• Fred74
    Plongez avec nous dans l’univers authentique de la berlinette italienne qui fait battre le cœur des puristes.
    La Ferrari 348 TB de @Fred74, c’est avant tout une histoire de passion, de lignes anguleuses empruntées à la légendaire Testarossa, et d’une mécanique désarmante de simplicité et de caractère. Un modèle utilisé sur la route avec amour et précision, qui ravive le plaisir brut de piloter sans fioritures électroniques.
    Ici, pas de talkie-topic technique abstrait : ce sont des sensations capturées, des choix assumés par un propriétaire aguerri, et une invitation sincère à partager votre propre expérience.
    Prêt à embarquer pour un essai au cœur de l’âme Ferrari, version 348 ? C’est parti.
     

     
    Caractéristiques - Ferrari 348 TB
    Années : 1989 – 1993
    Production : 8 800 exemplaires
    Moteur : V8 3,4L (3 405 cm³), 32 soupapes
    Transmission : Manuelle 5 rapports
    Puissance maxi : 300 ch à 7 200 tr/min
    Couple maxi : 324 Nm à 4 200 tr/min
    Poids à vide : 1 393 kg
    Vitesse maxi : 275 km/h
    Accélération (0–100 km/h) : 5,6 s
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 348 ?
     
    @Fred74 : Depuis mon enfance, j’ai toujours été passionné par le monde de l’automobile. Adolescent j’avais hâte d’avoir le permis de conduire, pour m’offrir un jour les plus belles voitures.
     
    En rentrant à 18 ans dans la vie professionnelle, et après quelques économies, je décide à 20 ans, de m’offrir ma première voiture neuve : une Volkswagen Scirocco que j’ai fait préparer par ABT par la suite. Une petite sportive allemande en attendant un jour d’avoir mieux. C’est à ce jour la seule voiture sportive que j’ai eu en ma possession.
     
    La vie a fait que par la suite, j’ai acheté des véhicules pour l’usage quotidien n’ayant pas les moyens pour des véhicules plus exclusifs. Passionné par le cheval cabré depuis toujours, grâce à mon père qui m’a un peu transmis cette passion pour la marque. J’ai également grandi avec tous les titres de champion du monde de F1 de Ferrari et de Michael SCHUMACHER. J’ai donc toujours rêvé de posséder ma FERRARI !
     
    Quand j’étais enfant au début des années 90, et habitant à côté de la frontière Suisse, je me souviendrai toujours d’avoir croisé dans les rues de GENEVE une superbe FERRARI TESTAROSSA. A partir de ce jour, je suis tombé amoureux de FERRARI. Je me souviens encore aujourd’hui du bruit incroyable du V12. Depuis ce jour-là, j’ai été amoureux de toute la ligne des Testarossa, reprise également sur la 348, la 512…
     
    Encore aujourd’hui, je préfère ces modèles, comparé aux Ferrari plus récentes. Les Ferrari des années 80-90, font un bruit à vous mettre la chair de poule, elles vivent vraiment et c’est pour cela que je les préfère aux modèles actuels.
     
    Pourquoi la 348 ? On dit que c’est la petite Testarossa, et c’est vrai, les lignes sont globalement similaires, du coup elle m’a toujours plu. Après j’aurai préféré une Ferrari Testarossa ou 512 TR, mais au moment de l’achat, c’est le portefeuille qui a parlé, la Ferrari 348 étant beaucoup plus abordable.
     


    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 348 et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
     
    @Fred74 : Les critères étaient simples :
    -          Une 348 ROUGE car pour moi une FERRARI c’est rouge ! Ou jaune à la rigueur !
    Une FERRARI doit flasher, elle doit attirer l’attention, être regardée et admirée.
    -          Les bas de caisse en ROUGE, question de goût, je la trouve plus jolie comme ça !
    -          Une voiture suivie, par contre je n’avais pas peur qu’elle soit kilométrée contrairement à d’autres propriétaires de la marque. Pour moi une voiture qui a des kilomètres, c’est une voiture qui fonctionne et on a moins de problèmes sur la durée.
     
    J’ai trouvé mon modèle en fouillant sur le bon coin, je l’ai acheté dans un garage à ST ETIENNE. Le gérant m’a montré son suivi, il ne m’a rien caché et quand il me l'a démarrée pour un essai route, le bruit de sa ligne inox a fait toute la différence et j’ai dit « j’achète » sans même l’avoir essayée.
     

     
    @Franck : Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un souhaitant en acheter une aujourd'hui ?
     
    @Fred74 : C’est une voiture brute, virile qui ne passe pas inaperçue, avec un coût d’entretien élevé. Vous n’achetez pas une voiture sportive lambda, il faut bien réfléchir avant l’achat.
     
    Après si vous êtes un passionné, il ne faut pas hésiter à foncer ! C’est une voiture qui procure un plaisir inégalé. Après patience et détermination, pour trouver le modèle de nos rêves. Il faut fouiller sur le net ! Mais il faut se décider à un moment ! Les autos parfaites n’existent pas !
     
    Comme je l’ai dit, c’est un modèle qui a 35 ans, le suivi doit être irréprochable, ne pas se fier au kilomètres, la mienne à pratiquement 102 000 kilomètres à ce jour et elle tourne comme une horloge. Après sur le forum FERRARISTA, toutes les qualités et défauts de la 348 TB sont bien connus, il ne faut pas hésiter à bien le lire et poser des questions aux propriétaires.

    @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 348 à l'usage ? Par rapport à tes autos précédentes ?
     
    @Fred74 : Difficile de répondre à cette question, j’ai eu qu’une seule belle voiture avant la Ferrari 348 et je suis passé de Volkswagen à FERRARI, une planète d’écart. Après, j’ai conduit pas mal de voitures prestigieuses, sur route ou circuit, et notamment de la marque (F430, 458, 488…) mais pour moi rien ne vaut la Ferrari 348. C’est une voiture sensationnelle et la mienne a une sonorité hors norme avec un échappement inox Nouvalari
     
    Le plaisir de conduite est inégalé ! Je préfère encore aujourd’hui conduire une Ferrari 348 qu’une F8 par exemple, malgré que la puissance de la F8 soit plus que doublée. La Ferrari 348 avec aucune assistance est tellement plus fun !
     


    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 348 (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    @Fred74 : L’assurance n’est pas énorme, par rapport aux puissances des Ferrari modernes, c’est un véhicule ancien de seulement 300 cv ! Entre 100-150€ par mois, malus 50%, vous avez une assurance correcte pour ce genre de véhicule à condition de la faire expertiser tous les 2-3 ans ! Les assurances sur les véhicules anciens ont des « forfaits réparation », donc c’est pour cela qu’il est important de les faire expertiser régulièrement.
     
    Concernant l’entretien, voila le point faible de la 348. Les coûts sont assez élevés pour une voiture de cet âge. Je travaille dans le bâtiment et j’ai peu de connaissances en mécanique. Je fais donc pratiquement tout faire. Je fais entretenir ma 348 par un spécialiste des voitures de prestige. Les entretiens, réparations, se font essentiellement l’hiver avec lui car pendant l’année, il est souvent en déplacement, régulièrement embauché dans des « teams » sur circuit.
     
    Sur une Ferrari, les coûts sont élevés surtout si vous voulez la conserver dans un état concours. Il faut savoir que sur une voiture de 1990, il y a toujours « A FAIRE », que ce soit de la mécanique ou certains points de carrosserie à reprendre, ainsi que la partie intérieure de la voiture, où le plastique est souvent usé, et il ne faut pas hésiter à le rénover.
     
    La moindre pièce chez FERRARI est coûteuse. A l’année je dirai qu’elle me coute environ entre 4000 et 5000€ en entretien et que la grosse révision avec courroie de distribution monte à 10 000€.
     
    Je la possède depuis bientôt 4 ans, elle m’a couté jusque-là environ 22 000€ d’entretien (mécanique, carrosserie et intérieur de la voiture). Des imprévus ? Sur une voiture ancienne, y’en a toujours un peu mais par chance je n’en ai jamais vraiment eu.
     


    @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 348 sur la durée ?
     
    @Fred74 : Il n’y en a pas spécialement, c’est une auto fiable, si elle est suivie, vous n’aurez pas de surprise, hormis de changer des pièces usées par le temps.

    @Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    @Fred74 : Je referai tout pareil, je n’ai aucun regret. Il est vrai que je ne suis pas un propriétaire de FERRARI fortuné, je travaille dur pour me la payer tous les jours. Je me prive de pas mal choses, mais c’est vite oublié, une fois à son volant.
     


    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ?
     
    @Fred74 : J’ai découvert pour ma part FERRARISTA après avoir acheté la 348. J’ai tout de suite été séduit par le club FERRARISTA par sa simplicité où il n’y a que l’amour pour FERRARI qui prime. Que vous soyez grand PDG d’entreprise, propriétaire de la dernière hypercar FERRARI, ou une personne beaucoup plus modeste avec une Ferrari plus « bas de gamme », il n’y a que la passion qui prime et tout le monde est au même niveau. Pour moi, ça résume FERRARISTA.
     
    Le forum est gorgé d’informations essentielles sur tous les véhicules de la marque, plein de petites astuces qui nous aident beaucoup au quotidien, surtout pour les anciens modèles.
     
    Grâce à ce club, je réalise mon rêve de participer à un grand nombre de rassemblements extraordinaires, dernièrement les 500 FERRARI CONTRE LE CANCER sur le circuit du Vigeant et surtout le MEETING ANNUEL FERRARISTA, où l’on rencontre plein de personnes superbes et surtout des FERRARI d’exception.
     
    @Franck : Un grand merci à @Fred74 pour avoir partagé avec autant de détails et de sincérité son expérience avec la Ferrari 348 TB. Ces récits de propriétaires sont précieux : ils nourrissent notre connaissance, renforcent nos liens et rappellent que derrière chaque Ferrari se cache une histoire unique.
     
    👉 À vous maintenant : que pensez-vous de la 348 TB ? Avez-vous déjà roulé avec ou rêvé de l’ajouter à votre garage ?
    Posez vos questions, partagez vos anecdotes et vos avis : plus les échanges sont nombreux, plus la passion Ferrari vit et grandit ensemble. ❤️
    LINO27
    Châssis tout aluminium, V8 atmosphérique mélodieux, comportement affûté et ligne intemporelle signée Pininfarina : la Ferrari 360 Modena séduit par la précision de sa conduite, sa légèreté, sa fiabilité remarquable et une vraie polyvalence. Mais que vous réserve vraiment la Ferrari 360 Modena âgée désormais de plus de 20 ans ? À quoi rester vigilant lors de votre achat ? Quel budget prévoir pour vivre sereinement la légende  Ferrari ? Quels plaisirs concrets au fil des kilomètres ?
    @LINO27 vous partage ici, sans détour, ses années d’expérience de propriétaire pour éclairer tous ceux qui envisagent de passer le cap en toute connaissance de cause.
     

     
    Caractéristiques
    Années : 1999-2005  Moteur : V8 3,6l 40s Transmission : Manuelle 6 rapports ou robotisée F1 séquentielle
    Puissance maxi : 400 ch à 8 500 tr/min Couple maxi : 373 Nm à 4 750 tr/min
    Poids à vide : 1 290 kg Vitesse maxi : 295 km/h Accélération : 0 à 100 km/h en 4,5s
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 360 Modena ?
     
    @LINO27 : Après mon permis en poche à 18 ans, une Peugeot 204 pour commencer ! puis des Alfa Sprint puis Sprint Veloce , Lancia coupé Beta, Alpine A310 V6 et enfin, en 2001, la réalisation d’un rêve une, ma, Ferrari 308 GTB ! Configuration unique et encore la plus belle des Ferrari selon moi, encore aujourd’hui ! Malheureusement après 13 ans de vie commune un stupide accident m’en a privé définitivement. Elle fut déclarée irréparable !
     
    La Ferrari 360 Modena ne m’avait pas plu plus que ça lors de sa présentation. Puis allant au Vigeant, pour les 500 Ferrari contre le cancer, tous les ans, je commençais à y voir les gênes de la magnifique Dino 246. il fallait passer à autre chose, une autre histoire ... A partir de ce moment, je me suis mis à la recherche d’une Ferrari 360 Modena BVM.
     
    La première que je suis allé voir était en Hollande. Je suis tombé sous le charme de sa musique. Elle était en plus équipée d’un échappement  Capristo ! 29 000 kilomètres, mais finalement des choses me chiffonnaient dans son historique et en l’essayant je me suis aperçu que l‘on prenait vite 200. Alors pourquoi pas essayer une boite F1 ?! Je suis allé par la suite voir deux autres Ferrari 360 Modena F1 mais leur état n’était pas extra. Mais mon choix était validé : ça sera bien une Ferrari 360 Modena !
     


    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 360 Modena et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
     
    @LINO27 : J’ai alors fixé mes critères : je voulais une Rosso, grille Chalenge, Scudetti et intérieur noir. J’en ai vu une sur le bon coin qui correspondait  avec 39 000 kilomètres, et fait du hasard c’était un membre du forum ! @soprano26 ! Beaucoup d’échanges par mails au départ, puis téléphoniques. 2 éme main, Italienne d’origine. Renseignements pris en Italie, par mes propres soins puis chez Ferrari France ! Tout collait. Billet de train et direction la Drome !
     
    La transaction fut donc faite ce jour et le retour plus sympa que l’aller ! J’étais propriétaire de ma Ferrari 360 Modena F1, configurée comme je le souhaitais, avec même en plus les étriers rosso ! Et même la prise maintien de charge dans le compartiment coffre avant ! Complète avec tous ses équipements de bord ! Il manquait juste la lampe et la housse. J’ai remédié à ce manque dans la foulée, avec en plus les housses des sièges et du volant ! Elle est aujourd’hui vraiment complète et conforme à sa fiche de sortie d’usine, excepté les bagages en cuir !
     
    @Franck : Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un souhaitant en acheter une aujourd'hui ?
     
    @LINO27 : Patience et détermination, il faut aller en voir quelques-unes ! Mais il faut se décider à un moment ! Les autos parfaites n’existent pas ou alors faut les prendre neuves ! De toutes façons, elles sont aussi de plus en plus kilométrées à présent !
     
    Je pense aussi qu’il faut vraiment trouver celle qui correspond à sa configuration ! Après sur notre forum toutes les qualités et défauts de cette belle Ferrari sont bien connus alors ne pas hésiter à le parcourir et poser des questions par la messagerie aux membres propriétaires.
     


    @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 360 Modena à l'usage par rapport à tes autos précédentes ?
     
    @LINO27 : A l’usage, pour moi, une musique envoutante et superbe. J’hésite à changer mon silencieux pour un Capristo twin sound ou un Kline ! D’ailleurs vos avis sont les bienvenus, en tous cas, je ne veux pas perdre les côtés très aigu , métallique et strident de l’origine ! Par contre, je la trouve trop sous-vireuse mais si ma 308 l’était aussi. Peut-être des réglages voulus en usine ? Et un freinage un peu juste, avec un mauvais ressenti. Je trouve aussi qu’elle prend trop de roulis, ça reste par contre une voiture vive dans ses réactions. Je pense aussi qu’elle est très sensible aux pressions et qualités des pneus !
     
    Il faut rester assez décontracté mais concentré à son volant ! La direction est assez communicative .Pour le reste que du bonheur !!!!!!! Par rapport à mes autos précédentes, évidemment elle n’a plus rien à voir ! Plus moderne ! Beaucoup plus performante ! J’aime aussi la contempler à l’arrêt, m’installer à son volant et me dire encore "quelle chance !"

    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 360 Modena (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    @LINO27 : Pour les coûts je pense que je suis à une moyenne de 500€ mensuel (entretiens courants, grosse révisions, pneus, assurance et essence !).

    @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 360 Modena sur la durée ?
     
    @LINO27 : Pas de points particuliers à surveiller, j’ai fait refaire tous les trains roulants à 53 000 kilomètres et à la dernière grosse révision chez Ferrari Le Mans ils ont aussi changé tous les joints de l’admission par précaution : sondes lambda, bobines et canister de mon côté.
     
    Pour les gros entretiens, je vais maintenant chez Ferrari au Mans, déçu par trop de pseudos spécialistes pourtant réputés. Après à chacun son expérience et son point de vue.
    Je n’ai pas de gros points particuliers à signaler , je pense que si l’entretien est respecté elle ne souffre pas de gros problème !
     


    @Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    @LINO27 : Si c’était à refaire, je le referai sans hésitation ! Rien que pour sa ligne vieillissant plutôt bien, très bien même ! Et sa musique ! Je la trouve plus harmonieuse que sa remplaçante la Ferrari F430, même si en performance elle est évidement en dessous !

    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ?
     
    @LINO27 : Je m’y suis inscris à l’époque grâce à un copain, puis j'ai rencontré @Franck et on a sympathisé lors des baptêmes annuels au Havre. Quelques petites sorties plus tard puis de fil en aiguilles, je me suis laissé à mettre quelques crobars sur le site et me suis lié d’amitié avec certains membres qui se reconnaitront, s’ils lisent ce post.
     

     
    @Franck : Que t'apporte la communauté Ferrarista.club ?
     
    @LINO27 : Il y a toujours des post intéressants pour chaque section, véhicule, ... Chaque membre y amène sa contribution et son savoir, son vécu, un lieu de partage très apprécié des Passionnés que nous sommes. Nous avons même notre championnat F1 !
     
    Je profite de cet article pour remercier beaucoup d’entre vous, la liste n’est pas complète !
    @camille, pour l’expo au château de Taulane , @tifosi101 pour tous nos chaleureux échanges, @houston, mais également , la Squadra des bretzels, puis Jérôme @Bagnaud pour la confiance qu’ils m’ont accordé pour la création des plaques rallye !
    Et enfin à Franck et isabelle, @Stradale56 (kani56) pour leur partage et grande générosité et tout ça avec une simplicité extraordinaire !
     
    Merci, @Franck pour avoir créé ce bel endroit d’échanges !
    Au plaisir de vous recroiser prochainement !
     
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    Un immense merci à @LINO27 pour ce partage d’expérience authentique et précieux sur sa Ferrari 360 Modena.
    Votre avis, vos anecdotes ou questions sont les bienvenus ! N’hésitez pas à commenter pour enrichir la discussion, partager votre ressenti de propriétaire ou poser vos interrogations sur l’entretien, le budget ou les sensations au volant.
    Plus on échange entre passionnés, plus on avance ensemble dans la connaissance et le plaisir Ferrari. À vous la parole !
     
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    ToniBleu TDF
    Produite entre 2017 et 2024, la Ferrari 812 Superfast a remplacé la Ferrari F12 Berlinetta en reprenant le système de roues arrières directrices de la Ferrari F12 TDF, pour plus d'agilité. Cette Ferrari très récente possède le merveilleux moteur V12 de Ferrari, développant ici 800 ch ! Une vraie voiture de rêve, mais que devez-vous savoir avant de vous en porter acquéreur ? A quoi vous attendre au quotidien ? Quels éléments surveiller lors de l'achat ? Quels sont les coûts associés à son utilisation ? @ToniBleu TDF vous partage ici son retour d'expérience avec sa magnifique Ferrari 812 Superfast Bleu Tour de France.
     

     
    Caractéristiques
    Années : 2017-2024  Moteur : V12 48s Transmission : Robotisée à 7 rapports
    Puissance maxi : 800 ch à 8 500 tr/min Couple maxi : 718 Nm à 7 000 tr/min
    Poids à vide : 1 705 kg Vitesse maxi : 340 km/h - Accélération : 2,9 s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 812 Superfast ?
    @ToniBleu TDF : Jeunesse en Afrique, Un père importateur automobile possédant un garage.
    Un oncle pilote de Rallye qui m’a appris à conduire à 12 ans … sur une Fiat 125 double carburateur Weber développant 200 cv avec pont autobloquant. A l’époque, c’était une révolution.
    Comme c’était sa voiture de Rallye, le siège Recaro conducteur était soudé au châssis, mon oncle mesurant 1,80 m, je conduisais debout !! Ah la belle époque ...

    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 812 Superfast et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
    @ToniBleu TDF : Pour une 1ère Ferrari, j’ai toujours voulu un V12 bleu si possible. Dès que j’ai vu celle-ci, je suis entré en négo.
    Cela a duré 15 jours, avec la peur au ventre (toute mesure gardée) qu’un acheteur me la prenne.
     

     
    @Franck : Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un souhaitant en acheter une aujourd'hui ?
    @ToniBleu TDF : Ne pas se soucier du kilométrage si l’auto bénéficie d’un historique limpide et suivi.
    Il doit être ininterrompu et régulier. Pas un service ne doit manquer.
    Evidemment le carnet tamponné et toujours effectué chez un concessionnaire Ferrari officiel, avec 1 ou 2 ans de garantie est un plus.
    Un V12 comme celui-ci peut amener son propriétaire loin, très loin.
    J’ai un ami qui possède une 550 Maranello avec 180 000 kilomètres.
    Evidemment ce n’est pas une auto pour les trackdays.

    @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 812 Superfast à l'usage par rapport à tes autos précédentes ?
    @ToniBleu TDF : Dès mon 1er voyage Paris Biarritz (800 kilomètres), ce qui m’a le plus marqué fut le confort ressenti après 8-9 heures au volant. J’en suis descendu sans mal au dos, sans de mal de tête.
    Très souple y compris sur petites routes. Un vrai calme règne à bord.
    Mais attention, dès qu’on l’amène au-dessus des 3.800 - 4.000 tours, là c’est un troupeau de 800 pur-sang qui vous arrache du bitume !
    Un grand plus pour le coffre qui a fait office de dressing pour ma femme pendant ces 4 années !

    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 812 Superfast (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
    @ToniBleu TDF : Ma Ferrari 812 Superfast bénéficiait des 7 ans d’entretien donc je ne connais pas le montant d’une grosse révision car je m’en suis séparé avant le terme.
    Avant de la récupérer chez Ferrari, j’ai fait poser un film PPF pour protéger la carrosserie et les optiques. A faire sans aucune hésitation, même si le coût est très élevé pour un travail bien fait.
    Ce film m’a plusieurs fois sauvé car j’ai remarqué que le vortex qui souffle autour la voiture ramène les graviers et autres débris sur les ailes arrière et sur le diffuseur.
    Au-dessus de 50 km/h, un gravier sur nos belles peintures ne pardonne pas.
    Pour un éclat de gravier, une aile à repeindre en bleu TDF chez Lecoq, c’est minimum 5.500 € et pour le capot avant avec les bandes tricolores c’est 12.000 €. Le calcul est vite fait.
    Quant à l’assurance en tous risques, kilométrage illimité, pour une auto de plus de 5 ans, il fallait m’acquitter de moins de 1800 €, ce que je trouve vraiment raisonnable pour ce genre d’auto.
    J’ai changé mes Pirelli de première monte pour 4 Michelin 2.200/2.300 € chez Fiorano Racing, les concessionnaires me demandant 5.800 € !

    @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 812 Superfast sur la durée ?
    @ToniBleu TDF : D’après certains concessionnaires, il faut surveiller la boite de vitesse car, en cas de casse, il faut compter autour de 25 / 30 .000 €. Mais comme je ne suis pas une brute au volant, pour moi ce fut un non sujet. Je ne peux en dire plus. Je suis très, voir trop, précautionneux avec mes autos. Egalement surveiller les disques de frein mais vu que je ne tape pas dedans, m’en fou !

    @Franck : Et si c'était à refaire ?
    @ToniBleu TDF : J’en reprends une sans hésitation, du reste quand mon dos se rappellera à son bon souvenir je prendrai une Ferrari 812 GTS.
     


    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ?
    @ToniBleu TDF : Je surveille régulièrement la rubrique vente, la rubrique évènements et la rubrique qui concerne mon auto, et donc, en ce moment, celle qui traite de la Ferrari 296.
     

     
    @Franck : Que t'apporte la communauté Ferrarista.club ?
    @ToniBleu TDF : Les échanges d’expérience, les voyages et les rencontres.
     
    Un très grand MERCI @ToniBleu TDF pour ce retour d'expérience détaillé, sur la durée, en tant que propriétaire, avec la Ferrari 812 Superfast !
    Si vous possédez vous aussi ce modèle, voyez-vous d'autres éléments intéressants à ajouter pour les personnes intéressées par la Ferrari 812 Superfast ?
    Si ce modèle vous intéresse, que souhaiteriez-vous savoir de plus ?
     

     
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    loli
    Quelle est, aujourd'hui, la Ferrari avec le mythique V12 avant, les sensations procurées par la célèbre grille en H de sa boite manuelle, et suffisamment moderne pour vous emmener sur de longs trajets en toute sérénité ? Le tout en restant relativement accessible. La Ferrari 550 Maranello avait reçu beaucoup de louanges dans les années 2000.
    Que devez-vous savoir aujourd'hui avant d'en acheter une ?  Comment bien choisir votre exemplaire ? A quoi faire attention ? Quels sont les coûts d'utilisation ? @loli a le recul de son expérience de propriétaire de Ferrari 550 Maranello pour vous raconter concrètement tous les aspects de l'expérience au volant de cette Ferrari très désirable.
     

     
    Caractéristiques
    Années : 1996-2002  Moteur : V12 48s Transmission : Manuelle à 6 rapports
    Puissance maxi : 485 ch à 7 000 tr/min Couple maxi : 570 Nm à 5 000 tr/min
    Poids à vide : 1 825 kg Vitesse maxi : 312 km/h - Accélération : 4,4 s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 550 Maranello ?
     
    @loli : J’ai toujours roulé en Mercedes de plutôt grosses cylindrées.
    J’en possède encore plusieurs à ce jour ( 500e, sl500, amg gts, s63).
     
    Ma première voiture « sportive » a été une Porsche 993 (que j’ai toujours d’ailleurs), achetée il y a 13 ou 14 ans.
     
    J’ai toujours rêvé d’une Ferrari 512 TR, mais il y a 6 ans ce n’était pas à ma portée.
    Mes critères étaient d’avoir un V12 avec la fameuse grille en H.
    Le tout dans un budget relativement contenu (autre époque…).
     
    En toute honnêteté, je ne suis pas un grand spécialiste de la marque mais plus j’avançais dans mon projet, plus la beauté de la Ferrari 550 Maranello s’est imposée à moi.
    Ses apparitions médiatiques (le film Bad Boys ou le fait que mon idole Schumacher en ait possédée une) y ont peut-être aussi contribué.
     


    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 550 Maranello et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
     
    @loli : Comme la plupart des primo-accédants, posséder une Ferrari me faisait un peu peur pour les coûts d’usage qu’une telle auto pouvait générer.
    Mes critères principaux ont été la clarté de l’historique, la qualité du suivi et si possible qu’un gros entretien ait été fait proche de la vente.
     
    J’ai trouvé ma voiture sur Ferrarista !
    Je m’étais inscrit pour prendre des informations et un marchand de mon secteur m’a contacté.
    Après l’essai, j’ai été conquis.
     
    @Franck : Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un souhaitant en acheter une aujourd'hui ?
     
    @loli : De foncer car c’est vraiment une auto très attachante.
    C’est très subjectif mais je la trouve belle comme une classique et roulable comme une moderne qu’elle est.
    Il y a un réel fossé entre la 512 et la 550 en terme de praticité et d’agrément.
    Le v12 est une vraie merveille même si l’échappement d’origine le rend un poil atone.
     
    Je conseillerai aussi de ne pas se focaliser sur le kilométrage.
    La mécanique est très robuste et il vaut mieux une auto qui roule régulièrement qu’une « garage queen ».
     
    Mais c’est un avis très personnel, j’achète mes autos pour rouler et pas pour spéculer dessus.
     


    @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 550 Maranello à l'usage ?
     
    @loli : La présence de cette auto sur la route et sa prestance à évoluer dans le traffic.
     
    C’est pour moi l’incarnation parfaite de la GT.
    Une voyageuse au long cours qui permet de te déplacer vite et longtemps avec un certain style.
     
    Je fais principalement des longs trajets avec.
    Plusieurs voyages en Italie ( Toscane, Ombrie, Côme, Ligurie, … ) ou en France.
    Et à chaque fois c’est un réel bonheur de voyager en Maranello.
     
    @Franck : Par rapport à tes autos précédentes ?
     
    @loli : Le tempérament moteur , l’allonge, l’agrément de la boite 6.
    Bref tout ce qui fait d’une Ferrari une auto vraiment à part.
     
    Et naturellement le regard des gens même s’il a toujours été bienveillant.
    C’est une auto peu connue, qui interroge.
     
    Et sa couleur la rend plus « passe-partout ».
     


    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 550 Maranello (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    @loli : Pour être franc, j’ai tout sauf une âme de comptable.
    Quand il faut faire je fais et ne retiens pas forcément le détail des prix des révisions.
     
    Sauf la dernière car je viens d’avoir la facture.
    4 800€ pour la grosse révision (toutes les courroies, filtres, bougies, etc…), évidemment chez un indépendant mais ça me parait très raisonnable.
    Ce d’autant qu’il y en a pour 2 000€ de pièces d’origine.
     
    En tous cas, je n’ai pas l’impression qu’elle me coute plus cher sur la durée que la 993.
     
    Je crois que l’assurance est autour des 1 000€.  
     
    Les pneus en 18 sont assez abordables par rapport aux modernes et c’est une bonne surprise.
     
    Ce qui m’a plus étonné c’est la consommation, un vrai gouffre !
    Au début je calculais pour me faire une idée et je crois que c’est rarement moins de 20 litres aux 100.
    Heureusement l’énorme réservoir permet un rayon d’action confortable.
     
    Dans les imprévus, j’ai eu le compresseur de clim (pris en garantie) et les amortisseurs.
    J’ai pu les faire reconditionner, de même que le boitier électronique associé.
     
    Car tout changer en neuf était vraiment onéreux (j’ai souvenir d’un devis à plus de 15 000€)
     


    @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 550 Maranello sur la durée ?
     
    @loli : Un peu ce que j’ai indiqué tout à l’heure.
    Les suspensions sont, je crois, un point de vigilance.
    Eventuellement l’embrayage ?
     
    Mais globalement c’est une auto très fiable, si correctement entretenue.

    @Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    @loli : Je referai sans hésiter.
    C’est une auto que j’ai achetée un peu par défaut et en définitive ça a été une révélation.
     

     
    Elle est actuellement en vente sur notre forum, mais plus ça va et plus je me dis qu’elle risque de me manquer.
    Lien vers l'annonce de vente : 

    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ?
     
    @loli : Au départ c’était pour me documenter sur les modèles qui m’intéressent.
    Mais depuis le sorties faites avec le club c’est pour le plaisir de lire les copains.
     
    En toute franchise, j’étais un peu sceptique de m’inscrire à un club Ferrari.
    Peur de me retrouver parmi des ultra-riches dédaigneux des p’tits mecs comme moi, passionnés par la question de savoir qui a la plus grosse.
     
    Et en fait pas du tout.
    Tout n’est que passion partagée et c’est vraiment génial.
    Je m’y suis fait des copains, des amis et c’est au final ce qui importe le plus.
     
    @Franck : Un énorme MERCI @loli pour tous ces détails très intéressants autour de ton expérience avec ta Ferrari 550 Maranello. Une bonne aide pour tous ceux qui songent à en faire l'acquisition.
    Quelles autres informations souhaiteriez-vous connaître à propos de la Ferrari 550 Maranello suite à la lecture de cet article ?
    Si vous possédez, ou avez possédé, une Ferrari 550 Maranello, quelles autres informations trouvez-vous intéressantes à fournir à un acheteur potentiel ?
     
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    - Essai longue durée : la Ferrari 550 Maranello de @bernard
    - Essai longue durée : les Ferrari Testarossa et 512 TR de @Mika 348
    - Choisissez votre Ferrari : l'expérience de 40 propriétaires sur la durée
    cheki
    Que faire quand une pièce défectueuse de votre Ferrari lâche hors garantie ? Racheter la même pièce, avec les mêmes défauts, qui vous lâchera de nouveau ? Sinon quelles alternatives s'offrent à vous ? Sont-elles compliquées à mettre en œuvre ? Vous y retrouverez-vous financièrement ? Sans perdre l’authenticité de votre Ferrari ?
    Le retour d’expérience de @cheki au sujet des amortisseurs Magneride de sa Ferrari 599 GTB est très intéressant et caractéristique pour vous fournir des pistes concrètes.
     

     
    C’est quoi le problème ?
     
    En revenant chercher ma Ferrari 599 GTB lors de son passage au Contrôle Technique, le contrôleur me dit "elle est parfaite, super propre, y'a juste un peu de graisse sur le corps de l'amortisseur avant droit mais pas de gros déséquilibre !". 
    Le malheureux a dû voir mon visage blêmir et, malgré son "Non, mais rien de grave hein ! Une légère fuite à surveiller", la cause était entendue de mon côté : il fallait intervenir.
    Alors oui, pourquoi intervenir rapidement ?
     
    Pour deux raisons principalement :
    - La première est évidente : hors de question de rouler avec une auto de 620 chevaux dont le rendement de l'amortissement n'est pas optimal.
    La Ferrari 599 GTB est une auto assez sauvage et qui supporte mal des liaisons au sol un peu floues. Donc la géométrie en l'air, les pneus en bois ou les amortisseurs fuyards, c'est hors de question !
    - La deuxième raison est structurelle. La Ferrari 599 GTB comporte un certain nombre de tares : l'écran TFT, les radiateurs, les silentblocs ... et les amortisseurs entre autres ! 
    Donc les refaire, c'est mettre derrière soit, pour un temps au moins, un problème endémique au modèle. 
    Décision est prise de refaire les deux amortisseurs avant car on travaille toujours par paire.
     
    Les trois options possibles
     
    Faisant face à ce problème, trois options assez simples se présentaient à nous :
     
    1.    Remplacer par des amortisseurs neufs de chez Ferrari 
     
    Cette première option a vite été écartée, puisque, à 1 800 € le morceau, c'était absolument hors de question de remettre les mêmes pièces défectueuses. Les amortisseurs d’origine vieillissent bien mal et finissent par « pisser » l’huile. Je ne veux pas repartir sur des pièces qui ont, d’une part, les mêmes propriétés techniques que ce que j’ai eu, et probablement le même âge (même si parfois c’est du stock récent).
     
    2.    Remplacer par des amortisseurs non OEM
     
    Cette deuxième option a été envisagée mais la perte de la modulation avec les modes de conduite n'était pas envisageable. C'est un peu comme mettre des disques aciers sur des autos qui sont en CCM.
    Une nouvelle option semble s'être dessinée via @simlewiking84 mais c'était un peu tard pour moi.

    Il s’agit de la société allemande Aerosus qui propose des amortisseurs magnétiques renforcés neufs : https://aerosus.fr/fiorano/amortisseur-arriere-ferrari-599-gtb-fiorano.html
    @Fioranosoul&power l’a mise en oeuvre sur sa Ferrari 599 GTB, pour un coût de 2 500 € chez son spécialiste, main d’œuvre incluse, pour deux amortisseurs et un délai de 15 jours.
    Solution séduisante mais sans recul pour ma part et j’avais déjà coché dans ma tête la troisième solution. 
     

     
    3. Faire reconditionner nos amortisseurs existants
     
    C’est donc la troisième option qui a été choisie. Les choses ont vite été simples, pas un seul spécialiste de l'amortissement français n'est capable de reconditionner des magneride. EUROFAC, Sachs, Performance, etc. : j'ai appelé tout le monde, personne ne veut se lancer là-dedans.
     
    J'ai donc suivi les conseils et les expériences de @ladivademaranello26 mais aussi de @Driveandbirdie @Tavutatete et @BTX: j'ai décidé de rentrer en contact avec Nagengast, une société spécialisée dans la réfection des amortisseurs magnétiques en Pologne. 
     
    Dans le cas de Nagengast, ils remplacent tous les joints endommagés et qui provoquent la fuite, les tiges de piston sont revues, les rotules inférieures sont remplacées et les amortisseurs sont rechargés avec du fluide magnétique neuf, puisque celui en place a perdu ses propriétés.
    C’est aujourd’hui une solution connue et éprouvée par de nombreux propriétaires présents sur Ferrarista et ailleurs.
     
    Le processus de remplacement
     
    Je dois dire que le contact a été facile et direct avec Nagengast, j'ai uniquement échangé avec eux par mail. Je leur ai demandé un devis qui m'a été envoyé et que j'ai validé.
     
    J'ai ensuite emmené mon auto chez mon spécialiste (https://www.byff.fr/) qui a procédé au démontage et à l'envoi. J'ai profité de son départ en vacances pour qu'il puisse garder ma Ferrari 599 GTB, sans roue avant, dans son atelier, sans que cela ne le gêne.
     
    Une fois le colis réceptionné en Pologne, j'ai reçu un lien de suivi fort bien fait, avec le détail de l'avancement des travaux et les délais envisagés. Ensuite j'ai reçu un mail avec la confirmation de la faisabilité du travail et du départ des travaux.
     

     
    Comme annoncé, quinze jours plus tard les travaux étaient terminés. J'ai réglé la facture par virement et le colis a ensuite été immédiatement expédié chez mon spécialiste. A réception du colis, confirmation de mon professionnel que c'est du travail très sérieux, avec en prime un changement des rotules compris dans le prix et pas prévu à la base.
     
    Et pourtant l'opération est délicate puisque les amortisseurs sont ouverts en deux pour réfection !
     
    Les ressentis après remontage
     
    Remontage dans les règles (3 heures de démontage/remontage) et récupération faite semaine dernière. L'auto semble définitivement plus saine, directive et incisive.
    Les trépidations de la route semblent être bien mieux gérées et je trouve qu’elle plonge moins au freinage, particulièrement sur un sol inégal. 
    Rien à signaler pour le moment donc, je pourrai être davantage formel après l'échappée à Spa-Classic prévue fin mai.
     
    Bref, comme vous l'aurez compris, pour l'instant c'est tout bon. 
    Le seul point qui peut agacer, c'est que le prix varie en nette hausse depuis quelques mois. 
    Je n’ai pas payé le même prix que mes camarades qui ont effectué l’opération il y a peu et le prix que j'ai payé n'est probablement déjà plus le même au moment où on se parle. 
    Un peu comme pour tout vous me direz …
     

     
    D'ailleurs combien ça coûte ? 
    Eh bien j'ai payé 1 900 € pour l’ensemble de la prestation avec la MO comprise (1 600 € pour les seuls amortisseurs), soit le prix d'un seul amortisseur sans main d’œuvre chez Ferrari. 
    Bon plan je dirais donc ! 
     
    Nagengast assure que sa procédure renforce les amortisseurs une fois refaits. On verra bien à l’usage, si les amortisseurs ont de nouveau des problèmes dans 40 000 kilomètres ça me va bien et, à ce moment-là, je sortirais carrément de l’OEM pour améliorer globalement le comportement de l’auto.
     
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    geo27
    La Ferrari F12 Berlinetta est-elle la meilleure Ferrari, tout simplement ? Elle a tout : le mythique V12 Ferrari, qui pouvait encore s'exprimer vocalement, mais aussi par sa hargne haut dans les tours. Un des derniers designs signé avec Pininfarina, et ses courbes belles italiennes. Un tarif "raisonnable", une auto moderne et pratique. Un signe qui ne trompe pas : dans un marché actuel à l'arrêt, où rien ne se vend, les Ferrari F12 Berlinetta sont très recherchées.
    Mais comment trouver un bel exemplaire ? Quelles options sont indispensables ? Quels sont les points à surveiller ? A quoi vous attendre au quotidien avec une Ferrari F12 Berlinetta ? Quels sont les coûts associés à son utilisation ? Beaucoup de questions auxquelles seul un propriétaire peut vous apporter des réponses fiables. Il n'a rien à vous vendre et il vit avec au quotidien depuis longtemps. @geo27 vous détaille son histoire avec sa magnifique Ferrari F12 Berlinetta Nero Daytona.
     

     
    Caractéristiques
    Années : 2012-2017  Moteur : V12 6,3l 48s Transmission : Séquentielle robotisée à 7 rapports
    Puissance maxi : 740 ch à 8 250 tr/min Couple maxi : 690 Nm à 6 000 tr/min
    Poids à vide : 1 525 kg Vitesse maxi : 340 km/h - Accélération : 3,1 s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck : Quel est ton parcours automobile et pourquoi avoir choisi la Ferrari F12 Berlinetta ?
     
    @geo27 : Je suis passionné des autos depuis tout petit car je voyais souvent une jaguar type E dans ma rue quand j’allais à l’école primaire et cette auto me fascinait avec son long capot. Je suis également la F1 depuis 1974. Et évidemment, grand supporter de (très?) mauvaise foi de la Scuderia Ferrari.
     
    Ma première voiture a été une Renault 10 en 1979 avec moteur bloqué payée 200 Frs. J’avais refait son moteur et elle m’a permis de me faire la main avec mon 90 collé derrière.
    Ensuite Peugeot 104, 205, dont une GTI 1,9 achetée neuve en 88. Entre temps, j’avais acheté une épave de Triumph TR5 que j’avais moi-même entièrement restaurée (sauf la carrosserie / peinture), Je me suis aussi investi dans le club TR Register pendant des années. Je l’ai gardée 19 ans, j’avais toujours dit que je ne la vendrais que pour une Ferrari.
    En même temps, j’ai eu entres autres plusieurs BMW (5.., dont une M3 E92), et une 911 3,2.
     
    Ma première Ferrari a été la F355 début 2007, j’en garde un excellent souvenir. Enfin le rêve accompli. Je l’ai revendue en 2012 pour une Ferrari 430 Scuderia. Cette auto quasi neuve (12 000 km) m’a procuré beaucoup de plaisir à son volant. J’avais essayé la F12 Berlinetta quand elle a été présentée et je me suis toujours dit que cette auto sera pour mes vieux jours...
     

     
    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari F12 Berlinetta et comment as-tu trouvé cet exemplaire ?
     
    @geo27 : La Ferrari 430 scuderia avait tout ce qu’un fan de la marque peut aimer. Le coté dépouillé, jouet extrême, kif absolu sur les petites routes et maintenant un coté collector qui en fait aussi un bon placement, Mais c’est une auto qui m’était devenue fatigante, presque chiante sur les longs parcours. Le bruit, l’inconfort, l’absence de rangement, les baquets raides et les harnais (je déteste les harnais sur route…) font que je m’en suis lassé après plus de 9 ans en sa compagnie. En plus, je ne me suis jamais senti à l’aise avec son freinage.
     
    Toutes les voitures correspondent à un moment de sa vie. La soixantaine passée, j’ai décidé de changer pour une F12. Ayant eu 2 rouges, je ne voulais pas de rouge (à part le Rosso Fuoco ou le Rosso Berlinetta). Je la voulais avec la garantie power (donc dans le réseau), sellerie Daytona (pas de baquet), obligatoirement avec le lift (je mettais une planche pour sortir et rentrer dans mon garage avec la scud).
     
    Paradoxalement, il y a peu d’autos françaises avec le lift. Je ne sais pas si c’était les concessionnaires qui ne forçaient pas la main sur cette option ou si les clients français estimaient que les routes n’avaient pas de ralentisseurs hors la loi ? Donc je cherchais surtout en Allemagne et en Italie ou cette option est très présente.
     
    J’ai raté à quelques heures près une belle bleue Pozzi à Milan et j’ai fini par trouver ma Nero Daytona de 2015 à Rome chez Samocar. 26000 km, sellerie Daytona, intérieur avec inserts carbone, lift et avec garantie power de 2 ans. Après quelques coups de fils pour échanger sur l’état, je me suis mis en rapport avec Moteur et Sens pour faire le deal Scud/F12. Tout s’est très bien passé.
     

     
    @Franck : De suite après l’achat, qu’est-ce-qui t’a le plus marqué au volant de ta Ferrari F12 ?
     
    @geo27 : Son coté 2 voitures en une : le gros félin qui ronronne quand on roule tranquille, le son du V12 apaisant, un vrai bonheur,..
    Et quand on veut jouer, la furie à très hauts régimes, une deuxième poussée vers les 5000 tr/mn qui vous propulse avec une force jouissive vers la zone rouge.
    La boite est ultra rapide, les rétrogradages sont fait par plaisir, on a les poils…
    On achète cette auto pour l’ensemble moteur/ boite et la grande musique qui va avec. C’est fabuleux. Le reste, c’est du bonus.
     
    En plus, personnellement, j’y ai trouvé en plus tout ce que la scud n’avait pas. Un mode suspension souple pour les routes bosselées. C’est très efficace,
    De la place pour le rangement dans l’habitacle et un coffre plus pratique. Le régulateur de vitesse pour garder son permis sur l’autoroute.
     
    Niveau comportement, j’avais peur de ressentir du poids venant d’une auto plus légère mais il n’en est rien. La direction est précise et directe avec un feeling excellent, j’avais peur qu’elle sous vire trop, vu son poids, mais je ne trouve pas. Elle est bien équilibrée par sa répartition des masses.
     
    Le freinage est excellent et tranquillisant par rapport à ma précédente. Je m’en sers aussi un peu sur piste et mis à part de faire attention à ne pas brûler les freins et mon portefeuille (!), elle se comporte très bien pour se faire plaisir.
     
    Mais il ne faut pas perdre de vue que c’est un monstre de 740 ch, il faut bien faire attention sur les routes mouillées ou bosselées. Le piège principal est de rouler tranquillement en mode auto, de vouloir accélérer brutalement parce que le feu passe à l’orange (je sais, il ne faut pas, mais bon…), la boite pense qu’on veut jouer, elle rentre un ou 2 rapports, et là, c’est banzaiii.. Il faut toujours rentrer la vitesse à la main dans ce genre de situation ou si on veut doubler sur le mouillé. Ca permet d’éviter la déferlante de couple et une vitesse rentrée de trop. Je conseille de gaffer en roulant avec le mode wet quand la météo est froide ou humide par sécurité.
     
    Les pneus doivent être en bon état aussi. Après avoir fini les Pirelli qui était montés sur la voiture quand je l’ai achetée, le passage en Michelin 4S change l’auto et offre une bien meilleure adhérence.
     
    Enfin, je n’avais encore rien dit à ce sujet, mais je la trouve très belle, une des dernière à avoir le logo Pininfarina. Je suis toujours sous le charme quand j’enlève sa bâche pour aller faire un tour. Elle a une gueule et une présence incroyable. Mon voisin me dit toujours que j’ai une Batmobile ...
     

     
    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari F12 (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    @geo27 : J’ai fait 14 000 km depuis son achat en 2021. La première révision était encore incluse dans le programme des 7 ans de maintenance.
    Ensuite j’ai encore fait une révision dans le réseau chez Lecoq pour respecter les termes du contrat power (1740 €).
    En 2024, je suis retourné chez Fiorano, j’y suis fidèle depuis mon époque F355.
    Batterie neuve (440 €), et révision avec 4 pneus 4S neufs (3 784 €).
    Pour l’assurance, c’est en gros 1 600 € par an avec usage circuit possible.
    Je n’ai pas prolongé la garantie power.
     

     
    @Franck : Et si c'était à refaire, que changerais-tu ?
     
    @geo27 : Rien…
    La F12 me procure beaucoup de plaisir.
    J’en ai essayée beaucoup d’autres, j’aime la polyvalence et l’efficacité redoutable de la 296, le coté ultra violent de la SF90 mais je ne me vois pas retourner dans une berlinette à moteur central.
     
    J’aime beaucoup la Ferrari 812 GTS, un cab en V12 Ferrari, c’est exceptionnel, mais je trouve que çà ne vaut pas les 250 k€ demandés de plus qu’une F12.
    Et la 12 Cilindri spider aussi je l’aime bien. J’aimerais l’essayer. Mais les tarifs sont de plus en plus délirants et le malus très dissuasif (par principe aussi).
    Niveau son, sur ce qu’on voit sur les vidéos déjà publiées, c’est beaucoup moins bien.
    Le rêve dans les modernes, c’est la SP3, mais je ne joue pas au loto.
    Je vais garder ma F12 , je suis très heureux avec elle.
     

     
    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ?
     
    @geo27 : Je lis, collectionne des modèles réduits et supporte la scuderia depuis que je m’en souvienne. Et je rêvais depuis toujours d’avoir une Ferrari un jour. Pour un rital, c’est comme une religion.
    J’étais sur la section française de Fchat et c’était un peu en le lisant que j’avais décidé à franchir le pas. Mais à part 2 ou 3 encore ici, on ne se rencontrait pratiquement jamais. En même temps, il y avait aussi le forum EAP avec lequel on pouvait faire des sorties mais c’était multi-marques. J’aime toutes les autos mais notre marque favorite reste pour moi le sujet de discussion principal.
     
    J’ai connu aussi Karim avant la création du Club Scuderia mais qui n’avait pas de forum...
    Avec toi Franck, on se connaît depuis cette époque où on avait chacun une F355. Tu avais eu cette idée de convertir ton blog Racing Driver en forum et dès son lancement en novembre 2010, tu m’avais prévenu et suis venu m’inscrire pratiquement avant tout le monde, ce qui avait permis de tester les fonctionnalités ou bugs éventuels.
     
    Pour moi, c’est un lieu d’échanges et de discussions entre passionnés de ma marque favorite. Le forum a permis aussi de faire des rencontres et des sorties mémorables, notamment les voyages en Italie et les meetings annuels. Au début, il y a toujours une certaine réserve et timidité à aller vers les autres quand on arrive dans un groupe, mais la convivialité permet de s’y insérer facilement.
     
    J’ai rencontré beaucoup de membres grâce à ce forum et certains sont devenus des amis.
    Rien que çà, c’est déjà beaucoup.
    Merci Franck. Bientôt 15 ans çà se fête…
     
    PS : Sur un autre plan, on attends aussi une 17M depuis longtemps…
     

     
    Un énorme MERCI @geo27 pour ce retour d'expérience très intéressant à lire, riche en informations sur la Ferrari F12 Berlinetta !
    Avez-vous d'autres informations que vous aimeriez connaître à propos de la Ferrari F12 Berlinetta ?
    Si vous en possédez une, quel est votre retour d'expérience et quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui hésite à s'en offrir une ?
     
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    Franck
    Petit coup d'œil dans le rétroviseur, en ce début d'année 2025, afin de nous remémorer les accomplissements de l'année 2024 avec Ferrarista, et imaginer ceux de l'année qui démarre. Qu'est-ce qui a été marquant sur Ferrarista en 2024 ? Quelle a été la diversité de ces événements ? Qu'avez-vous peut-être raté ? Qu'est-ce que vous pouvez prévoir pour 2025 ?
     
    Ferrarista, c'est du contenu, une base de connaissances dingue sur le monde Ferrari, créée au fil des 17 années de son existence ! Ce sont des centaines d'articles que vous retrouvez dans la partie blog et désormais plus de 1 MILLION de messages sur la partie Forum !!! Ce sont autant de partages d'informations techniques, d'aides, de conseils, de rires … qui font que cette communauté est à part dans le monde actuel de l'instantané et du divertissement, représenté par les réseaux sociaux.
     
    Ce qui n'empêche pas que le compte Facebook de Ferrarista ait dépassé en 2024 les 3 000 abonnés et que le compte Instagram ait été créé fin 2024 avec déjà plus de 250 abonnés ! Ils permettent de faire découvrir Ferrarista.club à une nouvelle population et de diffuser des informations et des images d'une autre manière à ceux qui en sont déjà membres. Un très bon exemple de ces productions est la magnifique vidéo réalisée à l'occasion du meeting annuel Ferrarista.club :
     
     
    Passer à l'étape supérieure, c'est participer aux événements, passer au réel, aux rencontres pour une ambiance incroyable entre passionnés, avec le partage de moments inoubliables, hors du temps et des soucis du quotidien. Sans être exhaustifs et par ordre de dates, en 2024, avec Ferrarista vous avez pu vivre :

    Mai : Spa Classic
     
    C'était notre première participation à Spa-Classic, après de nombreuses participations au Mans Classic. C'est toujours l'occasion de rencontrer et retrouver beaucoup de membres de Ferrarista, de partager, d'échanger, de dîner ensemble, dans une ambiance très sympathique. Beaucoup de membres de Ferrarista avaient répondu présent, entre autres @Kuzski @bertrand59 @Spaton @Phil348 @Tavutatete @Seb21 @Scander @marcuswaelby @thierryP @Lorenzo458Italia @Alain Vittone @donof57 @ferdi_ @jej550 @bernard

    Comme l'événement attire moins de public que Le Mans Classic, il est aussi plus convivial : accès à la pitlane, accès aux paddocks et stands, accès aux différents concessionnaires Ferrari belges présents, tours de circuit avec votre Ferrari dont vous pouvez vraiment profiter pleinement (i.e. pas coincé derrière une pace-car), … Un très bel événement sur un magnifique circuit : nous y retournerons en 2025 !
     
    Plus de photos de Spa-Classic 2024 avec Ferrarista ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19449-spa-classic-du-17-au-19-mai-2024-inscriptions-avec-ferraristaclub/?&page=11
     

     
    Juin : 500 Ferrari contre le cancer
     
    A l'occasion des 500 Ferrari contre le cancer, qui fêtaient leur 30ième anniversaire, Ferrarista.club organisait un dîner le samedi soir, pour regrouper et permettre aux membres présents, parfois venus de très loin, de se retrouver ! Merci, entre autres, aux membres suivants, présents pour ce moment d'échange convivial : @Seb21 @Claude17 @marty @Tifosi29 @dumbbell @jkofr @Mike051 @Olivier Scud
     
    Grâce à la concession Ferrari Palau de Bordeaux, de nombreux essais des Ferrari SF90, 296 GTB et Roma Spider ont pu être organisés pour les membres présents. Ce qui est toujours un gros plus pour découvrir la gamme actuelle dans de bonnes conditions, sur les petites routes alentour.
     
    Plus de photos des 500 Ferrari contre le cancer avec Ferrarista ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19767-500-ferrari-contre-le-cancer-2024-ristorante-ferrarista-1er-juin/?&page=16
     

     
    Septembre : Chantilly Arts et Elégance
     
    Chantilly Arts et Elegance est un type d'événement très différent : un concours d'élégance dans le cadre d'un château magnifique. C'était aussi l'occasion d'organiser un bel événement en région parisienne ! Deux espaces Ferrarista.club étaient visibles : l'un regroupant les Ferrari anciennes, dans l'enceinte du château, le second présentant les Ferrari modernes, devant la grille du château. Tous les membres participants se sont retrouvés pour échanger lors de l'apéritif offert sur l'espace club des Ferrari ancienne. Il était suivi d'un pique-nique permettant de prolonger les rencontres, puis de découvrir toutes les merveilles automobiles présentes dans cet écrin somptueux.
     
    Parmi les membres venus présenter leur belle Ferrari étaient sur place entre autres : 
    Pour les Ferrari anciennes : @Yves, @bertrand59, @TestaRosso, @BPM78, @Oliver, @thierryP, @NPGPrince
    Pour les Ferrari modernes : @dumbbell, @cheki, @FCT-95, @seb62, @Spaton, @F360rosso, @bernard, @marcuswaelby, @StéphaneB, @jej550, @MaranelloGV
     
    Cet événement a lieu tous les deux ans, en alternance avec Le Mans Classic, donc rendez-vous est pris pour 2026.
     
    Plus de photos de Chantilly Arts et Elegance 2024 avec Ferrarista ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/20011-inscriptions-chantilly-arts-et-elegance-dimanche-15-septembre-2024/?&page=13
     

     
    Septembre : 5ième Meeting International Ferrarista en Alsace
     
    Le meeting annuel Ferrarista, qui fêtait sa cinquième édition, est le plus gros événement de l'année. Il se déroulait dans les Vosges. Plus de 80 Ferrari, près de 160 personnes, une journée complète sur circuit, deux jours sur les plus belles routes pour découvrir une région et sa gastronomie, présentés par les membres y habitant, sans compter les surprises, les goodies, le photobooth pour les photos souvenirs, les vidéos officielles superbes, etc.
     
    Un énorme MERCI @Blaze, @JNico, @oxygen, @Titoph25, @#Tars, les co-organisateurs de cette édition !
    Merci également @SangRouge, @camille, @Stradale V8, @Calif38, @chtisuisse, @grhum, et j'en oublie, pour l'organisation des 4 précédents meeting ! De superbes moments de convivialité, de partage et de passion.
     
    Plus de photos de Meeting International Ferrarista 2024 dans les Vosges ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19522-vos-meilleurs-moments-au-meeting-international-ferrarista-2024-dans-les-vosges/?&page=40
     

     
    Octobre : Ferrari Finali Mondiali à Imola
     
    Notre traditionnel voyage annuel (et parfois deux fois par an) à Maranello se déroulait cette année lors des Ferrari Finali Mondiali. Ce bel événement Ferrari se déroulait cette année sur le circuit d'Imola. Il permet de voir toutes les Ferrari de course actuelles tourner sur circuit, de découvrir des nouveautés comme la nouvelle Ferrari F80, pour sa première présentation mondiale, d'admirer énormément de Ferrari de courses anciennes regroupées dans un gigantesque musée temporaire, de monter dans les Ferrari de route actuelles, toutes présentes dans un grand showroom, de vivre des moments de passion avec les tifosis, etc. 
     
    C'était déjà un programme extraordinaire, mais ce voyage à Maranello a aussi été l'occasion de visiter ensuite beaucoup de musées et d'usines (Ferrari, Pagani, Lamborghini, Maserati), de producteurs locaux liés à l'automobile (Giacobazzi, Panini) et de découvrir un salon automobile incroyable, le salon Auto e Moto d'Epoca de Bologne ! Quel programme !
     
    Bravo à @geo27, @jm575, @oxygen, @Papycalou, @bertrand59, @loli, @SS430, @Olive78 qui ont fait le déplacement et ont eu la chance de partager tous ces moments
     
    Plus de photos des Finali Mondiali 2024 et du roadtrip à Maranello ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/20042-voyage-à-maranello-2024-ferrari-finali-mondiali/?page=10
     

     
    A tous ces événements officiels et nationaux, il ne faut pas oublier d'ajouter tous les événements locaux organisés en région, dont ceux organisés depuis de nombreuses années par @mimix, par @Lg-360 et par @ladivademaranello26, par exemple.
     
    Auxquels de ces événements aviez-vous participé en 2024 ? Quels sont les souvenirs marquants qu'il vous en reste ? A quels événements avez-vous prévu de participer en 2025 ? Quel autre nouveau type d'événement vous semblerait-il intéressant d'ajouter au calendrier ?
     
    pascal71
    La Ferrari 488 GTB est une Ferrari très désirable car récente et disposant de performances supérieures à la Ferrari 458 Speciale, tout en restant moins radicale. Le passage au turbo, pour développer une telle puissance, a réduit le volume sonore produit par le moteur. Est-ce rédhibitoire ? Quels sont les plaisirs procurés par la Ferrari 488 GTB et les points à regarder quand vous en cherchez une ? @pascal71 vous parle de son retour d'expérience à son volant sur la durée afin de disposer de tous les éléments pour effectuer votre choix.
     

     
    Caractéristiques
    Années : 2015-2019  Moteur : V8 Biturbo 32s Transmission : Séquentielle robotisée à 7 rapports
    Puissance maxi : 670 ch à 8 000 tr/min Couple maxi : 760 Nm à 3 000 tr/min
    Poids à vide : 1 370 kg Vitesse maxi : 330 km/h - Accélération : 3,0 s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 488 GTB ?
     
    @pascal71 : Mon parcours automobile a été assez diversifié. Ma première voiture était une R8 Gordini suivi d'une R12 Gordini, puis BMW 323i E21, 325i E30, M3 E30 et puis, comme il faut aussi penser aux enfants, quelques familiales ML, X5  et berlines CLA 45 AMG, M3 F80 et, en 2011, ma premiere Ferrari une F430.
     
    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 488 GTB et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
     
    @pascal71 : J'ai commencé mes recherches début 2022. Ce fut une étape très intéressante et compliquée à la fois. Je voulais une rouge Rosso Corsa, pas trop de kilomètres, dans les 20.000, un intérieur noir, des surpiqures rouges, des étriers rouges, des sièges racing, radar de recul et un minimum de carbone. Je sélectionne les annonces qui correspondaient à mes critères et là je m'aperçois que c'est un terrain miné. Entre ceux qui ne me rappellent jamais, ou le véhicule est vendu mais toujours en annonce 15 jours après. Mais je persévère et là, courant juin, je tombe sur une annonce qui cochait toutes les cases, dans la region de Nantes.
    Immédiatement, je prends contact, durant notre entretien le vendeur répond à toutes mes questions et me propose de m'envoyer une vidéo et là je découvre une voiture bien au delà de mes espérances : 14 000 kilomètres et du carbone de partout. Lame avant, bas de caisses, diffuseur arrière, entourage des feux arrières et brouillard, baie moteur, seuils de portes, poste de pilotage (il manque juste le pont central), caméra et radars avant et arrière, volant led, échappement titane ,PPF sur l'avant,  etc... Seul bémol, elle est Rosso Scuderia 
    mais je veux la voir ! Rendez-vous pris, je pars de bonne heure et de bonne humeur pour 620 kilomètres. J'arrive fin de matinée, elle est dans le showroom. Je me présente,  on me dit que l'on va annoncer mon arrivée, mais je n'attends pas, je fonce et j'ai dû faire six fois le tour et là je me dis que c'est quand même beau le Rosso Scuderia !
    Le boss arrive. Il ouvre portes, capot, coffre, me fait une presentation détaillée et me propose un essai qu'évidemment je ne refuse pas. Aprés 30 minutes de roulage, retour au garage, je descends et je me dis : je la veux ! Après quelques formalités administratives, on prend rendez-vous pour la livraison semaine suivante. J'etais dans un rêve et des étoiles plein les yeux durant les 620 kilomètres de retour ... et j'ai vécu la semaine la plus longue de ma vie ! Le jeudi suivant, jour de la livraison, j'embarque un ami dans le TGV pour lui faire profiter de ce moment magique. Mais la journée a été moins euphorique que prévue, entre la correspondance qu'on a failli louper et les 620 kilomètres de retour sous une pluie battante ! Heureusement que la belle nous a mis du baume au coeur et nous a ramené à bon port, où nous attendaient l'apéro et une bonne table !
     

     
    @Franck : Qu’est-ce-qui t’a le plus marqué sur ta Ferrari 488 GTB à l'usage ?
     
    @pascal71 : Maintenant qu'elle est à moi, il faut que je la découvre. Depuis deux ans que je l'ai, j'ai la banane chaque fois que je monte dedans. Je ne me lasse pas de regarder les ailes arrières dans les rétroviseurs, elle est large, bodybuildée, elle est collée au bitume, des accélérations époustouflantes, l'effet turbo est quasi néant, le maintien des sièges est top, même si j'aurais préféré l'alcantara, assez confortable sur les longs trajets et la qualité de fabrication est plus que satisfaisante. J'ai une petite déception sur le freinage, qui manque de mordant, et le manque de sonorité, qui est loin de celui d'un moteur atmo mais bon ... norme oblige !
     
    @Franck : Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 488 GTB (assurance, entretien annuel, grosse révision, imprévus, etc.) ?
     
    @pascal71 : Je l'ai achetée en 2022, reviséz et le rappel du bouchon de liquide de frein avait été effectué. 
    En 2023, il y a eu une maintenance incluse dans le programme des 7 ans de maintenance de Ferrari.
    Cette année, le service annuel, avec remplacement des bougies, était de 2 350 €.
    Peut-être que les coùts d'entretien diffèrent en fonction des kilomètres parcourus. La mienne a 26 000 kilomètres à ce jour. 
    Après, il y a le budget pneumatique, mais j'ai encore un peu de marge. 
    Je suis assuré pour 8000 kilomètres par an pour 1 100 €.
     

     
    @Franck : Quels sont à ton avis les points à surveiller sur une Ferrari 488 GTB sur la durée ?
     
    @pascal71 : Ferrari reste des mécaniques pointues et fragiles si on ne les respecte pas.
    J'ai entendu beaucoup de négatif concernant les turbos et les boites de vitesse des Ferrari 488. Certes cela peut arriver, chaque modèle a son talon d'achille, mais en les respectant et les bichonnant, on peut éviter de passer du rêve au cauchemar. 
    En resumé, je respecte les temps de chauffe, les délais de révision, je n'utilise jamais le Launch Control. Après, même si une tuile arrive, je mettrais cela sur de la malchance.
     
    @Franck : Et si c'était à refaire ?
     
    @pascal71 : si c'était à refaire, je le referais, aucun regret ! Je l'aime cette voiture. J'ai gardé longtemps la Ferrari F430 -11 ans !
    Pourquoi : parce qu'aucune autre ne m'avait séduite ! Une période j'avais regardé la Ferrari 458, mais plus je la regardais, moins j'avais le coup de coeur. Ceci dit, c'est un avis personnel. La Ferrari 458 est une belle voiture, avec beaucoup de qualités, et surtout la dernière V8 atmosphérique. Peut-être que je n'aurais pas dû m'écouter et qui sait si je l'aurais encore ? 
    Courant 2025, je souhaiterais réecrire l'histoire de la Ferrari 488 sur une Ferrari 812, afin de gouter à ce fabuleux moteur !
     

     
    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ?
     
    @pascal71 : Ferrarista m'a beaucoup instruit sur le monde Ferrari c'est une bible , il y a toujours un membre qui connait tel modéle,sait où trouver tel piece ,tel garage ,tel voiture, c'est une mine d'infos, et celà toujours dans la bonne humeur ,
    j'ai acheté la F430 avant de connaitre Ferrarista c'est dommage j'aurais pu en apprendre beaucoup plus sur ce modéle et ça m'aurait eviter quelques petits deboires
    mais Ferrarista c'est aussi les bons moments, les rencontres, les meeting, les roadtrips,et l'incontournable Maranello et surtout l'amitiés entre passionnés 
     

     
    Un grand merci à @pascal71 pour ce retour d'expérience très intéressant avec sa Ferrari 488 GTB. Si vous possédez vous aussi un exemplaire de ce modèle, quelles autres informations trouvez-vous intéressante à transmettre à un futur propriétaire ? Si vous réfléchissez à acquérir une Ferrari 488 GTB, à quelles questions souhaiteriez-vous obtenir une réponse ?
     
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    Franck
    Avez-vous des héros que vous aimeriez rencontrer ? Et si c'était possible ? Qu'est-ce-que cela vous apprendrait ?  Je ne suis pas du genre à collectionner les autographes de célébrités. Mais j'ai constaté que, dans mon monde, celui de la passion Ferrari, si je rencontre, de manière fortuite et imprévue, une personnalité, cela fait ma journée et une anecdote intéressante à raconter. Et régulièrement un enseignement intéressant. Alors je vous partage quelques unes de ces anecdotes, pour en garder trace et vous montrer que rencontrer ces personnalités du monde Ferrari, c'est possible pour vous aussi.

    Luca di Montezemolo

    En 2008, j'ai eu la chance d'aller, pour la première fois, visiter l'usine Ferrari et tourner sur le circuit de Fiorano ! Je venais juste d'acquérir ma première Ferrari, une Ferrari F355 GTS rosso corsa. Ce voyage avait été rendu possible grâce à la concession Pozzi de Levallois-Perret et ce fut le déclencheur d'une bonne vingtaine de voyages à Maranello depuis. Ils ont permis à des dizaines et des dizaines d'adhérents de Ferrarista de visiter l'usine Ferrari, et les autres constructeurs et musées de la région (la Motor Valley), dont Pagani, Lamborghini, Maserati, etc.

    Mais revenons à cette première visite, qui à l'époque était, pour moi, l'opportunité d'une vie, à ne pas rater : je ne pensais pas avoir l'occasion d'y retourner par la suite. J'avais donc programmé un voyage d'une semaine complète et réservé également les visites de Lamborghini et Pagani, entre autres, alors qu'il était prévu que nous ne restions que deux jours sur place avec la concession Pozzi.

    Une fois les autres participants partis, j'ai proposé à ma femme de retourner le lendemain déjeuner au Cavallino, le restaurant de Ferrari, situé juste en face de l'entrée historique de l'usine. En sortant du restaurant, dans la petite cour de l'entrée, arrivait Luca du Montezemolo, alors président de Ferrari. Il était seul, et attendait visiblement quelqu'un d'autre pour aller déjeuner. Il me regarde, je le regarde et je lui dis "bongiorno". Il me salut également. Génial !

    Pour quelqu'un qui, quelques mois auparavant, ne pensait pas pouvoir s'acheter une Ferrari de si tôt, et encore moins avoir la possibilité de visiter l'usine Ferrari, ou tourner sur le circuit de Fiorano avec ma propre Ferrari, échanger un mot avec le président charismatique de Ferrari, avait fait ma journée et une belle anecdote à raconter. Ou comment parfois la réalité dépasse le rêve ...

    Fernando Alonso

    En mai 2016, j'amène un groupe d'adhérents de Ferrarista à Maranello et nous terminons, par "tradition", le dernier dîner au Montana, le restaurant des pilotes, qui est pour moi le meilleur, pour son ambiance et pour ce qui vous est proposé dans votre assiette. On garde le meilleur pour la fin.

    Habituellement nous avons deux grandes tables dans la salle principale, mais cette fois-là, exceptionnellement, nous sommes placés dans la salle de l'entrée, repartis sur plusieurs tables, séparées par le couloir d'entrée. Une bonne position pour voir tous ceux qui rentrent.

    Après le début de notre repas, je vois quelqu'un rentrer, de dos, qui monte les quelques marches pour arriver dans la salle principale avec une silhouette familière. Je me dis "Whouah mais ce ne serait pas Fernando Alonso ?!" et le bruit commence à courir entre nous, entre les tables, de sa présence. Quelqu'un le suit et revient "Oui, c'est bien Fernando Alonso ! Il est installé dans la petite salle privée, tout au fond".

    Que fait-il chez Ferrari ? Il n'est plus pilote Ferrari mais McLaren désormais ! Reviendrait-il chez Ferrari ? Est-il venu pour configurer une Ferrari ? Ou est-il venu car le GP Moto se tient juste à côté ce week-end ?

    Peu importe. Isabelle nous dit qu'elle parle espagnol et est prête à aller le voir pour lui demander s'il pourrait prendre une photo avec nous. Super ... et ça marche ! Il est d'accord pour une photo à la fin du repas. Une seule photo de groupe. Voilà un souvenir qui reste gravé dans la mémoire de tout le groupe et un moment spécial avec un double champion du monde, un pilote Ferrari ! Top. Merci Fernando ! Cette fois-là, nous n'avons pas fait qu'admirer les photos des pilotes venus manger au Montana : nous avons pris une photo avec un double champion du monde au Montana ! Ou qui tente rien n'a rien : que risquait-on à demander une photo ?

    Stefano Dominecali

    Toujours (forcément) lors d'une visite Ferrarista de l'usine Ferrari, le programme annoncé en début de visite n'était pas celui demandé, ce qui reste une exception. J'avais demandé à ce que nous puissions visiter la Carrozzeria Scaglietti, et lors de la présentation du programme à tous les participants, les guides ne l'avaient pas mentionné. Je suis allé les voir discrètement ensuite pour savoir si cela était "normal". Elles m'ont dit que ce n'était pas prévu. Je fais reconfirmer par la concession Ferrari en France qu'ils en avaient bien fait la demande, puis la responsable des guides me dit qu'ils vont traiter le problème durant notre visite.

    A la fin de la visite, la responsable des guides revient vers moi pour me dire que la responsable du marketing voudra me voir au moment du déjeuner pour discuter des solutions possibles. Elle me demande où je déjeune. Je regarde autour de moi et tous les participants sont déjà partis déjeuner. Il ne reste que @Mike051, à qui je propose de déjeuner au Cavallino, car juste à côté et plus facile si je dois rencontrer quelqu'un de Ferrari.

    Quand j'arrive au Cavallino, il n'y a plus de place ! Mais comme les serveurs me connaissent bien (régulièrement il n'y a que notre groupe le soir et nous y venons depuis des années), ils me disent qu'ils vont me trouver une petite place, puisque nous ne sommes que deux. Ils nous trouvent une table pour deux, coincée entre d'autres tables.

    Quelle ne fut pas notre surprise quand, quelques minutes plus tard, Stefano Dominecali, alors responsable de la Scuderia Ferrari, vient s'asseoir juste à côté de moi, pour déjeuner à la table d'à côté. Il est accompagné du responsable des moteurs de F1.

    Comme avec Luca di Montezemolo quelques années auparavant, nos regards se croisent et on se dit bonjour. Là encore, quelque chose de totalement imprévisible, si ce n'est que le staff de Ferrari est connu pour déjeuner au Cavallino.

    Mais ce n'était pas fini. Devinez qui vient quelques minutes après discuter avec Stefano Dominecali ? J'attends vos réponses en commentaires : quelqu'un de peut-être encore plus incroyable encore ! Qui trouvera la bonne réponse ?

    Quelques années plus tard, j'aurais encore l'occasion de rencontrer Stefano Dominecali, toujours lors d'un voyage Ferrarista à Maranello. Mais cette fois-ci, c'était en visitant l'usine Lamborghini, dont il était devenu le CEO.

    A la fin de notre visite des chaînes de production de Lamborghini, il était là avec quelques personnes, pour voir je ne sais quoi. Là aussi, on se regarde et je lui dis "Bongiorno" et il me répond. Cool.

    Horacio Pagani

    Toutes ces usines, Ferrari, Pagani, Lamborghini, Maserati, ... je les visite depuis une bonne quinzaine d'années un à deux fois par an grâce à Ferrarista. Est-ce-que je m'en lasse ? Non. Car ces usines sont toutes très différentes (depuis ceux qui ne font "que" de l'assemblage, jusqu'à ceux qui fondent eux-mêmes leurs métaux, en passant par ceux qui sont au stade artisanal) et ces usines évoluent tous les ans. De nouveaux bâtiments, de nouveaux procédés, des visites de nouveaux départements proposés, de nouveaux modèles, ... chacun vous montrant des choses différents (bancs de tests moteurs, programme de roulage des prototypes, peinture, inspection finale, etc.).

    Parmi les usines ayant le plus évoluée, l'usine Pagani. C'était en 2008, un tout petit showroom avec deux voitures. Vous aviez ensuite une porte qui vous menait au garage où étaient montés deux chassis. Donc aucune chaine de production. Au fond du garage, un four autoclave pour fabriquer leurs pièces de carbone. C'était la responsable marketing qui faisait la visite ! Désormais c'est une usine moderne , avec un grand musée et une bonne dizaine de chassis montés en parallèle, ainsi que beaucoup d'espace pour fabriquer et stocker des pièces. Rien à voir.

    Malgré sa taille, en général vous ne voyez pas Horacio Pagani, avec son emploi du temps très chargé. Mais, au moins une année, cela fût le cas. Hervé, de la Carrosserie Hervé, faisait partie des participants et souhaitait faire un cadeau à Horacio Pagani. Celui-ci a alors demandé à son équipe marketing de réaliser une photo de lui au milieu de tous les participants de Ferrarista. Elle avait été postée sur leurs médias sociaux et envoyée aux participants. Une bonne pratique dont il faut savoir s'inspirer : arriver avec un cadeau et savoir le recevoir en prenant une photo pour documenter et montrer que c'est important !

    Valentino Balboni

    Valentino Balboni est l'essayeur mythique de Lamborghini. Il essayait les nouvelles et futures Lamborghini sur route ouverte, avec la clémence de la Polizia locale. Lamborghini lui a même dédié une série spéciale de la Lamborghini Huracan, une version avec seulement deux roues motrices, pour plus de fun. C'est dire à quel point il est important dans l'histoire de Lamborghini !

    Lors d'une visite de l'usine Pagani (l'ancienne, donc début des années 2010), alors que nous attendions dans le show-room que la visite de l'usine démarre, surprise : Valentino Balboni arrive avec deux clients asiatiques. Je le remarque de suite et j'en parle discrètement aux participants Ferrarista présents.

    Il s'agissait de deux clients très importants pour Lamborghini, qui leur avaient demandé de pouvoir entrer en contact avec Pagani. Nous avons eu l'occasion de le découvrir à plusieurs reprises : le monde de la Motor Valley est petit, tout le monde se connait et travaille ensemble, car souvent sur des secteurs complémentaires.

    Je ne sais plus comment j'en suis arrivé à parler avec Valentino Balboni, j'imagine qu'il posait une question et que j'avais la réponse ... mais toujours est-il que je lui ai dit que nous visitions cet après-midi là l'usine Lamborghini et que nous ne savions pas où déjeuner à côté. Figurez-vous qu'il a appelé pour nous, devant nous, un restaurant situé dans la zone industrielle de l'usine Lamborghini pour nous réserver 24 places ! Incroyable ! Valentino Balboni qui nous réserve un restaurant ! Encore une belle rencontre, et encore une fois, quelqu'un qui n'hésite pas à partager, à donner.

    Lapo Elkann

    Encore plus dingue, de mon point de vue en tous les cas ! Au début des années 2010, lors de nos voyages à Maranello, nous commencions le voyage en nous arrêtant à la manufacture des montres Hublot. Hublot était alors le sponsor officiel de Ferrari. Un ambassadeur de la marque était membre de Ferrarista, ce qui nous permettait de visiter l'usine Hublot, dans des conditions exceptionnelles, avec des cadeaux offerts, les montres les plus rares, comme celle dédiée aux propriétaires de Ferrari LaFerrari qu'ils nous passaient au poignet, en discutant avec leurs meilleurs horlogers, qui travaillaient sur ce modèle à 300 000 euros.

    Une année, je gare ma voiture, vais valider que nous sommes bien attendus puis reste à l'extérieur, à l'entrée, le temps que tout le groupe se gare (parking difficile à l'époque, ce qui changera par la suite avec l'extension de la manufacture). Au moment où j'arrive, une autre personne se présente à l'extérieur, sortant du bâtiment. Une personne charismatique, habillé à l'italienne, grand sourire, la grande classe !

    Pendant que nous attendions, il m'aborde et me raconte que nous avons beaucoup de chance d'avoir de telles autos, que cela doit coûter cher à entretenir ! Je me dis que je l'ai déjà vu quelque part et pendant que nous échangions, je trouve enfin : Lapo Elkann ! Whouah ! Un des héritiers de la dynastie Agnelli, dont le frère, John Elkann, est l'actuel Président de Ferrari et du groupe Stellantis. Là nous sommes à un autre niveau. C'est lui qui avait lancé le Tailor Made chez Ferrari à l'époque. Et pourtant il reste très affable et facile d'accès. Quand je lui dis que je le connais, qu'il est Lapo Elkann (sous entendu, je sais qu'il peut s'offrir beaucoup plus que nos Ferrari), il a un large sourire, son chauffeur arrive le prendre, dans une énorme limousine, et il part en me souhaitant une bonne journée.

    J'ai eu l'occasion de le recroiser lors des Finali Mondiali où nous étions allés avec les adhérents de Ferrarista en 2019. Il y avait alors la télévision qui le suivait et il était au centre de toutes les attentions.

    Jean-Claude Biver

    Jean-Claude Biver est un grand nom de l'horlogerie Suisse, ayant aidé à redorer le blason de plusieurs grandes marques, dont Hublot. Nous le voyions régulièrement lors de nos premières visites dans la manufacture Hublot, et lors de l'une d'elles en particulier, il était resté discuter avec nous et avait pris le temps de nous partager sa vision, qui allait bien au delà de la simple montre de luxe.

    Il savait vous transporter dans un autre monde, expliquant pourquoi il réalisait son travail actuel. Je me souviens également qu'il nous avait expliqué le concept de proposer toujours un exemplaire de moins que ce que le marché attend, de manière à ce que l'objet reste désirable et que tout le monde ne puisse pas l'obtenir. Ou comment en investissant massivement dans le sponsoring autour du football (et de Ferrari aussi à l'époque), il avait su rendre la marque Hublot bien plus attractive.

    Safet Rastoder

    Safet Rastoder est un célèbre présentateur de l'émission Turbo sur M6.  Toujours suite à une visite de l'usine Ferrari, je me retrouve seul avec mon ami @Mike051. Les autres participants étaient partis profiter du dernier jour à Maranello pour effectuer leurs derniers achats de souvenirs avant de partir.
     
    Lors de notre déjeuner au Cavallino, notre table étant placée à l'entrée, nous remarquons que Safet Rastoder vient y déjeuner également. Sûrement un reportage en cours pour M6. Nous continuons notre déjeuner et nous le voyons repartir. Son déjeuner avait été plus court que le nôtre.
     
    Lorsque nous sortons du Cavallino, nous traversons la rue en direction du Ferrari Store. Là juste à côté de l'entrée, Safet Rastoder attend. On se regarde, je lui dis "Bonjour", il me répond "Comment ça va ?" et nous discutons pendant 10 minutes, en particulier de ce que chacun faisait à Maranello. Cool ! Les gens un peu célèbres, dans notre domaine, sont souvent très faciles d'accès.

    Jean Alesi

    Je n'ai pas rencontré Jean Alesi. Mais l'anecdote vaut le coup d'être racontée. J'avais appris qu'il y avait un très bon restaurant dans les environs de Maranello tenu par un ancien chef de la Scuderia Ferrari. Au bout d'un moment je trouve le nom du restaurant, mais l'interlocuteur ne parle pas bien français ni anglais et son audition n'est pas très bonne. Bref, pas sûr de ce à quoi nous attendre ... nous verrons bien !

    Non seulement la cuisine était excellente (la plupart des pilotes de F1 de l'époque venait manger ses pâtes, dont Ayrton Senna), mais il faisait attention à sa clientèle et venait discuter avec chaque table.

    A @guillaume84, il demande d'où il vient. D'avignon. Comme Jean Alesi ? Oui. Et tu connais Jean Alesi ? Attends, on va l'appeler ! Et voilà Jean Alesi au bout du fil ! Incroyable ! Et inattendu en aller dîner dans un restaurant en Italie.

    Chris Harris

    Lors de l'un de nos voyages Ferrarista à Maranello, Chris Harris logeait dans le même hôtel que nous, au Maranello Palace. C'était juste avant qu'il ne se fasse "bannir" par Ferrari pour ses essais, d'après ses dires. C'était à la fin de notre séjour. Le soir, je l'entends partir, car il était à fond et faisait crisser ses pneus dans les rond-points devant l'usine Ferrari. Il avait alors une auto du genre Opel GSI.

    Quelle ne fut pas ma surprise de le retrouver quelques minutes plus tard attablé au Montana, où nous venions dîner. Dans mon souvenir, il était seul, ou peut-être avec une autre personne, mais ils n'étaient pas restés très longtemps. En tous les cas, j'étais content d'avoir vu Chris Harris dont j'avais lu pendant des années les essais dans EVO.
     
    La grande majorité sont des expériences vécues avec les adhérents de Ferrarista lors des voyages à Maranello. Vous pouvez vivre ces mêmes expériences en participant avec nous. 
     
    Plus que de rencontrer des personnalités, ce sont les enseignements que vous pouvez en tirer que je trouve intéressants.
     
    Et vous, quelles anecdotes du même type avez-vous à partager ? Qui avez-vous rencontré et qu'en avez-vous appris ?
    Anto328GTS44
    Et pourquoi pas une Ferrari 328 GTS ? C'est une très belle Ferrari classique, avec des lignes italiennes sensuelles, vous permettant de rouler cheveux au vent pour mieux entendre les vocalises du V8 Ferrari, tout en restant dans des coûts relativement raisonnables.
    A quoi vous attendre au volant d'une Ferrari 328 GTS ? Est-ce une Ferrari faite pour vous, pour votre utilisation, pour vos critères de choix ? @Anto328GTS44 vous raconte en détails son histoire avec sa Ferrari 328 GTS, pour savoir à quoi faire attention, quels sont les coûts d'utilisation, quels sont les plaisirs procurés, ...
     

     
    Caractéristiques
    Années : 1985-1989  Moteur : V8 3,2l 32s Transmission : Manuelle 5 rapports
    Puissance maxi : 270 ch à 7 000 tr/min Couple maxi : 304 Nm à 5 500 tr/min
    Poids à vide : 1 263 kg Vitesse maxi : 260 km/h - Accélération : 6,3 s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck : Quel est, rapidement, ton parcours automobile et le souvenir de ta première expérience Ferrari ?

    @Anto328GTS44 : J'étais motard au départ et, pour faire court, un peu comme pour ces émissions de télé qui restaurent à profits pour monter en gamme de voiture, l'une de mes premières voitures de collection, que j'ai restaurée, fût une DAF 33 de 1969.
     
     
     
    Ensuite, pour essayer de faire un gros coup après avoir revendu la DAF, j'ai racheté cette Elégante Spécial Coachworks de 1985, avec un V8 Cadillac de 8,2l de cylindrée.
    Ce « gros coup » s'est fini à zéro mais m'a permis l'achat de la Ferrari.
     
      
     
    @Franck : Quand as-tu décidé d'avoir une Ferrari et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 328 ?

    @Anto328GTS44 : Après l'Elégante, j'étais indécis sur la suivante, rester dans un V8 Américain (Corvette C1) ou rechercher le V8 de mon enfance, Ferrari 308 ou 328.
    Mon fils a orienté ma décision et je le soupçonne d'avoir voulu en profiter mais je l'en remercie.
     
    @Franck : Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 328 et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?

    @Anto328GTS44 : Ma préférence s'est vite tournée vers la Ferrari 328 pour des raisons de coûts d'entretien et de fiabilité après m'être renseigné.
    Donc, la décision prise, comme la condition d'achat était la reprise de l'Elégante, j'ai envoyé des mails à tous les professionnels qui avaient une Ferrari 328 dans leur stock.
     
    Après un bon mois de recherches, un seul a répondu positivement à ma demande, et l'affaire s'est conclue en 15 jours.
     

     
    @Franck : Quelle est ton expérience avec ta Ferrari 328 à l'usage ? Qu'est-ce-qui t'a le plus marqué à son volant ? Quel est ton plus beau souvenir avec elle ?

    @Anto328GTS44 : Une expérience de plus de 17 000 kilomètres en 2 ans et 3 mois de conduite pure sur les 33 mois depuis l'achat et sur tous types de route, mais pas encore sur circuit.
    On retrouve vraiment tous les plaisirs de conduite pure, aucune assistance, on réapprend à conduire et des fois à se faire quelques frayeurs.

    Au niveau des souvenirs, chaque sortie en devient un nouveau, avec toujours ce plaisir de conduite, ces yeux qui se tournent vers la voiture, ces discussions qui s'engagent ou l'émerveillement des enfants et des grands, quand je leur propose de monter dedans pour immortaliser un moment de partage et de plaisir.
     

     
    @Franck :Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 328 (assurance, entretien annuel, grosse révision, pneus, imprévus, etc.) ?

    @Anto328GTS44 : En ce qui concerne les coûts, j'ai fais faire une très grosse révision quand je l'ai achetée, car elle avait effectué 10 000 kilomètres en 32 ans avec son précédent propriétaire. Donc dépose moteur pour la distribution, l'embrayage, les bougies, les nombreux joints spi, quelques durites, les pneus et j'en passe... Cette révision m'a coûté un bras avec un montant s'approchant des 5 chiffres, mais je l'avais négocié lors de l'achat... Ouf !

    Donc depuis ce point zéro, je n'ai pas eu de gros frais d'entretien. J'ai eu un imprévu, dû à une micro-fuite sur le radiateur d'huile, qui a été plus couteux, dans l'attente de la pièce pour qu'elle soit à un prix raisonnable, avec 3 mois d'immobilisation, que sur le coût global de l’intervention. Je dois lui refaire une petite révision prochainement, je vous tiendrais au courant.

    Sur ce modèle, l'avantage est que l'on peut changer la distribution et l'embrayage sans déposer le moteur, contrairement à d'autres modèles de ces années. Donc, je pense que l'on peut se fier à ce qui se dit sur les forums avec une moyenne d'entretien de 1 000 à 1 500 € par an, sans coup dur.

    Au niveau assurance, il faut compter un peu plus de 100€ par mois pour une assurance tous risques, vols et incendies sur valeur d'expertise tous les 4 ans.
    Ma consommation moyenne tout confondu s'élève environ à un peu moins de 11l/100, ce qui étonne beaucoup de monde.
     

     
    @Franck : Quels sont, à ton avis, les points à surveiller sur une Ferrari 328 sur la durée ? Le préventif à faire, voire les améliorations ?

    @Anto328GTS44 : Comme toutes les voitures, mais surtout les Italiennes, une fois chaude, tu pourras tout lui demander et elle te le donnera. Par contre à froid, si tu la fais crier, tu risques de t'en vouloir.
     
    Donc respect des temps de chauffe et de refroidissement, surtout après une conduite sportive, un entretien régulier, que tu roules ou pas, avec une surveillance des niveaux régulièrement, surtout sur les anciennes.
     


    @Franck : Et si c'était à refaire ? Et si tu pouvais avoir n'importe quelle Ferrari, quelle serait la suivante ?

    @Anto328GTS44 : A refaire ! Pourquoi, c'est fait... Je le referais bien sûr. Mais avec d'autres moyens. J'aurais peut-être orienté mon choix vers d'autres modèles en restant dans ces années là ou plus anciennes.

    Donc, dans l'ordre approximatif... Ferrari 250 GTO, Ferrari F40, Dino 246 GT, Ferrari Testa Rossa et j'en passe...
     

     
    @Franck : Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ? Que t'apporte la communauté Ferrarista ?
     
    @Anto328GTS44 : Hélas, je ne l'utilise pas suffisamment souvent, étant en déplacement toute l'année, j'ai peu de temps pour pouvoir profiter de toutes les discussions du forum et de toutes les lire.
     
    Mais j'ai obtenu beaucoup de réponses sur des petits soucis que j'avais eu avec ma 328 et fais de très belles rencontres avec des membres de Ferrarista. Donc un grand merci à toi et à tous les fondateurs de cette communauté qui nous apporte à tous de bonnes choses dans ce monde de brutes... 😉
     
    un grand MERCI @Anto328GTS44 pour tous ces détails intéressants sur ton expérience au volant de ta Ferrari 328 GTS, en espérant qu'elle incite d'autres à franchir le pas eux aussi.
    Si vous possédez une Ferrari 328, quelles autres informations donneriez-vous à une personne intéressée par ce modèle ? Quelle a été votre expérience ?
    Si vous regardez les Ferrari 328 en vous disant "pourquoi pas", quelles autres questions souhaiteriez-vous poser ?
     
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    Franck
    Pourquoi la marque Ferrari bénéficie-t-elle d'une telle aura, la plaçant au-dessus de toutes les autres ? Les Ferrari que vous découvrez à Rétromobile vous donnent la réponse, en vous permettant de parcourir l'histoire automobile. Quelles étaient les plus belles Ferrari présentes à Rétromobile en 2024 ? Comment connaître leur histoire, passionnante ? Et leur numéro de chassis, primordial, car il permet de suivre leur évolution au fil des ans ?
     
    Une innovation 2024 sur Ferrarista.club va vous aider : les photos de notre visite sur place sont accompagnées des textes descriptifs, traduits, placés à côté des Ferrari sur les stands de Rétromobile. Cela vous permet de vivre Rétromobile comme si vous y étiez. Et si vous y étiez, vous n'avez probablement pas eu le temps de tout lire. Désormais, vous pouvez le faire, assis tranquillement chez vous, pour revivre ces bons moments ! C'est aussi une manière de remercier les stands qui prennent le temps de rédiger ces textes explicatifs pour le grand public, reprenant l'historique de la Ferrai présentée, et d'encourager d'autres stands à le faire également.
     
    Quand vous reverrez une Ferrari présente à Rétromobile en 2024, grâce à son numéro de chassis, vous retrouverez ici de quelle édition de Rétromobile il s'agissait, et dans quelle configuration cette Ferrari avait été présentée. En route pour remonter l'histoire de Ferrari avec Rétromobile ! Car si vous êtes propriétaire de Ferrari, et/ou passionné de Ferrari, vous vous devez connaître cette histoire.
     
     
    Ferrari 512 BB LM - 1981
     

     
    Numéro de chassis : 35525
    Stand : Richard Mille
     
     V12 à 60° 4.4 litres 352 ch à 7 500 tr/min Boîte de vitesses à 5 rapports Vitesse maximale de 320 km/h Freins à disque  
    Les modifications de la version LM de la 512 BB impliquaient un allègement ainsi qu'une aérodynamique améliorée à grande vitesse, le moteur a été modifié ainsi que la suspension et le système de refroidissement.
     
    Le chassis numéro 35525 a été vendu à Wide World of Cars Inc. en 1981. La voiture a couru aux 24h du Mans 1981 où elle est arrivée 3e de sa catégorie et 9e au général. La voiture est restée aux États-Unis avant de revenir en Europe au début des années 2000.
     
    Certification Ferrari Classiche pour véhicules d'intérêt historique
     
     
    Ferrari F1 - 312 B 3 - 1974
     

     
    Numéro de chassis : 014
    Stand : Mécaniques Modernes & Classiques
     
    Spécifications techniques:
     
    Moteur : Type 001/11, V12 180° monté à l'arrière dérivé du 001/1, bloc-cylindres et culasse en alliage léger, chemises de cylindre humides en aluminium, bielles de 112 mm, refroidies par eau Alésage et course : 80 x 49,6 mm Unitaire et Total
     
    Cylindrée : 249,317/2 991,801 cc Taux de compression : 11,5:1 Max. Puissance de sortie : 485 ch à 12 500 tr/min Distribution : 4 soupapes par cylindre, 2 arbres à cames en tête par rangée de cylindres, engrenage entraîné à l'arrière du moteur Alimentation en carburant : injection indirecte Lucas Allumage : bougie unique, décharge capacitive électronique Magneti Marelli Dinoplex Système de lubrification : Carter sec Transmission : Propulsion arrière, embrayage multidisque Borg & Beck, boîte de vitesses 628 arrière longitudinale en porte-à-faux à 5 rapports + marche arrière, en coffret avec différentiel à glissement limité Rapports de démultiplication : variables selon chenilles Châssis : monocoque type 628 en boîte tôle d'aluminium Suspension avant : doubles triangles de suspension, culbuteurs, unités ressort/amortisseur intérieures et barre anti-roulis Suspension arrière : bras supérieur, bras de suspension inférieur, tige de rayon supérieure et barre anti-roulis Freins : disques et étriers Lockheed, intérieurs à l'arrière, séparés circuits hydrauliques, réglables sur les 2 essieux Direction : à crémaillère et pignon
     
    Longueur : 4 335 mm Largeur : 2 056 mm Hauteur : 900 mm Empattement et voie avant/arrière : 2 500/1 625/1 605 mm Poids à vide (avec eau et huile) : 578 kg Pneus avant : 9,0-20,0-13", Pneus arrière Goodyear : 14,0-26,0-13", jantes Goodyear : alliage léger moulé ; avant 10x13", arrière 16x13" Réservoir de carburant : 230 litres, 2 réservoirs latéraux (essence NO 98/100) Carrosserie : Monoplace en aluminium, carrosserie avec éléments en fibre de verre
     
     
    Ferrari 312 PB - 1971
     

     
    Numéro de chassis : 0890
    Stand : Richard Mille
     
    V12 à 180° 3,0 litres 500 CV à 12 500 tr/min boîte de 5 vitesses Freins à disque  

     
    Sport-prototype officiel de la Scuderia Ferrari piloté en 1972 par Regazzoni, Redman, Merzario et Ickx (victoire aux 1000 km de Spa avec Merzario-Redman et aux 500 km d'Imola avec Merzario).
    Modifié pour la saison 1973 et piloté par ickx, Redman, Pace et Merzario.
    Carrosserie spéciale avec prise d'air sur le côté droit de la voiture et conduit d'air moteur au-dessus de l'arceau.
     
     
    Ferrari 365 GTB/4 Daytona "Plexiglas" - 1970
     

     
    Numéro de chassis : 12787
    Stannd : AS Classic Engineering
     
    Détails de Production: 56ème carrosserie par Scaglietti, 54ème sur la chaîne de montage, assemblée entre le 18 et le 28 juillet 1969. Une des 530 plexiglas sur les 1 279 modèles
    Ferrari 365GTB/4 produits.
    Historique: Voiture présentée au Salon de l'Auto à Paris en 1969 sur le stand C.Pozzi.
    Quatrième Daytona importée en France, deuxième chez Pozzi.
     
    Dossier historique complet.
    4 propriétaires.
    Premier Propriétaire : Livrée à un industriel lyonnais, le 19 février 1970 en "Rosso Ferrari".
    Mr. Nicolas père et fils ont pris grand soin de la Daytona, retournant chez Pozzi pour des révisions régulières et des interventions de maintenance.
    Aujourd'hui : Dans la collection du propriétaire actuel depuis 2000
     
    Ferrari 365 GTB/4 - 1970
     

     
    Numéro de chassis : 13715
    Stand : Richard Mille
     
    V12 à 60° 4,4 litres 352 ch à 7 500 tr/min Boîte de vitesses à 5 rapports Vitesse maximale de 280 km/h Freins à disque  
    La Ferrari 365 GTB/4, châssis n°13715, a été livrée en septembre 1970 à Motor S.p.A. - Bologne (Italie).
    En 1972, la voiture fut transformée par William Sala et Giovanni Marverti en une version de compétition Groupe 4. il a participé à plusieurs courses de la saison 72' à la saison 74' , arrivant premier de sa catégorie à la Coppa InterEuropa 74'.
     
    Certification Ferrari Classiche pour véhicules d'intérêt historique.
     
     
    Ferrari 412 Р - 1967
     

     
    Numéro de chassis : 0854
    Stand : Richard Mille
     
    V12 à 60° 4,0 litres 420 ch à 8 000 tr/min Boîte de vitesses à 5 rapports Vitesse maximale de 310 km/h Freins à disque  
    L'un des quatre produits, vendu en 1967 à Maranello Concessionaires Ltd. qui l'a aligné aux 1000 km de Francorchamps, au BOAC 500 Brands Hatch et aux 24h du Mans de la même année. Elle fut ensuite vendue à l'équipe de course de David Piper participant à de nombreuses courses de 1967 à 1969.
    Après quelques changements de propriétaire ; la voiture a été exportée au Japon puis réimportée en Europe.
    À la fin des années 1990, il est revenu aux États-Unis et a ensuite été vendu aux enchères l'année dernière.
     
     
    Ferrari 365 Р - 1965
     

     
    Numéro de chassis : 0828
    Stand : Richard Mille
     
    V12 à 60° 4,4 litres 380 ch à 7 200 tr/min Boîte de vitesses à 5 rapports Vitesse maximale de 300 km/h Freins à disque  
    Prototype sportif officiel de la Scuderia Ferrari pour la saison 1965, vainqueur de la Targa Florio avec les pilotes Bandini - Vaccarella et vainqueur des 1000 Km du Nürburgring avec les pilotes Scarfiotti - Surtees.
    Le 0828 a été successivement converti de 330 P2 à 365 P et vendu à l'Ecurie Francorchamps qui l'a pilotée lors de plusieurs compétitions au cours de la saison 66'.
    La voiture a subi une restauration complète en configuration 365 P en 2016-2018 par Ferrari Classiche.
     
     
    Ferrari 275 GTB - Mars 1965
     

     
    Numéro de chassis : 06721
    Stand : Provost Automobiles
     
    Moteur V12 Carrosserie entièrement refaite, en partant du châssis Structure & planchers refabriqués à l'identique, à la main sur marbre Peinture dépolie et lustrée, finition à la main Électricité & partie cycle entièrement restaurée Essais & mise au point moteur Sellerie complète neuve  
     
    Ferrari 250 LM - 1964
     

     
    Numéro de chassis : 5901
    Stand : Richard Mille
     
    V12 à 60° 3,3 litres 320 ch à 7 500 tr/min Boîte de vitesses à 5 rapports Vitesse maximale de 287 km/h Freins à disque  
    La Ferrari 250 LM était conçue comme une voiture de production limitée, destinée à concourir dans la classe des courses de voitures de sport GT. Cependant, il n'a pas été approuvé et la seule option qui restait était de courir dans la classe des prototypes de haut niveau, contre des voitures de sport faites sur mesure. Néanmoins, le modèle 250 LM obtient des résultats prestigieux.
    Le châssis 5901 a été vendu à Luigi Chinetti Motors Inc. en 1964 aux États-Unis où il est resté avant d'être réimporté en Europe dans les années 1990.
     
     
    Ferrari 250 GT/L Berlinetta Scaglietti - 1963
     

     
    Numéro de châssis : 4419 GT
    Stand : Thiesen Automobiles
     
    Premier exemplaire d'une petite série de seulement 350 exemplaires
    Avec un seul propriétaire depuis plus de 44 ans, seulement 85 000 km
    Ferrari Classiche
    Encadrement restauré par "Brandoli" en Italie
     

     
    La Ferrari présentée ici est un des premiers exemples d'une petite série de seulement 350 exemplaires. La voiture a été achevée en mai 1963 par la Carrozzeria Scaglietti en tant que 31e véhicule. En août 1967, la voiture fut vendue à Peter Gabriel de New York, aux États-Unis, et resta en sa possession pendant 44 ans. La voiture a été entièrement restaurée à des adresses renommées en Italie selon la documentation photographique disponible.
     
    Une certification Ferran Classiche est livrée avec la voiture.
     
     
    Ferrari 250 GT Lusso Scaglietti Prototype - 1962
     

     
    Numéro de chassis : 4053 GT
     
    Fin 1962, Ferrari a lancé son dernier modèle, la Ferrari 250 GT/L, le L indiquant Lusso, qui signifie Luxe en italien. Il s'agissait de sa dernière Ferrari de 3 litres de production et 351 voitures ont été fabriquées entre 1962 et 1964. Un prototype Lusso a été présenté pour la première fois au Salon de l'Auto de Paris, en octobre 1962, et est arrivé sur le nouveau site des Portes de Versailles à mi-parcours du salon, l'avant-dernier jour.
     
    Cette voiture était gris métallisé, avec deux feux arrières de chaque côté. Selon Ferrari Classiche, cette voiture, 4053 GT, était à l'origine grise (grigio) et a été livrée à Franco Britannic Autos (F.B.A.) ici à Paris, en décembre 1962, après avoir été achevée en septembre 1962.
     
    « Car and Driver » en mai 1964 déclarait... « ses proportions approchent de la perfection »
     
    Historien estimé de Ferrari et directeur commercial de F.B.A. dans les années 1960, feu Jess Pourret a correspondu avec le propriétaire actuel, déclarant que la 4053 GT était en fait la voiture du Salon Automobile de Paris et a fourni des détails et des photographies de ses débuts en France, montrant la voiture avec ses quatre feux arrière distinctifs.
    Dans son ouvrage « La légende Ferrari : les voitures de route » de 1980, le très respecté historien Ferrari Antoine Prunet déclare que le prototype Lusso dans les documents marketing et au Salon de Paris est « probablement 4053 GT ».
    D'autres rapports, rédigés plus récemment, suggèrent que l'autre prototype 3849 GT était en fait la voiture du Salon de Paris. Ce prototype serait en cours de reconstruction en Allemagne.
     
    Selon Pourret, la 4053 GT était en France pendant ses 10 premières années et a malheureusement été incendiée à cause d'une arnaque à l'assurance en 1973. La voiture était alors entreposée en Hollande et achetée par un investisseur aux États-Unis dans les années 90, qui s'est ensuite désintéressé du projet.
    Ayant possédé et bricolé plus de 50 Ferrari 250 GT, dont plusieurs Lusso, en 2007, le propriétaire actuel a reconnu l'importance de la voiture et avait la compréhension, l'expérience et les ressources nécessaires pour la restaurer.
    Il a envoyé le bloc moteur original avec les numéros correspondants à Roelofs Engineering pour une reconstruction complète. Il était équipé de pistons à haute compression.
    La voiture a été immatriculée au Royaume-Uni en février 2016.
     
    Moteur
     
    2953cc V12 à 60 degrés tout en alliage, arbre à cames unique par banc. Alésage de 73 mm, course de 58,8 mm.
    Taux de compression 10,6:1. Trois carburateurs Weber légers 40 DCL6 à double starter. Bobines doubles et allumage par distributeur. Bougies d'allumage à l'extérieur du V.
    240 ch à 7 500 tr/min. Couple de 178 lb-pi (242 Nm) à 5 500 tr/min.
     
    Spécifications
     
    EMBRAYAGE : Monodisque.
    TRANSMISSION : manuelle synchronisée à 4 vitesses, traction arrière.
    SUSPENSION : Triangles avant avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques. Liaison Watts de la 250 GTO. Pont arrière rigide, bras arrondis, ressorts semi-elliptiques, ressorts à collet coaxiaux et amortisseurs télescopiques.
    FREINS : Disques et étriers Dunlon avant et arrière. Étriers séparés sur les disques arrière pour le frein à main.
    ROUES : Roues Borrani 3801 en aluminium poli équipées de pneus Pirelli Cinturato 185VR15.
    ÉQUIPEMENT : Roue de secours complète avec pneu.
    POIDS : 1020 kg
    VITESSE : 150 mph / 240 km/h, 0-62 mph 6,5-7,5 secondes.
    EMPATTEMENT : 2,4 m (identique à une Berlinetta SWB).
     
     
    Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina Series II - 1962
     

     
    Numéro de chassis : 3469GT
    Stand : Car Collector
     
    Détails de la voiture
    Moteur : Ferran Colombo V12 (3,0 L)
    Puissance : 240 CV
    Boîte de vitesses manuelle 4 vitesses
    L'un des designs les plus élégants de Pininfarina
     
    Points forts
    Ce chassls 3469GT, de couleur Griglo Conchigila, se présente en parfait état, certifié par Ferrari Classlche, et prêt à être conduit et apprécié. Aujourd'hui, la Ferrari
    250 GT Serles 2 Pininfarina Cabriolet reste l'une des Ferrari les plus sobres et les plus belles tout en étant une auto très utilisable.
     
     
    Ferrari 250 GT Berlinetta SEFAC Comp. - 1961
     

     
    Numéro de chassis :  3005GT
    Stand : Lukas Huni
     
    Lorsqu’Enzo Ferrari a commencé à construire des automobiles sous son propre nom en 1948, l’objectif était d’être actif dans la course automobile. Il avait déjà prouvé sa capacité à organiser et à gérer une équipe de course, la Scuderia Ferrari, qui avait dirigé les voitures d'usine Alfa Romeo dans les années trente, ainsi que sa capacité à piloter diverses voitures de course dans les années vingt.
     
    Le succès est venu rapidement pour la nouvelle équipe de Maranello avec des victoires aux Mille Miglia et à la Targa Florio. En 1949, Ferrari remporte à nouveau la Targa Florio et les Mille Miglia, remporte les 24 Heures du Mans et Spa Francorchamps. Et en 1952, Alberto Ascari a remporté le premier championnat du monde des pilotes de Grand Prix. Entre 1953 et 1961, sept des neuf championnats des constructeurs ont été remportés par Ferrari. Ferrari réussissait également à fournir des voitures à des privés qui gagnaient des courses partout dans le monde.
     
    En 1959, Ferrari était fermement établi comme le premier constructeur mondial de voitures de sport et de course, et l'immense succès de la Ferrari 250 GT (4 fois vainqueur du Tour de France) et de la Ferrari 250 Testa Rossa avait cimenté les bases de l'image magique en course de Ferrari. Un nouveau modèle Ferrari était en préparation pour 1960 qui devait perpétuer la tradition de la Berlinetta Tour de France, mais devait être encore plus rapide et encore plus agile. C'est ainsi qu'est née la nouvelle Ferrari 250 GT Berlinetta à empattement court, dotée d'un moteur V12 révisé de 3 litres, avec bouchons extérieurs et puissance accrue, empattement raccourci de 260 cm à 240 cm, avec un nouveau design de carrosserie intemporel par Pininfarina.
     
    La Ferrari 250 GT Berlinetta chassis court était divisée en deux modèles distincts : la version Acier (ou route) (avec carrosserie en acier) et la version Compétition, évidemment destinée à la Compétition, dotée d'une carrosserie en aluminium plus légère, d'un bouchon d'essence extérieur, de performances plus élevées, d'un moteur et d'une suspension optimisés.
     
    Cette voiture particulière, la 250 GT Berlinetta à empattement court SEFAC Competition 1961, châssis n° 3005GT de 1961, est l'une des rares dernières versions de SEFAC Competition, dotée d'une carrosserie en aluminium plus fine, d'un châssis plus fin, d'un moteur de compétition encore plus développé et de diverses autres fonctionnalités visant à rendre cette dernière version la plus compétitive.
     

     
    3005GT est un membre très important de l'histoire de Ferrari pour les raisons suivantes :
    - Dernière produite par SEFAC (avec châssis Tipo 539/61 et toutes les fonctionnalités SEFAC)
    - Voiture officielle de l'équipe NART
    - Vainqueur des 1000 km de Paris 1961 avec Pedro et Ricardo Rodriguez,
    - Une des voitures officiellement modifiées par l'usine Ferrari avec 6 carburateurs
     
     
    Ferrari 250 GT Berlinetta SWB Competizione - 1960
     

     
    Numéro de chassis : 1785GT
    Stand : Car Collector
     
    Détails de la voiture
     
    Moteur Ferrari Tipo 188B Colombo V12 (3,OL)
    Puissance 276 ch
    Boite de vitesse 4 rapports manuelle
    Carrosserie de Scagletti
     
    Une des premières Berlinetta produites avec une carrosserie en aluminium. Initialement propriété de Charlie Kreistar. Elle s'est classée 4ème à Sebring en 1960.
    Plus tard, il a obtenu la 3ème place au Championnat d'Amérique SCCA, en 1968. Le pilote suisse René Herzog reconstruisit 1785GT avec des améliorations et il a été accepté par la FlA dans la catégorie GTS en 1980.
    Le propriétaire actuel continue de conduire et piloter cette Ferrari jistorique.
     

     
     
    Ferrari 250 Europa Pinin Farina Coupé - 1954
     

     
    Numéro de chassis : 0351EU
    Stand : Lukas Huni
     
    Au milieu des années 50, Ferrari était devenu mondialement connu en tant que constructeur de voitures de sport et de course. Toutes les connaissances acquises sur la piste ont été immédiatement appliquées aux voitures de série, ce qui a permis leur succès auprès des propriétaires et des passionnés.
     
    Présentée au public au Salon automobile de Paris 1953, aux côtés de la Ferrari 375 America, la Ferrari 250 Europa fut la première Ferrari de route identifiée par la désormais légendaire nomenclature de la série 250 et la seule Ferrari 250 a être équipée du moteur V12 conçu par Aurelia Lampredi, qui était le moteur choisi pour les premières voitures de course sportives Ferrari, produisant plus de 200 CV.
     
    C'est la Ferrari 250 Sport, conduite à la victoire par Bracco/Rolfo dans les Mille Miglia de 1952, qui a démontré les capacités du moteur et a incité Ferrari à l'utiliser dans sa première voiture de sport de luxe de série. Le moteur V12 à bloc long de Lampredi, éprouvé en course, a doté la Ferrari 250 Europa de performances phénoménales : la 250 Europa était capable d'atteindre une vitesse de pointe de 220 km/h et une accélération de moins de 9 secondes de 0 à 100 km/h.
     
    Toutes les voitures étaient entièrement construites à la main, et aucune n'était exactement identique, les nouvelles connaissances et expériences avec les voitures de course étant appliquées instantanément au fur et à mesure de la production. Seules 20 voitures de la Tipo 103 Ferrari 250 Europa ont été construites, dont 16 voitures avec carrosserie Pinin Farina Coupé. Les premières voitures avaient un radiateur situé plus haut. Les voitures ultérieures, dont la 0351EU, étaient équipées d'un radiateur d'aspect plus moderne entièrement intégré avec une carrosserie redessinée, dotée d'une calandre enveloppante et de l'élimination des vitres arrières, donnant à la voiture un look plus sportif.
     
    Cette voiture particulière, Ferrari 250 Europa Pinin Farina Coupé, numéro de châssis 0351EU, est unique pour plusieurs raisons. Il s'agit de la dernière, seulement environ 20 Ferrari 250 Europa avec le moteur Lampredi ont été construites (avant l'introduction de l'Europa GT avec le moteur Colombo) avec le design de carrosserie Pinin Farina . Il a été terminé le 25 mai 1954 pour le célèbre réalisateur Clarence Brown, basé à Los Angeles (qui a produit de nombreux films avec des acteurs tels que Rudolph Valentino et Greta Garbo).
     
    Au lieu d'emmener la voiture directement en Californie, il parcourt l'Europe pendant quelques mois, participant au Concours d'élégance automobile de Cannes en 1954, ce qui lui vaut des lauriers dans le Ferrari Yearbook 1954. Brown a vendu la voiture en 1958 à Lawrence Garden, un résident de Washington, qui l'a gardée pendant 3 ans avant de la vendre à Stanley Baker de Seattle. C'est M. Baker qui a fini par être le gardien de 0351EU pendant 42 années incroyables.
     
    Au début de sa possession, il a repeint la voiture dans cette belle couleur émaillée ivoire avant de la montrer pas moins de 3 fois au célèbre Concours d'élégance de Pebble Beach (1965, 1966 et 1990). Baker chérissait manifestement énormément sa Ferrari bien-aimée, comme en témoigne l'incroyable originalité de la voiture, y compris l'intérieur d'origine, préservé.
     
    Une Ferrari Gran Turismo de luxe unique. dans un état exceptionnel et extrêmement original, représentant le meilleur moment du design PininFarina des années cinquante.
     

     
    Les autres détails de la voiture sont les suivants :
     
    Numéro de châssis : 0351EU
    Numéro de moteur: 0351EU
    Spécifications du moteur : moteur Lampredi V12 cylindres de 2 953 cm3 développant 220 ch.
    Empattement : 2800 mm
    Couleur: Ivoire
    intérieur : Pelle Rosso Chiaro (d'origine)
     
     
    Ferrari TIPO 625 MONOPOSTO - 1954
     


    Numéro de châssis : 0540
    Stand : Sotheby's
     
    Exemple ultra rare de Ferrari Formule 1 du début des années 1950.
    Voiture sœur de la première Ferrari gagnante du Championnat du Monde. la très réussie 500 F2, qui a mené Alberto Ascari aux Championnats du Monde consécutifs en 1952 et 1953
    Mis à niveau en usine aux spécifications de 625 F1 au début de 1954.
    La première Ferrari engagée par l'équipe nationale belge Ecurie Francorchamps.
    La seule monoposto Ferrari jamais pilotée par le légendaire marquis Alfonso de Portago.
    Conservé depuis plus de 15 ans dans la prestigieuse Collection Bardinon au Mas du Clos.
    Exemple de moteur matching numbers émergeant récemment, après plus de 20 ans avec le même propriétaire.
     

     

     
     
    Ferrari 375 MM Pinin Farina Spider - 1953
     

     
    Numéro de chassis : 0362AM
    Stand : Lukas Huni
     
    Les modèles de Ferrari 375 MM (équipés d'un moteur Lampredi V12 de 4,5 litres développant une puissance impressionnante de 340 ch et remplaçant le 340 MM avec un moteur de 4,1 litres) ont été construits en 1953 et 1954, aidant Ferrari à remporter le championnat 1954. Initialement exploitée sous le nom de SEFAC Works Cars, la 375 MM a également été vendue à des équipes privées, tandis que la Ferrari 375 Plus (portée à 4,9 litres) a également été introduite au cours de la saison 1954. Quelque 26 Ferrari 375 MM ont été construites, dont 13 Ferrari 375 MM arborant le superbe design Pinin Farina Spider, trois d'entre eux ayant été redessinés par Scaglietti à l'époque, il ne reste donc que dix dans leur configuration d'origine.
     
    375 MM Pinin Farina Spider 0362AM avec Scuderia Parravano 1953 - 1958
     
    Tony Parravano, d'origine italienne et vivant en Californie, était le client le plus important de Maserati et de Ferrari à cette époque et bénéficiait à ce titre d'un traitement préférentiel de la part des deux constructeurs. Avant le début de la production de la Ferrari 375 MM, Parravano avait déjà payé sa voiture en 1953 et s'était vu attribuer 0362AM par l'usine. Il prit très fièrement livraison de 0362AM le 31 octobre 1953. Le Foglio di Montaggio (feuille de montage) original montre que l'identité de sa voiture a été modifiée de 0376AM à 0362AM avant la livraison.
     
    0362AM a intensément couru pour la Scuderia Parravano en 1954 avec de nombreuses premières places dans la série de courses américaine SCCA pilotés principalement par Jack McAfee. Sa course la plus importante fut celle de Sebring en 1955, où McAfee se portait bien, mais dut abandonner en raison de l'incendie de la voiture, causant des dommages à la partie arrière de la voiture, réparée immédiatement après et repeinte en marron. La période Parravano s'est terminée avec la mystérieuse disparition de Tony Parravano (rumeur pour des raisons d'évasion fiscale), ce qui a entraîné la vente de 0362AM au colonel Sorrell lors d'une vente aux enchères de l'IRS, ainsi que d'autres voitures et pièces de l'écurie Parravano.
     
    Autres courses pour 0362AM 1955 - 1968
     
    Comme c'était typique de l'époque (avec l'introduction de nouveaux modèles et la modification des règles de la FIA), la 0362AM a été modifiée par la Scuderia Parravano et plus tard par Frank Arciero en Californie. En 1955, le châssis a été raccourci pour entrer dans la Carrera Panamericana de 1955 (événement annulé), et en 1958, la 0362AM a été équipée d'une carrosserie Mistral en fibre de verre pour participer aux séries USAC et Pacific Coast Sports Championship. En effet, 0362AM a connu un succès significatif en course lorsqu'il était piloté par Dan Gurney, Skip Hudson et Bob Bondurant.
     
    Charles Betz and Fred Peters 1968 - 2014
     
    Charles Betz et Fred Peters, collectionneurs très expérimentés d'Orange, en Californie, ont réussi à acheter 0362AM avec l'aide de Ron Kellogg en 1968. Au cours d'une recherche difficile et d'une activité intense au cours des années suivantes, Betz/Peters ont réussi à retracer les pièces qui, au fil des ans, ont été supprimées de 0362AM. Beaucoup d'entre elles se trouvaient dans le domaine Sorrell, certains provenaient de Chinetti et d'autres encore du collectionneur de Newport Beach, Ernie Beutler. Une restauration habile et complète par Betz/Peters au cours des années suivantes, impliquant les meilleurs spécialistes de l'époque, dont Steve Beckman de Costa Mesa, a été réussie, réunissant 0362AM avec ses pièces d'origine et restaurant 0362AM dans ses spécifications d'origine, telles que livrée neuve en 1953.
     
    Dans une collection privée européenne depuis 2015
    Pour le plus grand plaisir du Ferrari Collectors World, la 0362AM a retrouvé sa splendeur d'origine ces dernières années, notamment en participant chaque année aux Mille Miglia.
     

     
    Les autres détails de la voiture sont les suivants :
    Numéro de châssis : 0362AM
    Carrosserie : Carrosserie Spider de PininFarina (une parmi 13)
    Spécifications du moteur : moteur V12 Lampredi de 4 522 cm3 et 340 ch
     
     
    Ferrari 340 America Berlinetta - 1951
     

     
    Numéro de chassis : 0122A
    Stand : Axel Schuette
     
    Certificat Ferrari Classiche • Historique belge bien connu • 1 des 2 Berlinettas Touring construites
    La voiture présentée ici a été livrée au concessionnaire Ferrari Comptoir Automobiles Richard SA à Bruxelles, Belgique, le 20 août 1951. Le 19 janvier 1952, le véhicule a été exposé au 35ème Salon de l'Automobile de Bruxelles. Dans les premières années, le véhicule appartenait exclusivement à des passionnés belges de Ferrari.

    Puis en 1953, la voiture fut vendue à Jacques Swaters du Garage Francorchamps. Par l'intermédiaire de M. Swaters, la 340 America est revenue au pilote Pierre d'Haveloose, qui a participé à plusieurs courses en Belgique. En 1957, Armand "Blary" Blaton, le beau-père de Jacky Ickx, achète la voiture et participe, entre autres, au 4ème Rallye d'Automne.
    Dans les années suivantes, la voiture est revenue en possession du Garage Francorchamps, puis du célèbre collectionneur Dr Paul F. Schouwenburg, qui a fait restaurer la voiture et a documenté le processus dans son livre "Ferrari Fever".

    De 1986 à 2010, le véhicule faisait partie de la célèbre collection Lucchini en Italie.
    Elle a participé à plusieurs reprises aux célèbres Mille Miglia, alors qu'elle est dans notre clientèle depuis 2013.
    En 2017, elle a été certifiée par Ferrari Classiche avec un « Livre Rouge ».
     
     
    Scuderia Ferrari Alfa Romeo 8C 2600 - 1933
     

     
    Numéro de chassis : MONZA #SF25
    Stand : AVC Prague
     
    Moteur : 8 cylindres, DACT avec compresseur, 2 557 cm3
    Carrosserie : Monza de la Carrozzeria Brianza
    Année : 1933
     
    Scuderia Ferrari Alfa Romeo 8C châssis nr. SF25
    Pour la saison de compétition 1934, la S.A. Scuderia Ferrari a produit les dernières Alfa Romeo 8C Monza, en utilisant des châssis de construction locale selon leurs propres spécifications et en augmentant la cylindrée du moteur à 2,6 litres, ainsi que les nouvelles carrosseries de la Carrozzeria Brianza. Tous les autres composants utilisés provenaient d'Alfa Romeo 8C 2300 de seconde série qui étaient en stock à l'atelier de la Scuderia.
     
    Le SF25 a été immatriculé - MO 7139 - le 4 avril 1934, et peu de temps après, aux Mille Miglia, Tadini et Barbeiri ont ouvert la voie en pilotant le SF25 jusqu'à Roma, retenant Nuvolari, Varzi et tous les autres champions avec une moyenne de 120 km/h.
     
    Vous trouverez plus de photos de Rétromobile, prises par les membres de Ferrarista.club, ici :
    https://www.ferrarista.club/forum-ferrari/forums/topic/19437-rétromobile-2024/
     
    Merci @Etienne et @308gt4 pour la complétude des numéros de chassis.
     
    Un grand MERCI à tous les stands qui mettent à disposition des visiteurs autant d'explications sur les modèles exposés. Certains donnent beaucoup plus de détails que d'autres, les niveaux d'informations sont disparates et il faudrait inciter les stands qui ne fournissent aucune information à le faire, pour que les gens se passionnent encore plus pour les modèles exposés.
     
    Est-ce que cette innovation, vous présentant les textes descriptifs présents sur le salon; en plus des photos prises sur place vous a plu ? Que pourrait-on améliorer ?
    Etiez-vous présent à Rétromobile 2024 ? Qu'avez-vous le plus aimé ? Quelles autres Ferrari vous ont marqué ?
     
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    Franck
    Pourquoi y a-t-il un tel écart de prix entre deux Ferrari 360 Modena ? Quelles options sont indispensables si vous souhaitez revendre votre Ferrari 360 Modena plus facilement ? Quelles améliorations ont été apportées sur les Ferrari 360 Modena au fil des années ? Quels éléments étaient vraiment livrés de série ou en option, voire en option gratuite ? Quels éléments sur cet exemplaire de Ferrari 360 Modena ne sont pas des options d'usine ? Si vous possédez ou souhaitez acquérir une Ferrari 360 Modena, la connaissance de ces informations est essentielle pour bien comprendre la Ferrari 360 Modena qui est en face de vous.
     
    Historique des versions de la Ferrari 360 Modena
     
    Quand sont sortis les différents modèles de Ferrari 360 ? A combien d'exemplaires ? Existe-t-il des séries spéciales dont vous devriez avoir connaissance ?
     
    1999 : Lancement du coupé Ferrari 360 Modena avec un design entièrement en aluminium et un V8 de 3,6 litres de 400 ch, dérivé de celui de la Ferrari F355. Les transmissions proposées était la boîte de vitesses manuelle à six rapports et la boîte robotisée « F1 » à six rapports. Environ 8 800 versions Coupé ont été produites, dont 2 630 en boite manuelle. Tarif de la Ferrari 360 Modena BV6 en 2004 : 133 400 euros, tarif en boite F1 : 141 700 euros.
     

     
    2000:  Sortie de la Ferrari 360 Spider, mécaniquement identique à la 360 Modena, avec une capote rabattable électriquement et des renforts de châssis ajoutant 59 kg au poids total. Environ 7 565 Ferrari 360 Spider ont été produites, dont 2 119 en boite manuelle. Tarif de la Ferrari 360 Spider en 2004 en BV6 : 152 000 euros, tarif en boite F1 : 160 300 euros.
     
    La Ferrari 360 Modena Challenge est introduite la même année pour les séries de courses monomarques
     
    2002 : Présentation de la Ferrari 360 GT, une voiture de course non homologuée pour la route, mise à la disposition des clients ayant l'intention de les utiliser pour des événements sur piste.
     
    2003 : Lancement de la Ferrari Challenge Stradale dont 1 288 exemplaires auraient été produits. Les très nombreux changements apportés comprennent des freins en carbone-céramique, repris de la Ferrari Enzo, une grosse réduction de poids, de l'ordre de 110 kg, grâce à des vitres en lexan, l'utilisation de beaucoup d'éléments en carbone et en titane, et à un intérieur dépouillé. Le prix de base était de 171 200 euros. La liste d'options était spécifique.
     
    2004 :  La Ferrari 360 GTC remplace la Ferrari 360 GT et reste un dérivé uniquement pour la piste.
     
    2005 :  La dernière Ferrari 360 sort des chaînes de production et est remplacée par la Ferrari F430.
     

     
    Améliorations de la Ferrari 360 Modena au fil des années
     
    Comme pour toute automobile, des modifications ont été apportées par Ferrari tout au long de la distribution de la Ferrari 360 Modena, pour répondre à de nouvelles normes réglementaires ou régler certains problèmes de jeunesse, entre autres. Voici la liste des principaux changements opérés :
     
    1999 : Ce premier millésime ne disposait pas de pré-catalyseurs dans les collecteurs d'échappement. Ce premier millèsime serait potentiellement plus performant et comporte une pièce de moins pouvant tomber en panne. 

    2000 : Pour être conforme aux nouvelles règles d'émissions, les pré-catalyseurs ont été ajoutés.

    2001 : Les phares au xénon sont livrés de série. Sur les millésimes précédents, vous trouverez des phares halogènes si l'option xénon n'avait pas été retenue. Les problèmes de variateur et d'anneau de volant de démarrage ont été résolus sur les millésimes à partir de cette année.

    2002 : De nouveaux bras triangulaires ont été introduits pour résoudre le problème d'usure prématurée des rotules. Les Ferrari 360 à partir de 2002 vous permettent également de mettre à niveau leur TCU vers la spécification 2003 ou Challenge Stradale. Sur ce millésime, tous les problèmes majeurs et mineurs ont été résolus.
     
    C'est aussi en 2002 que l'usine Ferrari produit un exemplaire unique : la Ferrari 360 Barchetta. Il a été commandé par Gianni Agnelli, ex-président du groupe Fiat, pour l'offrir comme cadeau de mariage à Luca di Montezemolo (président de Ferrari).

    2003 : Une nouvelle version du logiciel TCU (Transmission Control Unit) est livrée permettant le réglage manuel du PIS (point de patinage initial de l'embrayage). Ce TCU peut être installé sur les millésime 2002 de Ferrari 360 Modena.
     

     
    Liste des options de la Ferrari 360 Modena
     
    La liste des options présentées ci-dessous était la liste exhaustive en 2004. Certaines options ont été ajoutées au fil des années, comme l'échappement Racing. D'autres ont disparu, comme les phares au xénon (à 1 479 euros) livrés de série à partir de 2001.
     
    A noter que certaines options n'étaient disponibles que pour la version coupé et d'autres que pour la version spider.
    Les tarifs indiqués étaient à priori hors taxes et évoluaient au fil des années et des marchés. Il faut plutôt les considérer comme un ordre d'idée ... il y a une vingtaine d'années.
     
     

     
    A cette liste d'options, pour savoir si votre Ferrari 360 Modena est équipée d'éléments d'origine, il ne faut pas oublier d'ajouter que Ferrari Genuine propose des jantes, des mainteneurs de charge, des housses ou des goujons en titane, par exemple, que vous pouvez ajouter par la suite à votre Ferrari 360 Modena. Avec une liste qui a évolué au fil des années.
     
    Deux options spécifiques dans le détail
     
    Deux options de la Ferrari 360 Modena peuvent surprendre car peu répandues et plus chères que les autres. Elles sont en effet apparues plus tard au catalogue, probablement en lien avec la Ferrari Challenge Stradale, disposant, entre autres, d'un échappement spécifique et de très nombreux éléments en carbone.
     
    Kit carbone pour le compartiment moteur

    Le kit de finition en carbone pour le compartiment moteur était disponible aussi bien sur les modèles Coupé que Spider .
    Il comprend : grilles sur le côté de la baie moteur, couvercles de filtre, plaque avec cheval cabré entre les chambres d'admission.

    Des éléments séparés du kit, ou d'autres éléments en carbone, ont pu être proposés par Ferrari en après-vente.
     

     
    Système d'échappement Racing
     
    Le kit contient un échappement complet, un calculateur spécifique pour le moteur, des pots catalytiques. Cette solution est 7 kg plus légère que l'échappement standard et offre un son plus puissant de type course.
     
    L'échappement de type course a été homologué en Europe pour les véhicules Ferrari 360 Modena et Spider conformes à la directive 1999/102/CE (et suivantes) sur les émissions polluantes.
     
    Il s'agit des véhicules de type « Euro Stage 3 » (codes d'homologation CE : e3*98/14*0043*03 et suivants), introduits à l'automne 2000. En conséquence, seuls les véhicules de cette version, et les suivants, peuvent être équipés de l'échappement Racing.
     

     
    Quelles options privilégier ?
     
    Pour terminer, certaines options sont plus recherchées au moment de la revente, comme les sièges Daytona ou les sièges Racing, ou les écussons d'ailes et la grille Challenge à l'arrière. D'ailleurs cette grille Challenge pour la Ferrari 360 n'est pas la même que celle de la Ferrari Challenge Stradale, dont les trous d'aération sont plus larges.
     
    Quelles sont les options à privilégier de votre point de vue ? Quelles précisions supplémentaires pourraient être apportées par rapport aux options et aux évolutions apportées par Ferrari sur la Ferrari 360 Modena ? Quelles autres informations aimeriez-vous connaître sur ce modèle ?
     
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    Jean66
    Aviez-vous son poster dans votre chambre ? C'est la Ferrari de Magnum, un classique, intemporelle, magnifique ! Très appréciée et recherchée, elle symbolise la Ferrari, tout en restant relativement accessible et bien dans l'air du temps. Comment trouver le bon exemplaire ? A quoi vous attendre en terme de frais d'entretien ? A quels éléments faire attention en préventif ? A quelles sensations vous attendre à son volant, pour une auto d'une quarantaine d'années ?
    C'est @Jean66, un intégriste Porschiste reconverti, qui va vous parler de la sienne et vous partager son retour d'expérience, transpirant la passion et l'authentique.
     
    @Franck Quel est, rapidement, ton parcours automobile et le souvenir de ta première expérience Ferrari ?
     
    @Jean66 Tout part de mon père qui était un grand passionné d'automobiles sportives, et un grand maniaque, compétiteur de haut niveau en Karting. Donc dans l’ambiance belles autos et sport, j'ai vite pris la passion. J'ai eu mon permis 2 jours après mes 18 ans. Je savais déjà conduire:) après une 2 cv et une Fiat Panda 45, à 20 ans, ma première sportive a été une Fiat 128 Abarth et la BMW 323 I E21 que mon papa me prêtait en me disant "la casse pas" ... S'il savait ce que j'ai fait avec ... 🙂 Une Opel Manta GSI que j'avais adorée, puis quelques BMW série 3 qui vont bien et, très vite, à 24 ans, le début d'une longue lignée de Porsche 911, avec lesquelles je faisais du sport auto en tout genre. Et à fond tout le temps, la bonne et belle époque !
     
    Ma première expérience Ferrari en 2014, a été une splendide Ferrari F355 GTS jaune Giallo Modena. Sa ligne me rendait fou ! Je voulais à tous prix une jaune et sans toit. Je l'ai achetée sans la voir, par le bouche-à-oreille, et le biais d'amis Porschistes et Ferraristes. Et donc, ce fut sa découverte chez le spécialiste de la marque chez qui elle était, car son propriétaire ne voulait pas se faire connaître, et préférait passer par un « pro ». Sa mise en route et sortie dudit garage, à Lyon, moment mémorable de stress et de grand bonheur, mes premiers tours de roues en Ferrari ! J'ai vite appris la bête ! Le rêve d'une Ferrari devint réalité !
     

     
    Caractéristiques
    Années : 1982-1985  Moteur : V8 3,0l 32s Transmission : Manuelle 5 rapports
    Puissance maxi : 240 ch à 7 000 tr/min Couple maxi : 260 Nm à 5 000 tr/min
    Poids à vide : 1 275 kg Vitesse maxi : 255 km/h - Accélération : 6,1s de 0 à 100 km/h
     
    @Franck Quand as-tu décidé d'avoir une Ferrari et pourquoi as-tu choisi la Ferrari 308 aujourd'hui ?
     
    @Jean66 J'ai décidé de passer chez Ferrari après quasiment 25 ans de passion absolue dédiée à Porsche et la 911, et donc pour une raison bien triste. L'autophobie ambiante et la répression aidant, en France, ont fait que j'ai totalement changé mon parcours en me disant moi, l'intégriste Porschiste, et pourquoi pas une Ferrari ?
    En me disant, une auto que l'on regarde et que l'on vit comme une œuvre d'art, et qui incite moins à mettre pied dedans, qu'une 911, qui me correspondra plus à ce moment-là. Et donc je suis rentré dans la légende avec une Ferrari F355 GTS jaune, puis une Ferrari 360 Spider, jaune aussi, pour finalement revenir aux anciennes que j’affectionne tellement. 
    Je ne l'ai pas choisie, c'est elle qui m'a choisi ! LA 308 ! en GTB et quattrovalvole, dite QV, modèle rare. Produite qu'à 748 exemplaires, soit presque moitié moins que la production de la Ferrari F40 .., et d'une beauté rare ! Parce que je voulais retrouver les sensations de mes anciennes 911, et je n'ai pas été déçu ! Les sensations et les performances sont là, pas besoin d’être à 200 km/h pour prendre son pied ! Cette Ferrari est un univers des sens permanents, extraordinaire !
     

     
    @Franck Quels étaient tes critères d’achat d’une Ferrari 308 et comment as-tu réussi à trouver ton exemplaire ?
     
    @Jean66 Je n'ai pas de critères particuliers en général, si ce n'est un exemplaire avec un historique limpide et plutôt une version performante. Je suis un grand maniaque perfectionniste, donc déjà en très bon état général. C'est pour moi juste la base. Cette fois je la voulais rouge. 
    Par contre, c'est elle qui m'a trouvé ! Cette Ferrari 308 GTB QV m'est tombée dessus comme un coup de foudre. Le destin m'a fait la croiser et rouler avec, un week-end mémorable ! Grâce à son ancien propriétaire et ami qui a osé me la prêter ! Car je venais de vendre ma Ferrari 360 Spider, alors que j'étais inscrit aux GT du cœur de Carcassonne, événement annuel caritatif Ferrari à ne pas rater ! 
    Et donc, n’étant plus propriétaire d'une Ferrari, au retour de cet événement, je lui ai juste dit "J'ai tellement kiffé ! Un jour, elle sera à moi" et ce fut le cas 5 ans plus tard. Je le remercie encore, lui qui l'avait aussi bichonnée pendant 7 ans, avant d'avoir bien voulu me la céder ! Encore merci à toi @Oliv. Pour ta passion et cette aventure que je perpétue avec cette Ferrari 308 QV, cette vraie Italienne, avec un passé limpide.
     

     
    @Franck Quelle est ton expérience avec ta Ferrari 308 à l'usage ?
     
    @Jean66 Eh bien on peut déjà dire, que du bonheur !! Le simple fait de la voir, ouvrir la porte et la sentir, s'y asseoir, on a déjà le sourire ! Et tourner la clé, là, c'est juste Whaouu ! Bref une expérience extraordinaire ! Quel que soit le motif du déplacement, c'est un régal, sachant que je fais essentiellement du loisir avec. Quelques expos, mais ce n'est pas trop mon truc. Moi j'aime surtout conduire, de la balade perso, en sortie club, ou d'anciennes, et du rallye de régularité historique.
     
    À l'usage, que ce soit en ville, sur autoroute, ou pied dedans en montagne, cette Ferrari est un vrai couteau suisse. Son agrément moteur et châssis autorise un très large choix d'utilisations, et surtout très fiable. Je pars toujours sans aucune arrière pensée concernant une panne éventuelle.
     

     
    @Franck Qu'est-ce-qui t'a le plus marqué à son volant ?
     
    @Jean66 Comment expliquer cette sensation ? Un retour aux sources. J'ai retrouvé avec elle les sensations et la banane que j'avais quand j'ai eu mes toutes premières 911. Et le sourire ! Ca fait presque une dizaine d'années que j'avais perdu la foi. Je me faisais plaisir avec mes autos, mais sans la flamme, que cette 308 QV m'a rallumée ! Une sensation indescriptible, que ceux qui l'ont eu, ou la vivent, comprendront. Le simple fait de rouler avec est marquant. Rien que d’écrire ces lignes, et d'y penser, j'ai le sourire !
     
    @Franck Quel est ton plus beau souvenir avec elle ?
     
    @Jean66 Sans hésiter, mon premier contact avec elle. Mes premiers tours de roues pour me rendre au GT du cœur à Carcassonne, depuis le Var et retour, inclus le week-end sur place. On a même eu la neige, mais ça restera gravé dans ma mémoire à vie ! Au retour, j'ai dit à son propriétaire qu'un jour, elle serait à moi ...  et effectivement 5 ans plus tard, elle était à moi.
     

     
    @Franck Peux-tu nous parler des coûts induits pour une utilisation normale d’une Ferrari 308 (assurance, entretien annuel, grosse révision, pneus, imprévus, etc.) ?
     
    @Jean66 Concernant cette question, je ne vais pas prendre mon exemple parce que je suis un peu fada, comme on dit chez moi dans le Sud. Je fais quasiment tout en préventif et je veux de la perfection ... mais pour faire simple, c'est une auto très fiable et très abordable en termes de coûts d'entretien et divers. 
    Même si les pièces spécifiques suivent allègrement à la hausse la courbe de la cote et de l'inflation galopante. Toute la mécanique est largement abordable pour un bon mécanicien du dimanche, ou n’importe quel vrai mécanicien. Il n’y a pas de subtilités spécifiques, et tout est connu. Sachant aussi que le forum Ferrarista aide bien, si besoin d'un renseignement spécifique. Depuis le temps, presque tout y a été exploré et aurait une réponse.
     
    Quelques chiffres clés :
    - l'assurance en tous risques, sur valeur d'expertise, 1000 € en moyenne par an,
    - une révision annuelle de base, hors main d'œuvre, 200 à 400 €,
    - les pneus Michelin en 16, 500 € les 4 posés,
    - une grosse révision avec une distribution hyper accessible et valable facilement 5 ans, 1500 à 2000 €, 3000 peut être chez un pro de notoriété,
     
    Bref, des coûts dans la moyenne de ce genre d'auto des années 80. L’idéal étant pour moi, ou se le faire soi-même, ou la mettre chez un indépendant qui maîtrise le sujet, sans vous racketter parce que c'est une Ferrari. Je ne me prononcerai pas concernant le réseau officiel, pour ce type de modèle, et n'ayant aucune expérience vécue.
     
    Pour ce qui est des grosses surprises, ou très très grosse révision, prévoyez un panier de 10 000 euros et vous êtes bons.
    Gardez toutefois à l'esprit que c'est une vielle Ferrari, et quoi qu'il en soit, les coûts peuvent monter très très vite !
     
    @Franck Quels sont, à ton avis, les points à surveiller sur une Ferrari 308 sur la durée ?
     
    @Jean66 Paradoxalement, si tout est fait régulièrement, qu'elle est en bon état général de fonctionnement et d'entretien, qu'elle roule le plus souvent possible, je ne vois pas de points particuliers à surveiller, ah si ... votre permis 🙂
     

     
    @Franck Le préventif à faire, voire les améliorations ?
     
    @Jean66 Là, c'est très simple, en moyenne, elles ont une quarantaine d'années. Même si la Ferrari 308 QV est réputée comme une des plus fiables et performantes, et les dernières fabriquées, si ça n'a pas été fait, ou trop vieux, toutes les liaisons des trains roulants, toutes les durites, sans exception, contrôle complet du faisceau électrique. 
     
    Pour les améliorations, deux valeurs sûres : les fameux amortisseurs Koni classiques, réglés au plus dur, si on fait joujou avec. C'est quand même une Ferrari ! A la base une auto conçue par un homme de compétition. Et des pneus Michelin Pilot Sport 4 pour les jantes en 16' ! Amélioration couplée aux trains roulants refaits, et une bonne géométrie, et c'est juste extraordinaire, la 308 revit, et devient redoutable ! Et très secure en roulage sportif. 
     
    Pour le préventif, évidemment, la boite à fusibles ! Impératif aussi à améliorer. Elle a, avec le temps, une grosse tendance à prendre feu. Et les vitres électriques. La graisse, dans les portes et les moteurs, sèche avec le temps et bloque tout. Il y a des tutos et posts sur le forum pour expliquer tout ça 😉
     
    @Franck Et si c'était à refaire ?
     
    @Jean66 Mais oui et sans aucune hésitation !! Moi l'ancien Porschiste intégriste, qui était prêt à pisser sur la roue d'une Ferrari quand j'en voyais une ... quel idiot ! Un autre monde, une marque de légende ! Quel bonheur de pouvoir vivre ça dans sa vie de passionné automobile !
     
    @Franck Et si tu pouvais avoir n'importe quelle Ferrari, quelle serait la suivante ?
     
    @Jean66 Argggh quelle question difficile ! Evidement la Ferrari 250 GTO, ou une F40. Mais presque trop banal 🙂 En fait une Ferrari 288 GTO serait parfaite !
     


    @Franck Comment utilises-tu Ferrarista pour ton expérience avec ta Ferrari ?
     
    @Jean66 J'y passe tous les jours, de quelques minutes à quelques heures. J'y poste régulièrement concernant ma Ferrari. J'alimente de mes expériences sur tout ce qui tourne autour de ma Ferrari 308. J’agrémente souvent de photos. C'est tellement beau une Ferrari. Et je ne manque pas de chercher une réponse ou de poser une question aux ténors du modèle qui y sont : bref indispensable ! D’ailleurs, je pense que sans Ferrarista, mon auto ne serait pas autant au top, comme je l'ai désirée.
    Et puis quelle fierté d’arborer le maintenant célèbre écusson annuel, autocollant du club, sur ma custode.
     
    @Franck Que t'apporte la communauté Ferrarista ?
     
    @Jean66 Beaucoup de choses, des échanges et du partage surtout, de l'information, et une vue sur tous les modèles et leurs propriétaires. J'ai découvert une communauté que je ne soupçonnais pas, des passionnés avec un savoir de la marque et des modèles assez incroyable, et le tout bon enfant, dans le respect général, sans le "c'est moi qui ai la plus ..." Toujours prêt à faire vivre le forum, je ne pourrai pas m'en passer. Je suis devenu un vrai Ferrarista addict,
    Merci Franck !
     
    @Franck Un grand merci @Jean66 pour ton retour d'expérience très détaillé, une mine d'or pour qui s'intéresse à la Ferrari 308 !
     
    Si vous possédez une Ferrari 308, auriez-vous d'autres points à ajouter pour un futur propriétaire ?
    Si ce modèle vous intéresse, auriez-vous des questions complémentaires ?
     
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