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Mugello

Ferrari En Bourse, Serez-Vous Actionnaires?

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Franck

A noter que des obligations Ferrari ont été émises cette semaine pour 500 millions d'euros.

Rendement 1,51% annuel de mémoire.

Ticket d'entrée : 100 000 euros.

Il y aurait eu 5 fois plus de demandes que d'obligations émises.

Ce qui me parait étrange, c'est que l'action a rapporté 0,50 cents par action, soit 1,50% aussi avec une action à 33 euros.

 

Source : http://www.oblis.be/fr/news/2016/03/10/decouvrez-caracteristiques-nouvelle-obligation-ferrari-537043


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camille
il y a 37 minutes, Franck a dit :

A noter que des obligations Ferrari ont été émises cette semaine pour 500 millions d'euros.

Rendement 1,51% annuel de mémoire.

Ticket d'entrée : 100 000 euros.

Il y aurait eu 5 fois plus de demandes que d'obligations émises.

Ce qui me parait étrange, c'est que l'action a rapporté 0,50 cents par action, soit 1,50% aussi avec une action à 33 euros.

 

Source : http://www.oblis.be/fr/news/2016/03/10/decouvrez-caracteristiques-nouvelle-obligation-ferrari-537043

est ce que tu en déduis qu'il vaut mieux être actionnaire  plutôt qu'obligataire ou l'inverse? parce que les risques ne sont pas de même nature et à rendement quasi équivalent l'investisseur peut s'orienter vers l'une ou l'autre des solutions

seulement en fonction du risque qu'il est prêt à prendre.

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Franck
à l’instant, camille a dit :

est ce que tu en déduis qu'il vaut mieux être actionnaire  plutôt qu'obligataire ou l'inverse? parce que les risques ne sont pas de même nature et à rendement quasi équivalent l'investisseur peut s'orienter vers l'une ou l'autre des solutions

seulement en fonction du risque qu'il est prêt à prendre.

Je trouve le rendement de l'obligation faible, même s'il est "assuré".


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camille
il y a 5 minutes, Franck a dit :

Je trouve le rendement de l'obligation faible, même s'il est "assuré".

Franck tu compares le rendement sur la base du titre à 33 € mais si le titre continue de monter mécaniquement le rendement va baisser. Regarde avec le dernier cours on est à 1.15%, de mémoire.

Modifié par camille

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Franck
il y a 23 minutes, camille a dit :

Franck tu compares le rendement sur la base du titre à 33 € mais si le titre continue de monter mécaniquement le rendement va baisser. Regarde avec le dernier cours on est à 1.15%, de mémoire.

Oui mais si le titre augmente, ton rendement est meilleur : tu gagnes avec la valorisation de l'action (pour chaque 0,50 cents d'augmentation, tu gagnes un montant proche du rendement annuel de l'obligation) ET avec le versement des dividendes. Il ne me semble pas difficile (très risqué) de gagner plus qu'avec l'obligation.


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Franck

Une analyse très détaillée (8 pages) du titre Ferrari suite à la publication des résultats sur le premier trimestre 2016 :

http://marketrealist.com/2016/05/need-know-ferraris-1q16-earnings/

 

Voici quelques exemples de graphiques analysés :

 

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camille

oui c'est bien, mais le titre reste néanmoins toujours en deçà de sa cotation atteinte au soir de sa première journée lors de son intro au Nyse environ 57 $. Bon il faut aussi reconnaître que nous avons assisté à un beau retournement depuis son plus bas de févier ( de mémoire ) à 30 $. En bourse sur un même titre certains rient et d'autres pleurent.;)

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Franck
Le 22/09/2016 à 23:35, camille a dit :

oui c'est bien, mais le titre reste néanmoins toujours en deçà de sa cotation atteinte au soir de sa première journée lors de son intro au Nyse environ 57 $. Bon il faut aussi reconnaître que nous avons assisté à un beau retournement depuis son plus bas de févier ( de mémoire ) à 30 $. En bourse sur un même titre certains rient et d'autres pleurent.;)

A noter que le titre Ferrari vient de revenir à ces niveaux (56$) alors que les titres italiens sont à la baisse suite au départ de Matteo Renzi.

Pourquoi ? Parce que l'euro a baissé suite à ces événements et que beaucoup d'américains se sont positionnés sur le titre.

 

pic5de96966fe88c73d3e43a0343ef1a850.png

 

Source : http://www.investing.com/analysis/ferrari-rises-on-referendum-result-200168591


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Trois cinquante cinq

On va bien se marrer le jour ou ils vont sortir des autos electriques, ça sera l occasion d acheter des titres à 15 $ :D !

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Franck
il y a une heure, Trois cinquante cinq a dit :

On va bien se marrer le jour ou ils vont sortir des autos electriques, ça sera l occasion d acheter des titres à 15 $ :D !

Acheter au rabais ne sert à rien si le potentiel de hausse est faible voire nul ! :rolleyes: :)


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Trois cinquante cinq
il y a 29 minutes, Franck a dit :

Acheter au rabais ne sert à rien si le potentiel de hausse est faible voire nul ! :rolleyes: :)

 

Ben quand tout le monde achetera de l electrique, on vendra en haut ...ou on perdra 15 $ par titre :D !

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Franck

Sur 12 mois, l'action Ferrari a été au plus bas à $31.66 et au plus haut à $54.99.

Pour ceux qui seraient intéressés par quelques données supplémentaires :

http://dailyquint.com/2017-01-10-19318-shares-of-ferrari-race-are-sold-by-compagnie-lombard-odier-scma/


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Todeschini

Comme quoi, de nos jours encore plus qu'avant, les valeurs en bourse sont manipulées à mort par "les grosses mains" !!;)

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loulou19

Ferrari termine l'exercice 2016 en beauté

Ferrari termine l'exercice 2016 en beauté 

Publié le 02/02/2017 à 13h02

Ferrari, le constructeur de voitures de luxe scindé de Fiat Chrysler en début d'année dernière, a annoncé pour le quatrième trimestre des revenus en croissance de 12% à 836 ME, ce qui dépasse assez nettement le consensus. L'Ebitda ajusté trimestriel sur cette période allant d'octobre à décembre a représenté 251 ME, soit, ici encore, une performance nettement supérieure au consensus. Pour l'exercice 2017, le groupe italien envisage un Ebitda ajusté de plus de 950 ME, tandis que les revenus sont anticipés à plus de 3,3 MdsE. La dette nette, quant à elle, est attendue en baisse à environ 500 ME en fin d'exercice. Ces estimations dépassent également les attentes de marché.

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dfiordean

petit update, le titre est au dessus de 82$

Sur 1 an la performance est de 100% sur le titre (en may 2016 elle était autour de 40$).

 

Le dividende est très faible sur ce niveau (0.92, autant mettre sur un livret A sécurise) et le ratio PER très haut (32.5). L'action est très très cher si on considère le PER mais comme la spéculation va bon train il y a de la marge (Amazon a un PER de 175 alors que l'entreprise fait peu de benefices)...

Sur les ventes des voitures de manière générale, on est a 4 mois de baisse consécutive aux US, il se peut que le cycle entame en 2009 après la grosse crise est vers la fin.

 

https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-02/ford-sales-drop-more-than-estimated-as-u-s-demand-slump-deepens

 

 

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Trois cinquante cinq

Ferrari veut être perçu comme le Hermès de l’auto ( Les echos ) :

 

L’action Ferrari, dont le sigle Bloomberg est « Race », fait la course en tête parmi les valeurs automobiles européennes. L’action gagne 54 % depuis le début de l’année à Wall Street. Si Valeo se rêve en valeur technologique, Ferrari se voit plutôt un destin de valeur de luxe en Bourse. Ferrari assure que « sa référence, c’est Hermès », explique Gérard Moulin, chez Amplegest. « Il veut que son bilan et son compte de résultat ressemblent à celui d’une boîte de l’hyperluxe. » Le gérant ne tarit pas d’éloge sur son modèle économique. Non seulement Ferrari vend des voitures de luxe, mais la firme s’est structurée avec des ateliers payants « qui permettent de facturer

des services en plus du prix de départ de la voiture. Il faut savoir que les options et la personnalisation permettent d’augmenter le prix de 15 à 20 % ». Mieux, « c’est la société qui décide des clients qui vont pouvoir acheter ses séries spéciales. Pour celles-ci, il faut déjà en avoir plusieurs, Ferrari voulant éviter la spéculation ». Un produit cher et très exclusif : deux caractéristiques d’un produit de luxe. Même si la volonté de Ferrari de venir sur le segment très populaire des SUV (à l’instar de Porsche ou de Jaguar) pourrait égratigner cette image. Ferrari se rapproche aussi des standards financiers des entreprises du luxe. Le groupe affiche une marge brute de 49 % (60 % pour Hermès). Sa marge exploitation est à 22 %, « dans la moyenne supérieure du secteur du luxe. Ils peuvent passer des augmentations de prix comme ils le veulent », apprécie Gérard Mou

lin. Selon Bloomberg Intelligence, les séries spéciales ou limitées pourraient représenter 33 % du résultat d’exploitation en 2017 pour seulement 7 % des ventes ! En termes de valeur d’entreprise (capitalisation + dette nette) par rapport au chiffre d’affaires, Ferrari se paye aussi 4,2 fois quand Hermès se paye 9 fois. « Si ce ratio remonte à 5-6 fois, ce ne sera pas un scandale. » Mais le groupe de Maranello ne veut pas s’arrêter là. Il veut aussi convaincre les grands bureaux d’analyses de faire suivre leur valeur par les analystes luxe plutôt que par ceux qui suivent Fiat ou Peugeot SA. « Elle est mal suivie par les analystes, pas en termes de com

pétences, mais de secteur », reconnaît Gérard Moulin. Pour l’instant, avec un niveau de valorisation (30 fois les profits attendus fin 2017) beaucoup plus proche d’un Prada (PER de 25) que d’un BMW (PER de 11), Ferrari est en passe de réussir son pari. Même si les analystes, automobiles, semblent plus prudents après un tel rallye boursier. A peine plus de la moitié est actuellement à l’achat (11 sur 19 selon Bloomberg, dont UBS et Jefferies). Malgré tout Gérard Moulin salue la résilience du groupe : « En 2009, la pire année pour l’industrie automobile, Ferrari n’a vu ses ventes baisser que de 7 % (contre 30 % pour le marché). » Si la crise pétrolière au Moyen-Orient ne semble pas avoir pénalisé le groupe, l’italien pourrait être plus sensible au Brexit, le Royaume-Uni étant le deuxième marché pour Ferrari (10 % de ses ventes) derrière les Amériques (33 %). — P. Fay

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dfiordean

ça fait qq mois que le titre cote a NYSE. On va voir dans 5 ans ce que ça donne...

Je pense que l'industrie auto en général est en fin de cycle (économique). Aux USA il y a des plus en plus des défauts sur les prêts autos, un mini-subprime comme en 2009 dans l'immo. On va voir ce qui se passe, je suis curieux comment ça va affecter le constructeurs haut-de- gamme.

 

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camille
Il y a 1 heure, dfiordean a dit :

ça fait qq mois que le titre cote a NYSE. On va voir dans 5 ans ce que ça donne...

Je pense que l'industrie auto en général est en fin de cycle (économique). Aux USA il y a des plus en plus des défauts sur les prêts autos, un mini-subprime comme en 2009 dans l'immo. On va voir ce qui se passe, je suis curieux comment ça va affecter le constructeurs haut-de- gamme.

 

La dernière crise grave de 2008/2009 ayant affectée le secteur automobile n' a pas touché les marques de prestige dont Ferrari, du moins pas dans les mêmes proportions. Par ailleurs les sommes engagés  sont bien moindres que celles en jeu en 2008 au moment des Sub-prime sur l'immo. Donc je ne pense pas qu'une nouvelle crise soit à ce point imminente et si une baisse du marché devait s'installer elle ne s'apparenterait pas à une crise majeure.

 

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dfiordean
Il y a 8 heures, camille a dit :

La dernière crise grave de 2008/2009 ayant affectée le secteur automobile n' a pas touché les marques de prestige dont Ferrari, du moins pas dans les mêmes proportions. Par ailleurs les sommes engagés  sont bien moindres que celles en jeu en 2008 au moment des Sub-prime sur l'immo. Donc je ne pense pas qu'une nouvelle crise soit à ce point imminente et si une baisse du marché devait s'installer elle ne s'apparenterait pas à une crise majeure.

 

 

Via Bloomberg

https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-30/new-warning-sign-as-fewer-subprime-auto-borrowers-pay-off-early

 

Et ici qq chiffres (je n'ai aucune idée comment les vérifier personnellement, c'est peut-être des conneries)

http://theeconomiccollapseblog.com/archives/the-next-subprime-crisis-is-here-12-signs-that-a-day-of-reckoning-has-arrived-for-the-u-s-auto-industry

 

Si par contre c'est vrai, même approximatif, l'article parlant du marche US dit qu'aujourd'hui:

- le montant total des prêts autos dépasse 1 trilliard de $

- 25% c'est des prêts subprime (~200 milliards $)

- à ce jour 1 millions des prêts subprime sont en retard de paiement

 

Je pense comme toi que les constructeurs high-end comme Ferrari/Porsche/Aston/etc. vont être moins affectés. Cela dit ils vivent pas dans un univers parallèle et eux aussi ont connues des difficultés dans le passé. Donc c'est pas impossible qu'ils soient affectés si jamais le marché se retourne. A suivre...

 

 

 

Modifié par dfiordean

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speedy
Il y a 14 heures, camille a dit :

La dernière crise grave de 2008/2009 ayant affectée le secteur automobile n' a pas touché les marques de prestige dont Ferrari, du moins pas dans les mêmes proportions. Par ailleurs les sommes engagés  sont bien moindres que celles en jeu en 2008 au moment des Sub-prime sur l'immo. Donc je ne pense pas qu'une nouvelle crise soit à ce point imminente et si une baisse du marché devait s'installer elle ne s'apparenterait pas à une crise majeure.

 

La crise de 2007/2008 est un peu à tort appelée "crise des subprimes": elle est certes partie de là, mais si elle s'est répandue aussi vite et a touché tout le monde, c'est grâce à cette merveille qui s'appelle la titrisation. On a pris un risque qui pesait sur l'immobilier, on l'a découpé en petit morceaux, et on en a mis à peu près dans tous les véhicules de placement qui existaient. Plein de gens ont découvert avec effarement en 2008 que, oui, ils avaient bien eux aussi des subprimes en portefeuille, qu'ils avaient investi en partie dans l'immobilier sans le savoir, et dans le plus mauvais en plus. Pour qu'une nouvelle crise de ce genre se reproduise avec la même ampleur, il faudrait qu'un grand nombre d'acteurs en aient en portefeuille.   

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dfiordean
Il y a 5 heures, speedy a dit :

 

La crise de 2007/2008 est un peu à tort appelée "crise des subprimes": elle est certes partie de là, mais si elle s'est répandue aussi vite et a touché tout le monde, c'est grâce à cette merveille qui s'appelle la titrisation. On a pris un risque qui pesait sur l'immobilier, on l'a découpé en petit morceaux, et on en a mis à peu près dans tous les véhicules de placement qui existaient. Plein de gens ont découvert avec effarement en 2008 que, oui, ils avaient bien eux aussi des subprimes en portefeuille, qu'ils avaient investi en partie dans l'immobilier sans le savoir, et dans le plus mauvais en plus. Pour qu'une nouvelle crise de ce genre se reproduise avec la même ampleur, il faudrait qu'un grand nombre d'acteurs en aient en portefeuille.   

 

Ces portefeuilles pourries ont accéléré la contagion mais je pense qu'une part de responsabilité et qui a facilité la spéculation a outrance et le fait d'accorder des prêts a des gens insolvable peut être attribue aux politique monétaires. Aujourd'hui c'est un peu la même chose, voir encore plus laxistes. Croire qu'il y aura aucune conséquence c'est naïf ama...

 

De manière générale, s'il y aura un jour une nouvelle crise dans 2-5-20 ans, personne ne le sait, ça viendra de la ou on regarde le moins (de la ou on ne s'attend pas). Par contre les racines ou les conditions qui on fait naître des déséquilibres aujourd'hui encore pourrait être les mêmes...

 

L'action Ferrari n'est pas immune a une situation de stress.

 

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speedy
Il y a 12 heures, dfiordean a dit :

 

Ces portefeuilles pourries ont accéléré la contagion mais je pense qu'une part de responsabilité et qui a facilité la spéculation a outrance et le fait d'accorder des prêts a des gens insolvable peut être attribue aux politique monétaires. Aujourd'hui c'est un peu la même chose, voir encore plus laxistes. Croire qu'il y aura aucune conséquence c'est naïf ama...

 

De manière générale, s'il y aura un jour une nouvelle crise dans 2-5-20 ans, personne ne le sait, ça viendra de la ou on regarde le moins (de la ou on ne s'attend pas). Par contre les racines ou les conditions qui on fait naître des déséquilibres aujourd'hui encore pourrait être les mêmes...

 

L'action Ferrari n'est pas immune a une situation de stress.

 

Au risque de me répéter (et de faire du hors sujet par rapport au topic!)...et juste pour apporter un complément qui illustrera la différence de philosophie entre les USA et nous.

Ce n’est pas que les emprunteurs des suprimes n’étaient pas solvables: ils l’étaient selon les normes américaines, même s’ils ne l’étaient pas selon les nôtres. Les mécanismes de sécurisation du crédit sont complètement différents entre les deux pays.

 

En France en particulier, on évalue l’endettement possible des gens d’abord par rapport à leur revenu; si l’échéance de prêt à rembourser dépasse une certaine proportion du revenu mensuel, la banque ne prête pas.

Aux USA, le revenu est une donnée secondaire; ce qui compte avant toute chose, la sécurité du prêteur c’est la valeur du gage: en l’occurence, pour l’immobilier, la maison, qui est LA sécurité essentielle de la banque. Toutes les maisons sont toujours expertisées avant achat, même les plus modestes (inversement, c’est très rare chez nous) et c’est cette expertise qui va déterminer la valeur du gage et ce que la banque peut prêter. La conséquence, c’est que les banques ordonnent beaucoup de saisies aux USA, alors que c’est très rare chez nous. Si un emprunteur américain cesse de payer, on saisit la maison et on la vend (et ça va très vite). Chez nous, il y a un tas de mécanismes de garanties, des assurances, etc...la saisie n’intervient qu’en tout dernier recours.

 

Donc: nos emprunteurs “sub-prime” (le terme “sub-prime” signifie “en dessous de “prime”, qui est la deuxième catégorie d’emprunteurs pour leur profil, après “over-prime”, les meilleurs) sont des gens qui pour les banques présentaient un risque “plus élevé” mais n’étaient pas insolvables.

Ce qui s’est passé, c’est que lorsque le marché immobilier s’est retourné, les sécurités sont devenues insuffisantes parce que les ventes des maisons après saisie ne rapportaient plus assez d’argent pour rembourser le capital restant dû du prêt (phénomène de la “negative equity”).

Ce n’est pas les emprunteurs qui étaient insolvables: c’est la valeur du gage qui est devenu insuffisante du fait du retournement du marché. La solvabilité des emprunteurs n’avait pas changé, c’est le système de sécurisation du crédit qui est par sa nature même plus sensible aux retournements de conjoncture (lesquels ont d’abord touché les emprunteurs “sub-prime”).  

 

Leur système d’accession à la propriété est fondamentalement différent du nôtre, il accepte une notion de risque plus élevée et repose d’abord sur la valeur du gage; chez nous, il repose sur les revenus (sauf pour quelques très grosses opérations genre immobilier de luxe). L’avantage du système américain, c’est que quand l’immobilier connaît une période faste, on peut “sortir” de sa banque la plus-value latente théorique sur sa maison: le phénomène dit du “cash-out” (que le gouvernement Sarkozy avait un temps voulu encourager en France il y a une dizaine d’années). Il permet aussi de prêter à des gens qui, chez nous, ne pourraient pas emprunter; mais le risque est évalué différemment.  

 

De la même façon, aux Etats-Unis, tu peux emprunter de l’argent pour acheter une GTO même si tes rvenus sont faibles: si le gage est considéré comme suffisant par la banque, pas de problème. C’est la valeur du gage qui détermine en premier lieu la décision du prêteur, pas le revenu...le corrolaire, c’est que les saisies sont très, très fréquentes; et très, très rapides...

 

Donc, en résumé: la crise des "sub-primes" c'est: euphorie du marché immobilier américain, les prix montent; les banques américaines commencent à penser que les emprunteurs "sub-prime" à qui elles ne prêtaient pas jusqu'alors peuvent à présent emprunter puisque les prix montent et que la valeur du gage est suffisante; retournement de l'activité économique qui touche d'abord les emprunteurs "sub-prime", perte d'emploi; pas d'assurance chômage sur les crédits aux Etats-Unis...saisie des maisons, mais entre-temps le marché immobilier s'est aussi retourné; les capitaux restant dus ne sont donc pas complètement remboursés par le produit de la vente. Les soldes non-remboursés passent en créances douteuses dans les banques et organismes de prêt, qui elles-mêmes connaissent de ce fait des difficultés de solvabilité. Entre-temps, grâce à la titrisation, ces portefeuilles de crédit ont été fractionnés et refilés à tous les organismes de la finance à peu près partout sur la planète (tout le monde en a pris parce que comme ils y avait un niveau de risque un peu plus élevé que la norme, ça rapportait plus...en théorie) et voilà la crise des "sub-primes".

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dfiordean
il y a 6 minutes, speedy a dit :

Donc, en résumé: la crise des "sub-primes" c'est: euphorie du marché immobilier américain, les prix montent; les banques américaines commencent à penser que les emprunteurs "sub-prime" à qui elles ne prêtaient pas jusqu'alors peuvent à présent emprunter puisque les prix montent et que la valeur du gage est suffisante; retournement de l'activité économique qui touche d'abord les emprunteurs "sub-prime", perte d'emploi; pas d'assurance chômage sur les crédits aux Etats-Unis...saisie des maisons, mais entre-temps le marché immobilier s'est aussi retourné; les capitaux restant dus ne sont donc pas complètement remboursés par le produit de la vente. Les soldes non-remboursés passent en créances douteuses dans les banques et organismes de prêt, qui elles-mêmes connaissent de ce fait des difficultés de solvabilité. Entre-temps, grâce à la titrisation, ces portefeuilles de crédit ont été fractionnés et refilés à tous les organismes de la finance à peu près partout sur la planète (tout le monde en a pris parce que comme ils y avait un niveau de risque un peu plus élevé que la norme, ça rapportait plus...en théorie) et voilà la crise des "sub-primes".

 

En effet leur système est diffèrent, t'as l'air de connaitre je ne vais pas débattre.

Je me répète moi aussi, l'effet subprime est une conséquence de la politique monétaire, les promoteurs construisent trop (les affaires tournent car le crédit est pas cher), les invendues s'accumulent, etc.

L'emballement du marché qui a permis par ce mécanisme d'évaluation du bien à un tas de gens de prêter c'est juste un aspect. Il y a également une compétition énorme entre établissements à faire du crédit a plein gens dans des conditions très douteuse. Si tu le fais pas - parce que tu respectes a la lettre les règles prudentielles - mais le gars dans l'établissement d'en face le fait, t'es viré!

Du tout évidence, leur système n'intègre pas très bien le risque je trouve... ça marche dans certains conditions mais si ces conditions changent, c'est la cata.

 

Bref, on est pas trop hors sujet parce qu'on parle du titre Ferrari et l'impact d'un possible retournement du marché automobile sur le titre

 

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