Ferrari 849 Testarossa - F173M (New SF90)

[Artifils 625]

Il y a 4 heures, rosso ferrari a dit :

Je sait pas trop comment je doit le prendre ce commentaire....

Ce n'est absolument pas dirigé contre toi, plutôt une réflexion d'ordre générale, provocatrice et peu gracieuse, à l'image de cette 849 Testarossa (Ferrari nous apprend qu'elle n'est pas née pour plaire) dont le nom est à chier. La boucle est bouclée.

[cheki 1 943]

Bon après, comme dirait l'autre tant qu'elle plaît à ceux qui pourront/voudront l'acheter, c'est déjà ça.

Je ne suis pas concerné 🙂 

[Artifils 625]

il y a 10 minutes, Artifils a dit :

"réflexion d'ordre général"

 

[Artifils 625]

[Artifils 625]

[rosso ferrari 265]

il y a une heure, Artifils a dit :

Ce n'est absolument pas dirigé contre toi, plutôt une réflexion d'ordre générale, provocatrice et peu gracieuse, à l'image de cette 849 Testarossa (Ferrari nous apprend qu'elle n'est pas née pour plaire) dont le nom est à chier. La boucle est bouclée.

Pas de souci 😉

[Louis360 72]

Et ben on dirait qu’elle ne fait pas l’unanimité au sein des ferraristes 👀

Je la trouve inélégante et sans identité, comme la plupart des modernes.. 

Personnellement je n’aime pas trop l’argument du « laisse lui le temps d’être belle ». 
Si un dessin ne plait pas au premier regard il n’est pas réussi.
Si le dessin a besoin d’être analysé puis expliqué pour faire comprendre sa profondeur il n’est pas réussi.

Si la voiture a besoin de telle ou telle couleur pour se montrer flatteuse alors elle n’est pas instrinsequement belle.. etc etc 

Le nom je m’en fous un peu, l’appellation GTO sur la 599 n’a aucun sens, pourtant c’est une sacrée bagnole. La TR des 80´s n’a rien à voir avec les modèles de course originaux. 
Je préfère le nom Testarossa à LaFerrari, 12cilindri et autre Purosangue 😅

Et la course à la puissance c’est dommage qu’on ne sache plus s’en passer. J’arrive pas à croire qu’on a atteint une époque où c’est « normal » de voir sortir une pagaille d’autos de 1000ch.
Je commence à suer au feu rouge avec ma Modena quand je suis à côté d’une golf R moderne 😅

 

[4.9. Superfast 99]

Pardon, je viens avec un peu de retard sur le sujet après m’être longuement exprimé sur la voiture dans un post créé ce jour suite au visionnage de sa présentation. Je m’excuse pour ce doublon mais je n’avais pas vu le sujet dans les premières pages, ce post ayant été initialise dès Juillet. Et je n’ai pas pensé à faire une recherche par mot clé. Au temps pour moi.

 

Ceci dit, pour faire plus court, concernant le patronyme Testarossa, je pense qu’il s’agit plus d’un lien fait avec la lignée des ‘’super’’ Berlinettes à moteur central, en l’occurrence les BB et Testarossa, la 849 succédant à la SF90 tout comme la Testarossa vs la BB. En revanche, il ne faut pas chercher quelconque ressemblance.

 

Quant au style, disons qu’il n’est pas évident à première vue, surtout sous format 2D, images et vidéos, qui ne rend pas justice au design très volumique de la voiture, dicté par le principe selon lequel la forme suit la fonction, et notamment ici le refroidissement des composants clés de la performance, freins et moteur et bien évidemment l’aérodynamisme et ses effets, force d’appui, trainée et conséquences, stabilité, maniabilité et plus largement la capacite de la voiture à manœuvrer. Et plus les vitesses sont élevées, plus cette capacité est primordiale.

 

Pour relativiser cette impression mitigée au premier coup d’œil, il faut se rappeler que lors de leur présentation, la F50 et l’Enzo avaient été loin de faire l’unanimité. Les jeunes boomers dont je suis se souviendront. Et pourtant maintenant leur cote démentielle témoigne de leur cote d’amour.

 

Ceci dit, je reconnais que la partie avant ne me plait pas avec ce bandeau étroit et ce nez pointu. Elle me fait penser à un heaume de chevalier. Il y a mieux comme image de modernité et le combiné d’éclairage phare / clignotant manque singulièrement de caractère. C’est aussi le cas de la F80 et la dernière Amalfi alors que de ce point de vue, la Dodici Cilindri est juste parfaite (et pas que sur ce point).

       

En revanche, pour ce qui est du profil et de ce que les images laissent deviner des volumes et déliés, je trouve que la 849 donne un coup de vieux à la SF90, et notamment avec ses nombreux éléments carbone, bas de caisse, side-blade, passage de roue et évents d’aile arrière, tous reliés entre eux. A ce niveau de performance, il devient difficile de cacher les appendices et aérations nécessaires. Autant en prendre parti et mettre en valeur ses muscles.

   

S'agissant de la partie arrière, je la trouve encore une fois plus moderne que celui de la SF90 (qui avait déjà bien évolué avec la XX et son bandeau lumineux) et plus cohérent aussi. C’est sous cet angle que la filiation avec la F80 est la plus flagrante.

Justement, s’agissant de la F80, les avis faisaient et continuent de faire débat. Mais au volant, les heureux essayeurs sont tous unanimes, la voiture est juste hallucinante, amenant l’expérience de conduite ou ‘’plutôt de pilotage à un niveau inconnu et inégalé à ce jour’’ et cet avis ne vient pas d’un jeune youtubeur prompt a s’enflammer a la moindre vue de la première supercar venue mais du chef-essayeur de Sport Auto qui a essaye tout ce qui se fait de mieux : Pagani Hyuara R, Bugatti Chiron Super sport, AMG-One, Lambo Revuelto, sans compter toutes les têtes de série de Ferrari, La Ferrari, 812 Competizione. De quoi être blasé. Et là, à son ton, on devine qu’il était dans le même état d’excitation qu’Enstein quand il a découvert la théorie de la relativité.

Tout ça pour dire qu’il faut laisser sa chance à la 849 qui sans nul doute surpassera toute la production actuelle, SF90 XX y compris (je prends le pari). Et alors, son physique un peu compliqué passera au second plan. Et si l’on se fie au travail réalisé au niveau de l’admission et de l’échappement, le résultat en termes de bruit devrait être plus probant que celui des SF90 et F80. Sans atteindre évidemment celui de la 458 speciale pour rester dans les V8.

Bref, la 849 est bien une Ferrari selon la définition qu’en donnait le Commendatore selon laquelle la meilleure Ferrari est la prochaine.

[4.9. Superfast 99]

Justement, s’agissant de la F80, les avis faisaient et continuent de faire débat. Mais au volant, les heureux essayeurs sont tous unanimes, la voiture est juste hallucinante, amenant l’expérience de conduite ou ‘’plutôt de pilotage a un niveau inconnu et inégalé à ce jour’’ et cet avis ne vient pas d’un jeune youtubeur prompt a s’enflammer a la moindre vue de la première supercar venue mais du chef-essayeur de Sport Auto qui a essaye tout ce qui se fait de mieux : Pagani Hyuara R, Bugatti Chiron Super sport, AMG-One, Lambo Revuelto, sans compter toutes les têtes de série de Ferrari, La Ferrari, 812 Competizione. De quoi être blasé. Et là, à son ton, on devine qu’il était dans le même état d’excitation qu’Enstein quand il a découvert la théorie de la relativité.

Tout ça pour dire qu’il faut laisser sa chance à la 849 qui sans nul doute surpassera toute la production actuelle, SF90 XX y compris (je prends le pari). Et alors, son physique un peu compliqué passera au second plan. Et si l’on se fie au travail réalisé au niveau de l’admission et de l’échappement, le résultat en termes de bruit devrait être plus probant que celui des SF90 et F80. Sans atteindre évidemment celui de la 458 speciale pour rester dans les V8.

Bref, la 849 est bien une Ferrari selon la définition qu’en donnait le Commendatore selon laquelle la meilleure Ferrari est la prochaine.

Pour être complet deux autres points à mettre au crédit de cette Testarossa du XXIe siècle, à savoir :

-            des jantes superbes redéfinissant avec agressivité et élégance le très classique thème des 5 branches (déjà prevu 300 ans avant JC par Euclide et son nombre d’or)

-            un interieur tout simplement splendide, notamment dans cet alcantara bleu, avec une finition à des années-lumière de la Testarossa originelle (pas difficile me direz-vous) mais au niveau de ce qui se fait de mieux, Bugatti et Pagani mis a part mais nous ne sommes pas dans le même niveau de prix. J’apprécie tout particulièrement le detail qui tue, en l’occurrence l’arche en partie milieu qui part de la planche de bord pour rejoindre l'espace situé entre les deux baquets et qui servira très probablement au passager de mieux s’aggriper pour résister a la force centrifuge. De la fonction nait la forme. CQFD.

[Trois cinquante cinq 3 377]

Il y a 6 heures, cheki a dit :

Bon après, comme dirait l'autre tant qu'elle plaît à ceux qui pourront/voudront l'acheter, c'est déjà ça.

 

Tu deviens sage ! les premiers effets du mariage ?😁

[4.9. Superfast 99]

@Louis360

 

Je comprends parfaitement ton point de vue. Il est loin le temps des beautés évidentes : 330P4, Dino, (288) GTO ou autres 33 Stradale, Stratos et Miura et même Countach pour rester du côté transalpin. Ce qui caractérise le design de ces sublimes autos c’est que ligne et volume ne font qu’un, ce qui rend la lecture visuelle si simple et agréable à l’œil. Un peu comme écouter du Mozart, l’oreille ne transmet qu’harmonie et fluidité et le cerveau s’y retrouve si aisément qu’il est impossible de ne pas être touché, comme dans un moment de grâce.

 

Pour filer la métaphore, les designers sont un peu comme les musiciens : ils connaissent les règles du beau et de l’équilibre, les proportions idéales, les lignes favorables, les détails utiles. Mais tout comme la musique, les instruments et la technique évoluent : CAO, Rendu 3D virtuel, prototypage rapide. On ne dessine plus une voiture mais on la modélise et la forme immédiatement. Et de fait, le volume a naturellement pris le pas sur la ligne, d’autant que les matériaux et les processus de formage (emboutissage, moulage par injection) et d’assemblage (soudage laser, collage bi-composant, le tout robotisé) ont démultiplié le champ des possibles. C’est un peu comme si l’on donnait aux musiciens une étendue quasi infinie de nuances et notes. Qu’aurait fait Mozart avec les derniers logiciels de composition musicale ? Et avec un clavier electronique. Nul doute que son génie se serait distinguer.

Alors, voilà le Mozart à nos yeux de Tifosi transi, c’est l’équivalent de Pininfarina, ce magicien du design, auteur de tant de chefs d’œuvre sauf que derrière ce nom a œuvré et œuvre une équipe de designers, femme et homme. Mais c’est une empreinte, un héritage, bref un style unique, à la recherche permanente de la simplicité et de l’harmonie, comme dans l’ordre des choses, soit peu ou prou la définition de la beauté selon Platon.

 

Seulement, Pininfarina a évolué au cours du XX et XXIe siècle, un temps, le nôtre, ou les progrès et évolutions techniques et technologiques sont sans commune mesure avec la fin du XVIII siècle de Mozart ou le temps semblait immuable en comparaison. Et comme tout acteur d’excellence, il a exploré de nouveaux horizons, pour imprimer le mouvement et non le suivre. A cet égard, la Modulo est un formidable manifeste de l’esprit novateur en ce sens qu’elle anticipe avec près de quarante voire cinquante ans d’avance la primauté du volume sur la ligne. C’est vrai que si l’on regarde ce concept en 2D, on ne voit qu’une ligne à peine courbée et des flancs lisses percées de grandes ouvertures géométriques. Pas forcément très harmonieux sur ce plan au propre comme au figuré. Alors que si l’on tourne autour de la voiture (pas facile car uniquement visible dans les locaux de Grugliasco ou la visite n’est apparemment pas simple) ou du moins si l’on se concentre sur les vues de ¾ et de dessus donnant plus le sens des volumes, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une véritable architecture replaçant l’habitacle et donc l’espace consacre au conducteur et son passager, soit ce qui a le plus d’importance finalement, au centre du cahier des charges et donc du concept. De la fonction nait la forme, et non l’inverse comme au temps où les limites techniques imposaient des fonctions limitées.

 

Pininfarina a dû aussi tenir compte des contraintes liées à la montée en puissance et performance des Ferrari (en termes d’analyse fonctionnelle, on parle de fonctions contrainte). Sur ce sujet, l’ultime collaboration entre Sergio et Enzo, en l’occurrence la mythique F40 est symptomatique.

Avec l’augmentation de puissance, de la capacité de refroidissement et du niveau d’adhérence attendu par rapport à la sublime 288 GTO, les équipes de Pininfarina ont dû recourir à force spoiler, becquet et autres ouvertures telles prises NACA et ouïes d’aération percées à même la lunette lexan au-dessus de la baie moteur. Le tout donnait un air bien plus sauvage, ‘’brut de fonderie’’ mais il faut reconnaitre qu’elle n’a pas été salue comme un prix de beauté à sa sortie, contrairement à celle à qui elle succédait. Alors que son design remporte aujourd’hui et depuis déjà plusieurs décennies tous les suffrages. Comme quoi, je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’affirmation selon laquelle les goûts et appréciations n’évoluent pas avec le temps.

 

D’ailleurs, le cas des deux supercars suivantes, F50 et Enzo, illustre encore mieux ce changement d’opinion qui s’opère dans le temps. A leur sortie respective, l’une et l’autre ont suscite pas mal de rejets de la part de nombreux gardiens du temple. A l’époque point d’internet et de réseaux sociaux (dommage ?) mais de nombreuses discussions de visu car à l’époque, les salons autos faisaient encore florès et les constructeurs de prestige ne boudaient pas alors le grand public ; je me souviens encore avoir découvert l’Enzo au Mondial de Paris me faufilant en première ligne de la délimitation du stand où l’on fêtait le troisième titre d’affilée de la Scuderia et de Schumi (Définitivement une autre époque). J’entends encore les commentaires peu élogieux quant au physique de la supercar. ‘’Pourquoi ce nez disgracieux ?’’, ‘’Et ce pare-brise de camion !’’, ‘’C’est quoi ces petits lumignons qui dépasse à l’arrière ?’’… J’en passe et des meilleurs. En fait, ces formes et appendices n’étaient pas le fruit du hasard mais dicté par le cahier des charges et ses fameuses fonction contraintes, dont la reprise du V12 de formule 1 en position centrale pour la F50 ou pour l’Enzo, la nécessité de limiter l’espace de la cellule centrale tout en préservant une habitabilité correcte d’où la forme du pare-brise assez verticale.

Et que dire maintenant : la cote de ces deux voitures se sont envolées, flirtant avec les 5 millions d’euros. Certes, c’est une preuve d’amour limite a très peu de personnes, mais tout de même, c’est assez révélateur du retour en grâce de ses deux mal aimés initialement.

 

Pour finir, la prédominance du volume sur la ligne et du modelage sur le dessin ne produit pas nécessairement des voitures au design alambiqué. J’en veux pour preuve la La Ferrari qui d’emblee a fait l’unanimité, les volumes se mariant harmonieusement avec des lignes quasi organiques, avec un regard qui est sans doute l’un des derniers que l’on peut dire réussi avec celui de la SP1/2, repris par la Roma et malheureusement abandonne par l’Amalfi au profit (?) de quasi meurtrière, ainsi que de la 812 Competizione (sans les évents de la Superfast) et de la Dodici Clindri.

Justement cette dernière est une autre réussite mêlant parfaitement volumes, contraintes de performance et habitabilité induites et lignes d’ensemble. Vu de haut en ¾ arrière, la singularité et modernité de la voiture saute aux yeux avec ce dièdre noir qui ceinture toute la partie arrière et que l’on retrouve en écho derrière la baie de pare-brise supérieure et rejoignant les custodes arrière formant ainsi un monolithe inédit. On retrouve ici l’esprit d’innovation de la Modulo. D’ailleurs Flavio Manzoni, le patron du design, ne s’est pas caché s’être inspiré du côté architectural de cette référence. Outre évidemment la 365 GTB/4, à mes yeux première Ferrari posant les jalons de la forme versus la ligne et introduisant des éléments de design autre que la seule ligne, j’en veux pour preuve les phares sous plexiglas qui constituaient une révolution par rapport l’immuable phare rond cercle de chrome qui a prévalu tout au cours des vingt premières années de Ferrari, phares qui ont malheureusement dû être remplacé par un système rétractable, certes plus esthétique en position fermée mais bien moins en position ouverte et peu pratique en cas d’appel de phare.

Au final, comme quoi, c'est pas nécesssairement mieux avant.

 

Alors pour revenir au sujet qui nous intéresse, la question est : la 849 aurait-elle pu être plus ‘’belle’’ si tant est que l’on puisse être parfaitement objectif en la matière, la beauté étant une notion somme toute personnelle ? A la lecture des commentaires précédents et selon mon avis exposé ci-avant, la réponse est oui. Et pour ma part, c’est essentiellement dans le traitement de la partie avant, avec une meilleure intégration des moustaches, ayant certainement une fonction d’écoulement et d’appui, une suppression pure et simple du bandeau noir qui pour le coup ne se justifie pas et n’a pas de raison d’être alors qu’il s’agit d’un trait de style fort et légitime pour la Dodici Cilindri comme citation de la ‘’Daytona’’. Cette suppression est valable également pour la F80. De fait, cela libèrerait de l’espace visuel pour un nouveau design des phares plus expressif et plus ‘’sexy’’. A ce propos, je trouve qu’hormis pour la sus nommé 12 cilindri, la signature lumineuse avant des Ferrari contemporaine est un vrai point faible comparativement aux Lamborghini (bien aidé par Audi qui a toujours été en pointe dans ce domaine) et aux Porsche (qui ont su merveilleusement moderniser le concept de base a l’instar d’ailleurs de la reine 911 mais je m’égare).

 

Pour le reste, flanc, porte évidée, side blade en carbone, évent d’aile souligne de carbone, split tail, feux rectangulaire, diffuseur, je conserve à l’identique car non seulement tous ces éléments ont leur raison d’être d’un point de vue fonctionnel mais encore je suis persuade qu’ils vieilliront bien avec le temps et ici je ne peux m’empêcher d’une dernière comparaison et cela tombe bien puisqu’il est question de la Testarossa des années 80 (la vraie entends-je d’ici) et plus précisément des fameuses grilles latérales courant et s’évasant tout le long des flancs de la partie avant des portes jusqu’à l’aération latérale en avant du passage de roue arrière. Il s’agissait ici d’une trouvaille de style de Leonardo Fioravanti, chef de projet chez Pininfarina qui permettait de masquer la différence de largeur entre la partie avant et le compartiment moteur du fait de l’implantation des radiateurs de part et d’autre du large V12 a 180 degrés, ce afin d’abaisser le centre de gravité par rapport à la BB. Or, à ses débuts, la Testarossa a été critiquée par certains puristes justement pour cette outrance stylistique – en même temps, cela cadrait bien avec le côté un peu caricatural des eighties, ‘’total look’’ comme on disait alors, que ce soit en Ray ban, GTI, Bronski beat ou en R12, Pastis, Loto ou bien en Harley, Blouson cuir, Johnny, on n’avait pas peur de s’afficher – c’est-à-dire qu’à l’époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux pour s’inventer une vie virtuelle et se cacher derrière le rideau des e-relations et du flux continu des informations pseudo-personnelles, en réalité téléguidé par les algorithmes des nouveaux ‘’bienfaiteurs’’ de l’humanité, les tous puissants GAFAM. Bref, dans ce contexte, le côté m’as-tu vu de la voiture, un peu malgré elle, a été vite adopté.

 

La prédominance techno de notre période actuelle devrait aider à mieux appréhender la multitude de détails qui se cache derrière le parti-pris, si ce n’est qu’à la différence des années 80, dans la morosité ambiante actuelle et à l’heure de la rancœur permanente relayee par les chaines d’info en continue sans parler des smartphones sans qui nous ne pouvons vivre plus de 10’, l’exubérance est nettement moins bien perçue. Au fond, comme le dit Cheki, cela concerne finalement qu’une clientèle très limitée et qui ne se posera pas toutes ces questions, du moment qu’ils auront un peu plus agrandi leurs collections.

[Pistacchio 87]

Une fois que le constat est fait que 19 Ferrarista sur 20 ne sont, du moins au premier abord, pas fan de ce nouveau design. Il  faudrait se poser une autre question : Sommes nous toujours la cible ? Je ne pense pas.

Donc si le design est orienté pour séduire les plus jeunes, les asiatiques, etc.. ça serait interessant de voir l'accueil reçu dans ces autres "sphères" 😎

[Nanthiat 2 978]

il y a 13 minutes, Pistacchio a dit :

Une fois que le constat est fait que 19 Ferrarista sur 20 ne sont, du moins au premier abord, pas fan de ce nouveau design. Il  faudrait se poser une autre question : Sommes nous toujours la cible ? Je ne pense pas.

Donc si le design est orienté pour séduire les plus jeunes, les asiatiques, etc.. ça serait interessant de voir l'accueil reçu dans ces autres "sphères" 😎

Cépafo 👍
Savais pas qu’une pistache avait des neurones 🤭😂😂

Modifié le 11 septembre par Nanthiat

[Pistacchio 87]

il y a 17 minutes, Nanthiat a dit :

Cépafo 👍
Savais pas qu’une pistache avait des neurones 🤭😂😂

Uu seul mais il carbure 🤡🤡

 

[Franck 6 834]

il y a 48 minutes, Pistacchio a dit :

Une fois que le constat est fait que 19 Ferrarista sur 20 ne sont, du moins au premier abord, pas fan de ce nouveau design.

Je ne crois pas que le ratio soit de 19/20. Loin de là et indépendamment de mon avis personnel.

Plusieurs ont exprimé le fait que, sur ces premières photos et vidéos, l'auto leur plaisait.

Beaucoup ont indiqué (car un fait prouvé par l'expérience) qu'ils préfèrent attendre de la voir en vrai pour se faire un avis (images générées par ordinateur aujourd'hui, vidéos avec des filtres, zooms, fish eyes, etc. ne reflétant pas la réalité).

Ensuite, ceux qui s'expriment sur un forum ne représentent pas toujours l'avis de la majorité silencieuse des membres.

Les mots extrêmement violents de certains n'incitent pas à une discussion ouverte ni à exprimer ouvertement un avis différent.

Enfin, effectivement, il y a plus de personnes qui viennent ici pour chercher des conseils sur des anciennes que sur de nouvelles Ferrari.

Ce qui est certain, c'est que ce design est clivant et Ferrari le savait dès le départ (cf. "elle n'est pas faite pour plaire").

[cheki 1 943]

Il y a 10 heures, Trois cinquante cinq a dit :

 

Tu deviens sage ! les premiers effets du mariage ?😁

😄 😄 😄 

Nan mais dans les faits on communique notre avis parce qu'on est passionnés mais en ce qui me concerne j'ai pas les ronds et si je les avais je ne me paierais pas une Ferrari neuve. 

[Ffredd 2 861]

il y a 24 minutes, Franck a dit :

…/…

Ce qui est certain, c'est que ce design est clivant et Ferrari le savait dès le départ (cf. "elle n'est pas faite pour plaire").

A l’image de leur collection vestimentaire… 😉

Je plaisante mais sans vouloir en rajouter, sincèrement, c’est faire bien peu de cas de la clientèle que d’annoncer que cette voiture n’est pas faite pour plaire.🙃

Ça semble dingue mais c’est tellement Ferrari aujourd’hui, des champions du marketing à l’envers et c’est très habile…

[Laurent 34 1 048]

il y a une heure, Ffredd a dit :

A l’image de leur collection vestimentaire… 😉

 

+1

C'est loin d'être anecdotique ça, et assez symptomatique je trouve de la direction choisie 😑

[Trois cinquante cinq 3 377]

Il y a 2 heures, Franck a dit :

(cf. "elle n'est pas faite pour plaire")

 

C est un peu du marketing réthorique d'école de commerce...reprendre cet adage "les voitures de courses ne sont pas faites pour plaire, mais pour gagner..." peut se comprendre dans le cas d'une 499, ou à la limite d'une F80...Mais là; un batracien de 2 tonnes qui n'a strictement rien à voir avec une voiture de course, s'est un peu infantiliser ses clients, qui j 'espère, savent très bien qu'ils achètent une voiture de route !

Et si on pousse le raisonnement, une voiture de route, et surtout une Ferrari qui n est pas faite pour plaire...comment dire...elle est faite pour quoi, pour donner envie de tourner la tete ???

J 'ai bien compris la phrase destiner a cliver et la référence au domaine de l 'art, mais bon, s'adressant à une clientèle adulte , je trouve cela très arrogant et infantilisant...ceci étant, c'est conforme à ce qu 'est devenue la marque aujourd'hui !

Modifié le 11 septembre par Trois cinquante cinq

[Trois cinquante cinq 3 377]

il y a 9 minutes, Trois cinquante cinq a dit :

 

C est un peu du marketing réthorique d'école de commerce...reprendre cet adage "les voitures de courses ne sont pas faites pour plaire, mais pour gagner..." peut se comprendre dans le cas d'une 499, ou à la limite d'une F80...Mais là; un batracien de 2 tonnes qui n'a strictement rien à voir avec une voiture de course, s'est un peu infantiliser ses clients, qui j 'espère, savent très bien qu'ils achètent une voiture de route !

Et si on pousse le raisonnement, une voiture de route, et surtout une Ferrari qui n est pas faite pour plaire...comment dire...elle est faite pour quoi, pour donner envie de tourner la tete ???

J 'ai bien compris la phrase destiner a cliver et la référence au domaine de l 'art( sous entendu : ceux qui auront compris la subtilité et à qui elle plait sont perspicaces, et par conséquent,les autres sont des c..s), mais bon, s'adressant à une clientèle adulte , je trouve cela très arrogant et infantilisant...ceci étant, c'est conforme à ce qu 'est devenue la marque aujourd'hui !

Personnellement, je vais te dire ce qui est pathetique dans cette affaire, c est que lorsque tu as des moyens no limits en R&D et que tu assembles 3 morceaux de voitures existantes, sans aucune cohérence réelle, ( F80,SP3, 12C ), et que tu mixe au shaker avant de le sortir et demander 700k (on sera certainement par la avec options ), c est assez insultant !

 

Modifié le 11 septembre par Trois cinquante cinq

[Jean66 2 395]

Quand on voit une 458 ou une 488, j ai du mal..

[LINO27 753]

Il y a 4 heures, Trois cinquante cinq a dit :

 

Beau et bon résumé j'aime le mot shaker! C'est exactement ça 

[Fred74 174]

J'ai également un faible pour les anciennes Ferrari. 

Mais il faut vivre avec son temps et au jour d'aujourd'hui on ne peut pas dire que les Ferrari sont moches et que vous n'êtes sensible à aucun modèle moderne. 

A ce moment la, c'est que vous n'êtes pas vraiment fan de la marque.

Moi a l'heure actuelle, je ne vois AUCUNE marque qui fait mieux actuellement dans le domaine du luxe.

Ils sont présent partout, et les modèles ont le mérite comme je l'ai déjà dit de ne pas se ressembler.

SUV avec le Purosangue, l'amalfi pour la Ferrari de "tout les jours", l'hypercar avec la F80, le côté ultra sportif avec la Sf90xx ou la 296 spéciale, ou maintenant avec cette nouvelle 849.

Le gros moteur atmosphérique avec la 12C.

Présent en F1 depuis le début du championnat du monde,  marque la plus titrés.

Présent en WEC en GT3...

 

Si on aime l'automobile et surtout la marque, on est obligé d'aimer un ou plusieurs de ces modèles.

 

Le passé est le passé et aujourd’hui admirer ce modèle qui est totalement incroyable.

Hâte de voir les premiers essais au volant. 

[Fred74 174]

https://www.facebook.com/share/v/1B1pHjxZ5G/

[Artifils 625]

il y a 50 minutes, Fred74 a dit :

SUV avec le Purosangue

SUV et Ferrari, deux mots antinomiques, un peu comme imaginer un grand cru classé servi dans un gobelet en plastique.