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    Franck
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    Un embrayage est une pièce d'usure dont le changement se produit régulièrement, encore plus sur une auto puissante dont l'embrayage peut partir rapidement en fumée. En achetant il y a un an une Ferrari F355, j'avais bien pris soin de vérifier le changement récent de toutes les pièces critiques : les collecteurs d'échappement, les catalyseurs et l'embrayage, entre autres. L'embrayage ayant été changé 10 000 kilomètres plus tôt, je pensais être tranquille de ce côté-là. Pourquoi donc ai-je dû changer l'embrayage de ma F355 alors qu'il avait moins de 20 000 kilomètres ? Quel est le prix du changement du disque d'embrayage sur une Ferrari F355 ? Lors de la réparation de l'embrayage d'une F355, des pièces autres que celles de Ferrari peuvent-elles être utilisées ?

    Sachez reconnaître les symptômes d'un embrayage en fin de vie. Le premier symptôme d'un embrayage en fin de vie est que la pédale d'embrayage devient dure. Facile à détecter quand vous possédez l'auto depuis un certain temps mais si vous l'achetez ainsi, vous aurez du mal à savoir que l'embrayage devrait être moins dur. Le second symptôme est le patinage de l'embrayage de temps en temps lors de fortes accélérations. Cela se traduit surtout pour une montée en régime qui n'est pas linéaire. Le compte-tour est stoppé dans sa progression avant de repartir, le temps que le disque d'embrayage reprenne du grip. C'est lors des Ferrari Owner's Days en mars dernier sur le circuit de Magny-Cours que je m'en suis rendu compte. Normal car la voiture est aussi beaucoup plus sollicitée. Certains de mes passagers m'ont indiqué que cela pouvait être le signe d'un embrayage en fin de vie. La première fois que j'aurai à faire changer sur une auto !
    A quelle fréquence votre embrayage sera-t-il à changer ? Je ne m'attendais pas vraiment à ce que l'embrayage soit à changer si tôt car ma Ferrari a désormais 66 000 kilomètres et le dernier changement d'embrayage avait été réalisé à 47 000. A titre d'information, le première réparation de l'embrayage avait été réalisée à 20 000 kilomètres. Lors du démontage chez Fiorano Racing, le mécanicien a découvert que le guide de butée de l'embrayage était abimé. Une forte marque à un endroit où la butée d'embrayage doit glisser empêchait probablement la butée d'embrayage de revenir complètement en place. Du coup le disque d'embrayage s'abîmait. Un peu comme si vous restiez avec le pied posé tout le temps sur la pédale d'embrayage : l'embrayage patine doucement sans que vous ne vous en rendiez compte. mais pendant tout ce temps, il s'abîme.

    Pouvez-vous monter autre chose que des pièces Ferrari ? L'idéal est d'installer sur votre Ferrari des pièces d'origine du constructeur. Il n'existe que deux cas où je vois une raison de déroger à la règle : lorsque certaines pièces Ferrari sont connues pour être défaillantes et lorsque les pièces Ferrari proviennent directement, sans aucune valeur ajoutée, d'un sous-traitant. Concernant les embrayages, chez Ferrari ils proviennent souvent de chez Valéo. Concernant la butée d'embrayage, j'ai lu plusieurs fois que la butée d'embrayage de la F355 produite par Ferrari pouvait casser. Vous vous retrouvez alors arrêtés au bord de la route, embrayage cassé et huile répandue sur la route.
    La butée et le guide d'embrayage. La société Hill Engineering fabrique de nombreuses pièces pour les Ferrari, dont une butée d'embrayage et un guide de butée. Réalisés selon de plus hauts standards que les pièces d'origine, elles vous évitent le problème d'une butée d'embrayage qui casse, que ce soit sur les Ferrari 348, F355, 360 Modena ou F430. Pour le moment, j'ai fait monter un embrayage complet Ferrari ainsi qu'un guide de butée Ferrari. Je n'ai vraiment découvert ces produits Hill Engineering qu'en effectuant des recherches sur l'embrayage de la F355. Lorsque je devrai changer la butée d'embrayage, je ferai mettre un produit Hill Engineering. Ils sont de meilleures qualités et beaucoup moins chers que les produits Ferrari. A noter qu'entre les premières F355 en gestion Motronic 2.7 et celles en gestion 5.2, la butée d'embrayage a été modifiée. Mais ma F355, en gestion Motronic 2.7, avait déjà été mise à jour avec les "nouvelles" pièces proposées sur les 5.2.

    Le prix du changement de votre disque d'embrayage et de son montage. Le coût du kit d'embrayage complet chez Ferrari est d'un peu plus de 1 000 euros. Le prix du guide de butée est de plus de 600 euros. Quand vous ajoutez l'huile, les joints et la main d'oeuvre, c'est une opération qui vous coûtera près de 3 000 euros, dans le cas où le guide de butée est à changer. Si la butée elle-même est aussi à changer, celle d'origine Ferrari se trouve aux environs de 500 euros. Il ne s'agit là que de vous fournir un ordre d'idée car le coût des pièces fluctue en fonction des refabrications et le coût de la main d'oeuvre dépend si vous le faîtes vous-mêmes, si vous le faîtes faire en concession ou chez un spécialiste, en région parisienne ou en province.
    Comment connaître l'usure de l'embrayage à l'achat ? Même si changer l'embrayage est une opération relativement facile sur une supercar comme la Ferrari F355, parce que l'embrayage est accessible et ne nécessite pas la dépose du moteur comme sur d'autres automobiles, il s'agit tout de même d'une opération à plusieurs milliers d'euros. Si votre exemplaire de Ferrari F355 possède une boite F1, il est probable que vous deviez changer plus souvent l'embrayage qu'avec une boite manuelle. Pensez au moment de votre achat à demander le branchement de la Ferrari 355 F1 que vous envisagez d'acheter sur un ordinateur SD2 afin de connaître le pourcentage d'usure de l'embrayage. Ce n'est possible que sur les modèles F1, mais cela vous donne une bonne idée des éventuels frais à prévoir.
    Avez-vous déjà eu à changer votre embrayage sur votre supercar ? Comment cela se compare-t-il avec celui d'une F355 ? Si vous avez déjà changé l'embrayage d'une F355, quel avait été le coût et les pièces à changer ? Avez-vous rencontré le problème de la butée d'embrayage qui se fend ?
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    Franck
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    Comment faire lorsque vous êtes à Londres, loin de votre supercar, pour continuer à vivre votre passion ? Voici un parcours que j'ai testé pour vous le week-end dernier dans les rues de Londres, pour ne rien y rater de tout ce qui touche aux supercars dans la capitale du pays où se vend le plus de voitures sportives, tout en profitant des autres attraits de la ville.

    Passez du Ferrari Store aux concessions Porsche et Bugatti. Dans un précédent article je vous ai parlé de l'ouverture du Ferrari Store de Londres. Situé dans le haut de Regent Street, juste avant l'Apple Store, le Ferrari Store de Londres vous place au coeur du shopping londonien et d'Oxford Street. Ces rues sont très populaires et bondées de monde. Pour être plus au calme l'idéal, comme à Paris, est de rejoindre une rue plus huppée comme New Bond Street. Elle se termine par la très belle Old Bond Street, dans laquelle vous trouverez les plus grandes marques de luxe. Sur le chemin, passez par Berkeley Square, très proche. Vous y admirerez la concession Porsche mais surtout les concessions Bentley, Rolls Royce et Bugatti. Dans chacune vous pourrez voir 3 à 4 fois plus de véhicules en show-room que dans les concessions équivalentes sur Paris. Ce fut l'occasion pour moi de pouvoir admirer une Bugatti Veyron blanche par exemple, ou encore toute la gamme Rolls Royce actuelle. Je ne l'imaginais pas aussi fournie. Depuis Old Bond Street, empruntez Curzon Street puis Hertford Street pour rejoindre Hyde Park Corner. Dans ces jolies rues sont garées quelques Aston Martin et Maserati.

    Parcourez la Mecque des supercars à Londres. C'est dans les riches quartiers de Brompton et de South Kensington, situés entre Buckingham Palace et Harrod's, que vous rencontrerez le plus de supercars garées dans les rues. Vous voyez une Ferrari dans une rue, qui vous en faire voir une autre dans la rue suivante et ainsi de suite jusque traverser tout le quartier sans vous en rendre compte. Plus que par l'étendue des modèles présentés en concession, c'est dans ces rues que vous vous rendez compte qu'il se vend beaucoup plus de supercars à Londres qu'à Paris. Depuis Hyde Park Corner, vous pouvez passer par exemple par Grosvenor Crescent, Belgrave puis Cadogan Place. Vous arrivez alors derrière chez Harrod's, là où se garent les supercars des propriétaires venus faire leurs courses dans ce très célèbre magasin. En repartant par Walton Street et les rues alentour, vous ne cesserez de croiser des Ferrari, des Aston Martin, et des Porsche en nombre incalculable.

    Visitez la concession Lamborghini puis offrez-vous une bonne récompense. Au bout de Walton Street, poursuivez sur Pelham street pour arriver sur Old Brompton Road. La concession Lamborghini du groupe H.R. Owen est située au 27 Old Brompton Road. Elle est beaucoup plus grande que celle de l'avenue de la Grande Armée à Paris, avec 6 à 8 Lamborghini neuves ou faiblement kilométrées présentées. Des Lamborghini Murcielago et des Lamborghini orange, avec le cuir orange, sont présentes dans le show-room. Des exemplaires aussi exclusifs ne sont pas présentes dans toutes les concessions de la marque. Les tarifs pratiqués en Grande-Bretagne sont actuellement très bas. Une Lamborghini Gallardo Spyder de 2008 et seulement 1600 miles était proposée pour 110 000 Livres Sterling en concession ! Soit environ 120 000 euros. Introuvable sur le vieux continent à ce tarif ! Pour vous remettre de toutes ces émotions, je vous conseille d'acheter les meilleures cookies de Londres chez Ben's Cookies, situé au 9 Pelham Street. En fait juste en face de la concession Lamborghini, sur le même carrefour. En guise de récompense pour vos efforts, vous pouvez aussi déguster un thé et un gâteau chez HummingBird Bakery au 47 de Old Brompton Road. Le CheeseCake Brownie est vraiment à tomber.

    L'avantage de ce petit parcours est qu'il vous permet de découvrir de très beaux endroits de Londres, sans trop de touristes, tout en alimentant votre passion pour les supercars. En quelques rues, c'est une dizaine de Ferrari dormant dehors, pour ne citer que cette marque, que j'ai pu croiser. Impossible d'en croiser autant dans les rues des plus beaux quartiers de Paris, à moins de descendre dans les parkings.

    Avez-vous déjà visité ces quartiers de Londres ? Quelles supercars y avez-vous admirées ? Quels autres endroits à Londres valent le détours de votre point de vue ? Et dans les autres capitales européennes, quels quartiers sont à visiter pour voir des supercars ?
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    Franck
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    Vous savez que Londres n'est qu'à un peu plus de deux heures de Paris en Eurostar et constitue donc une destination privilégiée pour un week-end prolongé. A vous les comédies musicales du West End, le shopping sur Oxford Street et chez Harrod's, les pauses culturelles au British Museum et à la National Gallery, les dîners dans un vrai restaurant indien ou un pub typique, le véritable English Breakfast, ... et désormais un Ferrari Store sur deux étages en plein Regent Street, au coeur de Londres ! Cette nouvelle boutique vaut-elle le détour ? Qu'y trouverez-vous d'intéressant ? Qu'est-ce-que vous n'y aimerez pas ?

    Une exclusivité pour vous, les lecteurs de RacingDriver, puisque le Ferrari Store de Londres a ouvert il y a exactement une semaine ! Autant dire que j'ai eu de la chance de pouvoir m'y rendre ce week-end : l'ouverture du Ferrari Store de Londres a beaucoup trainé et mon voyage était planifié depuis longtemps. Un heureux concours de circonstances ! Il s'agit du seul véritable Ferrari Store en Europe, si vous retirez ceux existants en Italie. Il est tellement nouveau que sur les sacs Ferrari Store dans lesquels sont placés vos achats, l'adresse du store de Londres ne figure pas encore. Deux étages vous accueillent : un rez-de chaussée et un sous-sol, lumineux grâce au sol transparent typique des concessions Ferrari, sur lequel une Formule 1 Ferrari est placée.

    Méfiez-vous de votre première impression. La première impression lorsque vous entrez dans le Ferrari Store de Londres est mitigée. D'un côté vous retrouvez tous les codes de présentation et tous les produits d'un Ferrari Store comme celui situé face à l'usine de Maranello. Mais d'un autre côté, vous y croiserez tellement de monde que vous aurez l'impression d'être dans un supermarché. Vous ne retrouvez pas l'ambiance d'une boutique de luxe comme à Maranello ou dans d'autres boutiques haut de gamme situées dans cette même rue de Londres. La Formule 1 présente à l'entrée du magasin est assaillie de fans souhaitant se faire photographier devant. Malgré tout ce monde, l'ambiance reste bon enfant et jamais oppressante. C'est une boutique dédiée non seulement au propriétaire cherchant une montre Ferrari à 15 000 euros à porter avec sa Ferrari neuve, mais aussi au fan qui recherche un produit estampillé du cheval cabré pour rêver pour quelques euros. Personnellement je trouve fabuleux que Ferrari soit une marque de luxe réussissant ce grand écart et réunissant toutes les couches sociales. Le respect du grand public pour une Ferrari croisée dans la rue vient peut-être aussi de là, quand d'autres marques se montrent plus arrogantes.

    La qualité de l'accueil change tout. J'ai trouvé l'accueil dans le Ferrari Store de Londres excellent. Au premier abord vous avez l'impression de ne pas pouvoir regarder un produit sans qu'un vendeur vous aborde. Mais ils restent discrets et ne vous embêtent pas si vous n'avez pas besoin de renseignements. Par contre, je les ai trouvé excellents dès que vous avez besoin de plus de détails ou d'essayer des articles. Aucun soucis pour passer en cabine d'essayage et tester autant d'articles que nécessaire pour effectuer votre choix. Vous n'êtes pas traités comme dans un supermarché, mais bel et bien comme dans une boutique haut de gamme. Aucune pression pour que vous achetiez quoique ce soit. L'objectif est que votre expérience soit la meilleure possible et que vous reveniez. La queue aux caisses montrait bien que cette approche est la bonne.

    Profitez de la livre sterling au plus bas. Autre bonne surprise, avec une livre sterling actuellement au plus bas, vous pouvez réaliser de bonnes affaires en vous rendant au Ferrari Store de Londres. Par exemple, la célèbre montre Jumbo Ferrari qui est en tête des ventes sur le site Ferrari Store depuis des semaines est proposée à 280 livres sur place au lieu de 349 euros sur internet. En fait vous y obtiendrez les mêmes tarifs qu'un propriétaire qui bénéficie des 10% de discount sur le Ferrari Store sur internet. Notez aussi que vous trouverez sur place des produits qui ne sont pas présents sur le site internet. Par exemple les deux vêtements que j'ai achetées sur place ne sont pas disponibles sur le Ferrari Store online. Intéressant si vous êtes à la recherche d'un petit peu d'exclusivité.

    Gommez les défauts d'internet. Autre gros avantage par rapport au site internet, vous pouvez voir la qualité réelle du produit sous toutes ses coutures et surtout, vous pouvez les essayer. Difficile avec des photos de juger de la qualité d'un produit et surtout de savoir s'il vous ira bien. Personnellement les premiers T-shirts que je trouvais intéressants avaient une coupe qui ne m'allait pas lors de l'essai. En achetant sur internet, j'aurais regretté mon achat. J'ai trouvé ensuite d'autres T-Shirts dont la coupe m'allait très bien. Grâce aux essais, j'ai pu aussi me rendre compte que la taille M que je prends habituellement m'allait moins bien que la taille S pour ces articles. En me rendant sur place, au final vous récoltez au moins trois bénéfices : les tarifs les plus bas, le choix de la meilleure coupe et de la meilleure taille, grâce aux essayages.

    Si vous passez par Londres, je ne peux que vous conseiller de faire un détour par le Ferrari Store de Regent Street. Ce fut une excellente expérience. Mais prévoyez un budget maximum à ne pas dépasser, car les produits sont tellement nombreux, diversifiés et à tous les tarifs, que vous risquez de dépenser beaucoup plus que vous n'estimiez.
    Etes-vous déjà passé par le Ferrari Store de Londres ? Qu'avez-vous aimé ou détesté dans les Ferrari Store dans lesquels vous êtes passés ? Comment les compareriez-vous avec les boutiques des marques concurrentes comme Lamborghini ou Porsche ?
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    Franck
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    Le point faible lorsque vous pilotez votre supercar, pour gagner en plaisir et en performances, n'est très souvent ni le manque de puissance ni un chassis trop mou. Non, le point à améliorer en priorité, si vous n'êtes pas un pilote professionnel, c'est vous. La première chose à améliorer, c'est votre position de conduite. Si vous avez bien suivi les conseils du premier article de cette série "Stage de pilotage", votre position de conduite devrait être correcte. La seconde étape consiste à savoir positionner correctement vos mains sur le volant. Pas seulement à l'arrêt, mais surtout lors des manoeuvres incessantes sur route ouverte et encore plus sur circuit.

    Conduire Piloter partie 1/4envoyé par BG69Jerem
    La position de vos mains sur route ouverte. Pour bien visualiser comment vous devez procéder, reprenons la vidéo utilisée dans l'article précédent à partir de la 8ième minute. C'est mieux qu'un long discours. La position de base est de toujours avoir vos mains positionnées à 9h15, c'est à dire en plein centre de part et d'autre du cercle du volant. C'est ainsi que vous pouvez maîtriser au mieux les différentes réactions de votre véhicule. Imaginez ensuite que vous deviez prendre un virage à droite. Votre main droite vient chercher le volant par dessus la main gauche pour tirer et faire tourner le volant. Votre main droite vient chercher le volant plus ou moins près de votre main gauche, selon que le virage à prendre est plus ou moins serré. Dans un virage vraiment très serré, cette manoeuvre pourrait ne pas être suffisante et vous l'effectueriez alors à nouveau : votre main droite revient par dessus le volant pour le reprendre et le faire tourner encore plus. Tout au long de la manoeuvre, votre main gauche reste en place en laissant glisser le volant, tout en restant prête à en reprendre le contrôle au plus vite dès que besoin. Après le virage, pour revenir en position initiale en ligne droite, c'est le travail inverse qui est effectué, tout comme si vous preniez un virage à gauche.
    La position de vos mains sur circuit. Sur route ouverte, le positionnement des mains sur la volant expliqué ci-dessus est la meilleure possible. Vos deux mains sont toujours sur le volant pour un contrôle maximal et vous ne croisez jamais vos bras, évitant ainsi les situations de blocage. Sur circuit, beaucoup de choses changent. Tout d'abord la vitesse. Vous roulez beaucoup plus vite et les virages vous sautent à la figure. Vous devez avoir la maîtrise totale de votre véhicule ET effectuez vos manoeuvres très très rapidement, donc avec le moins de mouvements possibles. Ensuite, vos trajectoires sont différentes car vous devez utiliser toutes la largeur de la piste. Vous avez donc moins à tourner le volant dans un virage que sur route ouverte. Les pilotes instructeurs qui sont montés avec moi pour améliorer mon pilotage me disent toujours de garder mes mains à 9h15, quelque soit le virage abordé. Comme vos mains ne bougent pas sur le volant, vous gardez une maîtrise encore plus importante des réactions de votre supercar. Sur un circuit comme celui de Nevers Magny-Cours, il n'y a qu'aux deux épingles du circuit, à Adélaïde et au Château d'eau, où mes bras se retrouvaient croisés. Si besoin, lorsque vos bras sont croisés et que le virage se referme encore, vous lâchez prise avec le bras qui se trouve en dessous quelques instants, le temps de plonger encore plus dans le virage en tournant avec votre autre main. Vous replacez votre main sur le volant dès que le virage s'ouvre à nouveau.
    Utilisez vous déjà ces techniques lorsque vous conduisez et pilotez ? Connaissez-vous d'autres techniques pour positionner vos mains sur le volant ? Si vous commencer à suivre ces techniques, quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour les mettre en pratique ? Quelles sont les points faibles de ces techniques à votre connaissance ?
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    Franck
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    Parmi les nombreux plaisirs offerts par les Ferrari Owners Days 2009, sur le circuit de Magny-Cours le 21 mars 2009, figurait celui de croiser les participants du Rallye de Paris. Les inscrits tournaient le samedi sur le même circuit et le dimanche sur le circuit de Dijon-Prenois. Leur départ du célèbre circuit de Formule 1 correspondait avec notre arrivée. L'occasion d'un bel embouteillage surréaliste de supercars !
    Voici 6 des plus belles photos que j'ai prises à cette occasion sur le paddock de Magny-Cours, parmi les supercars les plus représentatives sur place. Je vous les offre en haute définition, pour les utiliser en fond d'écran si vous le souhaitez. Il vous suffit de cliquer sur la vignette ci-dessous puis, selon les dimensions de votre fenêtre, de cliquer sur l'image qui apparaît pour obtenir la plus haute définition.
    Parmi les supercars présentes sur le circuit de Nevers Magny-Cours lors du Rallye de Paris, vous reconnaitrez par ordre d'apparition : une Ford GT 40 aux Couleurs Gulf, une Ferrari Enzo, deux Porsche Carrera GT, une Lamborghini Murcielago et une Lamborghini Gallardo Superleggera aux couleurs de Lamborghini Paris. Etait présente également une Bugatti Veyron, entre autres, qui n'était pas garée sur ce paddock.


    Avez-vous pu admirer les supercars présentes lors du Rallye de Paris 2009 ? Que pensez-vous de la qualité du plateau présent ? Avez-vous déjà participé au Rallye de Paris ou l'envisagez-vous ? Quels sont d'après vous les points forts de cet événement ? ... et ses points faibles ?
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    Franck
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    Connaissez-vous les Ferrari Owner's Days ? Les Ferrari Owner's Days sont des journées sur circuit organisées par Ferrari West Europe pour les propriétaires de Ferrari. Il vous suffit de posséder une Ferrari pour y être invités. Organisés deux fois par an, ils se déroulent en début d'année sur le circuit de formule 1 de Nevers-Magny Cours, puis en milieu d'année sur le circuit de Spa Francorchamps. Pour ma première participation les 21 et 22 mars 2009, j'avais tout à y découvrir. Voici mon retour d'expérience sur les 10 aspects que j'ai le plus appréciés lors de cette manifestation.

    1. Admirez un plateau exceptionnel. Lors de ces Ferrari Owner's Days 2009 sur le circuit de Nevers-Magny Cours, ce n'est pas moins de 158 Ferrari qui étaient inscrites et que vous pouviez admirer sur le paddock. Les Ferrari présentes partaient des Ferrari 308, 328, 348, 456 et F355 pour aller jusqu'aux Ferrari Enzo, F40, 430 Scuderia, Challenge Stradale, California et la toute dernière 16M Scuderia, en passant par des Ferrari de course comme la 333 SP et des 430 Challenge par exemple. Vous pouviez donc en prendre plein les yeux et saisir de très belles photos dans le paddock ou sur la piste. D'autant qu'en arrivant un peu tôt le samedi, vous pouviez aussi croiser les supercars du Rallye de Paris qui quittaient le circuit. Je me suis ainsi retrouvé dans un embouteillage surréaliste de supercars.

    2. Rencontrez d'autres propriétaires passionnés. Lors d'un événement comme les Ferrari Owner's Days, les occasions de rencontrer d'autres propriétaires passionnés de Ferrari ne manquent pas. Vous retrouvez tout d'abord des personnes que vous avez rencontrées lors d'événements précédents. L'idéal est d'ailleurs que vous connaissiez des propriétaires de votre région pour faire le trajet jusqu'au circuit ensemble. Nous avions fait le trajet à 4 Ferrari : rouler avec des Ferrari tout autour de soi vous permet de rentrer doucement dans l'ambiance. Vous retrouvez ensuite des personnes avec lesquelles vous avez échangé sur internet et que vous pouvez enfin rencontrer en chair et en os. Vous faîtes connaissance aussi avec les personnes qu'ils connaissent. Vous avez enfin des conversations qui s'engagent très facilement lorsque vous êtes positionnés sur la pitlane en attendant que votre session sur circuit démarre, ou lorsque vous faîtes la queue devant le buffet pour dîner, par exemple. J'ai aussi eu le plaisir de rencontrer des propriétaires qui me demandaient s'ils pouvaient monter avec moi en passager. Pour terminer, cette édition était également l'occasion de rencontrer le nouveau responsable de Ferrari West Europe, M. Baldi.

    3. Profitez de vos sessions sur circuit. Les sessions sur circuit étaient organisées en deux groupes qui s'enchaînaient sur la piste, plus un groupe "découverte" qui ne tournait que le dimanche. En effet les sessions du samedi étaient des sessions en nocturne, et il est bien plus délicat d'apprendre un tracé plongé dans le noir. Pour ma part, c'était mes premières sessions de nuit et je les ai bien appréciées. Tous vos repères sont faussés car vos phares ne vous montrent les points de corde qu'au dernier moment. Votre champ de vision est rétréci alors que l'on vous apprend à regardez toujours au loin lorsque vous pilotez. Vous devez être encore plus vigilants et concentrés. Le lendemain, sous le soleil, le tracé vous paraît alors beaucoup plus facile. Le circuit de Formule 1 de Magny-Cours possède des enchaînement de virages très techniques, par exemple au bout de la ligne droite des stands ou du côté du 180°. Une assistance Ferrari présente dans les stands vérifiait la conformité technique de chaque véhicule avant d'accéder à la piste et vous aidait en cas de soucis. Un transport par camion de votre véhicule vers le circuit était possible au départ de Paris.

    4. Bénéficiez de l'expérience des pilotes Ferrari. Avec un tracé relativement technique, vous avez encore plus intérêt à prendre à votre bord un des pilotes instructeurs Ferrari présents sur place. Vous gagnez un temps fou sur l'apprentissage des meilleures trajectoires sur ce circuit et obtenez des tonnes de conseils pour améliorer votre pilotage. Juste avant que le briefing des pilotes ne démarre, j'avais remarqué que Damien Pasini, le pilote Ferrari qui m'avait appris le circuit de Fiorano, était présent. J'allais me présenter et lui demandait s'il pourrait monter avec moi. N'ayant encore personne de prévu, il venait avec moi dès la première session. Je le revoyais le dimanche après-midi et lui réservait la dernière session. L'occasion de faire le point sur mes progrès et d'obtenir de derniers conseils sur une piste devenue libre à cette heure. Un circuit de Formule 1 pour nous tous seuls sur les derniers tours !

    5. Découvrez d'autres Ferrari en passager sur circuit. Il est très intéressant lorsque vous tournez sur circuit avec votre supercar de pouvoir monter en passager avec d'autres propriétaires qui possèdent la même auto, mais aussi ceux qui possèdent d'autres modèles. C'est l'opportunité de découvrir d'autres Ferrari dans le meilleur cadre possible pour les exploiter : le circuit. Je n'en ai pas profité cette fois-ci car mes sessions au volant s'enchaînaient. J'étais venu d'abord pour profiter de ma Ferrari sur circuit et pour vous prendre de nombreuses photos et vidéos. Par contre, j'ai bénéficié des nombreux passagers qui sont montés avec moi pour obtenir des avis sur mon pilotage et sur l'état de ma Ferrari. Lors de prochaines sorties circuit, je compte bien monter en passager avec les propriétaires que je connais si l'occasion se présente.

    6. Effectuez des tours en Ferrari F430 Challenge. Vous pouvez réaliser des tours en passager dans les voitures d'autres propriétaires présents, mais vous pouvez aussi monter dans de vraies Ferrari de course dont les 430 Challenge présentes. Vous êtes alors arnachés dans le cockpit par une personne qui vous aide à bien tout régler tellement en être le passager est une expérience physique. Lors d'un freinage, vous avez beau résister, vous ne pourrez empêcher votre tête de partir en avant. C'est une expérience exceptionnelle qui vaut le coup d'être vécue au moins une fois pour se rendre compte de ce qu'est une voiture de compétition et de l'entraînement physique nécessaire aux pilotes.

    7. Admirez et photographiez les Ferrari présentes sous différents points de vue. Dans le cadre des Ferrari Owner's Days, vous avez accès à beaucoup de zones dans lesquelles vous ne pourrez aller lors d'un Grand-Prix de Formule 1. Vous avez accès à la Pitlane. Vous pouvez admirer les Ferrari qui tournent depuis le mur des stands et même via les ouvertures existantes dans ce mur. Vous pouvez vous placer à l'entrée de la ligne droite là où le drapeau à damier est présenté. Vous obtenez alors une vue imprenable sur les chicanes avant la ligne droite des stands et sur la totalité de la ligne droite rien qu'en tournant la tête. Vous avez accès aux stands ainsi qu'aux salons V.I.P. vous offrant une vue plongeante sur les Ferrari garées dans le paddock et sur celles qui tournent. Bref, de quoi voir et photographier les Ferrari sous beaucoup d'angles intéressants voire inhabituels.

    8. Dégustez les repas proposés. L'inscription aux Ferrari Owner's Days coûte 450 euros pour un Pack Piste et 200 euros pour un Pack Paddock. Chaque pack vous donne accès au dîner du samedi soir et au déjeuner du dimanche midi, entre autres. Je dois dire que j'ai plutôt été agréablement surpris de la qualité, de l'équilibre et du goût des repas proposés. Il n'est jamais évident d'y arriver quand il s'agit de nourrir plusieurs centaines de personnes à la fois. Rien d'extraordinaire mais des repas tout à fait correct qui étaient les bienvenus après avoir tourné sur la piste pendant des dizaines de tours. Avec un service à la hauteur qui s'assurait que nous ne manquions de rien.

    9. Bénéficiez d'un Ferrari Store exclusif. La Boutique Ferrari présente rue Kléber à Paris avait fait le déplacement et était installée dans un des salons V.I.P. avec vue sur le circuit. Une bonne occasion pour ceux qui ne peuvent pas se rendre fréquemment à Paris de faire le plein d'objets à l'effigie du cheval cabré. L'occasion pour les habitués de découvrir la collection 2009 des objets Ferrari. Dans ce Ferrari Store temporaire, une console d'arcade équipée du jeu vidéo Gran Turismo 5 permettait aux enfants présents de se défouler et de participer à un jeu concours dont les gagnants étaient félicités lors du déjeuner. De quoi intéresser les enfants qui n'étaient déjà pas peu fiers d'être passagers sur un circuit.

    10. Profitez du lounge bar. Dans les salons V.I.P. se trouvait également un Lounge Bar dans lequel vous pouviez vous rafraîchir à volonté tout en gardant un oeil sur le circuit depuis la terrasse. Le matin vous pouviez y déguster un café avec un croissant, par exemple, et l'après-midi une boisson avec des petits gâteaux. Dans la pièce contiguë, vous pouviez bénéficier d'un massage bienvenu pour vous détendre après les tensions de la piste. Je n'en ai pas profité non plus, préférant tourner sur la piste et prendre des photos, par exemple. Il y a trop de choses à faire lors des Ferrari Owner's Days, vous devrez faire des choix. A noter aussi qu'une photo de votre Ferrari sur circuit vous était offerte par la société Warm-Up.
    Personnellement pour ma première participation aux Ferrari Owner's Days, j'ai passé un excellent week-end. Le beau temps était de la partie mais l'organisation impeccable et les participants y sont aussi pour beaucoup. A la vue des prestations, le tarif demandé me paraît raisonnable. Cet événement est aussi une bonne occasion pour découvrir le Club Ferrari France pour lequel cette manifestation représente le premier événement de l'année. Nul doute que je participerais si je le peux aux prochains Ferrari Owner's Days. A priori ce sera pour mi-septembre sur le circuit de Spa Francorchamps, le plus beau circuit du monde !
    Et vous, avez-vous participé cet événement ? Quels sont d'après vous ses points forts ? Qu'est-ce-que vous pensez qui pourrait être amélioré ? Quel est votre événement Ferrari préféré ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Connaissez-vous Valentino Balboni ? Il a commencé à travailler pour Lamborghini le 21 avril 1967. Ferrucio Lamborghini lui a demandé de tester les Lamborghini nouvellement construites avant de les livrer aux clients. Il est toujours actuellement le chef des essayeurs chez Lamborghini, ainsi qu'un ambassadeur de la marque. Il a testé quasiment toutes les Lamborghini produites. Une sorte de légende vivante. Découvrez pourquoi au travers de ces quatre vidéos grandioses.
    1. Vidéo de Valentino Balboni racontant l'histoire de Lamborghini et parlant de la Lamborghini Diablo

    2. Vudéo de Valentino Bamboni dans Top Gear au volant de la Lamborghini Diablo Roadster

    3. Vidéo Avec Valentino Balboni dans la Lamborghini LP 640 sur les routes autour de l'usine

    4. Vidéo de Valentino Balboni au volant de la Lamborghini Murcielago Roadster sur ses routes de test

    De votre point de vue, Valentini Balboni exerce-t-il le plus beau métier du monde ? Avez-vous déjà eu l'occasion de le rencontrer ?
    Franck
    Teaser Paragraph:
    J'avais déjà entendu parler d'Auto-Salon-Singen. J'avais admiré les centaines de sportives de rêve mises en vente sur leur site web. Mais je ne m'attendais pas vraiment à en découvrir autant dans le show-room du plus gros revendeur de supercars en Europe. Le plus beau magasin de jouets pour adultes ! Les lecteurs fidèles se rappellent sûrement que j'y ai trouvé, il y a un an, ma Ferrari F355. Très content de ce revendeur, j'avais publié un article présentant les 11 bonnes raisons d'acheter chez Auto Salon Singen. N'y aurait-il aucun point négatif dans ce tableau idyllique ? Ou auriez-vous de bonnes raisons de ne pas acheter chez Auto-Salon Singen ? Sur quels aspects pourriez-vous ne pas les trouver excellents ?

    1. Leurs supercars sont chères. Auto-Salon Singen est réputé pour être un revendeur de supercars cher. Naviguez sur leur site web et si vous connaissez les tarifs du marché, vous constaterez qu'ils se situent plutôt dans la fourchette haute. Ce n'est pas pour trouver les tarifs les plus bas que vous vous rendez chez Auto-Salon Singen. Vous y allez parce que leurs supercars sont en superbe état et souvent faiblement kilométrées. Auto-Salon Singen est positionné sur le créneau de l'exceptionnel avec le tarif qui correspond. Vous y trouverez des sportives en dépôt-vente dont les riches propriétaires n'ont pas le temps ou l'envie de s'occuper de la revente. Toutefois sachez que la négociation est possible.
    2. Aucun vendeur ne parle français. Quelques pages du site web d'Auto-Salon Singen ont été traduites en français, ce qui facilite le premier contact. Mais il y a un an, il n'était possible de discuter qu'en Allemand ou en Anglais avec les vendeurs. Si vous ne parlez pas couramment une de ces deux langues, vous pouvez trouver cela rédhibitoire. A moins d'acheter un modèle récent et de ne pas vouloir négocier le prix, vous aurez besoin de discuter, afin de vous assurer de l'historique du véhicule par exemple. Même si vous vous débrouillez en anglais, les erreurs de compréhension sont possibles. De votre part ou de celle du vendeur. J'ai cru comprendre qu'Auto-Salon Singen disposait désormais d'un vendeur parlant français, mais je ne l'ai pas vérifié.
    3. Auto-Salon Singen est trop loin. La ville de Singen est située au bord du lac de Constance, à la frontière entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche. Ce n'est pas la porte d'à côté. Par exemple, Singen est situé à plus de 600 kilomètres de Paris. D'un autre coté, les autos exceptionnelles sont rares et le déplacement peut vraiment valoir le coup. D'autant que vous pourrez y admirer des dizaines d'autres supercars et que vous pourrez en profiter pour passer le week-end au bord du lac de Constance. Il représente un peu la Côte d'Azur de l'Allemagne et certains villages qui le bordent sont magnifiques.

    4. Les négociations chez Auto-Salon Singen. J'avais négocié chez Auto-Salon Singen un tarif pour ma Ferrari F355 sur lequel le vendeur m'avait donné son accord. Il avait passé deux coups de fil au propriétaire pour répondre à certaines de mes questions. J'imaginais bien qu'ils avaient aussi discuté du tarif proposé. Lorsque je rappelle le lundi pour donner mon accord définitif pour la transaction, le tarif convenu n'est plus possible. Le propriétaire accepte au maximum tel montant. Un peu énervé, je rappelle en fin de journée pour accepter tout de même. Cette Ferrari correspond exactement à ma recherche et j'aurais du mal à retrouver un aussi bel exemplaire à ce tarif. Le vendeur me téléphone plus tard car il a oublié de prendre en compte le coût du taux de change entre l'Euro et le Franc Suisse ! Ne pouvant vendre à perte, la seule solution pour rattraper ces bévues est que j'achète directement auprès du propriétaire. Finalement j'achète plus bas que le tarif négocié initialement. Attention avec Auto-Salon Singen quand le vendeur vous dit que c'est OK pour tel tarif ! Vérifiez que le propriétaire a bien donné son accord. Et validez que l'éventuel coût du taux de change a bien été pris en compte.
    5. Les formalités administratives. J'ai été très agréablement surpris par la réactivité et l'énergie déployée par le personnel d'Auto-Salon Singen pour tout ce qui concerne la partie administrative. Dans un cas complexe comme une voiture Suisse que vous achetez en Allemagne pour l'importer en France, vous pouvez perdre des semaines avant de récupérer votre superar. Auto-Salon Singen vendant 80% de ses supercars à l'export, je m'attendais à ce qu'ils connaissent encore mieux les réglementations. J'ai dû trouver avec eux une solution pour la plaque d'immatriculation car ils n'en voyaient pas. J'ai aussi payé un Certificat de Conformité Allemand 300 euros qui m'a été refusé en préfecture française ! Peut mieux faire, même si sur la majorité de ces aspects ils ont été excellents car le cas était très complexe.
    6. Les gestes commerciaux. Le vendeur d'Auto-Salon Singen ayant été très mauvais dans la partie négociations et m'ayant fait perdre mon temps, je m'attendais à ce qu'il cherche à me laisser une meilleure impression par un geste commercial. J'avais négocié initialement la fourniture d'une housse neuve. Auto-Salon Singen en propose de très belles, avec le logo Ferrari entièrement brodé en couleurs. Lorsque j'aborde le sujet de la housse, il me dit que ce sera 500 euros. La "vraie" housse Ferrari est vendue pour environ 300 euros. Je n'ai donc pas donné suite, d'autant qu'il y avait des délais de livraison qui ne correspondaient pas avec la date à laquelle je venais prendre la voiture. J'ai depuis acheté une vraie housse Ferrari pour beaucoup moins cher.

    7. Les engagements non tenus. Lors de toutes mes discussions avec le vendeur, j'ai trouvé que ses réponses étaient honnêtes. Quand il ne savait pas, il ne s'engageait pas et ne racontait pas n'importe quoi pour plaire au client. Il y a tout de même un point sur lequel il n'a pas tenu ses engagements. En faisant le tour de la Ferrari lors de ma première visite, je me rends compte qu'il manque une protection moteur sur le côté droit. Un classique car elle doit être retirée pour recharger la batterie. Le vendeur me certifie que le véhicule possède ce cache et qu'il sera fourni lors de la livraison. Evidemment le jour de la livraison, ce cache n'a pas été retrouvé. Je l'ai racheté récemment dans la concession Ferrari Pozzi, car ce cache protège certains connecteurs de l'eau passant à travers le capot moteur.
    Même si je suis très satisfait du service fourni par Auto-Salon Singen, tout n'est pas parfait. Certains points peuvent être rédhibitoires pour vous. Sinon il vaut mieux que vous sachiez sur quels points être vigilants avant de vous rendre chez Auto-Salon Singen. Ces points de vigilance pourraient d'ailleurs vous servir pour votre achat chez un autre revendeur.
    Avez-vous déjà acheté un véhicule chez Auto-Salon Singen ? Quels sont les points sur lesquels faire attention chez eux de votre point de vue ? En règle générale, à quoi faire attention, d'après votre expérience, chez n'importe quel revendeur ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    La comparaison entre la Ferrari 348 et la Ferrari F355 pourrait vous sembler incongrue tant la première est mal aimée alors que la seconde est considérée comme la meilleure d’une lignée, et à ce titre très désirable. Un fidèle lecteur du blog, in974, m'a demandé un article comparant les deux modèles. Vous pouvez légitimement hésiter entre la 348 et la F355 lorsque vous rêvez d’acquérir une Ferrari. L’une est l’héritière directe de l’autre. Comme vous l’avez lu dans l'article "Devenir un propriétaire de Ferrari est plus facile que vous ne le pensez", j'avais d'abord envisagé d'acheter une 348 avant de constater que j'avais le budget pour une F355. J'avais beaucoup étudié la question. La différence de tarif entre les deux est-elle justifiée ? N’auriez-vous pas quasiment les mêmes plaisirs avec la 348 pour beaucoup moins cher ? Et si la 348 était le bon choix pour vous ?

    1ère raison : si vous recherchez une sportive à l’état brut, la 348 est faîte pour vous. Sur la Ferrari 348, vous n’avez pas de direction assistée. La pédale d’embrayage est dure, les sièges sont durs, tout comme la boite de vitesse avec laquelle il faut travailler pour bien passer les rapports. La 348 est plus brute, plus difficile à conduire, plus fatigante sur longs trajets, comparée à la F355. Elle exige plus d’implication de son pilote pour en tirer la quintessence. Vous devez la dompter et elle pourrait alors être plus gratifiante si vous aimez piloter. Si vous possédiez auparavant une sportive plus ancienne, par exemple, vous pourriez l'adorez. Peut-être pas si vous venez d’une auto plus moderne.
    2ième raison : vous aimez le look agressif de la Ferrari 348, une vraie petite Testarossa. Parler de look est une affaire de goûts personnels. Certains, la majorité, préfèrent le look de la F355 et d’autres celui de la 348. Si vous accrochiez le poster de la Testarossa dans votre chambre quand vous étiez adolescent, il y a des chances que vous soyez fans des lames de la 348 au niveau des entrées d’air latérales et de ses feux sous une grille à l’arrière. Le look est une raison souvent invoquée par les propriétaires de 348 pour expliquer leur choix.
    3ième raison : vos oreilles adoreront le son féroce et vicéral du moteur de la 348. La F355 est réputée pour proposer un des plus beaux sons de moteur de tous les temps. Du coup, le son du moteur de la 348 est souvent oublié. Même si le régime maximal est de seulement 7500 tours/min sur les premiers millésimes de 348, soit 1000 tours/min de moins que la F355 et ses envolées de F1, le son du moteur de la 348 est superbe. Le meilleur pot inox qui puisse lui être associé, d’après ses propriétaires, est le TubiStyle. Le son du moteur de la 348 est brut, viscéral et brut. Il est parfois comparé à un chanteur «ténor» quand celui de la F355, plus raffiné, serait un «soprano». Mais écoutez plutôt cette vidéo :

    4ième raison : profitez d’un bon comportement routier, en particulier sur les derniers millésimes. La réputation sulfureuse de la 348 est principalement dûe à son comportement routier qui ne prévient pas et ne pardonne pas à la limite. Son comportement est très survireur. Un bon pilote peut préférer ce genre d’auto et s’amuser avec. Et si vous ne taquinez jamais les limites, aucun souci non plus. Le ressenti est plus ferme qu’avec une F355, qui bénéficie d’une direction assistée et de suspensions pilotées, et plus proche des sensations d’un gros karting. Le comportement aux limites a été amélioré sur les derniers millésimes, qu’il s’agisse des 348 GTB, GTS, GTC ou Spyder, livrées à partir de 1993. La 348 est alors plus facile à récupérer en cas de problème et est alors très proche de la F355.
    5ième raison : bénéficiez de l’excellent rapport prix/prestations de la 348. La Ferrari 348 se trouve actuellement dans les 30 000 euros. Vous pouvez en trouver une en mauvais état pour moins cher et une autre comme neuve du dernier millésime pour beaucoup plus. Toujours est-il qu’à la vue des prestations offertes, pouvoir accéder au rêve Ferrari à ce prix représente une très vraie aubaine. De mon point de vue, ce tarif bas dû en partie à la mauvaise réputation de la 348, présente aussi des inconvénients. Il devient en particulier très difficile de trouver une 348 en bon état. A ce tarif les acheteurs n’ont souvent pas conscience des coûts d’entretien à prévoir, très importants comparés au prix d’achat. L’entretien est trop souvent négligé, entraînant des coûts encore plus élevés pour tout remettre en ordre par le propriétaire suivant. Avec un comportement délicat aux limites, certaines 348 ont tapé et ont été mal réparées. Faîtes bien votre travail de recherche avant de succomber et d’acheter votre Ferrari 348.

    6ième raison : profitez de la meilleure fiabilité générale de la 348. La Ferrari F355 est réputée pour avoir un coût d’entretien exorbitant. Certains éléments sont fragiles, comme les collecteurs d’échappement ou les catalyseurs, à remplacer régulièrement. Mais des pièces résolvant ces problèmes de manière définitive existent. Ces soucis potentiels n’existent pas sur la 348. Ce sont plutôt quelques problèmes d’ECU ou de voyants «Check engine» qui peuvent survenir de temps en temps. Souvent de l’humidité qui est entrée dans les capteurs et fausse les données. Le toit des versions TS auraient parfois des problèmes de fuites. A vérifier lors de votre achat. Des problèmes électriques peuvent survenir mais ils sont réglés maintenant sur la majorité des exemplaires. Quelques soucis de boite de vitesse sont aussi à signaler.

    7ième raison : diminuez vos frais d’entretien avec une Ferrari 348. Les mêmes coûts sont globalement à prévoir lors des révisions qu’avec une F355 mais certaines pièces d’usure coûtent moins cher sur une 348. Les pneus de la 348 sont en 17 pouces contre 18 sur la F355. La Ferrari 348 dispose de moins d’électronique et donc de moins de soucis potentiels de ce côté-là. Il est plus facile pour celui qui le souhaite d’effectuer certains travaux soi-même sur une 348. Toutefois, certaines pièces de la 348 sont désormais introuvables, ou hors de prix, car elle est plus ancienne. Les stocks de pièces sont moins importants que pour la F355. Sur certaines pièces précises, la Ferrari 348 peut se révéler deux ou trois fois plus chère que la F355. Heureusement, il s’agit pour le moment d’une minorité de pièces, comme le réservoir d’essence ou les anti-brouillards avant, par exemple.
    Acheter une Ferrari n’est ni un acte raisonnable ni un acte raisonné. C’est un acte passionné. Ce n’est pas en comparant des listes de raisons de choisir tel ou tel modèle que vous devez effectuer votre choix. Mais si dans la liste ci-dessus, certaines raisons correspondent à ce que vous dit votre coeur, n’oubliez pas d’essayer une 348 avant de la mettre de côté à cause de sa mauvaise réputation. Faîtes-vous votre propre avis. Les propriétaires de 348 très heureux de leur Ferrari ne manquent pas.
    Si vous avez déjà essayé une Ferrari 348 et une F355, quel est votre avis comparatif suite à cet essai ? Si vous êtes propriétaire d’une 348, quel est votre retour d’expérience, car vous en savez plus que moi sur ce modèle ? Si vous envisagez d’acheter une 348, que souhaiteriez-vous connaître de plus sur ce modèle de Ferrari avant de sauter le pas ? Et que pensez-vous de la petite vidéo de la Ferrari 348 présentée dans cet article ?
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    Franck
    Aussi curieux que cela puisse vous paraître, la question revient très souvent : La couleur officielle de la marque Ferrari est-elle le jaune ? Et quelle était la couleur de la toute première Ferrari ? Pourquoi la couleur de votre première Ferrari doit-elle être rouge ? Pourquoi les Formules 1 Ferrari sont-elles rouges ? Effectuer un court retour sur l’histoire fabuleuse de Ferrari vous permettra d’y voir plus clair et d'y trouver vos réponses.
     

    Le jaune de la ville de Modène. La Scuderia Ferrari fut fondée à Modène en Italie le 1er décembre 1929. A l’origine la Scuderia Ferrari est une filiale d’Alfa Roméo dont elle prépare les voitures pour des pilotes privés. Le logo de la Scuderia Ferrari présente un cheval cabré sur un fond jaune et les couleurs de l’Italie à son sommet.
     
    Le jaune est choisi car il s’agit de la couleur de la ville de Modène. Modène est la ville où est né Enzo Ferrari et où la Scuderia Ferrari a été créée. Le cheval cabré était l’emblème personnel de Francesco Baracca, piloté héroïque décédé au cours de la première guerre mondiale. Enzo Ferrari rencontra en 1923 le comte Enrico Baracca dont la femme, la comtesse Paulina, lui dit un jour « mets sur tes machines le cavallino rampante de mon fils. Il te portera bonheur ». Le frère d’Enzo Ferrari, Alfredo, était décédé au début de la guerre alors qu’il servait dans l’escadrille de Baracca.
     

     
    Le rouge de l’Italie en courses automobiles. Le 12 mars 1947, la première voiture portant la marque Ferrari est produite à Maranello. Il s’agit de la Ferrari 125 S (Chassis 01C) équipée d’un V12 de 1 500 cm3 élaboré par Gioacchino Colombo. La Scuderia Ferrari se charge de l’engager en compétition. La première victoire a lieu dès 1947 au Grand-Prix de Rome où cette première Ferrari 125 S est pilotée par Franco Cortese avec le numéro 56. En six mois, ce n’est pas moins de 6 courses qui sont remportées sur 14 disputées.
     
    Cette première Ferrari est de couleur rouge puisque depuis le début du siècle toutes les voitures portent lors des Grand-Prix la couleur de leur pays. C’est le rouge pour l’Italie, le bleu pour la France, le vert pour la Grande-Bretagne et le gris pour l’Allemagne, par exemple. C’est ce qui explique qu’aujourd’hui encore les Formules 1 Ferrari soient rouges. C’est ce qui explique aussi que la couleur la plus demandée pour une Ferrari de route soit le rouge comme en compétition, dont toute l’histoire de Ferrari est issue. Le célèbre Rosso Corsa qui en réalité a évolué au fil des ans.
     
    En résumé, la couleur du logo Ferrari est le jaune, couleur de la ville de Modène. La couleur de la première voiture de marque Ferrari est rouge, car c’est la couleur des voitures italiennes en Grand-Prix.
     
    Connaissiez-vous ces détails de l’histoire de Ferrari et des différentes couleurs utilisées ? Connaissez-vous d’autres détails intéressants liés aux couleurs Ferrari ? Que souhaiteriez-vous apprendre d’autre sur les couleurs et le logo de Ferrari ?
     
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Vous rêvez d'une revue exclusivement consacrée à Ferrari ? Il existe bien "Ferrari Club" en France, mais sa parution est devenue trop aléatoire et sa ligne éditoriale le classe plutôt dans la liste des magazines officiels. Il y a quelques années vous pouviez acheter le très beau «Worl In Red» qui est devenu un annuel très intéressant depuis 2004. Vers quelles revues indépendantes un passionné de Ferrari peut-il alors se rabattre ? Il existe deux revues américaines célèbres et pérennes : "Forza" et "Cavallino". Valent-elles l'effort de réussir à se les procurer et de les lire en anglais ? Voici mon point de vue, après avoir acheté un exemplaire de chaque sur un stand lors de Rétromobile 2009 au début du mois.

    Forza : The magazine about Ferrari.
    Au premier abord, Forza a le look du magazine automobile classique que vous trouvez en kiosque. La couverture du numéro de novembre 2008 que j’ai acheté présente une F430 Spider dans les Alpes, décapotée et prête à partir dans les lacets montagneux. Plusieurs titres se partagent la couverture, ainsi qu’une petite photo de Ferrari F355, histoire d’augmenter les chances de capter votre intérêt en boutique. Gagné ! je l'ai acheté.
    Dès la première page, vous remarquerez plein de publicités orientées Ferrari. Je les ai trouvées intéressantes pour un passionné Ferrari et non pas envahissantes. Le sommaire vous présente d’emblée toute la diversité de ce magazine. Le premier article parle d’un voyage en F430 spider sur les routes de la Coppa d'Oro Delle Dolomiti, remportée en 1952 par une Ferrari 225 S Spider. Un pèlerinage sur des routes de montagnes italiennes qui donne envie de les parcourir avec votre Ferrari lors de votre prochain voyage en Italie. L’article suivant raconte l’histoire et l’essai de nos jours de la l'Alfa Romeo P3, réalisée par la Scuderia Ferrari au milieu des années 30. Il présente des photos d'époques et d'aujourd'hui. Retour ensuite sur les Ferrari présentes à Goodwood en 2008. Le sujet suivant retrace les 3 derniers grand-prix disputés en Formule 1. Suit un essai intéressant de la Ferrari 330 GTC, avec de très belles photos, un historique de l'exemplaire présenté et un test comme si vous étiez à son volant. Le magazine continue avec un article sur les Mille Miglia 2008 et un flashback sur le concept-car Conciso, présenté en 1993 au salon de Francfort par Bernd Michalak. La revue se termine par un article sur l'histoire de Ferrari, le 17ième épisode, présentant les années 1949 et 1950 avec des photos d'époque, puis par un rapport sur le marché de l'occasion depuis la Ferrari Mondial jusqu'à la Ferrari 360 Modena. Vous trouverez aussi, au fil des pages, les dernières actualités de la marque, dont les courses et salons présentant des Ferrari, un courrier des lecteurs et des éditoriaux.
    J'ai trouvé Forza vraiment très intéressant, parlant de Ferrari aujourd'hui tout en gardant une place importante pour son histoire exceptionnelle. Cette revue contient de belles photos et des articles engageants écrits par des enthousiastes. Le tarif au numéro est de $5.99. J’ai acheté mon exemplaire 7 euros de mémoire et il comportait 98 pages. L’abonnement d’un an, soit 8 numéros, avec l’envoi en France, vous coûtera $45 soit environ 35 euros au cours actuel du dollar. Une bonne affaire de mon point de vue. Vous trouverez plus de renseignements sur le site web de Forza, ainsi que deux articles du numéro en vente, de manière à vous faire une bonne idée de ce que vous pourrez y lire.

    Cavallino : The Journal of Ferrari History.
    Vous avez sans doute déjà entendu parler de Cavallino, car cette revue organise tous les ans le célèbre Palm Beach Cavallino Classic, noté dans mes 12 événements à ne pas rater en 2009. Dès le titre vous êtes prévenus, cette revue s'intéresse principalement à l'histoire de Ferrari. La couverture est d'ailleurs très différente de celle de Forza : une seule photo, superbe, et aucun mot sur les sujets abordés à l'intérieur. Pas besoin, le magazine n'est diffusé que par abonnement. La couverture épaisse et les pages plus lourdes qu'un magazine ordinaire donnent d'entrée de jeu à Cavallino un aspect bel ouvrage que vous souhaitez collectionner.
    J'ai acquis lors de Rétromobile le numéro d'Août/septembre 2008. Il contient trois articles très longs et très documentés. Le premier concerne les six cylindres en ligne de Ferrari développés par Lampredi dans la seconde partie des années cinquante. L'article prend en exemple la Ferrari 121 LM. Le second sujet est consacré à la 250 Testa Rossa, en particulier l'exemplaire portant le numéro de série 0752 TR. A l'occasion de son retour à Maranello, pour recevoir un nouveau moteur au département Classiche de Ferrari, Cavallino a pu l'essayer sur route ouverte. L'article se termine avec l'historique complet des propriétaires et des victoires connues de cette automobile. Le dernier long sujet retrace l'histoire de E.D. Martin, un gentleman racer qui prit le volant de plusieurs Ferrari remarquables à la fin des années 50. De nombreuses photos historiques illustrent ces articles.
    La plus grande majorité de la revue est remplie de très petits articles. Par exemple, un résumé des cinq dernières courses de F1 et des différentes courses de FIA GT et Le Mans Series, avec leurs classements. Ou encore une présentation du Ferrari Classiche, de la nouvelle Ferrari California, des concours de la Villa dEste, des Mille Miglia Historiques, du Monaco Historic Grand Prix et de Ferrari Corse Clienti au Paul Ricard. Ce magazine contient aussi un calendrier très fourni des événements Ferrari avec toutes les courses, concours, ventes aux enchères, salons de chaque mois de l'année. Il possède également un courrier des lecteurs, un retour sur les transactions récentes et les résultats des ventes aux enchères, ainsi qu'un guide complet de toutes les Ferrari produites, avec leur valeur actuelle, leur plage de numéros de série et les commentaires de spécialistes.
    Les différentes rubriques portent des noms italiens comme Corse ou Notizie. Dans les longs articles, certaines photos sont présentées sur 2 pages côte à côte, avec 2 photos par page et juste une légende, ce qui les met particulièrement en valeur. Les textes sont très documentés mécaniquement et historiquement. Les longs articles sont rédigés par des historiens de la marque Ferrari, comme Keith Bluemel. Le prix de l'abonnement est de 70$ pour un an (54 euros avec le taux de change actuel), pour 6 numéros, avec les frais de port en Europe. C'est plus cher que Forza pour moins de numéros, mais la qualité du papier, des photos et des intervenants le justifie à mon avis. D'autant que mon exemplaire de Cavallino, acheté 6 euros à Rétromobile, comptait 122 pages contre 98 pour celui de Forza. Sur le site web de Cavallino, vous trouverez quelques anciens articles pour vous donner un meilleur aperçu du contenu de la revue.
    Laquelle de ces deux revues Ferrari est la meilleure ? Tout dépend de vos centres d’intérêts car elles ne visent clairement pas le même public. Si votre intérêt se porte vers les Ferrari actuelles, vous préférerez Forza. Si vous êtes majoritairement intéressés par les Ferrari anciennes, c’est Cavallino qui s’impose. Ce sont deux beaux magazines qui se complètent bien, avec des styles différents. Vous y trouverez peu de redondance, à part dans la partie actualité, si vous souscrivez aux deux.
    Connaissiez-vous déjà les revues Forza et Cavallino ? Quel est votre point de vue sur ces magazines ? Si vous ne les connaissiez pas, de quelle information supplémentaire aimeriez-vous disposer avant de vous les procurer ? Connaissez-vous d’autres revues intéressantes dédiées à Ferrari ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Les fidèles lecteurs de RacingDrivers.fr se rappellent sûrement de mon article présentant mon retour d'expérience en tant que propriétaire d'une Ferrari F355 GTS depuis 8 mois. Un retour d'expérience avec une supercar sur la durée est très intéressant. Mais qu'en est-il vraiment au jour le jour ? Quelle est la véritable utilisation possible d’une supercar ? Quelles sont les petites dépenses qui ne sont pas traditionnellement citées et auxquelles vous devrez faire face? Quels sont les plaisirs procurés, mais aussi les déceptions, semaines après semaines ? Pour y répondre et faire suite à mon article initial, je vous propose de vous présenter tous les deux mois mon retour d’expérience depuis l’article précédent. Vous apprendrez grâce aux détails fournis si la vie avec une supercar est faîte pour vous, et si vous avez déjà sauté le pas, si votre expérience est la même ou peut être améliorée.

    Vérifiez votre niveau d'huile très régulièrement. Lorsque vous achetez une supercar, vous achetez en premier lieu des performances. Qui dit performances dit moteur. C'est encore plus vrai chez Ferrari, qui est une marque purement issue de la compétition. On raconte qu'Enzo Ferrari se plaisait à dire "Quand vous achetez une Ferrari, vous achetez un moteur. Tout ce qui est autour, considérez que c'est gratuit". Regardez votre manuel utilisateur Ferrari. Il ne commence pas par vous décrire la fonctionnalité de chaque bouton dans l’habitacle. Il commence par vous détailler le moteur. Il convient donc avec une supercar, plus qu'avec tout autre véhicule de vérifier régulièrement le niveau d'huile. Dans le manuel utilisateur de la Ferrari F355, il est conseillé de le vérifier tous les 500 kilomètres. Une consommation d'un litre tous les 1 000 kilomètres est considérée comme normale. Ma F355 a consommé environ 2 litres en 7 000 kilomètres. Lors de la précédente révision annuelle une petite fuite avait été détectée au niveau d’un joint dont le remplacement pouvait attendre la révision suivante. Coût en huile : environ 2 litres de Shell Helix Ultra 5W-40, préconisée par Ferrari et utilisée lors de la révision, soit 15 euros.
    Prévoyez les dépenses pour un entretien esthétique régulier. Possédez une Ferrari était pour moi la réalisation d’un rêve de passionné. J'ai donc pris le temps de choisir la F355 en meilleur état possible que je pouvais trouver. Tout d'abord au niveau mécanique, avec un historique complet et réalisé chez Ferrari, ensuite du point de vue esthétique, je la voulais la plus parfaite et d’origine possible. Vu que ma F355 affiche désormais plus de 13 ans, certains petits détails esthétiques méritent logiquement et régulièrement de s’y attarder pour qu'elle reste comme neuve. D’autant que j'avais fait réaliser une rénovation peinture en mai dernier. En janvier 2009, j'ai commandé quelques pièces à la concession Ferrari Pozzi pour améliorer encore plus l'état de ma F355. A commencer par la protection moteur de droite, quand vous ouvrez le capot moteur, qui était absente lors de la livraison du véhicule. Elle est souvent retirée pour brancher un chargeur de batterie lors d'un hivernage. Je l'ai commandée pour disposer d'une F355 complète. J'ai commandé aussi les deux caches noirs qui se trouvent à l’intérieur de l’habitacle de l’autre côté des miroirs extérieurs. Sur leur tranche, visible lorsqu’une portière est ouverte, vous pouviez remarquer que de la peinture était partie. Peut-être le caoutchouc qui a trop collé un été sur la peinture du cache, même si le caoutchouc ne porte aucune trace de peinture. En tout pour ces trois pièces, le coût toutes taxes comprises est de 351 euros. Ce n’est pas une dépense indispensable. Elle permet juste de garder votre F355 parfaite.

    Profitez de l'hiver pour sortir votre supercar. Beaucoup de personnes font hiberner leur supercar : le temps ne convient pas pour prendre du plaisir à leur volant. Mais de mon côté, je souhaite maximiser le plaisir au volant de ma F355. Ne pas perdre 3 ou 6 mois en attendant que les beaux jours reviennent. D'autre part utiliser une supercar le plus régulièrement possible permet d'éviter certains problèmes potentiels. Je n'y avais pas fait attention auparavant, mais malgré le temps gris, la pluie et les chutes de neige, je réussis à sortir la Ferrari tous les 15 jours environ. Sur deux week-ends successifs, je trouve toujours un moment où la route est bien sèche et permet de rouler une heure ou deux. Les belles sorties organisées en plein hiver aident aussi. J'ai participé en décembre au Téléthon avec DreamExoticsCars, en janvier à la sortie "Sport, Prestige et Vintage" organisée par le DEC et en février à la sortie "Ferrari Only" de Karim, qui a réussi l'exploit de regrouper plus de 50 Ferrari sur Paris. Pas de sortie sur circuit en hiver, mais l'organisation des sorties prévues au printemps permet de patienter. Je viens de m’inscrire aux Ferrari Owners Days qui se dérouleront les 21 et 22 mars sur le circuit F1 de Nevers Magny-Cours. La Pack Piste m'a coûté 450 euros pour deux jours, dîner et déjeuner inclus. Je me suis inscrit aussi à Sport et Collection, les célèbres "500 Ferrari contre le cancer", qui se tiendront du 5 au 7 juin sur le circuit du Val de Vienne. L'inscription pour la piste dans les sessions NART et pour le rallye organisé le samedi m'a coûté 180 euros avec le déjeuner du samedi inclus.
    Au final, depuis mon précédent article présentant mon retour d'expérience avec une Ferrari F355, j’ai pris beaucoup de plaisirs à son volant malgré l’hiver. J’ai aussi appris à mieux connaître la F355. Sans compter les frais d’essence, j’ai dépensé environ 1 000 euros sur 2 mois. Mais seuls 15 euros étaient vraiment indispensables. Dans les prochaines semaines, je vais avoir plus de frais car la révision annuelle se profile, avant les sorties sur circuit. Le liquide de frein devra être changé, ainsi probablement que les plaquettes avant. Les deux pneus arrière aussi sont à remplacer car proches du témoin d’usure. L’assurance annuelle est bientôt à régler. Vous trouverez le détail complet de ces coûts mais aussi les nouveaux plaisirs offerts en contrepartie dans le prochain épisode.

    Vivez-vous le même type d’expériences avec votre Ferrari F355 ? Ou avec votre supercar si vous possédez un autre modèle ? Quelles sont les différences dans votre expérience ? Participerez-vous aux Ferrari Owners Days ? Et à Sport et Collection en juin ? Avez-vous des questions sur l’utilisation au quotidien d’une supercar, auxquelles vous n’auriez pas encore trouvé la réponse ? Qu’est-ce-qui vous retient aujourd’hui de sauter le pas à votre tour ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    J’inaugure avec cet article une série consacrée à améliorer le pilote. C’est-à-dire vous. C’est l'amélioration qui vous fera gagner le plus en performances et surtout en plaisir ressenti avec votre supercar. C’est le meilleur investissement que vous puissiez effectué, bien avant de changer pour un filtre à air de compétition ou un capot en carbone. Investissez dans vous-même, prenez conscience de vos mauvaises habitudes de conduite acquises au fil des années, formez-vous puis répétez pour acquérir de bonnes habitudes. Le rythme sera d’un article tous les 15 jours environ, pour nous laisser le temps de mettre en pratique et d’assimiler avant de passer à la suite. Car moi aussi je souhaite être un meilleur pilote que jamais sur 2009, pour prendre un maximum de plaisir avec ma Ferrari.
    Comme moi, vous avez sûrement cherché régulièrement à régler la meilleure position de conduite possible. C’est indispensable pour bien maîtriser votre véhicule. A chaque fois que j’entends les conseils traditionnels, je vérifie une fois dans mon habitacle que j’ai bien tout appliqué. La dernière fois, c’était lors du briefing chez Ferrari, avant de tourner sur la piste de Fiorano. Est-ce-que la paume de ma main touche le haut du volant lorsque je tends le bras ? Bien sûr, vérifié ! Sauf qu’une fois en piste, après quelques tours avec Damien Pasini, le pilote instructeur Ferrari, il m’arrête pour avancer mon siège de plusieurs crans. Après quelques centaines de mètres avec l’impression d’être la tête dans le pare-brise, l'incroyable se produit : j’ai beaucoup plus d’aisance pour piloter et maîtriser ce que je fais. Etes-vous certain d’avoir la bonne position de conduite pour vos trajets sur route ouverte ou pour piloter votre super-sportive sur circuit ? Oui !? Lisez quand même les conseils suivants, ils pourraient vous permettre de prendre beaucoup plus de plaisir au volant de votre supercar et de votre voiture de tous les jours.

    3 étapes simples pour trouver définitivement votre position de conduite idéale :

    1. Réglez d’abord correctement l’inclinaison de votre dossier. Le dossier de votre siège doit être en position verticale ou presque. Vos reins et vos épaules doivent rester collés contre le dossier pendant tous vos mouvements de conduite. Etes-vous déjà monté dans un siège baquet ? Vous aurez alors remarqué que les vrais baquets ne possèdent pas de réglage d'inclinaison du dossier : il est quasiment vertical. Avant d’avoir une Ferrari, j’ai possédé une auto équipée de baquets Recaro. Aucun réglage, à part avancer et reculer, et pourtant la position était idéale. Réglez votre siège comme s’il s’agissait d’un baquet. Avec vos reins et vos omoplates toujours en contact avec le dossier, vous faîtes corps au maximum avec votre auto. Vous obtenez un maximum d’informations de la part du chassis du véhicule et vous pouvez prendre les bonnes décisions de pilotage au plus vite.
    2. Réglez ensuite la distance de vos mains par rapport au volant. Si vous adoptiez jusqu’à présent une position dîte « sportive », avec les bras tendus lorsque vos mains prennent le volant à 9h15, vous ne pouvez pas atteindre le haut du volant sans décoller vos omoplates du siège. Avancez votre siège jusqu’à ce que vous puisiez faire le tour du volant avec vos mains sans jamais décoller vos omoplates du dossier du siège. Quand vous tournez le volant, vos épaules doivent rester collées au siège pour que vous soyez toujours bien calés et fassiez corps avec votre véhicule. Les muscles de votre dos auront moins à travailler, vous serez moins fatigués en roulant. Vous pourrez mieux vous concentrer sur ce qui se passe sur la route et vous disposerez d’une plus ample liberté de mouvements.

    3. Réglez enfin la distance de vos pieds par rapport aux pédales. Vous devez pouvoir débrayer à fond avec votre pied gauche sans que celui-ci ne soit en extension. Avancez votre siège jusqu’à ce que vous puissiez appuyer sur la pédale d’embrayage à fond sans que votre jambe ne soit tendue. Sur certaines supercars, vous allez devoir trouver le meilleur compromis entre la distance de vos bras et celle de vos pieds. La Ferrari F355, par exemple, est réputée pour avoir été conçue pour des Italiens à petites jambes et grands bras. Sur certaines sportives, vous bénéficierez d’un réglage en profondeur du volant, voire du pédalier, vous permettant de trouver plus facilement le bon compromis correspondant à votre morphologie.
    2 bonnes habitudes à travailler pour améliorer votre pilotage :
    1ère bonne habitude : Calez votre pied gauche sur le repose-pied. L’habitude à acquérir est de ne jamais laisser votre pied gauche au dessus de l’embrayage une fois le changement de rapport effectué. Vous devez prendre l’habitude de poser le pied gauche sur le repose-pied et de pousser constamment légèrement sur ce pied de manière à être toujours parfaitement calé dans votre siège. Vous ne serez plus cramponné à votre volant pour éviter de bouger dans les virages. Vos bras seront détendus, juste posés sur le volant, autorisant des actions plus rapides. Vous gagnez en aisance, vos gestes sont moins crispés. Lors de freinages, vous n’aurez plus besoin de prendre appui sur la pédale de frein avec votre pied droit, ce qui vous empêchait de doser avec précision votre freinage.
    2ième bonne habitude : posez votre pied droit toujours sur le plancher et face à la pédale de frein. Dès que vous n’accélérez plus, votre pied droit doit revenir par habitude face à la pédale de frein. Votre talon ne décolle du plancher que si vous utilisez la technique du talon-pointe. Ainsi vous êtes toujours prêts à parer à l’imprévu, un enfant qui surgit sur le bas-côté ou une auto qui part en tête-à-queue devant vous sur circuit, et à réaliser un freinage le plus rapidement possible si besoin.
    La vidéo ci-dessous vous permettra de mettre des images concrètes sur ces écrits. La partie qui vous intéresse se situe entre 3min10 et 8min00 sur la vidéo. Elle date un peu mais cela démontre que les principes d'une bonne position de conduite ne changent pas. Testez pendant 15 jours votre nouvelle position sur vos trajets quotidiens ou si vous vous rendez sur circuit. Le temps d'en prendre l’habitude et d’acquérir les nouveaux réflexes de positionnement de vos pieds.

    Conduire Piloter partie 1/4 envoyé par BG69Jerem
    Avez-vous noté des points à corriger dans votre position de conduite actuelle ? Avez-vous d’autres conseils à partager sur une bonne position de conduite, issus de votre expérience ou d’un stage de pilotage auquel vous auriez participé ? Qu’est-ce-que vous appliquez, ou non, dans la liste des points cités ?