Les Ferrari 308 de course: et 15 qui font 29 !

[4.9. Superfast 95]

III.2.     Les autres groupe B

 

 III.2.1. Une cinquième Groupe B quasi Michelotto retrouvée :

 

-            30525

>  Pilotée par V. Facetti (Italie), ce dernier n’ayant pas de lien avec les frères et sœur Facetti évoqués plus haut.

 

A l’origine, cette voiture portant le numéro de châssis 30525 a été livrée en 1980 à une conductrice piémontaise dans une magnifique livrée Blu Dino intérieur cuir Pelle Beige Connolly.

Elle a été vendue un peu plus de deux ans plus tard à un vétéran du rallye, Virgilio Facetti, qui l'a envoyée à Autofficina Effegi pour une préparation au rallye sous la supervision de Michelotto. Selon le procédé cher à ce dernier, la carrosserie d'origine est remplacée par des nouveaux panneaux ultralégers en carbone-kevlar, tandis que le moteur Quattrovalvole de type F105 est amélioré pour produire plus de 300 chevaux grâce à de nouveaux pistons Mahle et à l'injection Marelli. C'est à ce moment-là que le châssis 30525 a revêtu sa livrée aux couleurs de la quatrième chaine de télévision italienne ‘’Retequattro’’.

 

En 1984, le châssis 30525 participe à pas moins de cinq épreuves différentes avec des succès divers, le point culminant étant une 3^e place au 2^e Rallye Tre Laghi, où Facetti est rejoint dans le cockpit par Valerio Arioli. Peut-être insatisfait de ces résultats médiocres, Facetti demande l'aide de Michelotto pour augmenter la puissance de son cheval cabré pour la saison 1985.

 

Les archives montrent que le châssis 30525 a ensuite reçu le nouveau numéro de châssis spécifique 18 de Michelotto. En janvier 1985, il a été transporté chez le maître carrossier Lino Cazzola – cf. III.2.2. -, qui a habillé le châssis 30525 de la dernière carrosserie Groupe B restante pour la 308 GTB. En mars de la même année, Michelotto met la touche finale au châssis 30525 en l'habillant d'une nouvelle livrée Giallo.

Le châssis 30525 fait son retour sur la scène des rallyes en septembre 1985 à l'occasion de la 3^e Coupe de la Valteline, mais il ne courra plus que deux fois sous la direction de Facetti. En décembre 1986, Facetti vend la voiture à Fabio Penariol de Pro Motor Sport, qui a déjà commandé les quatre 308 GTB originales du groupe B. Pro Motor Sport a continué à développer la voiture l'année suivante en apportant des modifications au moteur et une nouvelle couche de peinture Rosso Corsa, la reconfigurant pour qu'elle réponde aux spécifications du Groupe IV.

 

Penariol s'est séparé du châssis 30525 en 1988, mais ce n'était pas la fin de sa carrière en compétition, cette 308 GTB continuant à participer à divers meetings du Club Ferrari et à des journées sur circuit tout au long des années 1990 et jusqu'au début des années 2000.

 

La dernière étape importante de l'histoire du châssis 30525 a eu lieu en 2010, lorsqu'il a été vendu à un passionné français qui a renvoyé la voiture à Lino Cazzola, 25 ans après que le maître carrossier l’a converti aux spécifications du Groupe B. La voiture a été entièrement restaurée. Lino Cazzola l'a entièrement restaurée et lui a rendu sa gloire de Groupe B, telle qu'elle était en 1985.

Au cours de ce processus, la carrosserie Michelotto d'origine en fibre de verre, encore peinte en Rosso Corsa et présentant des signes du Giallo d'origine, a été enlevée. Il est également intéressant de noter que, selon le spécialiste Cyrille Jaquinot, le châssis 30525 n'a remarquablement jamais été impliqué dans un accident, malgré sa longue carrière en compétition. Bien qu'il n'ait jamais été officiellement reconnu comme une « 308 Michelotto » en raison de la préparation de son moteur par Facetti, l'histoire méticuleusement documentée du châssis 30525 prouve ses liens génétiques étroits avec les quatre voitures d'origine.

[4.9. Superfast 95]

III.2.2. Une sixième et septième groupe B conversion ‘’Cazzola’’

 

La maison Cazzola est une carrosserie industrielle sise à Vicenze spécialisée notamment dans la réparation et la préparation de véhicule de rallye et à ce titre est sous-traitant de Michelotto.

Pro Motor Sport a développé un business model consistant à fournir des voitures de compétition et les services qui y sont associés sur la base d'une location « arrivée et conduite » à des pilotes compétents.

Après avoir remporté les saisons 1983 et 1984 du championnat d’Italie des rallyes, Pro Motor Sport fait construire deux voitures supplémentaires par Lino Cazzola. Cazzola, qui était responsable de la construction des châssis et des carrosseries pour Michelotto, a construit ces deux voitures exclusivement pour Pro Motor Sport, Michelotto étant occupé par d'autres projets, et notamment le développement de la 288 GTO Evoluzione pour le compte de la grande maison en direct.

 

Carrozzeria Lino Cazzola: Riparazione, restauro e noleggio auto

[4.9. Superfast 95]

-            24751 (Blanc)

>  Pro Motor Sport (Italie) / A concouru aux championnats italiens des rallyes en 1985, 86 & 87. Plusieurs podiums mais pas de victoire, il faut dire qu’entre les Rally 037 puis Delta S4, Quattro Sport et autre 205 T16, sans compter les R5 Turbo Maxi et RS 200, la concurrence était rude

>  Construite par les établissements Cazzola a partir d’une 308 GTS et non GTB comme pour toutes les autres Groupe IV. Ce choix a été justifie par le fait que la GTS avait des renforts structurels supplémentaires et qu’une fois en carrosserie fermée, la rigidité serait supérieure par rapport a une base de GTB.

-            33879 (Blanc)

>  Pro Motor Sport (Italie) / Pas de palmarès connu.

>  Vu lors Rétromobile 2017.

 

[4.9. Superfast 95]

III.2.3. Une huitième conversion espagnole :

-            24783 (Rouge)

>  A.Zanini (Espagne) / 1 victoire

Bien qu'elle n'ait pas été construite par Michelotto, cette 308 GTB a été convertie aux spécifications du Groupe B pour le champion d'Europe des rallyes de 1980 et neuf fois champion d'Espagne, Antonio Zanini, en utilisant tous les éléments fournis par Michelotto. La base de la conversion était une voiture de route à carrosserie en fibre de verre construite à l'origine en 1978. La voiture donneuse a été choisie sur le terrain de l'agent Ferrari local Fernando Serena à Barcelone au début de l'année 1984. L'atelier Serena a également été chargé de monter toutes les pièces fournies par Michelotto pour que la voiture réponde aux spécifications du Groupe B. Malheureusement, la voiture n'est pas prête à temps pour le début du Championnat d'Espagne des Rallyes 1984. A la place, Zanini loue une 308 GTB Groupe B similaire à Pro Motor Sport, la 18869. Ce partenariat est si fructueux que Zanini remporte le championnat avant même que sa propre 308 GTB ne soit prête.

Zanini a finalement présenté la voiture au Rallye Osana, où il a immédiatement remporté la victoire, terminant avec quatre minutes d'avance sur la voiture classée deuxième. La voiture est ensuite pilotée sans succès par Fernando Serena Jr lors de la finale de la saison 1984. En 1985, Zanini a été engagé par Peugeot et n'a donc plus piloté la Ferrari. Elle a fait une dernière apparition au Rallye de Catalogne 1985, où le spécialiste local Claudio Caba s'est classé cinquième avant de sortir de la route le deuxième jour. Cela s'est avéré être la dernière sortie contemporaine puisque la voiture a été retirée après seulement trois rallyes. Serena a conservé la voiture jusqu'à la fin des années 1980, date à laquelle elle a été rachetée par une entreprise espagnole.

[4.9. Superfast 95]

 

I.                        Les recréations

 

IV.1. Les authentiques

 

Il s’agit ici d’authentiques Ferrari 308 Vetroresina transformées après coup en Groupe IV (la plupart du temps) ou en Groupe B (plus rarement, de par l’attrait esthétique des carrosseries larges des Gr. IV) par des officines spécialisées et respectant scrupuleusement les techniques mises au point par Michelotto. Elles sont d’autant plus authentiques si la transformation se fait au sein même des établissements Michelotto de Padoue.

En revanche, ces ‘’répliques’’ plus vraies que nature ne pourront jamais prétendre à aucun palmarès, si ce n’est a celui des courses historiques ou elles sont admises.

 

Un exemple parmi d’autres et parfaitement connu : la 32419

>  Transformée en groupe IV par Michelotto en 2015

>  A été vendue aux encheres par Bonhams en 2017 pour 186 K Euros, soit près de dix fois moins qu’une authentique Michelotto

Autres exemples : 21377 /25393 / 27441 / 28817 / 30905

>  21377 vue lors de Rétromobile 2017

>  25393 convertie en Gr IV en 2008, visible au musée de Monaco

>  27441

>  28817 vu au Tour Auto historique dans la livrée Alitalia tout comme 32419

Ø  30905 dans l’emblématique livrée Martini, évocatrice des plus belles heures du rallye italien au temps des 037 & Delta, mais il s’agissait de Lancia et non de Ferrari, les 308 et plus largement les Ferrari de compétition n’ayant bizarrement jamais couru sous les couleurs de l’ultra célèbre apéritif italien. Peut-être en répression pour avoir sponsorisé l’ennemi Porsche tout au long des années 70, les 917 Martini narguant les 512 S & M ; peut-être aussi, et c’est plus vraisemblable parce que les bandes Martini très (trop ?) voyantes se marient mal avec le rouge (même si les Alfa 156 DTM ont couru en rouge avec bande Martini).

[4.9. Superfast 95]

IV.2. Les conversions en ‘’hommage’’

 

Il s’agit ici de conversions en groupe IV sur base de 308 authentique Vetroresina mais pas forcément Vetroresina et transforme dans l’esprit des groupe IV ou B Michelotto mais non à la lettre.

 

Quelques exemples :

>  31085 (présentée comme un hommage Groupe 4 ‘’Pozzi’’ d’où la teinte Blu Pozzi)

1981 Ferrrari 308 GTB 'Resto Mod' and FIA Group 4

>  55947

A noter que la base n’est plus ici une Retrovesina mais une 308 acier de 1985. Les ouvrants et panneaux de carrosserie ont été refaits en composite et un travail d’allégement a été effectué par ailleurs. Le moteur est base sur le 3,2 de la 328 et a été retravaille pour atteindre la puissance respectable de 410 CV, soit une centaine de plus que les groupe B. Nous sommes donc plus ici en face d’un ‘’Restomod’’ que d’une véritable réplique.

Un autre exemple de conversion, numéro de châssis inconnu mais une fois de plus une belle livrée Martini qui fait regretter que Ferrari n’ait pas cédé aux sirènes de ce sponsor compatriote.

Ou encore cette reconversion à l’identique de la 26713 récemment mise en vente pour la modique somme de 130 K Euros et ayant fait l’objet d’un post sur Ferrarista.

Mais, impossible ici de toutes les recenser car elles sont certainement plus nombreuses que ce qui est connu dans les archives et sur la toile, nombreux propriétaires préférant garder l’anonymat pour ne pas, entre autres, s’attirer les foudres des puristes mais aussi et surtout des gardiens du temple officiant chez Ferrari Classiche et prêt à sanctionner les ‘’faussaires’’.

[4.9. Superfast 95]

I.                        Les 308 de Piste

Même si certaines groupe IV ou B ont couru sur circuit, notamment la 18855 aux mains de Carlo Facetti, il faut reconnaitre que dans leur configuration, ces voitures manquaient de puissance, d’appui et de vitesse pour prétendre à se battre aux avant-postes sur circuit.

 

               V.1. La Carma FF

 

Justement, grâce a son expertise de la piste et sa connaissance du niveau attendu puisque pilotant aussi la reine du groupe V, la 935, Carlo Facetti est l’homme de la situation pour développer une groupe V sur base de 308.

Pour ce faire, il s’associe a son ami et confrère Martino Finotto avec qui il a remporte le championnat d’Europe des voitures de tourisme.

Les deux hommes et leur structure partent du châssis18935. Ils s’inspirent évidemment de la 935, en équipant notamment le V8 2,9 de deux turbos KKK qui triplent la puissance d’origine. La carrosserie n’est pas en reste avec une partie avant et arrière totalement refondues pour un appui et une portance optimisés.

 

Ils engagent la ‘’Carma FF’’ – c’est ainsi qu’ils baptisent la voiture reprenant les trois premières lettres de leur prénom suivi de l’initiale identique de leur nom – dans le championnat du monde des silhouettes.

Hélas, faute de mise au point, même si au niveau des 935 sur le papier, la voiture s’avère trop fragile et faute de résultat, l’aventure fait long feu.

Il faut dire qu’a ce niveau de performances, il faut des moyens techniques et financiers dont seul un constructeur peut avoir. Les 935 ont été développées et perfectionnées pendant plus de deux ans par Porsche avant d’être prise en main par les frères Kremer qui continuait à bénéficier du soutien technique de Zuffenhausen.

 

[4.9. Superfast 95]

V.2. La 308 GTB LM

 

Comme évoqué en début de ce post, une version ‘’piste’’ de type ‘’Le Mans’’ a été envisagée dès le départ et mise au point par Niki Lauda, mais suite au coup d’arrêt donné par le Commendatore en personne, le projet a naturellement été abandonné.

 

Néanmoins, la voiture (22711) a été conservée et a été rachetée un peu moins de deux ans plus tard par le pilote belge Maurice Dantienne, courant dans les championnats belges, allemands et tchéquoslovaques sur circuit comme sur route.

Dantinne et ses techniciens mettent à jour la voiture en l’alignant sur les caractéristiques techniques des Michelotto tout en conservant les attributs aérodynamiques propre à une version ‘’Le Mans’’.

En 1978, Dantinne engage la voiture sur des épreuves de rallye mais pour meilleur résultat décroche une 4^e place. L’annee suivante, Dantinne n’a couru que deux fois avec la voiture abandonnant a chaque fois. Après une année ‘’sabbatique’’, Dantinne finit cinquième a Havirov. Puis en 1982 et 1983, Dantinne se décide enfin d’engager la voiture sur circuit, en l’occurrence aux 1000 km de Spa. Mais le temps a sans doute passe et Dantinne accompagné de Pierre Vaillant ne voient pas la ligne d’arrivée.

 

[4.9. Superfast 95]

VI.                        La suite

 

VI.1. L’ultime évolution : la 308 GT/M

 

Le rythme effréné du développement dans le Groupe B et la course à la puissance rendent rapidement les 308 obsolètes Sans se décourager, Michelotto entreprend de développer une nouvelle arme de rallye du Groupe B à partir de zéro : la 308 GT/M.

 

A partir du retour d’expérience des 308 de piste, Michelotto développe une carrosserie bien plus aérodynamique et compacte avec un avant inspiré des silhouettes et un arrière fuyant surmonté d’un becquet proéminent.

Coté mécanique, Michelotto optimise le moteur des quatrovalvole et grâce à des pistons, soupapes et arbres à cames redessinés, il arrive à obtenir 50 chevaux supplémentaires soit 370 CV.

 

Trois voitures sont construites :

-            Le châssis 001 est la 308 GT/M originale, qui a été achevée au début de l'année 1984. Elle a fait l'objet de nombreux essais à Fiorano avant d'être vendue à Jean Blaton, un passionné belge de Ferrari. Sous la bannière légendaire de l'Ecurie Francorchamps, il a fait rouler la voiture dans des courses locales. Le châssis 001 s'est finalement retrouvé entre les mains d'un Américain, et a été régulièrement utilisé pour des journées de piste et des événements tels que le Cavallino Classic. Le prototype 308 GT/M a depuis changé de propriétaire via le concessionnaire londonien Gregor Fisken

-            Achevée fin 1984, le châssis 002 a été vendu neuf au pilote de rallye italien Raffaele “Lele” Pinto, qui avait déjà piloté une 308 GTB du Groupe 4 construite par Michelotto. Il a immédiatement engagé sa nouvelle 308 dans le Rallye de Monza, où il a impressionné par son rythme. Malheureusement, il ne voit pas l'arrivée suite à une sortie de route qui endommage la suspension arrière. Pinto retourne la voiture chez Michelotto où elle est réparée et immatriculée pour la route. Depuis, le châssis 002 est régulièrement vu dans les rues de la Vénétie.

-            Commandé par Nico Koel, un passionné néerlandais de Ferrari, avec l'autorisation de Ferrari et en utilisant un châssis inutilisé, le châssis 003 n'a été achevé qu'en 1986. À partir de 1987, il a fait rouler la voiture dans des courses nationales et internationales de Ferrari. Toujours en état de marche, la dernière 308 GT/M produite est vue lors des Modena Motorsport Track Days au Nürburgring.

 

  

VI.2, La Groupe B par Ferrari

[4.9. Superfast 95]

VI.2, La Groupe B par Ferrari

 

La 308 GT /M a ouvert la voie au projet de Groupe B de Ferrari, la GTO (288), dont la version routière s'est avérée être une supercar très recherchée, la première d’une mythique lignée, les fameux Hyper Five, désormais Hyper Six (du moins lorsque les premières F80 seront livrées).

 

De celle-ci, la GTO a retenu l’architecture, la base de la 308 (avec un empattement rallongé pour la version routière) et le concept aérodynamique (pour la version course ou Evoluzione – rien de surprenant puisque Ferrari a confié en grande partie son développement à Michelotto).

 

En revanche, a l’instar de la plupart des protagonistes en groupe B, Audi, Peugeot, Lancia, Ford, Ferrari opte pour une motorisation turbocompressée, la seule apte à répondre à la course à la puissance.

Suite aux nombreux succès des 308 en rallye et face a l’engouement pour les groupe B, Enzo a change d’avis et envisage de déroger a la sacro-sainte règle de fin 73 limitant les activités de la Scuderia a la seule Formule 1. Il faut dire aussi que ‘’l’ennemi’’ de Stuttgart a dégainé son arme avec la très technologique 959. Ferrari se doit de réagir.

 

Toutefois, on connait l’histoire. Avec le décès le 2 mai 1986 d’Henri Tovoinen suite a une sortie de route de sa Delta S4 au Tour de Corse, symptomatique d’une puissance devenue difficilement gérable sur route ouverte (on parlait de 600 a 700 CV pour des voitures sous la tonne}, la FIA décide de mettre un coup d’arrêt au Groupe B.

 

Adieu aux GTO Evo et autres 959 sur les rallyes ou sur circuit. Toutefois, l’héritage qu’ont laissé ces voitures est de prime importance pour les deux marques et c’est peu de le dire.

Pour ce qui nous intéresse, la filiation entre la GTO Evoluzione et la F40 est évident et il va sans dire que cette dernière a marque les esprits à jamais et bien au dela du cercle des Tifosi. Sans elle, Ferrari ne serait pas cette marque au-dessus de toutes les autres en termes de notoriété.

 

 

[4.9. Superfast 95]

Le mot de la fin

 

Je le laisserai à Keith Bluemel, l'un des plus grands historiens de Ferrari au monde et, qui à propos des 308 de course déclarait :

« Avec seulement 11 exemplaires du Groupe IV au total et quatre exemplaires du Groupe B, les 308 GTB Michelotto sont les voitures de compétition Ferrari de série les plus rares de l'époque, avec les 365 GTB/4 “Daytona” Competizione

Le faible nombre de voitures produites et la popularité croissante des voitures de rallye historiques, notamment celles des groupes IV et B, ont fait de ces voitures des modèles très recherchés par les collectionneurs les plus exigeants. Non seulement elles sont belles et sonnent bien, mais elles sont encore parfaitement utilisables sur route et peuvent donc être conduites pour se rendre à des événements ou simplement pour une promenade rapide dans la campagne".

 

Ferrari a bien compris ce moment d’histoire singulier ou des Ferrari sont venues sur des terrains inconnus, a priori peu adaptes a leurs caractéristiques et ont su avec brio relever le défi des rallyes.

Pour preuve, lorsque pour célébrer son 70^e anniversaire, Ferrai n’a pas oublie de rendre hommage à une des livrées les plus mythiques de la 308 Groupe IV avec une edition speciale (Tailor Made) sur base de 488.

 

[4.9. Superfast 95]

Synthèse

 

 

N’hésitez pas à intervenir et surtout à compléter ou à corriger en cas d’information erronée – personne n’est a l’abri d’une erreur. Et même mieux, il n’y a pas de progrès sans erreur.

 

Merci par avance et surtout d'etre arrive jusque la 🙂

[4.9. Superfast 95]

Avec le tableau c'est mieux

[Sas92 18]

Intéressant . 
merci chat gtp.🤣

[4.9. Superfast 95]

Ah non, je n'ai nullement recouru a Chat GPT mais ai recoupe plusieurs sources a la fois papier et sur le net.

D'ailleurs, c'est l'occasion ici de citer mes sources, je t'en remercie.

Pour les livres et revues, j'ai consulte le ''308-208-328'' Gaetano De Rosa, traitant plus des versions civiles ainsi que des extraits de ''Ferrari 308 GTB Rally Car'' (je n'ai pas le livre en main propre mais quelques pages que j'ai pu imprimees) 

J'ai egalement un vieil article d'echappement portant sur l'essai de la 21071.

Pour ce qui est des sites, je me suis appuye sur girardo, historicmotors, supercars.net, ultimatecar, autodiva, ferrarichat, mecanicus, conceptcarz, e-wrcresults, les sites de bonhams, ascotcollection, atrcurial et enfin carmodel pour les illustrations des modeles reduits.

Mais attention, l'information est parcellaire sur chacun de ces sites et il convient de faire un assez long travail d'investigation et de recoupement pour aboutir a un travail complet, exact et exhaustif.

Chat GPT n'ira jamais dans ces details qui font le sel des echanges entre passionnes.

[4.9. Superfast 95]

D'ailleurs voilà ce que propose Chat GPT à la demande : ''Ecris-moi un article sur les Ferrari 308 de course''.

 

Les Ferrari 308 de course : la lionne cachée de Maranello

Lorsqu’on évoque la Ferrari 308, l’image qui vient le plus souvent à l’esprit est celle d’un coupé élégant, piloté par Tom Selleck dans la série Magnum. Mais au-delà de ce rôle hollywoodien, la 308 a connu une véritable carrière en compétition, plus discrète que celle des prototypes ou des Formule 1 de la Scuderia, mais non moins passionnante. Voici l’histoire d’une voiture transformée en véritable bête de course.

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Une base routière prometteuse

Lancée en 1975, la Ferrari 308 GTB (puis GTS) est un coupé sportif doté d’un moteur V8 3.0 litres, développé pour offrir une alternative plus accessible à la très exclusive 12 cylindres de la marque. Dotée d’une excellente répartition des masses grâce à son moteur en position centrale arrière, la 308 a rapidement attiré l’attention de préparateurs et de pilotes privés, désireux de la transformer en machine de course.

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Les versions compétition : de la GTB Groupe 4 à la Michelotto

La version la plus célèbre de la 308 de course est sans doute la Ferrari 308 GTB Groupe 4, développée à la fin des années 1970 par Michelotto, un préparateur italien de confiance pour Ferrari. Ce dernier a conçu une version spécialement destinée aux rallyes et aux courses d’endurance.

Caractéristiques principales :

• Moteur V8 3.0 litres à injection mécanique, parfois porté à plus de 300 chevaux.

• Carrosserie allégée avec panneaux en fibre de verre ou aluminium.

• Voies élargies, arceau de sécurité, suspensions renforcées, et freins améliorés.

• Différents kits aérodynamiques selon les besoins : rallye ou circuit.

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Une carrière en rallye et en endurance

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la 308 ne s’est pas cantonnée aux circuits. Elle a connu une belle carrière en rallye, principalement en Championnat d’Europe et en Italie, où elle a affronté les puissantes Porsche 911, les Lancia Stratos ou les Ford Escort RS.

Jean-Claude Andruet, célèbre pilote français, a notamment remporté plusieurs rallyes au volant d’une 308 Groupe 4 dans les années 1980. En parallèle, les 308 préparées par Michelotto ont également été engagées dans des épreuves d’endurance comme les 24 Heures du Mans, dans la catégorie IMSA GT ou GTO.

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La 308 GT/M : une 308 de course radicale

En 1984, Michelotto va encore plus loin avec la Ferrari 308 GT/M, une véritable voiture de course conçue autour d’un châssis tubulaire, d’une carrosserie ultra-légère, et d’un V8 poussé à plus de 370 ch. Cette version, très éloignée de la voiture de route, a été produite à très peu d’exemplaires mais reste une référence pour les amateurs de Ferrari de compétition.

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Une rareté aujourd’hui très prisée

Avec seulement quelques dizaines d’exemplaires construits pour la compétition (Groupe 4, Groupe B, GT/M…), les Ferrari 308 de course sont aujourd’hui des pièces rares et recherchées par les collectionneurs. Leur look agressif, leur rugissement mécanique et leur histoire atypique en font des objets de convoitise, surtout dans un contexte où les voitures de course classiques sont de plus en plus valorisées.

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Conclusion

La Ferrari 308 de course est un chapitre discret mais captivant de l’histoire de la marque au cheval cabré. Moins médiatisée que les Formule 1 ou les 250 GTO, elle incarne pourtant une époque où des passionnés, souvent privés, transformaient des voitures de route en redoutables compétitrices. Une page de l’histoire Ferrari où l’ingéniosité, l’artisanat et la passion prenaient le pas sur les moyens industriels

[Giuliano 94]

Sujet incroyablement intéressant et précis.... Mille merci à toi @4.9. Superfast pour ce superbe résumé et bravo pour le temps que tu y as consacré 😍

[4.9. Superfast 95]

Un bel exercice de style où l'on voit que les algorithmes de Chat GPT maîtrisent l'art de la synthèse avec perfection.

Toutefois, cela reste sur l'écume des choses et ne traitent pas du fond.

C'est bien pour des novices, pas pour des passionnés tel que nous sommes tous.

[4.9. Superfast 95]

Merci Giuliano pour tes encouragements.

J'y ai passé effectivement quasiment deux jours mais quand on aime on ne compte pas.

C'est un sujet qui me tient à coeur, ces voitures ayant bercé les rêves de mon enfance et prime adolescence.

Je ne pense pas être le seul sur Ferrarista. Raison pour laquelle j'ai pris autant de plaisir à rédiger ce post qu'à le partager.

[Sas92 18]

C est bien de préciser ses sources.

Merci

[Jean66 2 346]

OU LA LA, je suis ce topic direct, J'ADORE !! dès que j'ai un moment, je dévore tout ça 🥰🤩 Merci  @4.9. Superfast😃

[4.9. Superfast 95]

👍Bonne lecture !

[D@vid 105]

Sujet très très intéressant et hyper documenté, merci pour ce partage !

[Lodein 536]

Merci beaucoup @4.9. Superfast pour ce super post sur le 308 de course

 

Lodein

[Turbo 1]

Sujet très intéressant, merci

 

La 308 gr4 fait partie de mon top 3 Ferrari