qui provoquent la fuite, les tiges de piston sont revues, les rotules inférieures sont remplacées et les amortisseurs sont rechargés avec du fluide magnétique neuf, puisque celui en place a perdu ses propriétés. C’est aujourd’hui une solution connue et éprouvée par de nombreux propriétaires présents sur Ferrarista et ailleurs. Le processus de remplacement Je dois dire que le contact a été facile et direct avec Nagengast, j'ai uniquement échangé avec eux par mail. Je leur ai demandé un devis qui m'a été envoyé et que j'ai validé. J'ai ensuite emmené mon auto chez mon spécialiste (https://www.byff.fr/) qui a procédé au démontage et à l'envoi. J'ai profité de son départ en vacances pour qu'il puisse garder ma Ferrari 599 GTB, sans roue avant, dans son atelier, sans que cela ne le gêne. Une fois le colis réceptionné en Pologne, j'ai reçu un lien de suivi fort bien fait, avec le détail de l'avancement des travaux et les délais envisagés. Ensuite j'ai reçu un mail avec la confirmation de la faisabilité du travail et du départ des travaux. Comme annoncé, quinze jours plus tard les travaux étaient terminés. J'ai réglé la facture par virement et le colis a ensuite été immédiatement expédié chez mon spécialiste. A réception du colis, confirmation de mon professionnel que c'est du travail très sérieux, avec en prime un changement des rotules compris dans le prix et pas prévu à la base. Et pourtant l'opération est délicate puisque les amortisseurs sont ouverts en deux pour réfection ! Les ressentis après remontage Remontage dans les règles (3 heures de démontage/remontage) et récupération faite semaine dernière. L'auto semble définitivement plus saine, directive et incisive. Les trépidations de la route semblent être bien mieux gérées et je trouve qu’elle plonge moins au freinage, particulièrement sur un sol inégal. Rien à signaler pour le moment donc, je pourrai être davantage formel après l'échappée à Spa-Classic prévue fin mai. Bref, comme vous l'aurez compris, pour l'instant c'est tout bon. Le seul point qui peut agacer, c'est que le prix varie en nette hausse depuis quelques mois. Je n’ai pas payé le même prix que mes camarades qui ont effectué l’opération il y a peu et le prix que j'ai payé n'est probablement déjà plus le même au moment où on se parle. Un peu comme pour tout vous me direz … D'ailleurs combien ça coûte ? Eh bien j'ai payé 1 900 € pour l’ensemble de la prestation avec la MO comprise (1 600 € pour les seuls amortisseurs), soit le prix d'un seul amortisseur sans main d’œuvre chez Ferrari. Bon plan je dirais donc ! Nagengast assure que sa procédure renforce les amortisseurs une fois refaits. On verra bien à l’usage, si les amortisseurs ont de nouveau des problèmes dans 40 000 kilomètres ça me va bien et, à ce moment-là, je sortirais carrément de l’OEM pour améliorer globalement le comportement de l’auto. Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - 25 tutoriaux indispensables pour que votre Ferrari reste au top - [Tuto] Comment j’ai résolu le problème d’alarme de ma Ferrari - Usure, remplacement, … Toute la vérité sur les disques CCM de votre Ferrari
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3 pointsPetit coup d'œil dans le rétroviseur, en ce début d'année 2025, afin de nous remémorer les accomplissements de l'année 2024 avec Ferrarista, et imaginer ceux de l'année qui démarre. Qu'est-ce qui a été marquant sur Ferrarista en 2024 ? Quelle a été la diversité de ces événements ? Qu'avez-vous peut-être raté ? Qu'est-ce que vous pouvez prévoir pour 2025 ? Ferrarista, c'est du contenu, une base de connaissances dingue sur le monde Ferrari, créée au fil des 17 années de son existence ! Ce sont des centaines d'articles que vous retrouvez dans la partie blog et désormais plus de 1 MILLION de messages sur la partie Forum !!! Ce sont autant de partages d'informations techniques, d'aides, de conseils, de rires … qui font que cette communauté est à part dans le monde actuel de l'instantané et du divertissement, représenté par les réseaux sociaux. Ce qui n'empêche pas que le compte Facebook de Ferrarista ait dépassé en 2024 les 3 000 abonnés et que le compte Instagram ait été créé fin 2024 avec déjà plus de 250 abonnés ! Ils permettent de faire découvrir Ferrarista.club à une nouvelle population et de diffuser des informations et des images d'une autre manière à ceux qui en sont déjà membres. Un très bon exemple de ces productions est la magnifique vidéo réalisée à l'occasion du meeting annuel Ferrarista.club : Passer à l'étape supérieure, c'est participer aux événements, passer au réel, aux rencontres pour une ambiance incroyable entre passionnés, avec le partage de moments inoubliables, hors du temps et des soucis du quotidien. Sans être exhaustifs et par ordre de dates, en 2024, avec Ferrarista vous avez pu vivre : Mai : Spa Classic C'était notre première participation à Spa-Classic, après de nombreuses participations au Mans Classic. C'est toujours l'occasion de rencontrer et retrouver beaucoup de membres de Ferrarista, de partager, d'échanger, de dîner ensemble, dans une ambiance très sympathique. Beaucoup de membres de Ferrarista avaient répondu présent, entre autres @Kuzski @bertrand59 @Spaton @Phil348 @Tavutatete @Seb21 @Scander @marcuswaelby @thierryP @Lorenzo458Italia @Alain Vittone @donof57 @ferdi_ @jej550 @bernard Comme l'événement attire moins de public que Le Mans Classic, il est aussi plus convivial : accès à la pitlane, accès aux paddocks et stands, accès aux différents concessionnaires Ferrari belges présents, tours de circuit avec votre Ferrari dont vous pouvez vraiment profiter pleinement (i.e. pas coincé derrière une pace-car), … Un très bel événement sur un magnifique circuit : nous y retournerons en 2025 ! Plus de photos de Spa-Classic 2024 avec Ferrarista ici : https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19449-spa-classic-du-17-au-19-mai-2024-inscriptions-avec-ferraristaclub/?&page=11 Juin : 500 Ferrari contre le cancer A l'occasion des 500 Ferrari contre le cancer, qui fêtaient leur 30ième anniversaire, Ferrarista.club organisait un dîner le samedi soir, pour regrouper et permettre aux membres présents, parfois venus de très loin, de se retrouver ! Merci, entre autres, aux membres suivants, présents pour ce moment d'échange convivial : @Seb21 @Claude17 @marty @Tifosi29 @dumbbell @jkofr @Mike051 @Olivier Scud Grâce à la concession Ferrari Palau de Bordeaux, de nombreux essais des Ferrari SF90, 296 GTB et Roma Spider ont pu être organisés pour les membres présents. Ce qui est toujours un gros plus pour découvrir la gamme actuelle dans de bonnes conditions, sur les petites routes alentour. Plus de photos des 500 Ferrari contre le cancer avec Ferrarista ici : https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19767-500-ferrari-contre-le-cancer-2024-ristorante-ferrarista-1er-juin/?&page=16 Septembre : Chantilly Arts et Elégance Chantilly Arts et Elegance est un type d'événement très différent : un concours d'élégance dans le cadre d'un château magnifique. C'était aussi l'occasion d'organiser un bel événement en région parisienne ! Deux espaces Ferrarista.club étaient visibles : l'un regroupant les Ferrari anciennes, dans l'enceinte du château, le second présentant les Ferrari modernes, devant la grille du château. Tous les membres participants se sont retrouvés pour échanger lors de l'apéritif offert sur l'espace club des Ferrari ancienne. Il était suivi d'un pique-nique permettant de prolonger les rencontres, puis de découvrir toutes les merveilles automobiles présentes dans cet écrin somptueux. Parmi les membres venus présenter leur belle Ferrari étaient sur place entre autres : Pour les Ferrari anciennes : @Yves, @bertrand59, @TestaRosso, @BPM78, @Oliver, @thierryP, @NPGPrince Pour les Ferrari modernes : @dumbbell, @cheki, @FCT-95, @seb62, @Spaton, @F360rosso, @bernard, @marcuswaelby, @StéphaneB, @jej550, @MaranelloGV Cet événement a lieu tous les deux ans, en alternance avec Le Mans Classic, donc rendez-vous est pris pour 2026. Plus de photos de Chantilly Arts et Elegance 2024 avec Ferrarista ici : https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/20011-inscriptions-chantilly-arts-et-elegance-dimanche-15-septembre-2024/?&page=13 Septembre : 5ième Meeting International Ferrarista en Alsace Le meeting annuel Ferrarista, qui fêtait sa cinquième édition, est le plus gros événement de l'année. Il se déroulait dans les Vosges. Plus de 80 Ferrari, près de 160 personnes, une journée complète sur circuit, deux jours sur les plus belles routes pour découvrir une région et sa gastronomie, présentés par les membres y habitant, sans compter les surprises, les goodies, le photobooth pour les photos souvenirs, les vidéos officielles superbes, etc. Un énorme MERCI @Blaze, @JNico, @oxygen, @Titoph25, @#Tars, les co-organisateurs de cette édition ! Merci également @SangRouge, @camille, @Stradale V8, @Calif38, @chtisuisse, @grhum, et j'en oublie, pour l'organisation des 4 précédents meeting ! De superbes moments de convivialité, de partage et de passion. Plus de photos de Meeting International Ferrarista 2024 dans les Vosges ici : https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19522-vos-meilleurs-moments-au-meeting-international-ferrarista-2024-dans-les-vosges/?&page=40 Octobre : Ferrari Finali Mondiali à Imola Notre traditionnel voyage annuel (et parfois deux fois par an) à Maranello se déroulait cette année lors des Ferrari Finali Mondiali. Ce bel événement Ferrari se déroulait cette année sur le circuit d'Imola. Il permet de voir toutes les Ferrari de course actuelles tourner sur circuit, de découvrir des nouveautés comme la nouvelle Ferrari F80, pour sa première présentation mondiale, d'admirer énormément de Ferrari de courses anciennes regroupées dans un gigantesque musée temporaire, de monter dans les Ferrari de route actuelles, toutes présentes dans un grand showroom, de vivre des moments de passion avec les tifosis, etc. C'était déjà un programme extraordinaire, mais ce voyage à Maranello a aussi été l'occasion de visiter ensuite beaucoup de musées et d'usines (Ferrari, Pagani, Lamborghini, Maserati), de producteurs locaux liés à l'automobile (Giacobazzi, Panini) et de découvrir un salon automobile incroyable, le salon Auto e Moto d'Epoca de Bologne ! Quel programme ! Bravo à @geo27, @jm575, @oxygen, @Papycalou, @bertrand59, @loli, @SS430, @Olive78 qui ont fait le déplacement et ont eu la chance de partager tous ces moments Plus de photos des Finali Mondiali 2024 et du roadtrip à Maranello ici : https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/20042-voyage-à-maranello-2024-ferrari-finali-mondiali/?page=10 A tous ces événements officiels et nationaux, il ne faut pas oublier d'ajouter tous les événements locaux organisés en région, dont ceux organisés depuis de nombreuses années par @mimix, par @Lg-360 et par @ladivademaranello26, par exemple. Auxquels de ces événements aviez-vous participé en 2024 ? Quels sont les souvenirs marquants qu'il vous en reste ? A quels événements avez-vous prévu de participer en 2025 ? Quel autre nouveau type d'événement vous semblerait-il intéressant d'ajouter au calendrier ?
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2 pointsQuelle est, aujourd'hui, la Ferrari avec le mythique V12 avant, les sensations procurées par la célèbre grille en H de sa boite manuelle, et suffisamment moderne pour vous emmener sur de longs trajets en toute sérénité ? Le tout en restant relativement accessible. La Ferrari 550 Maranello avait reçu beaucoup de louanges dans les années 2000. Que devez-vous savoir aujourd'hui avant d'en acheter une ? Comment bien choisir votre exemplaire ? A quoi faire attention ? Quels sont les coûts d'utilisation ? @loli a le recul de son expérience de propriétaire de Ferrari 550 Maranello pour vous raconter concrètement tous les aspects de l'expérience au volant de cette Ferrari très désirable. Caractéristiques Années : 1996-2002 Moteur : V12 48s Transmission : Manuelle à 6 rapports Puissance maxi : 485 ch à 7 000 tr/min Couple maxi : 570 Nm à 5 000 tr/min Poids à vide : 1 825 kg Vitesse maxi : 312 km/h - Accélération : 4,4 s de 0 à 100 km/h @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 550 Maranello ? @loli : J’ai toujours roulé en Mercedes de plutôt grosses cylindrées. J’en possède encore plusieurs à ce jour ( 500e, sl500, amg gts, s63). Ma première voiture « sportive » a été une Porsche 993 (que j’ai toujours d’ailleurs), achetée il y a 13 ou 14 ans. J’ai toujours rêvé d’une Ferrari 512 TR, mais il y a 6 ans ce n’était pas à ma portée. Mes critères étaient d’avoir un V12 avec la fameuse grille en H. Le tout dans un budget relativement contenu (autre époque…). En toute honnêteté, je ne suis pas un grand spécialiste de la marque mais plus j’avançais dans mon projet, plus la beauté de la Ferrari 550 Maranello s’est imposée à moi. Ses apparitions médiatiques (le film Bad Boys ou le fait que mon idole Schumacher en ait possédée une) y ont peut-être aussi contribué. @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 550 Maranello et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ? @loli : Comme la plupart des primo-accédants, posséder une Ferrari me faisait un peu peur pour les coûts d’usage qu’une telle auto pouvait générer. Mes critères principaux ont été la clarté de l’historique, la qualité du suivi et si possible qu’un gros entretien ait été fait proche de la vente. J’ai trouvé ma voiture sur Ferrarista ! Je m’étais inscrit pour prendre des informations et un marchand de mon secteur m’a contacté. Après l’essai, j’ai été conquis. @Franck : Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un souhaitant en acheter une aujourd'hui ? @loli : De foncer car c’est vraiment une auto très attachante. C’est très subjectif mais je la trouve belle comme une classique et roulable comme une moderne qu’elle est. Il y a un réel fossé entre la 512 et la 550 en terme de praticité et d’agrément. Le v12 est une vraie merveille même si l’échappement d’origine le rend un poil atone. Je conseillerai aussi de ne pas se focaliser sur le kilométrage. La mécanique est très robuste et il vaut mieux une auto qui roule régulièrement qu’une « garage queen ». Mais c’est un avis très personnel, j’achète mes autos pour rouler et pas pour spéculer dessus. @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 550 Maranello à l'usage ? @loli : La présence de cette auto sur la route et sa prestance à évoluer dans le traffic. C’est pour moi l’incarnation parfaite de la GT. Une voyageuse au long cours qui permet de te déplacer vite et longtemps avec un certain style. Je fais principalement des longs trajets avec. Plusieurs voyages en Italie ( Toscane, Ombrie, Côme, Ligurie, … ) ou en France. Et à chaque fois c’est un réel bonheur de voyager en Maranello. @Franck : Par rapport à tes autos précédentes ? @loli : Le tempérament moteur , l’allonge, l’agrément de la boite 6. Bref tout ce qui fait d’une Ferrari une auto vraiment à part. Et naturellement le regard des gens même s’il a toujours été bienveillant. C’est une auto peu connue, qui interroge. Et sa couleur la rend plus « passe-partout ». @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 550 Maranello (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @loli : Pour être franc, j’ai tout sauf une âme de comptable. Quand il faut faire je fais et ne retiens pas forcément le détail des prix des révisions. Sauf la dernière car je viens d’avoir la facture. 4 800€ pour la grosse révision (toutes les courroies, filtres, bougies, etc…), évidemment chez un indépendant mais ça me parait très raisonnable. Ce d’autant qu’il y en a pour 2 000€ de pièces d’origine. En tous cas, je n’ai pas l’impression qu’elle me coute plus cher sur la durée que la 993. Je crois que l’assurance est autour des 1 000€. Les pneus en 18 sont assez abordables par rapport aux modernes et c’est une bonne surprise. Ce qui m’a plus étonné c’est la consommation, un vrai gouffre ! Au début je calculais pour me faire une idée et je crois que c’est rarement moins de 20 litres aux 100. Heureusement l’énorme réservoir permet un rayon d’action confortable. Dans les imprévus, j’ai eu le compresseur de clim (pris en garantie) et les amortisseurs. J’ai pu les faire reconditionner, de même que le boitier électronique associé. Car tout changer en neuf était vraiment onéreux (j’ai souvenir d’un devis à plus de 15 000€) @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 550 Maranello sur la durée ? @loli : Un peu ce que j’ai indiqué tout à l’heure. Les suspensions sont, je crois, un point de vigilance. Eventuellement l’embrayage ? Mais globalement c’est une auto très fiable, si correctement entretenue. @Franck : Et si c'était à refaire ? @loli : Je referai sans hésiter. C’est une auto que j’ai achetée un peu par défaut et en définitive ça a été une révélation. Elle est actuellement en vente sur notre forum, mais plus ça va et plus je me dis qu’elle risque de me manquer. Lien vers l'annonce de vente : @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ? @loli : Au départ c’était pour me documenter sur les modèles qui m’intéressent. Mais depuis le sorties faites avec le club c’est pour le plaisir de lire les copains. En toute franchise, j’étais un peu sceptique de m’inscrire à un club Ferrari. Peur de me retrouver parmi des ultra-riches dédaigneux des p’tits mecs comme moi, passionnés par la question de savoir qui a la plus grosse. Et en fait pas du tout. Tout n’est que passion partagée et c’est vraiment génial. Je m’y suis fait des copains, des amis et c’est au final ce qui importe le plus. @Franck : Un énorme MERCI @loli pour tous ces détails très intéressants autour de ton expérience avec ta Ferrari 550 Maranello. Une bonne aide pour tous ceux qui songent à en faire l'acquisition. Quelles autres informations souhaiteriez-vous connaître à propos de la Ferrari 550 Maranello suite à la lecture de cet article ? Si vous possédez, ou avez possédé, une Ferrari 550 Maranello, quelles autres informations trouvez-vous intéressantes à fournir à un acheteur potentiel ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Essai longue durée : la Ferrari 550 Maranello de @bernard - Essai longue durée : les Ferrari Testarossa et 512 TR de @Mika 348 - Choisissez votre Ferrari : l'expérience de 40 propriétaires sur la durée
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1 pointAvez-vous des héros que vous aimeriez rencontrer ? Et si c'était possible ? Qu'est-ce-que cela vous apprendrait ? Je ne suis pas du genre à collectionner les autographes de célébrités. Mais j'ai constaté que, dans mon monde, celui de la passion Ferrari, si je rencontre, de manière fortuite et imprévue, une personnalité, cela fait ma journée et une anecdote intéressante à raconter. Et régulièrement un enseignement intéressant. Alors je vous partage quelques unes de ces anecdotes, pour en garder trace et vous montrer que rencontrer ces personnalités du monde Ferrari, c'est possible pour vous aussi. Luca di Montezemolo En 2008, j'ai eu la chance d'aller, pour la première fois, visiter l'usine Ferrari et tourner sur le circuit de Fiorano ! Je venais juste d'acquérir ma première Ferrari, une Ferrari F355 GTS rosso corsa. Ce voyage avait été rendu possible grâce à la concession Pozzi de Levallois-Perret et ce fut le déclencheur d'une bonne vingtaine de voyages à Maranello depuis. Ils ont permis à des dizaines et des dizaines d'adhérents de Ferrarista de visiter l'usine Ferrari, et les autres constructeurs et musées de la région (la Motor Valley), dont Pagani, Lamborghini, Maserati, etc. Mais revenons à cette première visite, qui à l'époque était, pour moi, l'opportunité d'une vie, à ne pas rater : je ne pensais pas avoir l'occasion d'y retourner par la suite. J'avais donc programmé un voyage d'une semaine complète et réservé également les visites de Lamborghini et Pagani, entre autres, alors qu'il était prévu que nous ne restions que deux jours sur place avec la concession Pozzi. Une fois les autres participants partis, j'ai proposé à ma femme de retourner le lendemain déjeuner au Cavallino, le restaurant de Ferrari, situé juste en face de l'entrée historique de l'usine. En sortant du restaurant, dans la petite cour de l'entrée, arrivait Luca du Montezemolo, alors président de Ferrari. Il était seul, et attendait visiblement quelqu'un d'autre pour aller déjeuner. Il me regarde, je le regarde et je lui dis "bongiorno". Il me salut également. Génial ! Pour quelqu'un qui, quelques mois auparavant, ne pensait pas pouvoir s'acheter une Ferrari de si tôt, et encore moins avoir la possibilité de visiter l'usine Ferrari, ou tourner sur le circuit de Fiorano avec ma propre Ferrari, échanger un mot avec le président charismatique de Ferrari, avait fait ma journée et une belle anecdote à raconter. Ou comment parfois la réalité dépasse le rêve ... Fernando Alonso En mai 2016, j'amène un groupe d'adhérents de Ferrarista à Maranello et nous terminons, par "tradition", le dernier dîner au Montana, le restaurant des pilotes, qui est pour moi le meilleur, pour son ambiance et pour ce qui vous est proposé dans votre assiette. On garde le meilleur pour la fin. Habituellement nous avons deux grandes tables dans la salle principale, mais cette fois-là, exceptionnellement, nous sommes placés dans la salle de l'entrée, repartis sur plusieurs tables, séparées par le couloir d'entrée. Une bonne position pour voir tous ceux qui rentrent. Après le début de notre repas, je vois quelqu'un rentrer, de dos, qui monte les quelques marches pour arriver dans la salle principale avec une silhouette familière. Je me dis "Whouah mais ce ne serait pas Fernando Alonso ?!" et le bruit commence à courir entre nous, entre les tables, de sa présence. Quelqu'un le suit et revient "Oui, c'est bien Fernando Alonso ! Il est installé dans la petite salle privée, tout au fond". Que fait-il chez Ferrari ? Il n'est plus pilote Ferrari mais McLaren désormais ! Reviendrait-il chez Ferrari ? Est-il venu pour configurer une Ferrari ? Ou est-il venu car le GP Moto se tient juste à côté ce week-end ? Peu importe. Isabelle nous dit qu'elle parle espagnol et est prête à aller le voir pour lui demander s'il pourrait prendre une photo avec nous. Super ... et ça marche ! Il est d'accord pour une photo à la fin du repas. Une seule photo de groupe. Voilà un souvenir qui reste gravé dans la mémoire de tout le groupe et un moment spécial avec un double champion du monde, un pilote Ferrari ! Top. Merci Fernando ! Cette fois-là, nous n'avons pas fait qu'admirer les photos des pilotes venus manger au Montana : nous avons pris une photo avec un double champion du monde au Montana ! Ou qui tente rien n'a rien : que risquait-on à demander une photo ? Stefano Dominecali Toujours (forcément) lors d'une visite Ferrarista de l'usine Ferrari, le programme annoncé en début de visite n'était pas celui demandé, ce qui reste une exception. J'avais demandé à ce que nous puissions visiter la Carrozzeria Scaglietti, et lors de la présentation du programme à tous les participants, les guides ne l'avaient pas mentionné. Je suis allé les voir discrètement ensuite pour savoir si cela était "normal". Elles m'ont dit que ce n'était pas prévu. Je fais reconfirmer par la concession Ferrari en France qu'ils en avaient bien fait la demande, puis la responsable des guides me dit qu'ils vont traiter le problème durant notre visite. A la fin de la visite, la responsable des guides revient vers moi pour me dire que la responsable du marketing voudra me voir au moment du déjeuner pour discuter des solutions possibles. Elle me demande où je déjeune. Je regarde autour de moi et tous les participants sont déjà partis déjeuner. Il ne reste que @Mike051, à qui je propose de déjeuner au Cavallino, car juste à côté et plus facile si je dois rencontrer quelqu'un de Ferrari. Quand j'arrive au Cavallino, il n'y a plus de place ! Mais comme les serveurs me connaissent bien (régulièrement il n'y a que notre groupe le soir et nous y venons depuis des années), ils me disent qu'ils vont me trouver une petite place, puisque nous ne sommes que deux. Ils nous trouvent une table pour deux, coincée entre d'autres tables. Quelle ne fut pas notre surprise quand, quelques minutes plus tard, Stefano Dominecali, alors responsable de la Scuderia Ferrari, vient s'asseoir juste à côté de moi, pour déjeuner à la table d'à côté. Il est accompagné du responsable des moteurs de F1. Comme avec Luca di Montezemolo quelques années auparavant, nos regards se croisent et on se dit bonjour. Là encore, quelque chose de totalement imprévisible, si ce n'est que le staff de Ferrari est connu pour déjeuner au Cavallino. Mais ce n'était pas fini. Devinez qui vient quelques minutes après discuter avec Stefano Dominecali ? J'attends vos réponses en commentaires : quelqu'un de peut-être encore plus incroyable encore ! Qui trouvera la bonne réponse ? Quelques années plus tard, j'aurais encore l'occasion de rencontrer Stefano Dominecali, toujours lors d'un voyage Ferrarista à Maranello. Mais cette fois-ci, c'était en visitant l'usine Lamborghini, dont il était devenu le CEO. A la fin de notre visite des chaînes de production de Lamborghini, il était là avec quelques personnes, pour voir je ne sais quoi. Là aussi, on se regarde et je lui dis "Bongiorno" et il me répond. Cool. Horacio Pagani Toutes ces usines, Ferrari, Pagani, Lamborghini, Maserati, ... je les visite depuis une bonne quinzaine d'années un à deux fois par an grâce à Ferrarista. Est-ce-que je m'en lasse ? Non. Car ces usines sont toutes très différentes (depuis ceux qui ne font "que" de l'assemblage, jusqu'à ceux qui fondent eux-mêmes leurs métaux, en passant par ceux qui sont au stade artisanal) et ces usines évoluent tous les ans. De nouveaux bâtiments, de nouveaux procédés, des visites de nouveaux départements proposés, de nouveaux modèles, ... chacun vous montrant des choses différents (bancs de tests moteurs, programme de roulage des prototypes, peinture, inspection finale, etc.). Parmi les usines ayant le plus évoluée, l'usine Pagani. C'était en 2008, un tout petit showroom avec deux voitures. Vous aviez ensuite une porte qui vous menait au garage où étaient montés deux chassis. Donc aucune chaine de production. Au fond du garage, un four autoclave pour fabriquer leurs pièces de carbone. C'était la responsable marketing qui faisait la visite ! Désormais c'est une usine moderne , avec un grand musée et une bonne dizaine de chassis montés en parallèle, ainsi que beaucoup d'espace pour fabriquer et stocker des pièces. Rien à voir. Malgré sa taille, en général vous ne voyez pas Horacio Pagani, avec son emploi du temps très chargé. Mais, au moins une année, cela fût le cas. Hervé, de la Carrosserie Hervé, faisait partie des participants et souhaitait faire un cadeau à Horacio Pagani. Celui-ci a alors demandé à son équipe marketing de réaliser une photo de lui au milieu de tous les participants de Ferrarista. Elle avait été postée sur leurs médias sociaux et envoyée aux participants. Une bonne pratique dont il faut savoir s'inspirer : arriver avec un cadeau et savoir le recevoir en prenant une photo pour documenter et montrer que c'est important ! Valentino Balboni Valentino Balboni est l'essayeur mythique de Lamborghini. Il essayait les nouvelles et futures Lamborghini sur route ouverte, avec la clémence de la Polizia locale. Lamborghini lui a même dédié une série spéciale de la Lamborghini Huracan, une version avec seulement deux roues motrices, pour plus de fun. C'est dire à quel point il est important dans l'histoire de Lamborghini ! Lors d'une visite de l'usine Pagani (l'ancienne, donc début des années 2010), alors que nous attendions dans le show-room que la visite de l'usine démarre, surprise : Valentino Balboni arrive avec deux clients asiatiques. Je le remarque de suite et j'en parle discrètement aux participants Ferrarista présents. Il s'agissait de deux clients très importants pour Lamborghini, qui leur avaient demandé de pouvoir entrer en contact avec Pagani. Nous avons eu l'occasion de le découvrir à plusieurs reprises : le monde de la Motor Valley est petit, tout le monde se connait et travaille ensemble, car souvent sur des secteurs complémentaires. Je ne sais plus comment j'en suis arrivé à parler avec Valentino Balboni, j'imagine qu'il posait une question et que j'avais la réponse ... mais toujours est-il que je lui ai dit que nous visitions cet après-midi là l'usine Lamborghini et que nous ne savions pas où déjeuner à côté. Figurez-vous qu'il a appelé pour nous, devant nous, un restaurant situé dans la zone industrielle de l'usine Lamborghini pour nous réserver 24 places ! Incroyable ! Valentino Balboni qui nous réserve un restaurant ! Encore une belle rencontre, et encore une fois, quelqu'un qui n'hésite pas à partager, à donner. Lapo Elkann Encore plus dingue, de mon point de vue en tous les cas ! Au début des années 2010, lors de nos voyages à Maranello, nous commencions le voyage en nous arrêtant à la manufacture des montres Hublot. Hublot était alors le sponsor officiel de Ferrari. Un ambassadeur de la marque était membre de Ferrarista, ce qui nous permettait de visiter l'usine Hublot, dans des conditions exceptionnelles, avec des cadeaux offerts, les montres les plus rares, comme celle dédiée aux propriétaires de Ferrari LaFerrari qu'ils nous passaient au poignet, en discutant avec leurs meilleurs horlogers, qui travaillaient sur ce modèle à 300 000 euros. Une année, je gare ma voiture, vais valider que nous sommes bien attendus puis reste à l'extérieur, à l'entrée, le temps que tout le groupe se gare (parking difficile à l'époque, ce qui changera par la suite avec l'extension de la manufacture). Au moment où j'arrive, une autre personne se présente à l'extérieur, sortant du bâtiment. Une personne charismatique, habillé à l'italienne, grand sourire, la grande classe ! Pendant que nous attendions, il m'aborde et me raconte que nous avons beaucoup de chance d'avoir de telles autos, que cela doit coûter cher à entretenir ! Je me dis que je l'ai déjà vu quelque part et pendant que nous échangions, je trouve enfin : Lapo Elkann ! Whouah ! Un des héritiers de la dynastie Agnelli, dont le frère, John Elkann, est l'actuel Président de Ferrari et du groupe Stellantis. Là nous sommes à un autre niveau. C'est lui qui avait lancé le Tailor Made chez Ferrari à l'époque. Et pourtant il reste très affable et facile d'accès. Quand je lui dis que je le connais, qu'il est Lapo Elkann (sous entendu, je sais qu'il peut s'offrir beaucoup plus que nos Ferrari), il a un large sourire, son chauffeur arrive le prendre, dans une énorme limousine, et il part en me souhaitant une bonne journée. J'ai eu l'occasion de le recroiser lors des Finali Mondiali où nous étions allés avec les adhérents de Ferrarista en 2019. Il y avait alors la télévision qui le suivait et il était au centre de toutes les attentions. Jean-Claude Biver Jean-Claude Biver est un grand nom de l'horlogerie Suisse, ayant aidé à redorer le blason de plusieurs grandes marques, dont Hublot. Nous le voyions régulièrement lors de nos premières visites dans la manufacture Hublot, et lors de l'une d'elles en particulier, il était resté discuter avec nous et avait pris le temps de nous partager sa vision, qui allait bien au delà de la simple montre de luxe. Il savait vous transporter dans un autre monde, expliquant pourquoi il réalisait son travail actuel. Je me souviens également qu'il nous avait expliqué le concept de proposer toujours un exemplaire de moins que ce que le marché attend, de manière à ce que l'objet reste désirable et que tout le monde ne puisse pas l'obtenir. Ou comment en investissant massivement dans le sponsoring autour du football (et de Ferrari aussi à l'époque), il avait su rendre la marque Hublot bien plus attractive. Safet Rastoder Safet Rastoder est un célèbre présentateur de l'émission Turbo sur M6. Toujours suite à une visite de l'usine Ferrari, je me retrouve seul avec mon ami @Mike051. Les autres participants étaient partis profiter du dernier jour à Maranello pour effectuer leurs derniers achats de souvenirs avant de partir. Lors de notre déjeuner au Cavallino, notre table étant placée à l'entrée, nous remarquons que Safet Rastoder vient y déjeuner également. Sûrement un reportage en cours pour M6. Nous continuons notre déjeuner et nous le voyons repartir. Son déjeuner avait été plus court que le nôtre. Lorsque nous sortons du Cavallino, nous traversons la rue en direction du Ferrari Store. Là juste à côté de l'entrée, Safet Rastoder attend. On se regarde, je lui dis "Bonjour", il me répond "Comment ça va ?" et nous discutons pendant 10 minutes, en particulier de ce que chacun faisait à Maranello. Cool ! Les gens un peu célèbres, dans notre domaine, sont souvent très faciles d'accès. Jean Alesi Je n'ai pas rencontré Jean Alesi. Mais l'anecdote vaut le coup d'être racontée. J'avais appris qu'il y avait un très bon restaurant dans les environs de Maranello tenu par un ancien chef de la Scuderia Ferrari. Au bout d'un moment je trouve le nom du restaurant, mais l'interlocuteur ne parle pas bien français ni anglais et son audition n'est pas très bonne. Bref, pas sûr de ce à quoi nous attendre ... nous verrons bien ! Non seulement la cuisine était excellente (la plupart des pilotes de F1 de l'époque venait manger ses pâtes, dont Ayrton Senna), mais il faisait attention à sa clientèle et venait discuter avec chaque table. A @guillaume84, il demande d'où il vient. D'avignon. Comme Jean Alesi ? Oui. Et tu connais Jean Alesi ? Attends, on va l'appeler ! Et voilà Jean Alesi au bout du fil ! Incroyable ! Et inattendu en aller dîner dans un restaurant en Italie. Chris Harris Lors de l'un de nos voyages Ferrarista à Maranello, Chris Harris logeait dans le même hôtel que nous, au Maranello Palace. C'était juste avant qu'il ne se fasse "bannir" par Ferrari pour ses essais, d'après ses dires. C'était à la fin de notre séjour. Le soir, je l'entends partir, car il était à fond et faisait crisser ses pneus dans les rond-points devant l'usine Ferrari. Il avait alors une auto du genre Opel GSI. Quelle ne fut pas ma surprise de le retrouver quelques minutes plus tard attablé au Montana, où nous venions dîner. Dans mon souvenir, il était seul, ou peut-être avec une autre personne, mais ils n'étaient pas restés très longtemps. En tous les cas, j'étais content d'avoir vu Chris Harris dont j'avais lu pendant des années les essais dans EVO. La grande majorité sont des expériences vécues avec les adhérents de Ferrarista lors des voyages à Maranello. Vous pouvez vivre ces mêmes expériences en participant avec nous. Plus que de rencontrer des personnalités, ce sont les enseignements que vous pouvez en tirer que je trouve intéressants. Et vous, quelles anecdotes du même type avez-vous à partager ? Qui avez-vous rencontré et qu'en avez-vous appris ?
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1 pointLa Ferrari 456 a toujours été appréciée grâce à sa ligne intemporelle, digne de la lignée des magnifiques Ferrari à moteur V12 avant, disposant de quatre places. Une très belle entrée dans le monde Ferrari pour qui recherche 4 places. Les premiers exemplaires étant sortis en 1992, que faut-il savoir à son sujet quand vous en cherchez une ? A quelle expérience vous attendre aujourd'hui avec une Ferrari 456 GT ? Quels seront les frais d'entretien ? @Spboudart possède une belle Ferrari 456 GT depuis 2019 : un achat suffisamment récent pour une expérience actuelle et en même temps un retour sur les premières années d'utilisation. Et comme il est loin d'être avare en commentaires, vous allez vous régaler à la lecture de son retour d'expérience, même si la Ferrari 456 GT ne vous intéresse pas. La passion automobile tout simplement. Caractéristiques Années : 1992-2004 Moteur : V12 5,5l 48s Transmission : Manuelle 6 rapports Puissance maxi : 442 ch à 6 250 tr/min Couple maxi : 550 Nm à 4 500 tr/min Poids à vide : 1 690 kg Vitesse maxi : 307 km/h Accélération : 0 à 100 km/h en 5,3s @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 456 GT ? @Spboudart : Rapidement : moi ! pour raconter une histoire , c’est juste pas possible…. Je crois que mon plus gros défaut est justement d’être BEAUCOUP BEAUCOUP TROP bavard. Les voitures cela a surtout commencé avec mon père qui a toujours eu des grosses BMW, il a même eu la première 735i (2eme gen E32) livrée en France…. C’était le modèle d’essai (Bleu nuit intérieur gris si certains se souviennent) que les concessions n’avaient pas le droit de vendre, mais un jolie petit « cochon » de 135kgs, en forêt de Fontainebleau, a décidé de traverser la route juste devant sa 735i (1ere gen E23). Mon père se retrouvait donc sans voiture et a « menacé » le concessionnaire d’aller chez Jaguar, si il ne pouvait pas avoir l’E32. Il a eu également d’autres voitures comme Audi Quattro et Porsche 944 avant de s’offrir, vers la fin des années 90, des voitures de collection : Jaguar MK X, MK IX, Bentley MK V, Royce Rolls Twenty, Citroën SM, DS présidentielle, Méhari, Mercedes 190SL, 280SL, Maserati Sebring, Aston Martin DB7. Pour ma part, cela a commencé avec une Acadiane (acheté par mon père au domaine), ancienne DDE elle était orange avec les ailes grises et les portes arrières peintes avec des zébras rouge et blanc : Magnifique !!! Je l’ai gardée que 3 semaines car en jouant les Fangio en forêt elle s’est faite attraper par trois arbres. Pour résumer, il y avait 50m entre le réservoir (resté sur le premier arbre) et la vitre latérale opposée…. Une sale affaire !!! Nous avons encore la carte grise. La suite n’a rien d’exceptionnel pour plusieurs raisons. D’abord j’ai fait mes études aux US (suite à l’épisode Acadiane, mes parents n’ont pas voulu que j’ai de véhicule là-bas), ensuite étant officier dans la Marine Marchande, j’étais embarqué jusqu’a 9 mois par an en début de carrière. Mais la raison principale est surtout que j’ai toujours voulu une Ferrari et que les autres voitures ne comptaient pas a mes yeux. En réalité, des voitures il y en a beaucoup, plus de 100 au 1/43, une dizaine au 1/24 et une trentaine au 1/18 : Que des Ferrari !!! Pourquoi la Ferrari 456GT : Parce que j’ai été diplômé en Juin 93 au moment des premières livraisons et donc diplôme en poche l’objectif était d’avoir cette Ferrari. J’aurais pu changer d’avis avec le temps mais je voulais un V12, 4 places, une boite manuelle et puis c’est la dernière a avoir l’appellation historique de la cylindrée unitaire (tradition quand tu nous tiens !). C’est une voiture puissante, même si aujourd’hui 442CV semble faible pour une Ferrari, à l’époque c’était énorme, elle était la première 4 places de série à dépasser les 300 km/h. @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 456GT et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ? @Spboudart : Au départ le premier critère était la combo. Ma collection de miniature a commencé avec les 1/18 et ma Ferrari 456 GT était bleu le mans avec l’intérieur crème (d’ailleurs toutes mes autres 1/18 sont rouges : la 456 avait déjà une place à part !), donc c’est celle-là que je voulais. La première que j’ai été voir avait la bonne combo, c’était chez Colombo Challenge à Aubagne prés du Castellet (et également pas très loin de chez moi), mais voila, il n’y a pas eu l’effet « de OUF » escompté…. Elle était belle, avait très peu de km, mais j’ai trouvé l’intérieur crème « sale ». Loin de moi l’idée de critiquer qui que ce soit car en réalité cette intérieur était nickel, mais les coutures avaient pris une teinte grisâtre : Beurk !!! Pas grave, j’avais l’intention de prendre mon temps, car dans la chasse ou la pêche: il n’y a pas que la prise qui compte. Il faut savoir savourer ce moment. Puis il y avait, sur le bon coin, l’annonce de cette Canna di Fucile, avec cette intérieur « tan » bien plus chaleureux qui me faisait de l’oeil. Je l’ai regardée pendant plusieurs semaines…. Canna di Fucile, c’est une couleur historique de la marque, non ? (tradition : quand vas tu me lâcher?) Bref, appel et RDV prévu avec le vendeur le 27 janvier 2019 sur l’aéroport de Perpignan : GROS GROS coup de coeur !!!! Avant même de l’avoir essayée, je savais que c’était la bonne. Mon bébé était prévue pour le marché Allemand, mais a été livrée neuve en France par POZZI, elle a été immatriculée la première fois le 21 aout 1995 (même date d’anniversaire que ma seconde fille : destin, toi aussi tu es là!). Elle a toujours été française. Mon vendeur, français lui aussi, avait et a toujours un business à Barcelone, il reconditionne toutes les Opel de location Espagnoles pour les revendre, mais également un magnifique atelier de restauration de Porsche (https://typ901.net). Grand passionné d’automobile, il avait acheté cette Ferrari 456 GT pour se tester sur autre chose qu’une Porsche. D’après lui, il a fait des travaux pour l’équivalent de 25 000€ (malheureusement je n’ai pas de factures de tout cela car il n’y en a jamais eu), il faisait travailler ses gars dessus pendant les creux. Toujours d’après lui, la voiture aurait été entièrement démontée pour être repeinte, mais je le crois volontiers vu l’état qu’elle avait au bout de 24 ans et 75 000 km. Il possédait également un dossier de plusieurs cm d’épaisseur avec tout l’historique. C’était donc une Ferrari 456 GT, qui certes avait un kilométrage important, mais cohérent avec son age (3 000/an), qui avait toujours été soignée avant de subir une belle restauration. J’ai toujours eu peur des voitures exceptionnelles âgées avec un faible kilométrage … je me demande toujours pourquoi le proprio n’en profite pas … et je trouve toujours 2 réponses : pas le temps ou pas d’argent ! Donc j’en conclus un manque d’amour … c’est mon avis (c’est comme le trou de balle : on en a chacun un !). Sur le chemin du retour, après réflexion, nous avons fait une offre, plutôt basse (mon épouse pensant qu’on ne pouvait pas acheter la 1ère qu’on voyait)… le vendeur a essayé de faire une contre offre mais ma femme n’a rien voulu lâcher…. Un jour elle m’a offerte une plaque en bronze où est inscrit « Mi esposo es el Capitan pero yo soy la Comandante » (je ne sais plus si c’est une des femmes de Castro ou du Ché qui l’avait prononcée), ça veut tout dire... Ie vendeur a fini par céder et l’affaire était faite !!!! @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 456 GT à l'usage ? @Spboudart : En premier, c’est clairement la souplesse du V12, c’est juste impressionnant ! Honnêtement, n’importe qui peut la prendre et l’aura en main immédiatement (aucune appréhension à avoir). Ma fille ainée vient d’avoir son permis, je lui est proposé de la conduire, elle a refusé, mais je sais qu’elle pourrait parfaitement la conduire. Ensuite vient sa bi-polarité, un agneau en dessous de 4 500 tr/min et un fauve au dessus. Enfin son équilibre : si on appuie un peu fort dans un rond point, sur sol mouillé ou dans une épingle à cheveux, le cul va partir, mais on ne se sent jamais en danger. Ca glisse mais cela se gère avec le volant et l’accélérateur d’une facilité déconcertante. Impossible d’aller au tas, tout est toujours sous contrôle. @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 456 GT (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @Spboudart : L’assurance : c’est comme pour toutes les autres Ferrari, environ 1 000 € chez Allianz (je crois qu’ils sont imbattables). Pour ce qui est de l’entretien et les grosses révisions: - la distribution est à faire tous les 3 ans, sans dépose du moteur (car situé à l’avant). La fois précédente (en 2021) je l’ai faite faire chez LMC Auto à Solliés Pont (83). Le Service Center de Ferrari à Aix-en-Provence avait pris feu et n’avait pas ré-ouvert. Cela m’a couté 1 700 €. Je dois la refaire en 2024 et j’irais également chez lui. - une vidange est à faire tous les ans ou tous les 20 000 km. Vu son âge, le fait de ne faire que 4 000 km/an et sa consommation d’huile, je ne la fais que tous les 2 ans. La dernière en 2022 a également été faite chez LMC Auto pour 700 €. - ma voiture consomme environ 1L/1000 km d’huile, comme prévu sur le carnet d’entretien, mais cela ne représente pas un gros coup annuel (40€) - j’ai dû remplacer l’embrayage qui a lâché avant que la voiture est atteint les 80 Mkm : 3 500€ - j’ai remplacé mes plaquettes avant et arrière en février dernier, ayant fait le taf moi même, je n’ai pas eu de main d’oeuvre, juste la fourniture des pièces 230 €. - j’avais jamais remplacé l’huile de boite (tous les 2 ans ou 20000km d’après le manuel) depuis que j’avais la voiture, donc j’en ai profité pour également remplacer le liquide de frein (après le remplacement des plaquettes). Intervention faite cette année à Eguilles (13) au Service Center de Ferrari relocalisé : 700 € - Pneus : le sujet qui fâche !!!! Lorsque j’ai récupéré la voiture en 2019, les pneus étaient neufs…. En mai 2022, j’ai dû changer le train arrière (mort j’avais des slicks à l’intérieur) : 1 300 € !!! Ils sont de nouveau morts (pas autant que le premier train, mais à changer quand même). Et là, ce n’est même plus une question de prix car ils sont introuvables !!!! Je dois également changer les avant mais ça aucun souci. Grosso modo un train AV me dure 20 000 et un train AR moins de 10 000…. vous vous souvenez de l’équilibre de la voiture, de la glisse, etc.… en fait, il faudrait que j’arrête…. mais cela m’amuse tellement… et puis si on a ce genre de voiture c’est pour s’amuser !!! Un mec qui fait du circuit, sait qu’un train = une journée ! Pas de problème avec cela ! Non ce qui fâche, c’est de ne pas les trouver !!!! Les imprévus : - la suspension AR… le sujet qui met vraiment en boule !!! Après ma première révision, j’ai décidé de faire reconditionner mes amortisseurs AR (légèrement fuyard et problème connu sur le forum). Cout : 800 € … mais ce fut une énorme erreur !!!!! Car peu de temps après j’ai un amortisseur qui a explosé. Le phénomène n’ayant jamais été observé par un membre de Ferrarista, c’est sur Ferrarichat que j’ai trouvé la cause (1 voiture / an depuis une dizaine d’année, dans des conditions similaires a ce qui m’est arrivé : j’ai ouvert un sujet sur le forum) La 456 est équipée de sphères de suspension (comme sur une DS, mais en plus petites), asservies par le même circuit hydraulique que la pompe de direction assistée. En vieillissant la membrane de ces sphères durcit et finit par renvoyer un « coup de butoir » dans un des amortisseurs qui éclate (en étant légèrement fuyard il absorbait le choc). Donc remorquage + 2 amortisseurs (2 300€ pièce) + 2 sphères (130€ pièce) + MO = 5 000 € L’histoire ne s’arrête pas là !!!! Car au moment où c’est arrivé j’étais à 500 m de chez moi, et bien qu’ayant entendu un bruit, j’ai pu arriver à mon domicile sans souci, ce n’est qu’en tournant dans mon chemin que j’ai entendu un bruit bizarre venant de la direction assistée… j’ai compris que je perdais de l’huile. Donc un an et demi plus tard ma pompe de direction assistée qui avait tournée sans huile et qui a du prendre une « châtaigne » a lâché : 1 300 € à rajouter à la petite affaire. - La climatisation… le sujet qui aurait pu faire très mal !!! Elle marchait le feu de dieu ! Un jour que j’avais grillé le fusible de l’allume-cigare (en utilisant un cric électrique de « merde » acheté sur Aliexpress), je décide de vérifier tous mes fusibles et découvre un 30A à la place d’un 20A pour la clim… bien évidement et pour des question de sécurité, je l’ai remplacé. Quelque semaines plus tard la clim ne marchait plus … donc j’ai remis un 20 en me disant que le premier était défectueux… mais au bout de quelques temps il a lâché ! En discutant avec un ami, il me suggère que vu que j’avais une clilm qui marchait très fort, il était possible que, sur une auto de mon age, le compresseur puisse avoir été remplacé par un plus puissant nécessitant un 30A : ça se tenait ! Non ? Vous aussi vous l’auriez cru ? Donc je met un 30A, mais il lâche également… et je retrouve, miraculeusement, dans ma boite de fusible de rechange, celui que j’avais enlevé quelques mois plus tôt. Et là, heureusement que j’avais un extincteur dans le coffre, car le tableau électrique a pris feu, et en moins d’une minute j’aurais perdu la voiture, mais probablement également la baraque ! J’ai trouvé un tableau en Pologne pour 1 300 €. Le remplacement s’est fait un moins de 2h….. Il paraît que j’aurais dû prendre un autre tableau chez un spécialiste car les circuits intégrés de Ferrari d’avant 2000 était pas top. Cela fait 2 ans qu’il est en place et tout va bien, à part que je n’ai toujours pas de clim. Devis chez Ferrari pour 4 500 € en remplaçant le compresseur, mais ayant testé le circuit, il semblerait que cela vient du condenseur, j’en ai trouvé un… il est dans le garage : il faut que je m’en occupe. Mais je crois que j’ai un petit peu peur !!! @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 456GT sur la durée ? @Spboudart : Le V12 de la Ferrari 456 a une cylindrée 5,5L (et oui 12 fois 456 !) et uniquement 442CV, ce qui en fait un moteur pas trop poussé avec uniquement 80 CV/L. A titre d’exemple, le moteur d’une Ferrari F355, vendue sur le catalogue à la même époque, sort presque 110 CV/L. Même si ce n’est pas l’unique recette pour la fiabilité, c’est un moteur robuste qui ne craint pas grand-chose si régulièrement entretenu. J’ai entendu parlé du problème des soupapes, mais tous les véhicules ne sont pas touchés. Le réglage des jeux de soupapes avait été fait sur la mienne par le précédent proprio et je n’ai jamais eu de souci de ce coté. Un embrayage qui fait 80 000 km, c’est pas non-plus un point noir, à mon avis, cela reste une pièce d’usure. C’est donc sur le reste du véhicule qu’il va falloir se focaliser. La Ferrari 456 GT a un gros défaut de conception : les joints de vitres. Et il n’y a aucune solution. J’ai démonté, essayé d’ajuster, etc... NIL, NADA... Le problème est moins présent sur les MGT mais reste existant. Le gros point à surveiller, reste, au vu de mon expérience, les sphères de suspension. Rien ne sert de prendre des sphères d’origine Ferrari, elles sont chères. Les BMW 750il (E92) étaient équipées des même sphères et elles coutent moins de 150€ pièce. On les trouve sur Oscaro (https://www.oscaro.com/accumulateur-de-suspensionamortissement-bmw-serie-7-serie-7-e32-750i-5-0-i-300cv-boite-auto-1718-1369-0-gt ), etc... On peut les remplacer soi-même avec un bon cric, il existe des tutos vidéo. Quoi qu’il en soit, je conseille à n’importe quel futur propriétaire de Ferrari 456 de les changer dès l’achat, à moins qu’il ait une preuve que cela a été fait. 300 € vs 6 300 € le calcul est vite fait. Si je peux me permettre un dernier conseil, c’est de rouler !!! Un véhicule, quel qu’il soit (bateau, moto, auto, avion, etc...), qui ne tourne pas régulièrement s’abime, surtout quant il commence à avoir un certain âge. Je sors ma voiture au minimum tous les 10 jours, parfois juste pour faire une vingtaine de kilomètres, mais ses fluides circulent dans ses organes, montent en température et animent la bête. @Franck : Et si c'était à refaire ? @Spboudart : Aucun regret, je re-ferais exactement la même chose. A part changer ces fameuses sphères dès l’achat, bien évidemment. J’adore ma voiture, sa ligne, sa couleur, son intérieur, son moteur, sa tenue de route, sa bi-polarité, sa boite méca, le fait de pouvoir partir en balade en famille, etc... Il ne faut, paraît-il, ne jamais avoir de regrets… mais moi, c’est très different, je vis une histoire d’amour ! Un amour qui était une idylle platonique pendant 26 ans et qui s’est concrétisé il y a presque 5 ans avec des rapports « orgasmiques ». Mon ami @Juanitoy ne cesse de répéter : on ne vend pas sa première Ferrari ! Je pense qu’il vit également une histoire d’amour avec les siennes. @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? @Spboudart : Ferrarista, c’est plusieurs fois par jour. Un « clic » sur « Contenu non-lu », un « scroll down » et si un sujet me plait, je lis, parfois je réponds. Mais je n’ai que 1 000 « posts » en 5 ans. Cela fait une moyenne d’un tous les 2 jours, alors parfois il y en a 3 en une journée (échanges sur un sujet) et rien pendant une semaine. Mais je pense avoir une consommation régulière. Je suis sur des forums depuis plus de 15 ans. J’en ai même monté un, avec un ami, qui a eu sa belle vie et a fermé depuis. Je n’ai jamais été un « keyboard warrior », me suis toujours insurgé contre les administrateurs « dictateurs » ou modérateurs « petit chef » et c’est ce que j’apprécie énormément ici, il n’y a pas de concours de celui qui a la plus longue, la plus grosse, etc... la modération est parfaite !!! C’est important car, cela rend l’endroit agréable, pour y passer du temps. La mentalité des membres est à l’image de cette modération. Se côtoient ici des gens passionnés qui ont des collections de plusieurs millions avec des gars qui rêvent de la Ferrari qu’ils n’ont pas encore. On dit dans mon activité que le Commandant du navire dicte la mentalité du bord… donc merci à toi @Franck et ton équipe pour ce bel endroit. J’aime évidement ce forum pour ce qu’il apporte en terme de technique et de connaissances partagées, nous avons parmi nos membres de vraies perles (je ne donnerai aucun nom, mais c’est uniquement pour n’oublier personne). Tous les jours, on y apprend quelque chose de nouveau. J’adore ! je crois que c’est Mandela qui avait dit un truc du genre « une journée est perdue si on a rien appris ». Grâce à Ferrarista et ses membres, bon nombre de journées n’ont pas été perdues pour moi. @Franck : Que t'apporte la communauté Ferrarista ? @Spboudart : Des amis, mais pas ceux qu’on a sur Facebook ou autre réseaux socio. Des vrais, avec lesquels on se fait des pique-niques (pendant les balades – on en prévoit un ce week-end), des déjeuners, des diners, des vacances, etc... Certains d’entre eux, n’étaient pas sur le forum et on les y a trainés. J’ai toujours pensé qu’une des fonctions principales d’un forum (et même d’internet en général) était d’être un moyen de communication afin de pouvoir se rencontrer. A l’époque où j’étais très actif sur les forums, j’adorais organiser des GTG (Get together). Ferrarista, c’est aussi des supers rencontres et des moments magiques : Je n’étais pas encore arrivé sur le forum pour le 1er meeting annuel organisé par le gang des lyonnais, mais j’ai participé à tous les suivants : les 2 organisés par @Camille, celui de Reims et le dernier au Mas du Clos : Fabuleux ! Reims a été une expédition, 2 jours pour monter, 3 sur place et 3 à la descente en prenant la Route des Alpes. J’adore également les autres petites rencontres entre membres : Galette de @mimix, Lavandes de @ladivademaranello26. Malheureusement, le planning de mes embarquements me permet pas d’être là systématiquement (j’ai eu du bol pour les meeting annuels). Whouah ! Quelle somme d'informations et d'anecdotes à propos de la Ferrari 456 GT ! Un énorme MERCI à @Spboudart pour ce long article comme on les adore ici sur Ferrarista ! Si vous possédez une Ferrari 456 GT, quels conseils donneriez-vous à un futur acquéreur ? Quelles sont les raisons de s'intéresser à ce modèle ? Si vous pensez à la Ferrari 456, de quelles autres informations souhaiteriez disposer avant de franchir le pas ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Essais longue durée : la Ferrari California T de FCT-95 - Top 5 des moments forts du 4ième meeting Ferrarista - 30 essais de Ferrari, sur le long terme, pour vous aider à choisir
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1 pointQuelle Ferrari moderne à quatre places choisir pour profiter en famille de votre passion pour la marque au cheval cabré ? La Ferrari 612 Scaglietti a été produite de 2004 à 2011 et possède une classe naturelle, grâce à ses flancs, inspirés de la Ferrari 375 MM que Roberto Rossellini avait offerte à Ingrid Bergman en 1954. Première Ferrari V12 avec une carrosserie toute en aluminium, elle porte le nom du célèbre carrossier dont ce fut la spécialité. Mais comment trouver un bel exemplaire ? Comment savoir à quels éléments faire attention ? A quoi vous attendre en terme de frais d'entretien ? @Thunder49 vous détaille concrètement tout ce que cela implique d'être propriétaire d'une Ferrari 612 Scaglietti, afin de vous projeter dans l'expérience. Caractéristiques Années : 2004-2011 Moteur : V12 5,7l 48s Transmission : Manuelle 6 rapports ou robotisée F1 séquentielle Puissance maxi : 540 ch à 7 250 tr/min Couple maxi : 600 Nm à 5 250 tr/min Poids à vide : 1 870 kg Vitesse maxi : 320 km/h Accélération : 0 à 100 km/h en 4,2s @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 612 Scaglietti ? @Thunder49 : Mes premiers choix automobiles ont été guidés par des choix budgétaires et pratiques, mais l’esthétique et le plaisir de conduite ont toujours été incontournables dans mes choix. Et la marque Peugeot a toujours eu une place de choix : d’abord 206 XS 1.6 bleue de chine, un peu personnalisée qui était vraiment très belle, puis une 206CC S16 avec intérieur cuir rouge et noir, suivie d’une Peugeot 307 CC bordeaux intérieur cuir perforé crème clair, et depuis quelques années une RCZ, qui est un vrai régal au quotidien, en termes de tenue de route et de rapport prix / plaisir. La vie de famille m’a amené à choisir en complément des véhicules plus pratiques et utilitaires, qu’utilise au quotidien ma femme : en ce moment un 5008 GT. Et puis, pour mes 40 ans, je me suis dit qu’il fallait que je me fasse plaisir. Mon choix s’est alors porté sur une Maserati 4200 GT, avec son fabuleux V8 d’origine Ferrari. J’avais trouvé un modèle bleu Nettuno, avec l’intérieur crème. Un moteur impressionnant surtout passé 4500 tr/min, le tout dans une mélodie comme seuls les italiens savent les faire, et avec 4 places pour en profiter en famille. C’est cette voiture qui m’a fait réaliser que je devais maintenant accomplir un rêve que j’avais depuis mes 10 ans : avoir ma Ferrari. Le choix s’est porté sur la Ferrari 612 Scaglietti, car je voulais rester sur une 4 places, moderne, facile d’utilisation et d’entretien. @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 612 Scaglietti et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ? @Thunder49 : Pas facile de s’y retrouver parmi les nombreux choix de versions et d’options. Heureusement, le précieux guide de Fabien permet d’y voir beaucoup plus clair ! Tout d’abord, sur l’esthétique. Je la voulais dans une couleur sombre, idéalement bleue, avec un intérieur crema ou sabbia, et les magnifiques sièges Daytona. Et puis, sur les équipements, je cherchais un modèle équipé de la boite F1 améliorée : c’était l’un des points faibles de la Maserati 4200, la lenteur du passage des vitesses. Le choix de l’échappement Sport faisait également partie des critères pour bien profiter des vocalises du V12, même si j’aurai accepté de changer l’échappement ! La recherche a été longue à mon goût : un peu plus de 4 mois. Mais quand j’ai vu les photos, ça a été le coup de cœur immédiat ! La contraste entre ce cuir clair, et tous les éléments carbone, ainsi que le nero daytona extérieur, c’était à tomber ! Le processus d’achat fut un peu compliqué, car la voiture se trouvait en Suisse. Il a d’abord fallu se faire comprendre par des Suisses Allemands ne parlant pas un mot de Français et guère plus l’Anglais … Je me suis fait assister d’un mandataire pour s’occuper des démarches d’importation, du paiement de la TVA française, et du remboursement de la TVA Suisse. @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 612 Scaglietti à l'usage ? @Thunder49 : Plusieurs choses. Tout d’abord, c’est le plaisir partagé en famille. Ma fille de 11 ans est fan des accélérations accompagnées du chant du V12 Ferrari. Et elle n’est pas la seule ! Quel moteur. Il pousse fort à tous les régimes, permet de conduire tranquillement à 80 km/h en 6ième, ou de pousser les rapports : 2ième, 3ième, 4ième, … à des vitesses inavouables. Ensuite, c’est la prestance de cette voiture. Elle en impose vraiment sur la route, et les logos Ferrari permettent aux moins connaisseurs d’identifier l’origine. Enfin, presque tous : une fois, sur un rassemblement, un participant m’a dit : « Elle est belle cette panamera ! ». Et puis j’ai vraiment apprécié les échanges avec les autres passionnés. Ma voiture était pourtant discrète, enfin pour une Ferrari …, mais je ne compte pas les pouces en l’air des autres conducteurs croisés sur la route, les gens qui venaient discuter, et les yeux des gamins que je laisse s’assoir derrière le volant. @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 612 Scaglietti (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ? @Thunder49 : Après deux ans, les frais ont été très limités. Un gros entretien avait été fait juste avant l’achat, avec changement des courroies de distribution. Je n’ai donc fait qu’un entretien avec vidange moteur et boite, pour moins de 700 € chez mon spécialiste local. L’assurance via Tea Cerede me coute 1000 € / an. Il faut cependant prévoir un budget carburant important : c’est certainement la voiture la plus rapide du monde pour aller d’une station à un autre ! @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 612 Scaglietti sur la durée ? @Thunder49 : Pas grand-chose, c’est un modèle très fiable. Hormis les classiques taux d’usure des freins CCM et de l’embrayage, il faut regarder les roulements, qui ont tendance à s’user rapidement, notamment à l’avant, étant donné le poids du moteur. @Franck : Et si c'était à refaire ? @Thunder49 : Sans hésiter, je reprendrais la même ! Quelle meilleure façon de rentrer dans la famille Ferrari qu’en commençant par un V12 ? La Ferrari 612 est moderne, performante, fiable, et pas trop tape à l’œil, en particulier en noire. Cependant, pour ma prochaine Ferrari, un spider 430 me plairait bien. @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ? @Thunder49 : J’ai utilisé l’expérience de la communauté Ferrarista dès la phase de recherche de ma voiture. Mes questionnements sur l’achat d’une Ferrari n’étaient pas quelque chose que je me voyais partager à la machine à café avec les collègues ! C’était donc agréable et rassurant d’échanger avec les autres membres, bien plus spécialistes que moi. Et plus globalement, j’ai vraiment apprécié le partage d’expériences, et la bonne humeur de ce groupe. Enfin, les rassemblements, comme LeMans Classic, auquel j’ai participé 2 fois avec Ferrarista sont des moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Un grand MERCI @Thunder49 pour toutes ces informations sur la vie avec ta Ferrari 612 Scaglietti, qui pourra donner envie à d'autres de franchir eux aussi le pas. Si vous possédez une Ferrari 612 Scaglietti, quelles autres informations aimeriez-vous ajouter à son sujet ? Si la Ferrari 612 Scaglietti vous intéresse, quelles questions complémentaires vous posez-vous à son sujet ? Si cet article vous a plu, vous aimerez aussi : - Le guide ultime des options et versions de la Ferrari 612 Scaglietti - Essai longue durée : la Ferrari 612 Scaglietti de Pierre Le Grand - Usure, remplacement, … Toute la vérité sur les disques CCM de votre Ferrari - Choisissez votre Ferrari : l'expérience de 40 propriétaires sur la durée