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Franck

Ferrari 308 Gtb : Vos Plus Belles Photos Et Vidéos

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speedy
il y a une heure, 33manu a dit :

Sbarro : l'art de transformer l'or en plomb !

 

Un chouïa moins pire que son contemporain Lutz Colani, mais un chouïa seulement....

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Renren

Ok, bah je savais pas...

En meme temps, je n'ai pas une culture auto hyper développée (en compétition comme en terme de mini productions notamment).

En revanche, si certains veulent parler 2cv, je suis plus à l'aise ! 🤣

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Lord Brett
Il y a 2 heures, Renren a dit :

Ok, bah je savais pas...

En meme temps, je n'ai pas une culture auto hyper développée (en compétition comme en terme de mini productions notamment).

En revanche, si certains veulent parler 2cv, je suis plus à l'aise ! 🤣

Chiche, on t'écoute alors 🤔

 

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Certaines réalisations de Sbarro ont quand m^me été intéressantes, d'autres plus discutables. Sa Super Eight est une des plus connues.

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michel3482

la  silhouette de 2 cv fourgonnette  avec la mecanique de Ferrari F355 , elle est trés connue cette bete là...

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Renren
1 hour ago, Lord Brett said:

Chiche, on t'écoute alors 🤔

 

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Certaines réalisations de Sbarro ont quand m^me été intéressantes, d'autres plus discutables. Sa Super Eight est une des plus connues.

Celle là, je la connaissais par contre. J'ai vu une vidéo de la construction de cette 2cv. La caisse avait été découpée dans la largeur pour coller au chassis de la 355 (comme un Combi sur base Porsche 993 turbo avait été réalisé).

Pour le coup j'aime beaucoup le délire très osé. Côté design, seules les écopes me semblent mal intégrées dans la ligne. Sinon je me baladerais volontiers dedans.

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speedy
Il y a 21 heures, michel3482 a dit :

la  silhouette de 2 cv fourgonnette  avec la mecanique de Ferrari F355 , elle est trés connue cette bete là...

 

Il y a 21 heures, michel3482 a dit :

la  silhouette de 2 cv fourgonnette  avec la mecanique de Ferrari F355 , elle est trés connue cette bete là...

Je l'ai vue voici une dizaine d'années, "sur la route": mon domicile parisien est très proche de la porte de Versailles et du parc des expos, elle passait la nuit garée "juste derrière chez moi".

J'aime bien "le côté farce", comme dirait Lino Ventura dans "Ne nous fâchons pas"...(dialogues de Michel Audiard)

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michel3482
il y a une heure, speedy a dit :

 

Je l'ai vue voici une dizaine d'années, "sur la route": mon domicile parisien est très proche de la porte de Versailles et du parc des expos, elle passait la nuit garée "juste derrière chez moi".

J'aime bien "le côté farce", comme dirait Lino Ventura dans "Ne nous fâchons pas"...(dialogues de Michel Audiard)

la fameuse scene avec la R8 Gordini et ou Lino Ventura dit "quand je conduis pas , j'ai peur" ?

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speedy
Il y a 1 heure, michel3482 a dit :

la fameuse scene avec la R8 Gordini et ou Lino Ventura dit "quand je conduis pas , j'ai peur" ?

Non, plus vers la fin, quand il font tout sauter: "J'critique pas le côté farce,  mais pour le fair-play, t'avoueras..."

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tifosi101

308 (o 328 IA) so perché ti amo 🇮🇹

 

 

Modifié par tifosi101
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Nul homme ne possèdera complètement une Ferrari. Il en sera juste le gardien, pour les générations futures...

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BrunoV
Le 18/02/2024 à 18:04, Jean66 a dit :

Mon 🥰

 

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Oh...  on voit des morceaux de Ferrari

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clinel

Quand tu as trop de passions, mais que tu ne veux pas faire de compromis...

 

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Jean66
il y a une heure, clinel a dit :

Quand tu as trop de passions, mais que tu ne veux pas faire de compromis...

 

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Excellent 😁

 

Le 30/06/2025 à 10:36, BrunoV a dit :

Oh...  on voit des morceaux de Ferrari

 En voilà un peu plus 😄 

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Artifils

Il achète une Ferrari 308 pas chère… mais la réparation tourne au cauchemar et va lui coûter une petite fortune !

 

Restaurer soi-même une Ferrari 308, icône des années 70 et 80, peut paraître un rêve pour tout passionné de voitures italiennes. Mais dans la réalité, ce rêve peut rapidement tourner au cauchemar. C’est précisément ce qu’a vécu Ratarossa, YouTuber britannique passionné de mécaniques italiennes, qui pensait redonner vie à une 308 GTSi oubliée depuis trop longtemps. Résultat : de la fumée, beaucoup de fumée… et une addition qui s’annonce salée.

 

Un projet DIY qui part en fumée… au sens propre :

Tout avait pourtant bien commencé. Retrouvée dans un état d’abandon, cette 308 était une base prometteuse pour un projet de restauration. Enthousiaste, Ratarossa documente chaque étape sur sa chaîne YouTube : démontage, nettoyage, inspection… jusqu’au moment fatidique où le moteur commence à recracher de la fumée noire en quantité inquiétante.

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Ce qui semblait être au départ un petit problème s’est révélé être bien plus grave. Après avoir retiré le moteur, l’examen des cylindres révèle des pertes de compression allant jusqu’à 20 %, alors que la tolérance acceptable est d’environ 5 %. À l’intérieur, des flaques d’huile s’étaient formées dans plusieurs chambres. Diagnostic : segments de piston fatigués, usure des cylindres, étanchéité compromise. Bref, un moteur bon pour une réfection complète !

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Les experts reprennent la main :

Face à l’ampleur des dégâts, Ratarossa n’a pas eu d’autre choix que de faire appel à des spécialistes. C’est l’équipe de RE Performance, réputée pour ses interventions sur des mécaniques complexes, qui s’est chargée du V8 Ferrari. Leur verdict est sans appel : le moteur doit être entièrement démonté, vérifié et reconstruit dans les règles de l’art. Une opération qui n’a rien de rapide, ni d’économique.

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Une facture estimée à plusieurs milliers d’euros.

Bien que Ratarossa n’ait pas encore communiqué de montant précis, les estimations sont sans appel :

- réfection complète du V8 Ferrari : entre 15 000 et 20 000 €

- restauration du système d’injection : environ 2 000 à 3 000 €

- travaux de carrosserie et peinture partielle : de 5 000 à 10 000 € selon la finition

- petites pièces, consommables, écrous spécifiques, accessoires, main-d’œuvre additionnelle : +2 000 €

Total estimé : entre 25 000 et 35 000 €, sans compter le temps passé ni les galères imprévues.

 

La carrosserie y passe aussi :

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Pendant que le cœur de la Ferrari part en soins intensifs, la carrosserie passe entre les mains de carrossiers. Et là encore, les surprises s’enchaînent : impacts, peinture ternie, ajouts de feux latéraux pour l’homologation US, trous mal rebouchés… Pour retrouver la finesse des lignes européennes d’origine, il faut souder, mastiquer, repeindre, polir. Ratarossa a choisi de préserver sa livrée gris et noir d’origine, très rare.

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Au final, un rêve qui coûte (très) cher.

Entre la mécanique capricieuse, les surprises sous la carrosserie, les pièces rares à retrouver, ce projet de restauration a largement dépassé le cadre d’un simple « bricolage du week-end ».

 

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tifosi101

Iconica, c'est Ferrari qui lame dit 

 

 

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Nul homme ne possèdera complètement une Ferrari. Il en sera juste le gardien, pour les générations futures...

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Artifils

50 ans de la Ferrari 308, l’icône moderne qui a redéfini la marque italienne.

Ferrari 308

 

Alors que la Ferrari 308 GTB célèbre son cinquantième anniversaire en 2025, le moment est opportun pour réévaluer l’héritage d’un modèle qui fut bien plus qu’un succès commercial. Au-delà de sa silhouette iconique, la berlinette 308 a représenté un tournant stratégique majeur, propulsant Ferrari dans une nouvelle ère de production et de rentabilité. Voici comment cette berlinette à moteur V8 a non seulement comblé un vide crucial dans la gamme, mais a également jeté les bases de l’identité moderne de la marque de Maranello, posant la question de son influence durable sur plusieurs générations de supercars.

 

Genèse d’une nouvelle ère.

La naissance de la 308 s’inscrit dans un contexte stratégique crucial pour Ferrari. Après l’arrêt de la production de la très appréciée Dino 246 en 1974, la marque de Maranello se retrouvait sans modèle dans son segment d’entrée de gamme. Le succès de la Dino avait cependant démontré à Enzo Ferrari que ce marché était loin d’être négligeable. Le projet d’une nouvelle berlinette fut donc lancé pour capitaliser sur ce potentiel commercial et assurer un volume de production significatif.

Ferrari 308 GTB

 

Au sein de la gamme Ferrari de 1975, la 308 GTB – présentée au 61ème Salon de l’Automobile de Paris – occupait une place parfaitement définie. Elle se positionnait juste au-dessus de la Dino 246 GT V6 sortante et en dessous de la prestigieuse 365 GT4 BB à moteur 12 cylindres à plat. Son importance était capitale : il s’agissait du premier véhicule à moteur V8 en position centrale à porter officiellement l’insigne du Cheval Cabré.

Ferrari 308 GTB

 

Techniquement et conceptuellement, la 308 GTB, où le « B » signifie « Berlinetta » (berlinette), est une descendante directe de la Dino 308 GT4. Cette dernière, une 2+2 souvent critiquée pour son design, avait inauguré la configuration 3.0L V8 central deux ans plus tôt. Cependant, c’est bien la 308 GTB biplace qui est unanimement considérée comme la véritable héritière spirituelle et stylistique de la Dino 246.

 

Ferrari 308 GTB

A sa sortie, cette nouvelle architecture moteur suscita le scepticisme des puristes : une véritable Ferrari se devait de posséder un V12. Toutefois, le contexte sportif joua un rôle déterminant dans l’acceptation du V8. La présentation de la 308, début octobre 1975, coïncida avec le titre de champion du monde de Formule 1 remporté par Niki Lauda en 1975 avec la 312 T.

Ferrari 308 GTB

 

L’alchimie du design, synthèse parfaite de Pininfarina.

Le design de la Ferrari 308, sous la direction de Leonardo Fioravanti pour Pininfarina, fut un coup de maître stylistique. Considérée comme l’une des silhouettes les plus réussies et intemporelles de l’histoire de la marque, elle représente une synthèse magistrale des courants esthétiques de Ferrari à l’époque, atteignant un équilibre visuel rarement égalé.

L’analyse de ses lignes révèle une filiation stylistique claire et brillamment exécutée, s’inspirant des deux modèles phares qui l’ont précédée :

Héritage de la Dino 246 GT : La 308 reprend les volumes séduisants de son aînée, notamment ses ailes fluides, ses prises d’air latérales festonnées qui sculptent le profil et s’achèvent dans les portières, ainsi que sa lunette arrière concave verticale caractéristique.

 

Influence de la 365 GT4 BB : L’influence de la « Berlinetta Boxer » – elle-même inspirée par le « concept-car P6 Berlinetta Speciale » présenté au salon de Turin en 1968 – est manifeste dans la partie avant, avec un nez plus moderne, effilé et acéré, qui a dicté le recours à des phares escamotables. On retrouve également la forte ligne de démarcation qui ceinture la caisse à mi-hauteur (comme sur les Lotus Eclat, Excel et Esprit S1), conférant à la voiture une posture agressive et bien assise.

Le résultat de cette synthèse est une forme jugée ; pour beaucoup dont nous faisons partie ; parfaite sous tous les angles. Grâce à des dimensions plus compactes que celles de la BB (17 cm de moins en longueur), ses proportions sont plus ramassées et nerveuses, lui conférant un équilibre des formes plus élégant sans perdre une once d’agressivité. Cet exploit stylistique est tel que le modèle n’a pratiquement pas vieilli en un demi-siècle.

Ferrari 308 GTB

 

La pertinence de ce design a été reconnue par les designers eux-mêmes. Flavio Manzoni, l’actuel directeur du design de Ferrari, a utilisé sa propre 308 GTB comme référence visuelle lorsqu’il a entamé le travail, en 2015, sur la 488 GTB 2015, preuve de l’intemporalité de ses proportions.

Cette perfection esthétique abritait une mécanique et des choix techniques qui allaient connaître d’importantes évolutions, dictées tant par l’innovation que par les contraintes industrielles et réglementaires de l’époque.

Ferrari 308 GTB, Niki Lauda, "Clay" Gianclaudio Giuseppe Regazzoni

 

L’évolution technique, entre innovation et contraintes réglementaires.

La carrière de la Ferrari 308, qui s’étend sur une décennie, fut marquée par une série d’évolutions techniques significatives. Celles-ci furent le reflet d’une double réalité : d’une part, des choix d’innovation audacieux pour optimiser la performance et, d’autre part, des réponses pragmatiques aux nouvelles normes environnementales qui commençaient à remodeler l’industrie automobile.

 

La révolution « Vetroresina » (1975-1977).

Pour les premiers exemplaires, Ferrari a pris une décision inédite : produire les carrosseries en fibre de verre « vetroresina », une première pour la marque. Réalisées chez le carrossier Scaglietti, ces versions répondaient à une double justification : des délais de conception très courts qui favorisaient l’utilisation de ce matériau et un avantage de poids significatif, avec environ 150 kg de moins que les versions en acier qui suivront. Produites en un nombre limité d’exemplaires (les sources les plus conservatrices citent 712 unités, tandis que d’autres font état d’une première série de 808 exemplaires), ces premières 308 GTB « Vetroresina » sont aujourd’hui extrêmement recherchées par les collectionneurs pour leur légèreté et leur rareté.

 

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308 GTB

 

Le retour à l’acier et l’arrivée de la GTS (1977).

À partir de fin 1976 et durant l’année 1977, Ferrari est revenu à une carrosserie plus traditionnelle en acier, jugée plus résistante. Cette même année, lors du Salon de Francfort, la gamme s’est enrichie de la version 308 GTS, où le « S » signifie « Scoperta » (découverte). Dotée d’un toit amovible de type Targa, elle a rapidement conquis le marché, devenant la version favorite et représentant, selon les estimations, entre les deux tiers et les trois quarts des ventes.

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308 GTB

 

Le compromis de l’injection (1980-1982).

Au début des années 80, le durcissement des normes anti-pollution a contraint Ferrari à abandonner les carburateurs Weber au profit d’une injection électronique Bosch K-Jetronic. Cette évolution, qui a donné naissance aux modèles GTBi et GTSi, a eu des conséquences contrastées. Les modèles destinés au marché américain, équipés d’un moteur à carter humide pour satisfaire aux normes locales, étaient encore moins puissants, affichant 205 ch.

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308 GTB

 

La rédemption « Quattrovalvole » (1982-1985).

Conscient de cette baisse de performance, Maranello a corrigé le tir deux ans plus tard en introduisant la technologie « Quattrovalvole ». En dotant le moteur V8 d’une culasse à quatre soupapes par cylindre, la puissance a été portée à 240 ch (230 ch pour les versions américaines), sans renier les exigences d’homologation. Cette version est considérée comme l’aboutissement de la lignée, trouvant un équilibre parfait entre les exigences de performance et les contraintes de l’époque.

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308

 

Malgré ces variations de performance au fil des ans, le succès commercial du modèle n’a jamais été démenti. Cette popularité a profondément modifié la structure économique de Ferrari, l’introduisant dans une nouvelle ère de production.

Caractéristique Ferrari 308 GTB (Europe, 1975) Ferrari 308 GTBi (1980) Ferrari 308 Quattrovalvole (1982)
Moteur V8 à 90°, 2 ACT V8 à 90°, 2 ACT V8 à 90°, 4 ACT (32 soupapes)
Cylindrée 2927 cm³ 2927 cm³ 2927 cm³
Alimentation 4 carburateurs Weber 40 DCNF Injection Bosch K-Jetronic Injection Bosch K-Jetronic
Puissance 255 ch 214 ch 240 ch
Carrosserie Initiale Fibre de verre (« Vetroresina ») Acier Acier
Châssis Tubulaire en acier Tubulaire en acier Tubulaire en acier

 

La démocratisation du « Mythe », impact commercial et production.

La Ferrari 308 a transformé le modèle économique de la marque italienne en faisant passer la production d’un artisanat de niche à des volumes significativement plus élevés. Elle a rendu le mythe Ferrari plus accessible, sans pour autant sacrifier son prestige, et a solidement établi la rivalité avec des concurrents comme Porsche.

 

Les chiffres de production témoignent de ce succès retentissant pour l’époque :

Total des ventes : 12 149 exemplaires (toutes versions GTB/GTS de 1975 à 1985).

Production GTB (toutes versions) : 2 897 exemplaires.

Popularité de la GTS : La version découvrable a connu un succès immense, avec 3 219 exemplaires produits pour la seule première version à carburateurs (1977-1980).

 

Le succès de cette plateforme fut si profond que, combinée à son évolution directe, la Ferrari 328 (V8 3.2L), la production totale a dépassé les 15 000 unités, solidifiant ce châssis comme l’épine dorsale commerciale de la marque pendant près de quinze ans. Le concept de « démocratisation » doit cependant être nuancé. En 1983, une Ferrari 308 coûtait 53 475 $, alors qu’un véhicule moyen se vendait environ 15 000 $. Elle restait un objet de luxe, mais se positionnait comme une rivale directe de la Porsche 911, offrant aux amateurs une porte d’entrée « raisonnable » dans l’univers Ferrari.

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308 GTB

 

Ce succès commercial a été amplifié de manière exponentielle par une exposition médiatique sans précédent, qui a propulsé la Ferrari 308 du statut de voiture de sport désirable à celui d’icône culturelle mondiale.Une icône culturelle, la Ferrari 308 dans l’imaginaire collectif.

 

Une icône culturelle, la Ferrari 308 dans l’imaginaire collectif.

La Ferrari 308 a transcendé son statut d’automobile pour devenir un véritable symbole culturel des années 80. Cet accomplissement est indissociable de son rôle central dans la série télévisée américaine « Magnum, P.I. », où elle était bien plus qu’un simple accessoire, mais une véritable co-star aux côtés de l’acteur Tom Selleck.

Ferrari 308 GTB

 

L’histoire de son casting est révélatrice. Initialement, les producteurs avaient choisi une Porsche 928 pour le détective Thomas Magnum. Cependant, Porsche a refusé de modifier son modèle pour y installer un grand toit ouvrant nécessaire aux prises de vues aériennes et pour l’adapter à la grande taille de l’acteur (1,93 m). Ferrari, en revanche, s’est montrée plus flexible. La 308 GTS, avec son toit amovible, répondait parfaitement au cahier des charges. Bien que la voiture soit restée trop petite pour Tom Selleck, dont la tête dépassait souvent du pare-brise, elle est devenue le choix final et iconique.

Au fil des huit saisons de la série, trois modèles distincts de 308 ont été utilisés, permettant aux connaisseurs de dater les épisodes :

Saison 1 : 308 GTS (1978), reconnaissable à son unique rétroviseur et ses grilles rouges derrière les phares.

Saisons 2-3 : 308 GTSi (1980), identifiable à ses deux rétroviseurs et ses grilles noires derrière les phares.

Saisons suivantes : 308 Quattrovalvole (1984), qui ajoute une aération noire sur le capot et un béquet arrière noir.

Ce sont cependant une quinzaine de Ferrari 308 que Ferrari North America fournit à CBS pour le tournage de la série, les unes adaptées pour les scènes de conduite, les autres pour les plans rapprochés. Des répliques sur base de Pontiac Fiero furent assemblées pour les besoins des cascades et scènes de poursuite.

Ferrari 308 GTB

 

Après 1988, toutes les voitures ayant participé au tournage de Magnum furent vendues aux enchères. L’une d’elle est notamment visible aux Studios Universal tandis qu’une autre fut achetée par Larry Manetti, l’interprète du personnage de Rick, qui en serait toujours propriétaire.

Ferrari 308 GTB

 

Au-delà de Hollywood, l’aura de la Ferrari 308 a été renforcée par son association avec des légendes de la course. Le pilote de Formule 1 Gilles Villeneuve possédait une 308 GTS qui s’est vendue aux enchères pour plus de 400 000 $ en 2018, témoignant de la valeur actuelle du modèle.

Ferrari 308 GTB

 

Mais plus que sa possession, c’est une anecdote légendaire qui lie Didier Pironi et Gilles Villeneuve à la Ferrari 308. Eté 1981, lors d’essais à Modène, les deux pilotes de la Scudéria Ferrari décident de passer une soirée à Milan. Personne n’était censé être au courant de leur « virée ». Pourtant, vers 9 heures, le téléphone sonne pour leur annoncer que leur Formule 1 126 CK est prête plus tôt que prévue et qu’ils sont attendus.

Ferrari 308 GTB

 

Ils sautent dans leur « Ferrari 308 de fonction » pour parcourir les 170 kilomètres qui les séparent de Modène. Malgré une circulation dense et des travaux sur l’autoroute, ils ne mettront que… 42 minutes pour faire le trajet soit une vitesse moyenne de… 242 km/h (!) connectant directement la voiture de route au mythe surdimensionné des pilotes de la Scuderia.

Cet héritage culturel, puissant et durable, est indissociable de l’héritage technique que la 308 a légué aux générations futures de Ferrari.

 

L’héritage durable, pierre angulaire des berlinettes V8 modernes.

La Ferrari 308 représente un jalon essentiel dans l’histoire du Cheval Cabré. Elle est bien plus qu’un modèle à succès ; elle est la pierre angulaire qui a non seulement assuré la pérennité financière de la marque, mais a aussi défini l’ADN de sa lignée la plus emblématique pour les quarante années qui ont suivi.

Ferrari 308 GTB

 

Ferrari 308 GTB

 

La 308 est le point de départ d’une lignée ininterrompue de berlinettes à moteur V8 central qui est devenue la colonne vertébrale de la gamme Ferrari. Sa descendance directe inclut des modèles aussi célèbres que les 328, 348, 355, 360, 430, 458, 488, F8 Tributo (lire ici), posant les bases d’une structure de gamme encore en vigueur de nos jours et dont l’esprit perdure aujourd’hui avec la 296 GTB.

Ferrari 308 GTB

 

Plus prestigieux encore, l’héritage technique de la 308 a servi de base à la création de la toute première supercar de l’histoire de Ferrari : la 288 GTO. Conçue à l’origine pour la compétition en Groupe B, la 288 GTO (lire ici) a ensuite évolué pour donner naissance à la légendaire F40 (lire ici), scellant ainsi la place de la 308 dans le panthéon des modèles les plus influents de Maranello.

 

Cinquante ans après sa présentation, la Ferrari 308 GTB demeure non seulement l’une des silhouettes les plus emblématiques de l’histoire de l’automobile, mais aussi le modèle qui a solidement et brillamment ancré Ferrari dans son ère moderne.

Caractéristique Détail
Années de production 1975 – 1985
Designer Leonardo Fioravanti (Pininfarina)
Variantes principales 308 GTB (Coupé), 308 GTS (Targa)
Moteur V8 à 90°, 2927 cm³, position centrale transversale
Puissance (308 GTB/GTS) 255 ch (Europe)
Puissance (308 GTBi/GTSi) 214 ch (Europe), 205 ch (États-Unis)
Puissance (308 QV) 240 ch (Europe), 230 ch (États-Unis)
Production « Vetroresina » 712 à 808 exemplaires (GTB, 1975-1977)
Production totale (GTB) 2 897 exemplaires
Production totale (GTS) 3 219 exemplaires (version carbu uniquement)
Production totale (toutes versions) 12 149 exemplaires
Successeur Ferrari 328 (1985-1989)
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