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5 pointsSi jamais tu souhaites te confirmer dans ton choix, voici la mienne avec ces jantes que j’ai trouvées, restaurées et montées récemment 😉 cependant, ce n’est pas la taille d’origine, et il serait bon que ton assurance soit ok avec ce changement ( merci @Jacks)
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4 pointsUn grand MERCI à tous les participants à ce très beau voyage en Italie d'où l'on revient des étoiles plein les yeux, avec tout ce dont nous avons eu accès (voir plus haut, les commentaires et photos, la liste étant bien trop longue). 🙏 👍 Merci pour votre participation, votre bonne humeur, l'ambiance, les moments partagés, les souvenirs, les découvertes et les partages. Vivement la prochaine ! 😁 L'année prochaine les Ferrari FInali Mondiali auront lieu à Barcelone, donc ce sera un voyage différent à cette occasion, sans doute plus court, avec des visites uniques.
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4 points
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4 pointsMais pourquoi cette auto me fait de suite penser à quelqu'un ??!.... 😁
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4 pointsBonjour à tous, voici enfin la présentation de ma nouvelle monture, suite à la vente de ma Modena à @grhum ! On a tout géré ici en interne, il m'a contacté il est venu on a fait un essai il m'a dit c'est ok, je lui fait "ah merde...! 😳" et après réanimation j'ai compris que c'était parti... En gros j'étais pas prêt... 🤣 Du coup, mon envie de 348 étant réelle et sérieuse depuis longtemps et surtout après l'essai de l'été dernier de celle d'un ami, la décision fut facile... Enfin presque, madame voulant une 308... 😤 On a quand même regardé le marché, et après recherche force est de constater que si on veut une 308 avec un peu de canassons, genre carbu ou QV, le budget pour une belle auto européenne est quand même élevé et je voulais absolument garder un matelas pour la future, donc le choix fut vite axé sur une 348 ! 🥳 La partie grisante commence, avec recherche des autos, lecture de plein de mag et visionnage de vidéos... Bon moment ! Je sélectionne plusieurs autos, qui semblent correspondre à mon cahier des charges, et je m'aperçois que ça va être plus compliqué que prévu ! Du grand Mendes ! Une du sud, après contact et renseignements évasifs, et surtout après demandes pour visites apprendre que, ce n'est pas ma voiture mais celle d'un ami, c'est moi qui gère etc... Ajouté à auto qui ne roule pas depuis longtemps finalement, bref, suivante... Pas mieux mon neveu, pourtant un garage, auto vendue belle en apparence mais plein de défauts et surtout moteur pas d'origine, et limite l'impression de déranger le vendeur... Suivante ! Pas kilométrée mais après lecture, compteur changé et au final double du kilométrage annoncé, et divers autres petites choses, qui sans être graves ne m'ont pas donné envie... Suivante ! J'en repère une que j'avais mise en favoris, et je ne sais pourquoi c'est la dernière que j'ai vraiment regardé de très près. C'est donc celle de Paris, Garage Beaumont, au moins c'est une vraie adresse, avec un vrai interlocuteur et pignon sur rue, ça peut paraitre tout con, mais c'est finalement important. L'auto est une 348 TS, de 1992, une vraie 92 de février. C'est important car je voulais idéalement une full ou quasi full modif. Elle a 79000 kilomètres, semble propre, a juste un pot inox. L'historique est traçable, c'est une Belge de Francorchamps. Voici l'annonce Décision prise d'aller voir l'auto, c'est à Paris, un coup de TGV et on verra sur place. Entre temps je dois vous avouer que j'ai contacté @David 84 qui m'a envoyé plein de lecture et qui m'a éclairé sur plusieurs points, je tiens à vraiment le remercier pour le temps qu'il m'a consacré, et sa connaissance biblique du modèle ! Un des super atouts du forum, l'entraide... Du coup me voilà à Paris, et j'arrive devant la voiture... Et la paf, le brouillard rouge ! Mais j'arrive quand même à ne rien montrer au vendeur, même si c'est compliqué... La voiture me plait, et je vais vous étonner, parce qu'elle n'est pas parfaite, elle a des défauts, mais tous listés par le vendeur et je ne suis donc pas surpris outre mesure. Elle démarre au quart, tourne parfaitement, bref c'est bien. Vient le moment de boire un café et de discuter sérieusement. Déjà 2 pneus AR Pirelli quasi neufs, mais à l'AV pas les même et surtout, en indice V... Donc il faut changer. Ensuite une vitre est en panne. Le toit noir a semble t-il été peinturé à la sauvette, c'est vraiment dégueulasse... Il manque un centre de roue, un morceau de garniture est décollé à l'arrière, les plastiques sont à rafraichir... La carrosserie est propre, la peinture n'est pas au niveau de celle de ma Modena, mais après un gros travail ce sera très bien. Juste le bas de pare choc av que je devrais surement déposer pour refection... Bref tout ça parait beaucoup mais ne me rebute pas. Vient à ce qui m'interesse, la mécanique. Et la il y a beaucoup à dire, c'est le point qui aurait pu me faire renoncer... Après examen des papiers, divers documents et factures, il apparait que le moteur a été sorti, normal me direz vous car la distribution a été faite, lors de la grosse révision. Mais, la facture de quasi 20.000 euros m'interpelle sur le coup, et je lis le détail... Dépose et refection du haut moteur, dépose des culasses, changement joints, guides soupapes, fluides, courroies, galets, bref je la fait courte mais un boulot énorme... Mais ! Et la c'est David qui me met en garde, pourquoi ils ont changé une seule soupape ???? Et la, c'est les mystères de l'Ouest, personne ne peut répondre à cette question, j'ai même été jusque téléphoner au garage prestataire du travail pour info, réponse évasive, remise en route et changement de ce qui était necessaire... Ah bon ok... Je dois vous avouer que la nuit fut très compliquée, j'y vais? j'y vais pas? Le vendeur, à savoir le garage Beaumont, me dit, qu'en cas de vente l'auto sera garantie 6 mois moteur/boite/pont... (Avec toutes les réserves que ça comporte, j'ai déjà vu le film... ) L'auto sera remise en révision car en stock et de fait, à l'arrêt depuis environ 8 ou 9 mois, et c'est la norme visiblement pour leurs autos de plus de 15 ans. Les pneus seront conformes. La vitre sera réparée. Et la clim rechargée. Le toit sera repeint. petite révision avec vidange, et contrôle, par Heritage Motors Cars dans le 17eme à Paris. Après coup, il s'avère que cette révision a couté quasi 4000 euros au garage, et que les travaux cités ont été réalisés, avec changement de quelques durites visuellement pas belles pour repartir sur de bonnes bases, purge du liquide de refroidissement, etc... Les pneus ! Bien évidemment, impossible de trouver des Pirelli AV dans le temps imparti, donc décision prise de monter au final 4 pneus neufs, des Michelin Pilot Sport 5. J'avais au préalable de la mise en révision, demandé une prise des compressions moteur, et le rapport ne révèle rien d'anormal. Donc après tous ces éléments, j'ai décidé, car il faut bien à un moment prendre une décision, de signer, et voilà l'auto achetée. C'est donc une 348 TS de février 1992, donc quasi full modifs, et c'est #92923 Je l'ai rapatrié par la route, depuis Paris 15 jusque banlieue de Nancy soit un peu plus de 400 kilomètres, avec une crise de nerfs pour sortir de Paris dans le merdier de 17H... Mais RAS, tout ok, pas un soucis de roulage et l'auto est arrivée dans sa nouvelle maison sans encombres. Seul bémol la dernière heure de nuit avec les lampes de poches en guise de phares éclairant la route... Je ne voyais pas grand chose, vieillesse ennemie... Voici pour commencer, ce petit récit d'achat, j'aurais pu en dire plus mais c'est je pense suffisant. Je détaillerai mes impressions de conduite bientôt car j'ai pu faire un roulage de 100 kilomètres depuis. Et miam ! 🥰
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4 pointsMais il y a aussi les poses,😋😋 ici déjeuner au Montana après la visite de Ferrari avec chacun son paquet cadeau🥳 0001.mov
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4 points50 ans de la Ferrari 308, l’icône moderne qui a redéfini la marque italienne. Alors que la Ferrari 308 GTB célèbre son cinquantième anniversaire en 2025, le moment est opportun pour réévaluer l’héritage d’un modèle qui fut bien plus qu’un succès commercial. Au-delà de sa silhouette iconique, la berlinette 308 a représenté un tournant stratégique majeur, propulsant Ferrari dans une nouvelle ère de production et de rentabilité. Voici comment cette berlinette à moteur V8 a non seulement comblé un vide crucial dans la gamme, mais a également jeté les bases de l’identité moderne de la marque de Maranello, posant la question de son influence durable sur plusieurs générations de supercars. Genèse d’une nouvelle ère. La naissance de la 308 s’inscrit dans un contexte stratégique crucial pour Ferrari. Après l’arrêt de la production de la très appréciée Dino 246 en 1974, la marque de Maranello se retrouvait sans modèle dans son segment d’entrée de gamme. Le succès de la Dino avait cependant démontré à Enzo Ferrari que ce marché était loin d’être négligeable. Le projet d’une nouvelle berlinette fut donc lancé pour capitaliser sur ce potentiel commercial et assurer un volume de production significatif. Au sein de la gamme Ferrari de 1975, la 308 GTB – présentée au 61ème Salon de l’Automobile de Paris – occupait une place parfaitement définie. Elle se positionnait juste au-dessus de la Dino 246 GT V6 sortante et en dessous de la prestigieuse 365 GT4 BB à moteur 12 cylindres à plat. Son importance était capitale : il s’agissait du premier véhicule à moteur V8 en position centrale à porter officiellement l’insigne du Cheval Cabré. Techniquement et conceptuellement, la 308 GTB, où le « B » signifie « Berlinetta » (berlinette), est une descendante directe de la Dino 308 GT4. Cette dernière, une 2+2 souvent critiquée pour son design, avait inauguré la configuration 3.0L V8 central deux ans plus tôt. Cependant, c’est bien la 308 GTB biplace qui est unanimement considérée comme la véritable héritière spirituelle et stylistique de la Dino 246. A sa sortie, cette nouvelle architecture moteur suscita le scepticisme des puristes : une véritable Ferrari se devait de posséder un V12. Toutefois, le contexte sportif joua un rôle déterminant dans l’acceptation du V8. La présentation de la 308, début octobre 1975, coïncida avec le titre de champion du monde de Formule 1 remporté par Niki Lauda en 1975 avec la 312 T. L’alchimie du design, synthèse parfaite de Pininfarina. Le design de la Ferrari 308, sous la direction de Leonardo Fioravanti pour Pininfarina, fut un coup de maître stylistique. Considérée comme l’une des silhouettes les plus réussies et intemporelles de l’histoire de la marque, elle représente une synthèse magistrale des courants esthétiques de Ferrari à l’époque, atteignant un équilibre visuel rarement égalé. L’analyse de ses lignes révèle une filiation stylistique claire et brillamment exécutée, s’inspirant des deux modèles phares qui l’ont précédée : Héritage de la Dino 246 GT : La 308 reprend les volumes séduisants de son aînée, notamment ses ailes fluides, ses prises d’air latérales festonnées qui sculptent le profil et s’achèvent dans les portières, ainsi que sa lunette arrière concave verticale caractéristique. Influence de la 365 GT4 BB : L’influence de la « Berlinetta Boxer » – elle-même inspirée par le « concept-car P6 Berlinetta Speciale » présenté au salon de Turin en 1968 – est manifeste dans la partie avant, avec un nez plus moderne, effilé et acéré, qui a dicté le recours à des phares escamotables. On retrouve également la forte ligne de démarcation qui ceinture la caisse à mi-hauteur (comme sur les Lotus Eclat, Excel et Esprit S1), conférant à la voiture une posture agressive et bien assise. Le résultat de cette synthèse est une forme jugée ; pour beaucoup dont nous faisons partie ; parfaite sous tous les angles. Grâce à des dimensions plus compactes que celles de la BB (17 cm de moins en longueur), ses proportions sont plus ramassées et nerveuses, lui conférant un équilibre des formes plus élégant sans perdre une once d’agressivité. Cet exploit stylistique est tel que le modèle n’a pratiquement pas vieilli en un demi-siècle. La pertinence de ce design a été reconnue par les designers eux-mêmes. Flavio Manzoni, l’actuel directeur du design de Ferrari, a utilisé sa propre 308 GTB comme référence visuelle lorsqu’il a entamé le travail, en 2015, sur la 488 GTB 2015, preuve de l’intemporalité de ses proportions. Cette perfection esthétique abritait une mécanique et des choix techniques qui allaient connaître d’importantes évolutions, dictées tant par l’innovation que par les contraintes industrielles et réglementaires de l’époque. L’évolution technique, entre innovation et contraintes réglementaires. La carrière de la Ferrari 308, qui s’étend sur une décennie, fut marquée par une série d’évolutions techniques significatives. Celles-ci furent le reflet d’une double réalité : d’une part, des choix d’innovation audacieux pour optimiser la performance et, d’autre part, des réponses pragmatiques aux nouvelles normes environnementales qui commençaient à remodeler l’industrie automobile. La révolution « Vetroresina » (1975-1977). Pour les premiers exemplaires, Ferrari a pris une décision inédite : produire les carrosseries en fibre de verre « vetroresina », une première pour la marque. Réalisées chez le carrossier Scaglietti, ces versions répondaient à une double justification : des délais de conception très courts qui favorisaient l’utilisation de ce matériau et un avantage de poids significatif, avec environ 150 kg de moins que les versions en acier qui suivront. Produites en un nombre limité d’exemplaires (les sources les plus conservatrices citent 712 unités, tandis que d’autres font état d’une première série de 808 exemplaires), ces premières 308 GTB « Vetroresina » sont aujourd’hui extrêmement recherchées par les collectionneurs pour leur légèreté et leur rareté. Le retour à l’acier et l’arrivée de la GTS (1977). À partir de fin 1976 et durant l’année 1977, Ferrari est revenu à une carrosserie plus traditionnelle en acier, jugée plus résistante. Cette même année, lors du Salon de Francfort, la gamme s’est enrichie de la version 308 GTS, où le « S » signifie « Scoperta » (découverte). Dotée d’un toit amovible de type Targa, elle a rapidement conquis le marché, devenant la version favorite et représentant, selon les estimations, entre les deux tiers et les trois quarts des ventes. Le compromis de l’injection (1980-1982). Au début des années 80, le durcissement des normes anti-pollution a contraint Ferrari à abandonner les carburateurs Weber au profit d’une injection électronique Bosch K-Jetronic. Cette évolution, qui a donné naissance aux modèles GTBi et GTSi, a eu des conséquences contrastées. Les modèles destinés au marché américain, équipés d’un moteur à carter humide pour satisfaire aux normes locales, étaient encore moins puissants, affichant 205 ch. La rédemption « Quattrovalvole » (1982-1985). Conscient de cette baisse de performance, Maranello a corrigé le tir deux ans plus tard en introduisant la technologie « Quattrovalvole ». En dotant le moteur V8 d’une culasse à quatre soupapes par cylindre, la puissance a été portée à 240 ch (230 ch pour les versions américaines), sans renier les exigences d’homologation. Cette version est considérée comme l’aboutissement de la lignée, trouvant un équilibre parfait entre les exigences de performance et les contraintes de l’époque. Malgré ces variations de performance au fil des ans, le succès commercial du modèle n’a jamais été démenti. Cette popularité a profondément modifié la structure économique de Ferrari, l’introduisant dans une nouvelle ère de production. Caractéristique Ferrari 308 GTB (Europe, 1975) Ferrari 308 GTBi (1980) Ferrari 308 Quattrovalvole (1982) Moteur V8 à 90°, 2 ACT V8 à 90°, 2 ACT V8 à 90°, 4 ACT (32 soupapes) Cylindrée 2927 cm³ 2927 cm³ 2927 cm³ Alimentation 4 carburateurs Weber 40 DCNF Injection Bosch K-Jetronic Injection Bosch K-Jetronic Puissance 255 ch 214 ch 240 ch Carrosserie Initiale Fibre de verre (« Vetroresina ») Acier Acier Châssis Tubulaire en acier Tubulaire en acier Tubulaire en acier La démocratisation du « Mythe », impact commercial et production. La Ferrari 308 a transformé le modèle économique de la marque italienne en faisant passer la production d’un artisanat de niche à des volumes significativement plus élevés. Elle a rendu le mythe Ferrari plus accessible, sans pour autant sacrifier son prestige, et a solidement établi la rivalité avec des concurrents comme Porsche. Les chiffres de production témoignent de ce succès retentissant pour l’époque : Total des ventes : 12 149 exemplaires (toutes versions GTB/GTS de 1975 à 1985). Production GTB (toutes versions) : 2 897 exemplaires. Popularité de la GTS : La version découvrable a connu un succès immense, avec 3 219 exemplaires produits pour la seule première version à carburateurs (1977-1980). Le succès de cette plateforme fut si profond que, combinée à son évolution directe, la Ferrari 328 (V8 3.2L), la production totale a dépassé les 15 000 unités, solidifiant ce châssis comme l’épine dorsale commerciale de la marque pendant près de quinze ans. Le concept de « démocratisation » doit cependant être nuancé. En 1983, une Ferrari 308 coûtait 53 475 $, alors qu’un véhicule moyen se vendait environ 15 000 $. Elle restait un objet de luxe, mais se positionnait comme une rivale directe de la Porsche 911, offrant aux amateurs une porte d’entrée « raisonnable » dans l’univers Ferrari. Ce succès commercial a été amplifié de manière exponentielle par une exposition médiatique sans précédent, qui a propulsé la Ferrari 308 du statut de voiture de sport désirable à celui d’icône culturelle mondiale.Une icône culturelle, la Ferrari 308 dans l’imaginaire collectif. Une icône culturelle, la Ferrari 308 dans l’imaginaire collectif. La Ferrari 308 a transcendé son statut d’automobile pour devenir un véritable symbole culturel des années 80. Cet accomplissement est indissociable de son rôle central dans la série télévisée américaine « Magnum, P.I. », où elle était bien plus qu’un simple accessoire, mais une véritable co-star aux côtés de l’acteur Tom Selleck. L’histoire de son casting est révélatrice. Initialement, les producteurs avaient choisi une Porsche 928 pour le détective Thomas Magnum. Cependant, Porsche a refusé de modifier son modèle pour y installer un grand toit ouvrant nécessaire aux prises de vues aériennes et pour l’adapter à la grande taille de l’acteur (1,93 m). Ferrari, en revanche, s’est montrée plus flexible. La 308 GTS, avec son toit amovible, répondait parfaitement au cahier des charges. Bien que la voiture soit restée trop petite pour Tom Selleck, dont la tête dépassait souvent du pare-brise, elle est devenue le choix final et iconique. Au fil des huit saisons de la série, trois modèles distincts de 308 ont été utilisés, permettant aux connaisseurs de dater les épisodes : Saison 1 : 308 GTS (1978), reconnaissable à son unique rétroviseur et ses grilles rouges derrière les phares. Saisons 2-3 : 308 GTSi (1980), identifiable à ses deux rétroviseurs et ses grilles noires derrière les phares. Saisons suivantes : 308 Quattrovalvole (1984), qui ajoute une aération noire sur le capot et un béquet arrière noir. Ce sont cependant une quinzaine de Ferrari 308 que Ferrari North America fournit à CBS pour le tournage de la série, les unes adaptées pour les scènes de conduite, les autres pour les plans rapprochés. Des répliques sur base de Pontiac Fiero furent assemblées pour les besoins des cascades et scènes de poursuite. Après 1988, toutes les voitures ayant participé au tournage de Magnum furent vendues aux enchères. L’une d’elle est notamment visible aux Studios Universal tandis qu’une autre fut achetée par Larry Manetti, l’interprète du personnage de Rick, qui en serait toujours propriétaire. Au-delà de Hollywood, l’aura de la Ferrari 308 a été renforcée par son association avec des légendes de la course. Le pilote de Formule 1 Gilles Villeneuve possédait une 308 GTS qui s’est vendue aux enchères pour plus de 400 000 $ en 2018, témoignant de la valeur actuelle du modèle. Mais plus que sa possession, c’est une anecdote légendaire qui lie Didier Pironi et Gilles Villeneuve à la Ferrari 308. Eté 1981, lors d’essais à Modène, les deux pilotes de la Scudéria Ferrari décident de passer une soirée à Milan. Personne n’était censé être au courant de leur « virée ». Pourtant, vers 9 heures, le téléphone sonne pour leur annoncer que leur Formule 1 126 CK est prête plus tôt que prévue et qu’ils sont attendus. Ils sautent dans leur « Ferrari 308 de fonction » pour parcourir les 170 kilomètres qui les séparent de Modène. Malgré une circulation dense et des travaux sur l’autoroute, ils ne mettront que… 42 minutes pour faire le trajet soit une vitesse moyenne de… 242 km/h (!) connectant directement la voiture de route au mythe surdimensionné des pilotes de la Scuderia. Cet héritage culturel, puissant et durable, est indissociable de l’héritage technique que la 308 a légué aux générations futures de Ferrari. L’héritage durable, pierre angulaire des berlinettes V8 modernes. La Ferrari 308 représente un jalon essentiel dans l’histoire du Cheval Cabré. Elle est bien plus qu’un modèle à succès ; elle est la pierre angulaire qui a non seulement assuré la pérennité financière de la marque, mais a aussi défini l’ADN de sa lignée la plus emblématique pour les quarante années qui ont suivi. La 308 est le point de départ d’une lignée ininterrompue de berlinettes à moteur V8 central qui est devenue la colonne vertébrale de la gamme Ferrari. Sa descendance directe inclut des modèles aussi célèbres que les 328, 348, 355, 360, 430, 458, 488, F8 Tributo (lire ici), posant les bases d’une structure de gamme encore en vigueur de nos jours et dont l’esprit perdure aujourd’hui avec la 296 GTB. Plus prestigieux encore, l’héritage technique de la 308 a servi de base à la création de la toute première supercar de l’histoire de Ferrari : la 288 GTO. Conçue à l’origine pour la compétition en Groupe B, la 288 GTO (lire ici) a ensuite évolué pour donner naissance à la légendaire F40 (lire ici), scellant ainsi la place de la 308 dans le panthéon des modèles les plus influents de Maranello. Cinquante ans après sa présentation, la Ferrari 308 GTB demeure non seulement l’une des silhouettes les plus emblématiques de l’histoire de l’automobile, mais aussi le modèle qui a solidement et brillamment ancré Ferrari dans son ère moderne. Caractéristique Détail Années de production 1975 – 1985 Designer Leonardo Fioravanti (Pininfarina) Variantes principales 308 GTB (Coupé), 308 GTS (Targa) Moteur V8 à 90°, 2927 cm³, position centrale transversale Puissance (308 GTB/GTS) 255 ch (Europe) Puissance (308 GTBi/GTSi) 214 ch (Europe), 205 ch (États-Unis) Puissance (308 QV) 240 ch (Europe), 230 ch (États-Unis) Production « Vetroresina » 712 à 808 exemplaires (GTB, 1975-1977) Production totale (GTB) 2 897 exemplaires Production totale (GTS) 3 219 exemplaires (version carbu uniquement) Production totale (toutes versions) 12 149 exemplaires Successeur Ferrari 328 (1985-1989)
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4 pointsBonjour, oui une semaine très bien commencée Turin puis Maranello une super équipe bien parti pour tout les excès (vitesse et table)😂 A bientôt
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3 pointsDernier croissant à la crème au tidej avant de prendre la route du retour maintenant
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3 pointsBon cette journée est encore exceptionnelle!! Accès total aux stands, et bords de piste, en ce qui me concerne. Et incroyable, j’ai trouvé la F1 2004 et surtout son propriétaire avec qui j’ai pu échanger et créer le lien avec ma XX!!
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3 pointsCelle-ci me fait un clin d’œil, surprenant?! 😅😍😉,
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3 pointsAujourd’hui, rendez-vous au Mugello pour une première journée de circuit, évidemment du rêve, du rêve et encore du rêve!! Ici, c’est le magasin de jouets pour grand et passionnés!! On en a pris plein les oreilles, les narines et bien sûr les yeux!! Emotions, frissons toutes la journée et avec cette année une météo clémente. Quelques photos,
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3 pointsc'est une sortie Ferrarista a essayer de faire un jour 🤩
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3 pointsQuelques photos de cette One Off … on est au moins deux à voir un reviveal de Vector!!
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2 pointsJe pense que tu es dans le vrai. Je viens de vendre la mienne (MGT de 99 BVM), avec un suivi vraiment béton, mais 130 000 km. A 65K, 0 touche, mais vraiment rien. Dès que je l'ai mise à 55, ça n'a pas trainé, vendue en 10 jours. J'ai aussi souvenir d'une 612 vendue récemment sur le forum avec très gros entretien et "gros" kilométrage (pour une Ferrari), vendue aussi aux alentours de 55K. Je partage ton constat que les 456 à vendre ne bougent pas depuis des mois.
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2 pointsMerci à tous pour votre retour en magnifique photos , ça nous fait énormément de bien
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2 pointsMerci beaucoup de nous avoir fait partager avec ces très belles photos et vidéos ce superbe voyage Lodein
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2 pointsChhhuut, son infirmière dit qu'il vaut mieux ne plus le contrarier maintenant 😁
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2 pointsnon @XF355, je ne suis pas spécialiste Dino, j'ai simplement des données sur les chassis. Je rejoins totalement l'analyse de @sttuf, cela n'a pas une grande importance, le matching c'est un truc de revendeur et si pour une auto de course, c'est important (quand on voit le nombre de voitures coursifiées...) autant pour une Dino, ce n'est pas dramatique, tu te fatigues les méninges pour peu. Sache que presque toutes les Dinos ont été repeintes et beaucoup, pas dans leur couleur d'origine. Les moteurs, c'est plus rare qu'elles n'aient pas leur moteur d'époque. Et @Nanthiat, beaucoup ont acheté des Dinos sans leur couleur d'origine sans pour cela être mécontents ni déçus. 150k de moins ? si une Dino "standard" tourne à 350, et si tu peux donc la toucher à 200, c'est pas qu'elle est non-matching c'est qu'elle est pourrie.
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2 pointsPour l’avoir essayé sur piste et sur route je confirme que c’est vraiment une super auto, mais la 765 LT est supérieure. j’avais essayé la 296 egalement ce jour là, qui malgres sa décote infernale a cause de son mode hybride est vraiment egalement une super auto. .
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2 pointsVraiment merci pour toutes ces photos!!! 👍
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2 pointsOne off et série Spéciale, spéciale de 296
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2 pointsJe ne vois jamais le coffre des voitures 😅 comme je suis toujours déjà dans la voiture 🤭
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2 pointsComme il faut savoir varier les plaisirs... Je vous présente une autre de mes sociétaires, pour cette fois une Américano-Italienne, avec moteur V10 "Lamborghini"... presque 10.000 cm3.... elle est un peu trash, un peu vulgaire aussi.. Pas bien maîtrisable... tendance Indomptable.... elle à mauvais caractère aussi... mais quelle folie 😍.. Promis je vous présenterai bientôt une autre Ferrari.. que certains connaissent... mon graal, que dire... le GRAALL... Mais ce sera une autre fois.. pour le moment voici mon serpent qui danse 🐉
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2 pointsOn pourrait croire à la version dessin animé de la Miura, avec ses longs cils. 😁
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2 pointsje vote jantes blanches sans hésitation possible pour égayer un peu l’intérieur full black .. pense au sapin de retro 🤣 ca sera 90's ainsi
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2 pointsCette photo-ci, c’était hier au Musée National de l’Automobile de Turin. Mais il n’y avait pas de Ferrari 288 GTO.
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2 pointsSalut @mimix j’en suis comme d’hab avec mon épouse. 😎
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2 pointsTrès beau programme aujourd’hui aussi avec la visite de l’usine Ferrari (dont Classiche, chaînes de montage des V8 et V12, Scuderia Ferrari, F1 Clienti, …) avec , en particulier pour moi, la Ferrari F80 que j’ai trouvée pour une fois magnifique, en rosso magma (après en avoir vu deux l’an dernier au Ferrari Finali Mondiali). Superbe en vrai et pas en photo (et peut être que la couleur y fait beaucoup pour bien mettre en relief toutes ses lignes. Nous avons eu le plaisir de vous aussi plusieurs Ferrari Amalgi en statique et plusieurs Ferrari 849 en dynamique dans l’usine. Ensuite déjeuner au Montana, puis musée Ferrari de Maranello, avec entre autres la nouvelle Ferrari SP-40. Enfin, pour le moment, visite du nouveau musée Panini avec leur collection de Maserati. Quelle journée entre passionnés ! 😀❤️🇮🇹
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2 pointsUn petit rafraichissement ne peut pas faire de mal... Participant de la première heure de jadis Racing Driver, socle fondateur de notre forum favoris Ferrarista (merci @Franck😉), voilà que je n'ai plus partagé depuis fort longtemps avec vous(communauté bien aimée 🙏) l'évolution de ma trajectoire automobile. Ainsi, cette page de présentation crée en 2011, n'a plus été mise à jour depuis 2013.... Combien d'évènements, de "rencontres, "de mariages", de "divorces", de "coups d'un soir ou presque", de "remariages" (Automobilistiquement parlant, il s'entend... 😜)pendant ces 12 années se sont succédés, au rythme effréné de la vie qui avance et du temps qui se compresse... J'ai pas mal été présent pourtant, en sous marin bien souvent, participant peu mais suivant tout ou presque.... Je ne vous listerai pas les nombreuses merveilles, qui ont participées à augmenter au compteur de ma vie le kilométrage, au grès des chemins de traverse... Je ne me disperserai pas sur les nombreuses origines de ses dernières, leurs particularisme culturels, et les tourments parfois mêlés à la passion dévorante qu'elles m'ont faîte subir.... Non!!! Je resterai fidèle (aujourd'hui pour cette mise au point) à l'objet de notre passion commune, en vous offrant au regard, de façon honteusement "exhibitionniste"..... Mes deux dernière acquisitions de belles de Maranello. Ainsi, vous verrez dans l'ordre ma si bestiale Ferrari 512 TR, suivi de ma belle élégante F430 Spider, 60Th édition....
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