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    Franck

    Comment importer votre supercar en France ?

    Par Franck, dans Achat et revente, 

    Teaser Paragraph:
    Croyez-vous qu’il soit facile aujourd’hui d’importer une supercar en France depuis un autre pays européen ? Vous pensez probablement, comme moi, que l’harmonisation européenne permet la libre circulation des produits depuis des années. Importer une supercar en France peut être simple, mais mon récent achat d’une Ferrari F355 m’a prouvé que le processus peut aussi être extrêmement compliqué. Voici tous les problèmes que j’ai concrètement rencontrés pour importer en France un véhicule Suisse vendu en Allemagne chez Auto Salon Singen. Le cas n’est pas simple, et il vous permettra justement d’apprendre tous les pièges dans lesquels ne pas tomber.

    1. Immatriculez votre véhicule pour vous rendre à la douane. La première chose à faire est de pouvoir immatriculer votre supercar pour vous rendre à la douane et y effectuer les démarches d’importation. Premier casse-tête. Le véhicule est Suisse mais vendu en Allemagne chez un spécialiste réputé situé à la frontière entre les deux pays. Les plaques suisses ne peuvent être utilisées car elles sont retirées lors de la vente. Ce serait pareil avec des plaques allemandes. Pour obtenir des plaques d’exportation en Allemagne, il faudrait passer la certification TüV (équivalent de notre contrôle technique) et donc payer la TVA sur le véhicule en Allemagne. Sauf qu’il est très probable qu’une fois en France l’administration vous redemande de payer à nouveau la TVA, dont le taux est plus élevé en France. C’est ce que me disent les gens d’Auto Salon Singen, qui exportent 80% des supercars qu’ils vendent, et que me confirmeront plus tard les douaniers. Impossible d’obtenir des plaques françaises, même provisoires, d’autant qu’elles ne permettent pas de rouler à l’étranger. La seule solution est de prendre des plaques provisoires allemandes d’une validité de 5 jours. Ces plaques incluent une assurance du véhicule pour la même durée. Il y a dans ce cas précis un trou dans les dispositions prises par la Communauté Européenne, qui m’a été confirmé par les douaniers : il est interdit de rouler en France avec ces plaques provisoires allemandes. Légalement, il n’y a pas de solution. Ce sont les plaques allemandes avec un bord rouge. Regardez et vous en croiserez sur la route, car les forces de l'ordre sont rarement au courant de leur illégalité.
    2. Composez avec les horaires des douanes françaises. Vous devez savoir que les horaires des douanes françaises ne sont pas les mêmes que ceux des douanes allemandes, par exemple. Auto Salon Singen m’indique qu’il faut que j’arrive impérativement avant 17h00 à la douane française. Nous sommes un vendredi. Le temps de traverser la Suisse puis de trouver le bon poste de douanes, il est 16h30 passés lorsque je trouve le transitaire qui m’a été recommandé. A 16h45, lorsqu’il peut enfin s’occuper de mon cas, il m’indique qu’il est trop tard pour les opérations d’import/export parce que le poste de douanes va fermer. Il faut revenir lundi ! Evidemment pour moi ce n’est pas possible, j’avais prévu de rentrer chez moi le soir même. Les douaniers m’indiquent un autre poste frontière pas loin qui reste ouvert plus tard. Il s’agit en fait d’un poste frontière allemand, où un transitaire m’explique qu’il veut bien m’aider à faire mes papiers d’import/export mais que l’administration française risque de les refuser ensuite pour immatriculer le véhicule. La fameuse TVA payée en Allemagne et non en France ... entre autres ! Il m’est alors indiqué un autre poste frontière français qui doit être ouvert le samedi pour ces formalités. Je décide alors de trouver un hôtel pour revenir le lendemain matin. Si seulement les postes frontières français étaient ouverts aussi longtemps que les postes frontières allemands ! Je me dis qu’il ne doit pas être si facile d’exporter des produits hors de France avec ces horaires alors qu’ensuite on se plaint de notre déficit commercial !

    3. Devenez l’ami des douaniers et ils vous le rendront. Le lendemain matin, samedi, je retourne donc dès la première heure au poste frontière qui m’a été indiqué. Là le douanier Suisse m’arrête : une voiture avec des plaques allemandes provisoires venant de France pour rentrer en Suisse, ce n’est pas normal. Cela tombe bien puisque ce sont les douaniers que je viens voir. Je lui explique mon cas et il va chercher ses collègues français. Ils arrivent à trois ou quatre et commencent par m’expliquer que je suis en infraction. D’une part je vais être verbalisé et d’autre part mon véhicule va être immobilisé. Je ne pourrai pas repartir avec. Je ne dis rien. J’attends que les agents des douanes aient fait leur devoir. C’est un point très important. Ensuite, le douanier regarde les justificatifs que je lui ai fournis et me demande des éclaircissements. Je lui explique alors que je suis là de bonne foi, pour réaliser les papiers d’import/export parce que je suis arrivé trop tard hier soir à la douane. Il m’informe qu’il est impossible de réaliser ces papiers côté français car tout est fermé le week-end, mais qu’il va voir si c’est réalisable côté allemand où les bureaux sont ouverts. Ils reviennent une bonne demie heure plus tard pour m’expliquer que je risque d’avoir des problèmes pour immatriculer mon véhicule si les papiers ne sont pas fait par les douanes françaises. En particulier ce fameux paiement de la TVA et le formulaire d’exemption des droits de douane, car la voiture a été produite en Union Européenne. Je n’ai pas le droit de repartir avec mon véhicule, mais j’entends lors d’une discussion plus loin avec leur chef que cela ne les arrange pas du tout de garder une Ferrari tout le week-end. Trop de responsabilités, car le propriétaire peut les attaquer ensuite pour détériorations, par exemple. Ils tentent alors de m’expliquer que je pourrais rester côté Suisse tout le week-end et faire les papiers lundi matin. Cela ne m’arrange pas et je leur réponds que c’est justement le douanier Suisse qui m’a empêché de rentrer sur leur territoire. Ils acceptent finalement de conserver mon véhicule le week-end. Pas vraiment le choix. La voiture est placée dans le garage fermé attenant au poste de douane, qui sert à démonter les véhicules suspects. Gardée 24h/24 par des douaniers armés, je sais que la Ferrari sera en sécurité. Les douaniers m’expliquent qu’ils n’ont jamais été attaqués. Je peux partir en week-end tranquille.
    4. Ne passer pas par les transitaires à la douane. Auto Salon Singen m’avait recommandé un transitaire afin de faciliter toutes les démarches. Mais il n’avait été d’aucune aide dès le premier problème survenu. De leur côté, les douaniers nous trouvent le prochain train pour partir profiter de notre week-end et nous appellent un taxi. En l’attendant, ils me montrent exactement ce que je devrais faire le lundi pour réaliser toutes mes formalités douanières rapidement. Ils me conseillent de ne pas passer par un transitaire. Les papiers demandent quinze minutes à faire et je prendrais au moins autant de temps à trouver un transitaire disponible puis lui expliquer mon besoin. Effectivement quand je reviens le lundi, du côté suisse, l’exportation du véhicule me demande cinq minutes car toutes les explications sont fournies pour remplir les formulaires. Du côté français, j’ai besoin de dix minutes pour l’importation car il me faut payer la TVA et donc passer par la Trésorerie. Une anecdote intéressante à ce sujet. Lorsque j’arrive au guichet, le préposé me demande comment je compte régler. Au-delà d’une petite somme, un chèque certifié par votre banque est obligatoire. Ce qui est ubuesque, c’est que vous ne pouvez pas savoir à l’avance combien vous devrez payer. Les douanes peuvent en effet décider que le montant de la vente que vous annoncez est trop faible. Ils choisiront alors une côte argus pour calculer combien vous devez. Quand je leur annonce que je paie en cash la somme, qui monte vite avec 19,6% de TVA, leurs têtes changent. Ils me demandent ensuite si j’ai bien déclaré en douane cette somme. Car autre ironie du système, vous ne pouvez pas régler par chèque bancaire ou par carte bleue, mais vous ne pouvez pas non plus transporter une telle somme. Je leur explique que je viens de Suisse où mon vendeur vient de me remettre ce trop perçu, puisqu’il devait initialement payer la TVA. A partir de là, aucun problème, même si au niveau de la Trésorerie, ils n’ont visiblement pas l’habitude de recevoir une telle somme en liquide. Recompter tous les billets a pris un peu de temps, mais j’avais enfin tous mes papiers pour l’importation. Ouf !
    5. Roulez en France avant d’obtenir vos plaques. Une fois que vous avez vos papiers d’importation du véhicule, vous pouvez passer en préfecture pour obtenir votre immatriculation. Sauf qu’il vous faut d’abord passer le contrôle technique. Sauf que vos plaques sont illégales sur le territoire français. Vous ne pouvez pas rouler. Le serpent qui se mort la queue et surtout l’harmonisation européenne qui reste encore à faire. Vous devriez au moins pouvoir rouler jusque chez vous en France avec des plaques provisoires allemandes et passer votre contrôle technique. Si à la douane ils savent que les plaques provisoires allemandes sont interdites, cela ne semble pas être le cas sur le reste du territoire. Lors du contrôle technique, le fait de ne pas avoir vos plaques définitives ne pose pas de problème à partir du moment où vous pouvez prouver que vous êtes bien le nouveau propriétaire du véhicule. Si j’imagine bien faire ce petit trajet jusqu’au centre de contrôle technique avec tous les papiers qui conviennent pour prouver une fois de plus ma bonne foi si besoin, je n’imagine pas sortir la Ferrari juste pour le plaisir d’en profiter. C’est une période très frustrante. Je me renseigne et j’entends parler de certains garages qui fournissent des plaques W garages moyennant finances. Mais la petite dizaine de garages que je consulte m’informent qu’ils ne le pratiquent pas. Pas assez de débit pour en avoir d’avance ou pas assez de plaques pour leurs propres voitures neuves. Tant pis, je ne partirai pas en week-end prolongé comme rêvé avec la Ferrari.

    6. Obtenez votre certificat de conformité en France. Pour gagner un peu de temps lors de la partie administrative de l’achat de la F355 (transferts de fonds par exemple), j’avais demandé à Auto Salon Singen de me fournir le certificat de conformité européen nécessaire pour l’immatriculation. Commandé à la concession Ferrari qui est à 100 mètres de chez eux, il m’est fourni en temps et en heure par Ferrari Deutschland. Au moins je sais déjà que cette partie-là ne posera pas de problème. Erreur. A la préfecture, après tous les tracas déjà rencontrés, mon certificat est refusé. Pourquoi ? Je demande à voir la responsable. Elle m’explique qu’il doit comporter telles et telles données. Forcément elles sont présentes sur le document, le document est commun au niveau européen, même si les libellés sont en allemand. Il manque tout de même le numéro de type fournit par les Mines lors de l’homologation en France. Apparemment le certificat de conformité européenne est apparu en 1996 et si votre véhicule a été produit avant, il faut le réaliser en France pour disposer du numéro d’homologation nationale. Pour ne pas perdre plus de temps en tracasseries administratives, je demande à la concession Ferrari locale de me fournir un certificat de conformité européen. Je paie donc deux fois ce certificat qui est censé être valable partout en Europe. Un trou de plus dans l'harmonisation européenne. Le temps d’obtenir un rendez-vous et que les week-ends prolongés passent, j’obtiens le précieux sésame trois semaines plus tard. Quel plaisir de pouvoir enfin profiter de la Ferrari, juste à temps pour participer à Sport et Collection !
    Acheter une supercar à l’étranger peut se faire parfois pour bénéficier d'un tarif avantageux mais encore plus souvent, comme dans mon cas, parce que trouver un bel exemplaire avec toutes les options et l’historique souhaités peut nécessiter d’élargir votre champs de recherche au niveau européen, tant le nombre d’exemplaires produits est faible. Je vous raconte mon histoire dans le détail afin de vous aider à importer votre véhicule de l’étranger si le cas se présente. J’espère que vous ne rencontrerez pas autant de soucis. Les connaître à l’avance vous permet d’en éviter certains et de préparer les autres.
    Avez-vous rencontré des problèmes pour immatriculer votre supercar ? Quels sont les conseils que vous donneriez à quelqu’un qui souhaite acheter une voiture d’exception à l’étranger de manière à ce que l’importation se passe du mieux possible ? Imaginiez-vous que cela pouvait être aussi difficile parfois ?
    A lire également :
    - 11 bonnes raisons d'acheter chez Auto Salon Singen
    - Test au quotidien pendant 8 mois de la Ferrari F355
    - 12 raisons pour que vous participiez à Sport et Collection
    Franck
    Teaser Paragraph:
    L’année 2008 restera pour dans la mémoire de la plupart des gens gravée comme une année de crise. Pour moi elle restera une année de rêve. D’une part vous êtes dix fois plus nombreux à lire ce blog qu’il y a un an. Merci pour votre fidélité et merci pour les commentaires que vous laissez régulièrement. Car le but d’un blog est d’initier des discussions à partir du sujet traité par un article. D'autre part, l’objectif le plus important de ce blog reste de changer votre vie avec vos supercars, à travers mon exemple et celui des autres lecteurs. Concrètement, j’ai acheté ma première Ferrari cette année et j’ai eu, entre autres, la chance d’effectuer LE voyage de rêve au pays des supercars : la visite des usines Ferrari, Lamborghini et Pagani. Quelle année exceptionnelle ! Mais vous aussi, vous pouvez en faire autant et voici 8 des articles publiés en 2008 que je juge les meilleurs, pour vous montrer que vous pouvez passer à l’acte, qu’il s’agisse d’acquérir une supercar ou de mieux en profiter.
    1er article : Test au quotidien de la Ferrari F355 pendant 8 mois. Lire les critiques d’une sportive dans la presse, c’est bien. Faire un essai avant de passer à l’achat, c’est mieux. Mais rien ne remplacera l’avis de quelqu’un qui a sauté le pas avant vous et vous fait un retour sur ses premiers mois d’expérience avec la voiture d’exception que vous envisagez d’acheter.
    2ième article : 12 sites indispensables pour trouver votre prochaine sportive en Europe. Trouver la supercar de vos rêves avec l’historique, la couleur, l’intérieur, les options, … que vous souhaitez peut demander beaucoup de temps et surtout de connaître les bonnes adresses. Voici une sélection de 12 adresses en Europe par lesquelles vous pouvez commencer vos recherches.
    3ième article : Découvrez les secrets de fabrication des Ferrari. Visiter l’usine Ferrari restera exceptionnel car il s’agit du seul constructeur qui n’autorise que les propriétaires à accéder à ce privilège. Et cette usine n’est à nulle autre pareille, tant elle est chargée d’histoire et marquée par ce programme centré sur l’homme, afin de fournir les meilleures conditions de travail possibles en usine.
    4ième article : Redécouvrez le taureau en visitant l’usine Lamborghini. La visite du musée et de l’usine Lamborghini à Sant’Agatha Bolognese avec une guide passionnée qui transforme la visite en un moment magique, rempli d’anecdote et de détails.
    5ième article : Visitez l’usine Pagani et redécouvrez l'automobile de qualité. La visite du musée et de l’usine de Pagani avec un guide italien issu du monde de la compétition automobile, dans un atelier artisanal, juste avant que Pagani ne prenne des locaux plus grands pour se développer. La fin d’un monde d’orfèvrerie automobile ?
    6ième article : Qui souhaite tourner sur le circuit de Fiorano chez Ferrari ? Imaginez tourner avec votre Ferrari sur le circuit mythique où sont developpées toutes les Formules 1 de la marque ainsi que les nouveaux modèles en cours de développement. Quels pilotes tous plus célèbres les uns que les autres vous ont précédés sur cette piste ! Un rêve de plus qui se réalise et l’occasion pour vous de savoir concrètement comment cela se passe avec les pilotes instructeurs Ferrari une fois sur le circuit.
    7ième article : Améliorez l'apparence de votre sportive de 355%. Le monde du detailing prend de plus en plus d’importance, en particulier dans le domaine des voitures d’exception. Comment par exemple obtenir une peinture plus brillante avec les plus beaux reflets ? Voici mon expérience avec Sébastien qui a monté en 2008 le Centre SwissVax Paris.
    8ième article : 12 raisons pour que vous participiez à Sport et Collection. Vous achetez une supercar tout d’abord pour vous faire plaisir. Un bon moyen de décupler votre plaisir est de faire plaisir aux autres, en leur permettant d’effectuer un tour en passager ou un utilisant votre supercar pour une bonne cause. Sport et Collection est une excellente occasion pour vous procurer tous ces plaisirs et justement les bulletins d’inscription pour l’édition 2009 sont désormais disponibles ! Un événement à ne pas rater.
    Quel est le sujet que vous avez le plus apprécié en 2008 sur ce blog ? Quels sont les meilleurs articles publiés d’après vous ? Ceux qui vous ont apporté le plus ? Quels sont les sujets que vous souhaiteriez voir abordés en 2009 ?
    J'en profite pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année !
    Franck
    Teaser Paragraph:
    Vous considérez, sans doute à juste titre, Ferrari comme une marque de luxe chère, même lorsqu'il s’agit de vous faire plaisir avec un polo ou un porte-clefs à l’effigie du cheval cabré. Et si vous pouviez acheter tous vos articles sur le Ferrari Store avec 10% de remise, des frais de port gratuits, et de vrais cadeaux offerts avec vos achats ? Trop beau pour être vrai ? Voici 7 astuces pour réaliser les meilleurs achats que vous n’ayez jamais faits sur le Ferrari Store. Attention: le Ferrari Store est bien rempli et votre carte bleue a des limites.
    1. Gagnez facilement 10% de remise. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà amusés à comparer les prix dans une boutique Ferrari et ceux pratiqués sur le Ferrari Store. Je me suis rendu plusieurs fois à la Boutique Ferrari présente avenue Kléber à Paris. Elle est loin de proposer tous les articles disponibles sur le Ferrari Store, mais pour les quelques articles que j’ai pu comparer, les tarifs étaient moins chers à Paris. En tenant compte des frais de port du Ferrari Store évidemment. De même si vous passez à Maranello, il vaut mieux acheter directement au Ferrari Store sur place. Je n’ai évidemment pas comparé tous les articles. Les différences sont de quelques euros. Mais justement, si vous êtes propriétaires d’une Ferrari, vous bénéficiez d’une remise de 10% sur tous vos achats sur le Ferrari Store accessible sur internet. Quand vous vous connectez sur votre compte, les tarifs affichés tiennent compte de cette réduction. Déconnectez-vous et les tarifs sont supérieurs. Pour que cela fonctionne, il faut que vous vous soyez déclaré sur le Ferrari Owners Site. Et bien sûr que vous ayez été approuvé. Le processus prend plusieurs jours. Mais votre patience sera récompensée.
    2. Bénéficiez de la livraison gratuite. Ce sont les frais de livraison qui font qu’il vaut mieux parfois acheter directement en boutique que sur internet quand il s’agit de la marque Ferrari. Oui mais si les frais de port vous étaient offerts ? C’est le cas actuellement pour la période très chargée de Noël, si vos achats dépassent le montant de 100 euros. Je vous rassure, ce montant sera vite atteint. Si vous comparez avec le Lamborghini Store sur internet, cet avantage change tout : le moindre article chez Lamborghini vous est facturé 20 euros de frais de port. Sur le Maserati Store, c’est même 22 euros de frais de port qui vous seront demandés. Rédhibitoire pour beaucoup d’articles pour lesquels cela représente 50% du prix. Ces frais de port gratuits chez Ferrari ne cachent pas une livraison lente et peu fiable. Habituellement ces frais de port sont facturés 12 euros, de mémoire, et c’est par UPS que vos achats vous seront délivrés. Il me semble bien avoir déjà vu cette opération frais de port gratuits sur le Ferrari Store. Cela vaut le coup, là encore, d’être parfois un peu patient et d’attendre que l’opération soit relancée.
    3. Recevez gratuitement un porte-clefs de la Scuderia Ferrari. Alors que je ne l’ai pas vu du tout annoncé sur le site du Ferrari Store, qui parle pourtant bien des frais de port gratuits, j’ai eu la surprise de voir dans mon panier d’achats un porte-clefs Scuderia Argent rajouté et gratuit. Les sites sur internet qui ajoutent dans votre panier des produits dont vous n’avez pas besoin, ça existe. Ce sont des pratiques commerciales douteuses et donc des sites à problèmes. Rien de cela sur le Ferrari Store, il s’agit bien d’un cadeau de plus. C’est agréable de voir sur l’écran un porte-clefs gratuit, mais c’est encore mieux de le recevoir dans son colis. Et c’était bien le cas. En cherchant sur le Ferrari Store, ce porte-clefs ressemble à celui appelé « Porte-clefs en forme d’écusson en argent » en vendu pour 104 euros. C’était le montant exact de ma commande. Ce porte-clefs conviendra parfaitement pour ma clef de secours de la Ferrari F355. C’est vraiment Noël chez Ferrari !
    4. Obtenez un grand sac rouge du Ferrari Store. Comme annoncez dès la page d’accueil du site Ferrari Store, pour Noël vous recevrez aussi un grand sac rouge en papier glacé aux couleurs du Ferrari Store. Il peut faire office d’un beau papier d’emballage pour transporter avec style vos cadeaux achetés sur la boutique en ligne. Il mesure environ 45 centimètres de long. Le seul petit soucis, c’est que même si vos objets sont expédiés dans une boite, ce sac est enfermé enroulé et souffrira un peu du transport. Quelques jours bien à plat et il n’y paraîtra plus grand-chose. A moins que le voyage ne l’ai vraiment trop fait souffrir. Dans le sac, vous trouverez un sticker permettant de le refermer pour ne pas voir son contenu pendant qu’il attend au pied du sapin. Joliment dessiné, il vous permet d’indiquer qui offre ce cadeau pour quelle personne.
    5. Donner votre adresse au travail pour la livraison. Le problème avec les transporteurs privés comme UPS, qui livre vos produits Ferrari, c’est qu’ils n’ont pas accès à votre boite aux lettres et ne travaillent qu’aux heures ouvrées. Le Ferrari Store ne vous fournit pas le choix du transporteur. Pour de tels achats, La Poste serait plus indiquée car, si vous n’êtes pas présents, vous récupérez le lendemain votre colis dans le bureau de poste le plus proche. Le centre de tri UPS risque d’être loin, il n’est pas prévu pour vous recevoir et votre colis n’y reviendra que tard le soir. Comment alors recevoir vos achats, sachant que vous travaillez pour les payer aux heures où ils vous seront livrés ? Car il est impossible de savoir à quelle heure de la journée le livreur d’UPS passera, et impossible de lui fixer un rendez-vous. L’astuce consiste, au moment de passer vos achats à fournir comme adresse de livraison l’adresse de votre lieu de travail. Vous serez ainsi livrés au plus tôt, sans les tracas liés aux passages manqués des livreurs qui retournent la marchandise à l’expéditeur après 3 présentations. Pour le cas où vous ne pouvez fournir l’adresse de votre employeur, fournissez celle d’une connaissance qui sera chez elle. Si vous avez fourni une adresse fiable, la livraison sera rapide. J’ai été livré moins d’une semaine après avoir passé ma commande sur le Ferrari Store. Rien à redire.
    6. Ne demandez pas d’aide au Ferrari Store. Lorsque vous êtes connectés à « Mon FerrariStore », vous avez peut-être remarqué une zone intitulée « Est-ce-que vous avez des questions à nous poser ? ». Cela semble à priori une bonne idée. Un accès direct pour poser vos questions. Au moment de payer mes achats, après saisie de mon numéro de carte bancaire, une page blanche est apparue. Le site est resté figé dessus. Ne sachant pas si la transaction avait abouti ou échoué, j’ai décidé de tester cette zone permettant de poser des questions. Je n’ai reçu une réponse que quatre jours plus tard, alors que j’avais vérifié moi-même entre temps qu’aucune somme n’avait été débitée et que j’avais du coup repassé ma commande. La réponse apportée ne pouvait qu’être à côté de la plaque parce que trop de temps s’était écoulé entre les faits et la réponse. Ne posez vos questions dans cette zone que si vous pouvez attendre quelques jours pour recevoir une réponse. La bonne nouvelle … c’est que vous obtiendrez une réponse. Ce qui dénote un certain sérieux.
    7. N’utilisez pas Safari. Dernière astuce, malheureusement, n’utilisez pas Safari comme navigateur pour passer commande sur le Ferrari Store. Comme trop de sites, le Ferrari Store n’a pas pris la peine d’être compatible avec Safari et vous rencontrerez des problèmes au moment de régler vos achats. Si vous utilisez habituellement Safari, pensez donc à lancer FireFox, par exemple, au moment d’effectuer vos achats. Vous vous éviterez ainsi la frustration de devoir tout ressaisir et de vous demander si votre transaction bancaire est passée ou non.
    En suivant ces 7 astuces, je me suis acheté pour 104 euros « seulement », un beau polo et un t-shirt à l’effigie du cheval cabré. J’ai reçu gratuitement un porte-clefs plutôt cool et un grand sac Ferrari Store pour tout ranger. Tout cela sans stress ni problème de livraison. Une belle expérience d’achat comme nous aimerions en connaître toujours.
    Connaissez-vous d’autres astuces à appliquer lors de vos achats sur le Ferrari Store ? Quelle est votre expérience avec vos achats de produits Ferrari ? Quelles sont les boutiques que vous recommanderiez pour acheter des produits dérivés des marques de supercars comme Ferrari, Lamborghini, Pagani, Porsche et Aston Martin ? Quelles sont vos expériences d'achats avec ces marques ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Lorsque je me suis rendu dimanche dernier au Téléthon avec ma Ferrari, je savais que je venais pour une bonne cause. Je ne savais pas tous les plaisirs que j’allais en retirer, même si ce n’était pas la première fois que la sportive qui dort dans mon garage servait pour une bonne cause. En y réfléchissant un petit peu suite à cette expérience, voici au moins 10 bonnes raisons de participer au Téléthon avec votre supercar, de mon mon point de vue.
    1. Participez à une bonne cause. La raison numéro 1 est forcément de participer à une bonne cause. Participer à la récolte de fonds pour aider à éradiquer des maladies rares, en l’occurrence les myopathies, vous permet de donner un sens supplémentaire à votre vie. Donner de votre temps et de votre argent pour une noble cause vous fait ressentir encore mieux que votre vie sert aux autres et vous permet aussi d’être reconnaissant pour les dons dont vous avez bénéficiez et bénéficierez. Je pense aux dons du sang par exemple. Participer au Téléthon est une manière d'en être reconnaissant.
    2. Réalisez des dizaines de rêve. Lorsque vous possédez une supercar, c’est d’abord pour votre propre plaisir. Et vous en retirez beaucoup : celui de la regarder, de la conduire, de la laver, de la piloter, … et vous faîtes plaisir aux autres car ils peuvent l’admirer lorsque vous passez dans la rue. Je suis le premier à m’arrêter regarder passer une supercar. Offrir des baptêmes dans votre sportive en échange d’un don pour une bonne cause vous permet d’avoir le plaisir de faire plaisir aux autres. J’ai interrogé tous mes passagers lorsqu’ils montaient dans ma Ferrari. A une seule exception près, c’était la première fois de leur vie qu’ils roulaient dans une Ferrari. Un rêve qui se réalisait et la plupart était excités à cette idée. Je l’aurais été moi aussi.
    3. Faîtes du développement de proximité. Un événement comme le Téléthon est l’occasion d’être plus proches des personnes qui vous voient régulièrement au volant de votre supercar. C’est l’occasion de partager votre passion avec les gens du coin, voire d’engager la conversation avec des personnes que vous croisez mais ne connaissez pas. L’avantage du Téléthon est que c’est un événement local et que vous n’aurez pas de mal à trouver près de chez vous des baptêmes organisés en sportives. Pas besoin de faire des centaines de kilomètres pour participer à un événement avec votre supercar.
    4. Devenez plus populaire. Etant un événement de proximité, le Téléthon est ouvert et accessible à tous. Un baptême en supercar pour 5 ou 10 euros est un tarif imbattable. D’autant que le baptisé n’a pas besoin d’aller sur le circuit le plus proche qui se trouve souvent à des dizaines de kilomètres. Personnellement je ne suis pas sûr qu’un baptême en Ferrari à 5 euros soit très rentable. Le prix de revient kilométrique peut excéder le montant du don. Le propriétaire ferait mieux de donner directement au Téléthon la somme qu’il dépense en effectuant un baptême. Peu importe, ce système offre l'avantage de permettre au plus grand nombre d’effectuer une bonne action.
    5. Apaisez les conflits de génération. Le Téléthon est une occasion unique de faire monter dans votre sportive en quelques heures une population aussi variée que des jeunes d’à peine dix ans, des mères de famille, des retraités et des élus locaux, entre autres. Vous leur posez les mêmes questions, les conversations peuvent prendre des tours différents, mais le même plaisir, les mêmes sourires, les mêmes yeux qui brillent se lisent sur les visages. J’ai eu dimanche dernier le sentiment de faire une bonne action mais aussi de rencontrer la même passion pour les supercars quelque soit la génération. Un sujet qui rapproche les gens de tous âges. Quoiqu'on en dise, les sportives font toujours rêver.
    6. Inversez les rôles. Tant qu’à être sur place au milieu de belles sportives de toutes marques, pourquoi ne pas doubler votre don, proposer votre supercar et donner de l’argent, pour effectuer vous aussi un baptême en passager ? C’est une occasion de plus de discuter avec des propriétaires présents, de connaître son retour d’expérience et de découvrir une autre sportive. Le tout additionné d’une bonne action supplémentaire. Je n’ai pas eu l’occasion dimanche dernier d’effectuer moi aussi un baptême en passager. Mes baptêmes se sont enchainés, le temps était compté et il vaut mieux conduire pour récupérer un maximum de dons. Mais j’aurais bien fait un tour en Ferrari 512BB, en 360 Modena ou en 430 Scuderia si j’en avais eu le temps.
    7. Sortez votre supercar pendant les mauvais jours. Une supercar sort moins pendant l’hiver : elle se salit de suite, elle est plus délicate à conduire sous la pluie, ... vous retirez beaucoup moins de plaisir à la sortir. Un événement comme le Téléthon vous fournit la motivation suffisante, le gros plus, pour sortir du garage votre voiture de sport. Dimanche dernier la brume et le froid ne se sont jamais levés. Le sol est resté gras. En temps normal je n’aurais pas sorti la Ferrari. Le Téléthon m’a fourni le bon prétexte pour le faire, sachant qu’une voiture doit rouler régulièrement pour ne pas s’abîmer. Les événements comme le Téléthon vous offre des opportunités de sorties avec votre supercar tout au long de l’année, en particulier quand les sorties en club ou sur circuit deviennent rares.
    8. Retrouvez de vieux amis. Une sortie de plus en supercar est l’occasion de revoir d’autres propriétaires que vous connaissez déjà. Vous les avez rencontré sur d’autres manifestations, parce qu’ils possèdent le même modèle que vous ou la même marque. J’ai gardé de nombreux contacts avec des Ferraristes suite à de précédentes sorties, ou à des interventions sur des forums ou sur ce blog. Lors d’une sortie comme le Téléthon, nous nous prévenons très simplement par mail des sorties que nous effectuons. Nous prévoyons de parcourir la route ensemble jusqu’au lieu de l’événement. Sur place, c’est toujours un plaisir de retrouver et de discuter avec des gens que vous connaissez déjà.
    9. Rencontrez de nouveaux clônes. Une nouvelle sortie est toujours l’occasion de rencontrer de nouveaux propriétaires du modèle ou de la marque de supercar que vous possédez. Cela peut être des personnes avec lesquelles vous avez déjà échangé plusieurs fois sur internet, par exemple. Vous n’aviez pas eu l’occasion de vous rencontrer sur un même événement jusqu’ici. A l’occasion du Téléthon de dimanche, c’était le cas pour moi et c’est forcément une motivation et un plaisir de plus à porter au crédit de la manifestation. Si vous possédez des modèles similaires et aimez participer aux mêmes événements, en l’occurrence des œuvres charitables, vous avez probablement beaucoup de points en commun et le contact sera très facile. De nouvelles rencontres qui vous laisse de bons souvenirs.
    10. Améliorez votre diversité. Une action comme le Téléthon a le pouvoir de mobiliser beaucoup de monde. Vous rencontrerez des propriétaires de supercars de la même marque que la vôtre, mais aussi d’autres marques. Les autres sorties de l’année sont souvent orientées vers la marque du véhicule que vous possédez. Les propriétaires d’une même marque aiment se retrouver. Ils partagent certaines valeurs et leurs expériences. Rencontrer des propriétaires d’autres marques est très intéressant car ils apportent un regard nouveau et différent. Je me rappelle par exemple de discussions intéressantes dimanche dernier avec quelques Porschistes, entre autres.
    Même si participer au Téléthon peut faire penser à d’autres événements comme les « 500 Ferrari contre le cancer » ou encore les baptêmes organisés par Porsche pour financer l’association Laurette Fugain, ses nombreuses spécificités en font vraiment un événement à part et à ne pas rater, de mon point de vue, si vous êtes propriétaire d’une supercar. J'en profite pour remercier l'association DreamExoticCars qui est à l'initiative de la participation de voitures exotiques au Téléthon dans le village où je me suis rendu dimanche.
    Avez-vous proposé votre sportive pour des baptêmes lors du Téléthon ? Avez-vous effectué un baptême en tant que passager ? Quelque soit le cas, quel est votre retour d’expérience ? Qu’est-ce-que vous avez apprécié ? Qu’est-ce-que vous pensez qui pourrait être amélioré ?
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    - Les journées Porsche découverte
    Franck
    Teaser Paragraph:
    Avez-vous déjà entendu parlé d'Auto Salon Singen ? Il s'agirait du plus gros revendeur de supercars au monde. C'est en tous cas ce qu'ils affichent lorsque vous les rencontrez, et un tour sur leur site web, proposant des centaines de sportives exceptionnelles à la vente, vous confirmera que cela pourrait bien être le cas. Mais entre ce que vous voyez affiché sur internet et la réalité de l'expérience concrète de l'achat, la vérité peut être tout à fait différente. J'ai acheté en avril 2008 une Ferrari F355 GTS chez Auto Salon Singen et voici mon retour d'expérience détaillé exposant ce que j'ai apprécié chez ce revendeur.
    1. Un accès facile. Auto Salon Singen est situé dans la ville de Singen, en Allemagne, au bord du lac de Constance, à la frontière entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche. L'équivalent de notre Côté d'Azur en France. Auto Salon Singen est à seulement 150 kilomètres de Strasbourg. Singen étant une ville bien desservie, vous pouvez y accéder directement par train ou par autoroute. Etant ouverts le samedi, j'en ai profité pour m'y rendre en week-end, en logeant dans la ville de Constance, au bord du lac magnifique, dont j'ai effectué le tour le dimanche. Autre avantage si vous achetez chez Auto Salon Singen, vous bénéficiez des autoroutes allemandes pour le retour avec votre nouvelle supercar.
    2. Un choix pléthorique. Lorsque vous accédez au site web d'Auto Salon Singen, en cliquant sur le logo Ferrari, par exemple, vous vous rendez compte qu'ils ont actuellement près de 200 Ferrari à la vente. Lorsque vous êtes sur place, vous constatez que les Porsche, Aston Martin, Maserati et Viper dorment dehors, faute de place. Pourtant le showroom est immense, constitué de trois grands halls les uns à la suite des autres. Le premier hall est rempli de Ferrari. Une bonne trentaine sont présentes sur place, soit plus que chez les plus gros concessionnaire français ou allemand. Le second hall expose les supercars. Quand je m'y suis rendu, étaient présentes une Bugatti Veyron, une Porsche 959, une Mercedes SLR Roadster, une Mercedes CLK DTM, une Jaguar XJ220, des Lamborghini Murcielago, entre autres. Enfin un hall vintage dont le tarif de chaque véhicule est de plusieurs centaines de milliers d'euros. Seule une petite partie des véhicules disponibles à la vente sont sur place.
    3. Une vraie gentillesse affichée. Tant de véhicules d'exception dans un même lieu attire forcément les passionnés qui ne viennent pas forcément avec l'intention d'acheter de suite. Auto Salon Singen en a l'habitude, tout le monde est accueilli avec le sourire et si vous indiquez que vous ne venez que pour regarder, vous êtes invités à faire un tour et avez le droit de prendre des photos. De mémoire, des panneaux sont même présents pour signaler que les photos sont autorisées mais que vous ne devez pas toucher les véhicules. En tant que simple visiteur, vous n'avez alors aucune pression des vendeurs. Dès que vous revenez vers eux, ils sont contents de répondre à vos questions. Un jour vous achèterez.
    4. Une grande expérience des ventes internationales. Avant de venir, j'avais pris rendez-vous avec un vendeur, de manière à être attendu, bien reçu et certain que la Ferrari F355 GTS qui m'intéressait serait visible. Je n'ai pas été déçu, à peine entré dans le showroom, mon contact est venu m'accueillir directement. Au fil de mes questions, il m'a indiqué qu'Auto Salon Singen vendait une cinquantaine de supercars chaque mois, dont 80% à l'international. Au vu du nombre de vendeurs et de la compétence du service administratif pour les exports, que j'ai pu tester, tout cela me parait bien probable. Sur place, seule une petite partie des véhicules sont présents car la plupart des achats se font à distance, sans voir le véhicule, sur la réputation d'Auto Salon Singen.
    5. Un accueil chaleureux. La qualité de l'accueil se perçoit dès le premier contact par mail. Je les avais contacté pour avoir des renseignements sur le véhicule. Mon expérience m'a prouvé que très peu de revendeurs vous répondent. J'ai constaté que les meilleurs revendeurs, les plus sérieux, sont ceux qui répondent à vos mails. Même si le véhicule a été vendu. La confirmation de rendez-vous s'est effectuée avec le même sérieux. Je voulais être certain que la F355 GTS que je venais voir n'avait pas été vendue entre temps et que je n'allais pas me déplacer pour rien. Une fois arrivé sur place, vous êtes chaleureusement accueilli. Même pas le temps de faire une fois le tour du véhicule seul et le vendeur était déjà là, s'inquiétant de savoir si nous avions fait bonne route et si nous désirions un café.
    6. Une vraie connaissance des véhicules. Comme vous sûrement en pareil cas, j'avais longuement préparé mon achat. Cela faisait longtemps que je rêvais d'acheter une Ferrari F355. Ayant déjà discuté avec d'autres revendeurs, lu tous les essais trouvés ainsi que les forums dédiés, ente autres, je commençais à connaître relativement bien la F355 et ses défauts auxquels faire attention. A toutes les questions que j'ai pu poser au vendeur, les erreurs de sa part ont été très rares et ne portaient pas à conséquence. Soit il connaissait la réponse exacte, soit il m'avouait ne pas savoir. C'est suffisamment rare pour être signalé. Il s'est même absenté quelques minutes pour appeler le propriétaire du véhicule et obtenir les renseignements que je lui demandais.
    7. Les attentions d'un grand revendeur. Sans que j'ai eu besoin de le demander, le vendeur m'a proposé que nous regardions ensemble tous les documents prouvant l'historique du véhicule. J'ai pu les tenir en main et les observer à ma guise, installé dans un canapé en cuir en sirotant mon café. C'est le vendeur qui m'a proposé de me laisser des photocopies de chacun de ces documents pour que je puisse les étudier à tête reposée. Le tout placé dans un beau dossier aux couleurs d'Auto Salon Singen. Lorsqu'il voyait que j'avais envie de réfléchir, il me disait qu'il revenait dans quelques minutes, le temps que je fasse le tour du véhicule seul. Evidemment j'ai pu monter dans le véhicule et inspecter tous les éléments à ma guise, comme le coffre et le compartiment moteur, avec de nombreuses questions à la clé. Pour avoir rencontré certains revendeurs réputés de Paris pour la même recherche, je peux vous affirmer que vous êtes très rarement aussi bien reçu. Pourtant leur stock n'a rien à voir avec celui d'Auto Salon Singen.
    9. Une négociation fluide. De mon point de vue, sur un achat de véhicule, il y a toujours quelquechose à négocier. Dans le cas d'une voiture d'occasion, il y a forcément de petits détails qui peuvent être revus. Ce n'est pas une voiture neuve. Quand vous réalisez votre rêve de supercar, vous voulez que le véhicule soit parfait, que votre rêve soit complètement réalisé. Dans la négociation des petites choses à revoir, vous découvrez rapidement ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Vous pouvez aussi discuter d'une éventuelle livraison, d'une housse à vous fournir avec le véhicule et du tarif, en effectuant une première proposition. Tout ce processus, qui parfois peut être délicat, s'effectue de manière très fluide chez Auto Salon Singen. Avec le sourire et de manière franche, en vous répondant toujours par l'affirmative ou la négative.
    10. Un suivi sérieux. Que vous preniez votre décision de suite ou que vous preniez quelques jours de réflexions, vous restez en contact car beaucoup d'éléments sont à régler. De la qualité de ce suivi dépend votre confiance dans l'issue de l'achat et une bonne partie de votre impression finale. Dans mon cas, tout le processus a pris environ un mois pendant lequel je n'ai pas arrêté d'envoyer des mails et d'appeler, que ce soit pour terminer les négociations, convenir du mode de règlement ou discuter du processus d'importation du véhicule, entre autres. A chaque fois, j'ai eu ma réponse dans la journée ou au pire le lendemain. Sans jamais avoir à relancer. Je l'ai vérifié à des dizaines d'occasions. Les interlocuteurs vous rappelent. C'est très rare chez les revendeurs de véhicules. Même le service administratif rappelle, et même le banquier d'Auto Salon Singen répond à vos mails !
    11. La bonne réception du véhicule. Enfin arrive le grand jour. Celui de la réception de votre véhicule. De mon côté, elle s'est passée un peu rapidement car je devais réaliser tous les papiers d'import en France à la frontière franco-suisse qui fermait tôt. J'ai encore été très chaleureusement accueilli, avec des boissons offertes. Un CD m'a été remis grâcieusement, regroupant toutes les photos présentants mon véhicule sur leur site internet. Soit près d'une cinquantaine de photos en haute définition prises par un professionnel. Un joli cadeau. Ce sont ces très nombreuses photos qui m'avait poussées à me déplacer car je voyais sur internet la voiture dans ses moindres détails. Là aussi rares sont les revendeurs qui y pensent. Le personnel d'Auto Salon Singen m'a ensuite escorté jusque la frontière Suisse en Audi RS4 pour réaliser tous les papiers pour moi à la frontière. De quoi profiter sereinement et pleinement dès les premiers kilomètres du rêve que vous venez d'acheter.
    Avez-vous déjà été en contact avec Auto Salon Singen pour l'achat d'une supercar ? Quels sont les points positifs qui vous ont agréablement surpris ? Connaissez-vous un autre revendeur de supercars en Europe proposant une telle qualité de service ou même proposant une expérience encore meilleure ? Quels sont les services que vous attendez d'un revendeur de supercars ? Dans l'idéal comment souhaiteriez-vous être reçu par un revendeur lorsque vous venez pour acheter une supercar ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Les essais classiques d’automobiles sportives que vous trouvez dans la presse sont intéressants. Mais je trouve les retours d'expérience de propriétaires encore plus proches de mes préoccupations. L’expérience d’un acheteur sur la durée vous permet de vous projeter et d'anticiper l’expérience complète que vous auriez avec un tel véhicule. C'est d’autant plus important avec une sportive qui n'est plus en production et qui aura forcément vécue quelques années quand vous l'achèterez. J'ai fait l'acquisition d'une Ferrari F355 GTS début avril 2008. Il y a maintenant huit mois. Voici un premier bilan de mon expérience après une saison d’utilisation. Car avec l’arrivée de l’hiver, je pourrais probablement un peu moins en profiter, d’ici le retour des beaux jours. A quelle expérience pouvez-vous vous attendre, au bout de 8 mois, si vous achetiez une Ferrari F355 ? Quels sont les plaisirs procurés et les problèmes rencontrés sur la durée ?
    Le chassis de la F355. J'ai parcouru près de 7 000 kilomètres au volant de la F355 depuis son achat. La plupart des kilomètres pour de longs trajets dont deux sorties circuits. Le circuit de Fiorano à Maranello et le circuit du Val de Vienne près de Poitiers à l’occasion des "450 Ferrari contre le cancer". En tout une quinzaine de sessions sur circuit. J'ai l'impression de posséder deux voitures, tant la F355 est différente quand vous l'utilisez en conduite sportive par rapport à son comportement à allure paisible sur route ouverte. Vous le remarquez si vous roulez tranquillement derrière une autre voiture puis que vous la dépassez en un éclair. Il y a bien sûr le son, mais aussi le chassis, que vous sentez bien prendre ses appuis dans les virages pris à vive allure. Un excès d'optimisme en virage, une erreur telle qu'une réaccélération trop hâtive en sortie de virage, et la F355 part de l'arrière. Mais comme j'avais pu le lire dans la presse spécialisée, ce chassis est fabuleux et vous pouvez récupérer facilement vos erreurs. Si vous avez acquis certains réflexes de pilotage, si vous faîtes régulièrement du karting par exemple. Personnellement, je n’utilise le mode Sport des suspensions que sur circuit. Le changement se fait sentir dès l’appui du bouton. La moindre imperfection du revêtement est alors ressentie.
    Les performances. Lors de sa sortie, la F355 avec ses 380 chevaux prenait une longueur d'avance sur ses concurrentes de l'époque, dont la Porsche 911 Turbo et la Honda NSX. Elle offrait même des performances supérieures à la fabuleuse Ferrari Testarossa car elle était plus légère. Aujourd'hui disposer de 380 chevaux n'est plus exceptionnel. Le manque de couple à bas régime se ressent. Vous devez toujours être au dessus de 5-6000 tours/min pour disposer d'un couple et d'une puissance qui restent en phase avec les performances attendues par une sportive actuelle. La différence est que la F355 vous offre énormément de sensations. En conduite à haute vitesse par exemple. Sur le circuit du Val de Vienne, dans la ligne droite en courbe, opposée aux stands, vous montez tous les rapports jusqu'au rupteur depuis la seconde. Les sensations sont énormes, depuis le retour d'informations du volant qui vous informe de la moindre inégalité jusqu'au son du moteur omniprésent, qui vous donne l'impression d'être dans une voiture de course. Dans la F355, vous êtes loin de l'ambiance feutrée d'une grosse allemande à vive allure.
    Le freinage. Mes différentes expériences de freinage, que ce soit sur route ouverte ou sur circuit, me font dire que le freinage de la F355 est bon et endurant. Mais je n'ai pas été impressionné par des distances de freinage ultra-courtes. Au bout d'une dizaine de tours de circuit d'affilée, je n'ai jamais eu la désagréable sensation que le freinage perdait beaucoup de son efficacité. J'ai lu sur différents forums sur internet, de la part de propriétaires de Ferrari F355, que le freinage pouvait être amélioré en changeant simplement les plaquettes par des Ferrodo DS 2500. Je tenterai probablement l'expérience lorsque mes plaquettes seront à changer. Apparemment les Ferrodo coûteraient même moins chers que les plaquettes d'origine et couinerait moins. A tester.
    Les frais d'entretien. Vous le savez probablement, sur une Ferrari, et avec une F355 en particulier, vous ne devez pas seulement vous demander si vous disposez du budget initial pour votre achat. Vous devez savoir aussi si vous disposez du budget pour son entretien. Pour le moment, il semblerait que j'ai effectué le bon choix dans l'exemplaire retenu, après en avoir vu plusieurs. Aucun problème à signaler, si ce n'est un voyant Slow Down allumé après avoir roulé sous des trombes d'eau. Après vérification, simplement de l'humidité dans le capteur. Au niveau des frais d'entretien, je n'ai eu à effectuer que la révision annuelle. J'ai acheté intentionnellement un modèle avec un historique complet chez Ferrari, avec toutes les révisions annuelles et les problèmes connus du modèle réglés. J'ai aussi cherché un exemplaire avec un kilométrage annuel régulier depuis son achat neuf. Ma F355 a effectué un peu moins de 5000 kilomètres chaque année. Je fais attention de la faire rouler au moins une fois tous les 15 jours. Les exemplaires qui roulent régulièrement sont les plus fiables. Ces voitures sont faîtes pour rouler. Les quelques frais supplémentaires que j'ai eu sont d'ordre esthétique, pour rendre encore plus parfait un exemplaire déjà très beau. Attention à ce sujet à la garde au sol très basse, avec un porte-à-faux avant important, ainsi qu'à la largeur de l'arrière. Avec près de 2 mètres, il est plus large que l'avant afin de faciliter le refroidissement du moteur. Si l'avant passe, ce n'est pas pour autant que l'arrière le fera.
    Le plein de plaisirs. Il y a tout d’abord le plaisir des yeux. Après 8 mois, il ne s’est pas estompé, bien au contraire. Je trouve toujours que la F355 est une des plus belles Ferrari. Je descends toujours chaque soir dans le garage pour l’admirer quelques instants, malgré la housse qui la protège. Lorsque j’ai l’occasion de la voir en plein jour, je reste longuement la détailler, car je la trouve toujours aussi magnifique, avec un trois-quarts arrière sublime, bas et large, avec des courbes sensuelles et provocantes. J’adore ses phares escamotables, qui ne se font plus dans la production automobile actuelle. Plaisir auditif ensuite, dès que le moteur est en route. Il vous pousse à rouler vitres baissées ou encore mieux, sans le toit, et à accélérer dans les tunnels. Plaisir des accélérations sans fin jusque 8 500 tours. Sans parler du "chlink" à chaque passage de rapport sur la fameuse grille Ferrari. Plaisir des sensations fournies encore, car vous êtes assis bas, dans une voiture large, avec des rétroviseurs hauts, dans laquelle tout est dur, l’embrayage, la boite de vitesse, … Tout l’environnement intérieur vous rappelle que vous n’êtes pas dans une auto classique. Le son du moteur est omniprésent, vous le sentez bien juste derrière vous. Il fait bouger la voiture à l’arrêt. Vous êtes dans une vraie supercar. Plaisir des rencontres, qu’il s’agisse des autres Ferraristes, qui vous saluent facilement sur la route ou aiment aussi discuter et partager, ou des spécialistes de la marque, des concessionnaires ou des passionnés. Vous ne devez pas chercher à passer inaperçu. Cela fait partie du jeu.
    Les surprises. Quand vous achetez une sportive, vous avez quelques attentes et parfois des surprises. Je n'ai pour le moment que de bonnes surprises à relater. Par exemple le maintien des sièges de série. Quittant une auto équipée de baquets Recaro, je m'attendais à être déçu de ne pas avoir trouvé une F355 équipée des superbes sièges baquets en carbone. Une option très rare car chère. Or les sièges de série offrent de nombreux réglages aux petits oignons et maintiennent le dos aussi bien que les Recaro. Au niveau des jambes le maintien est moins présent. Seconde surprise, la capacité du coffre, que j'attendais minuscule, est de 220 litres, soit quasiment le double de celui d'une 911. Concrètement, j'y place deux grosses valises et de nombreux sacs. Aucun soucis pour partir plusieurs jours à deux. Vous pouvez aussi placer beaucoup de choses derrière les sièges. A moins de vouloir retirer le toit de la GTS qui se loge alors derrière les sièges. Autre surprise, le coût de l'assurance, puisqu'en passant par des spécialistes, le tarif reste "raisonnable". Je paie 1 200 euros en tous risques avec moins de 50% de bonus en région parisienne. Dernière surprise à laquelle je pense, la jauge à essence qui est pessimiste et vous indique que vous êtes sur la réserve, alors qu'il vous reste encore 30 litres dans le réservoir. De quoi chercher une station-service très sereinement.
    Après 8 mois en tant que propriétaire d'une Ferrari F355, je peux vous dire que si c'était à refaire, je signerais à nouveau et pour le même exemplaire. Avant d'en faire l'acquisition, il vous faut prendre le temps de vous renseigner parfaitement sur le modèle, ses problèmes connus, ses frais potentiels. Il vous faut prendre le temps de trouver un bel exemplaire, car ils deviennent de plus en plus rares. Vous devez en voir plusieurs, cinq, dix, avant de vous décider pour une F355 précise. Et alors vous ne regretterez jamais votre acquisition et en retirer énormément de plaisirs. Pour moi la réalité dépasse le rêve.
    Possédez-vous une Ferrari F355 ? Quel est votre retour d'expérience ? Quels sont pour vous ses points forts et ses points faibles ? Et si vous envisagez d'en acheter une, quelles informations souhaiteriez-vous connaître avant de franchir le pas ?
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    Franck
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    Internet vous permet l'accès à des milliers de vidéos automobiles, sur YouTube ou DailyMotion par exemple, même sur un modèle ancien comme la Ferrari F355. Mais la quantité est souvent l'ennemi de la qualité. Voici les 10 vidéos les plus belles que j'ai trouvées sur internet à propos de la Ferrari F355, au cours de mes mois de recherche au sujet de ce modèle. Attention ! Visionner ces vidéos régulièrement m'a conduit à acheter une F355. Les revoir maintenant me pousse à chaque fois à en reprendre le volant. Vous ne viendrez pas me dire ensuite que vous n'aviez pas été prévenu des effets secondaires potentiels !
    1. Ferrari F355 Tribute. Cette vidéo YouTube est une compilation de vidéos qui rassemble le meilleur : une musique qui va bien avec le sujet, "Be quiet and drive" des Deftones, une belle introduction et une fin en apothéose, mais aussi cet extrait de Top Gear dans lequel Jeremy Clarkson déclare que la F355 est "The best car in the world, ever". C'est principalement le son fabuleux de la F355 qui est mis en avant dans ces extraits. La plupart des extraits présente des F355 disposant des pots d'échappement qui ne sont plus d'origine. J'ai regardé cet vidéo un nombre incalculable de fois avant d'acheter une F355, et à chaque fois elle me motivait encore plus dans mon désir d'achat. J'ai toujours autant de plaisir à la revoir aujourd'hui.

    2. F355 A new Ferrari is born. Cette vidéo est géniale car elle vous présente en première partie toutes les phases de développement de la F355, durant 18 mois. Depuis le prototype caché sous les traits d'une F348, jusqu'aux tests sur la neige et par les pilotes de l'époque de la Scuderia Ferrari : Jean Alesi, Gerhard Berger et Niki Lauda. La seconde partie est la vidéo officielle de présentation de la F355. Elle est d'abord vue sous ses plus beaux angles, puis sur route ouverte, dans ce qui me semble être la Stelvio Pass et ses dizaines de virages. Magnifique et très italien.

    3. FlatOut Racing - 355 Challenge Vidéos. Il s'agit de mon point de vue des meilleures vidéos de F355 sur circuit. Elles ne sont pas visionnables sur YouTube ou DailyMotion, vous devrez les télécharger, mais elles en valent vraiment la peine. Ces vidéos sont de qualité, avec un pilote qui sait conduire sa F355 Challenge, sur un circuit intéressant, celui de Watkins Glen, et avec quelques batailles passionnantes avec une Ferrari 333SP puis une F40. Un vrai régal.
    Cliquez ici pour télécharger la vidéo de la F355 Challenge à Watkins Glen
    4. F355 World Tour. La Ferrari F355 est la première Ferrari à avoir inauguré les tours du monde et voyages insolites organisés par Ferrari pour démontrer que ses modèles sont fiables et ont leur place partout. Le dernier voyage en date de ce type est celui organisé en Inde avec des Ferrari 612 Scaglietti. La première vidéo présente en détails la F355 traversant les capitales européennes. La seconde vidéo, dont le lien est situé en dessous, présente de courts extraits de la F355 dans tous les pays et endroits célèbres au travers de la planète. Par exemple sur les Champs-Elysées ou la Place de la Concorde à Paris. Le principe était que les journalistes de chaque pays traversé conduisaient la F355 et laissaient leur signature sur la carrosserie au dessus de leur drapeau national. Vous pouvez retrouver dans la presse de l'époque ces essais effectués par les journalistes à l'occasion du "F355 World Tour". De mon côté, je trouve bien sympathique de voir la F355 dans tous ces pays, sans parler du petit exploit que cela représentait à l'époque.


    5. Ferrari 355 - Lord of Trance. Il s'agit d'une seconde compilation d'extraits de vidéos de F355 disponible sur YouTube. La musique est aussi bien choisie et les extraits sont intéressants. Je la trouve personnellement un ton en dessous de la première, d'où son classement. L'accent, cette fois encore, est mis sur les lignes et le son de la F355, particulièrement avec des lignes inox.

    6. I have to have a Ferrari - Clarkson's Car Years - BBC. Une émission de Top Gear avec Jeremy Clarkson, dans laquelle il nous explique d'abord de manière humoristique ce qu'est une supercar ... et ce qui ne l'est pas. Il explique ensuite pourquoi il a acheté une F355, avec une reconstitution très drôle de son achat. Sa petite critique finale sur le toit difficile à placer derrière les sièges ne s'applique qu'à très peu de F355 puisque les versions GTS avec sièges baquets sont très très rares. La BBC met à disposition une version de meilleure qualité, mais sans la première partie sur les supercars, et qui n'est pas intégrable dans un blog. Vous pouvez la voir en cliquant sur le lien en dessous de la vidéo.


    . 7. Adagio for the 355. Une troisième et dernière compilation intéressante d'extraits de vidéos de F355. Je la classe en dernier de cette catégorie car elle comporte une musique qui me semble aller moins bien avec le sujet et parce que je ne trouve pas le début extraordinaire, avec des vidéos dont les images sont étirées pour tenir en 16/9ième. Ce que je lui trouve de mieux que les autres compilations, ce sont les extraits en général plus longs ainsi que les extraits présentant la F355 sur circuit plus nombreux. A partir de la seconde minute, la vidéo devient très intéressante, par exemple avec cette F355 GTS qui arrive très lentement au pied de la montagne, puis cette F355 vue à 360 degrés. Dernier bon point, vous pouvez visionner cette vidéo en haute définition sur YouTube.

    8. F355 F1 use. La vidéo officielle sur l'utilisation de la boite F1 de la F355. A voir par tous les possesseurs de F355 et en particulier par ceux disposant de la boite F1. Cette vidéo vous présente une comparaison intéressante avec la boite de la Formule 1 de l'époque. En mode Sport, les temps de passage seraient les mêmes que ceux des F1 d'Irvine et de Schumacher à l'époque. L'utilisation optimale de la boite F1 est détaillée, avec en particulier le conseil de passer au point mort à chaque arrêt, afin de moins solliciter l'embrayage et de prolonger sa durée de vie. Le lien en dessous vous permet de visionner la version en italien, qui bénéficie d'une meilleure qualité d'image.

    Cliquez ici pour voir l'utilisation de la boite F1 de la F355 en italien.
    9. The Rock Car Chase. Pour finir, deux vidéos pour montrer que la Ferrari F355 est aussi une star du cinéma. Tout d'abord la course poursuite du film "The rock", entre Sean Connery et Nicolas Cage, grand amateur de Ferrari. Nicolas Cage conduit une F355 spider jaune dans les rues de San Francisco. Je vous rassure, pour la scène finale au cours de laquelle la F355 est détruite, c'est une maquette qui avait été utilisée.

    10. James Bond - Aston Martin vs Ferrari F355. Enfin, un extrait de GoldenEye dans lequel vous pouvez voir une course poursuite entre l'Aston Martin de James Bond et une F355 GTS. Tout cela n'est pas très réaliste, mais le son de la F355 et de son klaxon sont bien réels. Et il est toujours intéressant pour un propriétaire de revoir sa voiture au cinéma.

    Après avoir visionné toutes ces vidéos sur YouTube, je retourne faire un tour au volant de la F355 ! De votre côté, quelles sont vos vidéos préférées de F355 parmi celles présentées et pourquoi ? Connaissez-vous d'autres vidéos superbes sur la Ferrari F355 ? Lesquelles ? Et merci de partager vos liens les plus intéressants sur YouTube ou DailyMotion.
    Franck
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    Saviez-vous que les automobiles Lamborghini ont été créées en réponse à Ferrari ? Les deux marques sont situées près de Modène, en Italie, et sont concurrentes directes depuis qu'elles existent. Faut-il préférer Ferrari ou Lamborghini ? Lesquelles sont les plus belles ? Lesquelles sont les plus sportives ? Cela est une affaire de goûts personnels, mais il est intéressant de découvrir ce qui différencie ces deux marques. L'idéal pour vous serait de découvrir l'envers du décor, de visiter leurs usines respectives. Après avoir visité l'usine et le musée de Ferrari, tourné sur leur circuit de Fiorano, puis visité l'usine de Pagani, je vous propose de découvrir le musée et l'usine de production de Lamborghini. Avec beaucoup d'anecdotes et d'enseignements pour vous à la clef.

    Réservez votre visite de l'usine Lamborghini. Comment pouvez-vous réserver une visite de l'usine de production Lamborghini ? Devez-vous être propriétaire, comme chez Ferrari, pour avoir ce privilège ? Pour visiter le musée Lamborghini, il vous suffit de vous présenter à ses horaires d’ouverture. Pour la visite de l’usine, vous devez réserver pour être certain de ne pas faire le déplacement pour rien. Je suis allé faire un tour sur le site de Lamborghini. Il est très original, humoristique et mérite le détour. En regardant la page concernant le tarif de la visite du musée Lamborghini, j'ai découvert qu'il y avait également un tarif, de 35 euros, concernant la visite du musée ET des chaînes de production. J'ai envoyé un mail à l'adresse indiquée en bas de la page, sans réponse, même après plusieurs tentatives. Au final, un simple appel téléphonique m'a permis de réserver les deux visites avec un guide aux dates et heures qui me convenaient.
    Découvrez les trésors du musée Lamborghini. A la différence du musée Ferrari, la musée Lamborghini est très complet. A la décharge de Ferrari, il faut reconnaître d’une part que son histoire est plus longue et comporte plus de modèles que Lamborghini, d’autre part que Ferrari vendait ses modèles de compétition et de route pour financer ses victoires en course. La compétition étant la raison d’être de Ferrari, peu de modèles anciens ont été conservés. Vendre ses voitures pour financer la compétition positionne également Ferrari différemment des autres constructeurs. Evidemment la partie voitures de compétition est plus pauvre chez Lamborghini, qui expose bien son passage en Formule 1. Chez Ferrari, logiquement, le musée démarre par la compétition, avec un rez-de-chaussée complet dédié aux Formules 1. Vous pouvez admirer une liste non exhaustive de photos des modèles présents dans le musée Lamborghini sur ma galerie Flickr. Vous découvrirez que l’histoire de Lamborghini est marquée par des modèles au succès retentissant (Miura, Countach, Diablo), suivi à chaque fois de modèles au succès bien plus modeste (Jalpa, Jarama, Uracco, Espada, LM002). Des hauts et des bas dont témoignent les nombreux changements de propriétaires de la marque.

    Un guide passionné peut tout changer. Pouvoir observer dans un seul lieu toute l’histoire et tous les modèles mythiques de la marque est fabuleux. Mais la guide qui vous accompagne dans cette visite apporte également un très gros plus. Notre guide est née à Sant’Agata Bolognese et travaille chez Lamborghini depuis 10 ans, date du rachat par Audi. Autant dire qu’elle vit avec Lamborghini depuis toujours, qu’elle est passionnée par la marque et connaît toutes ses anecdotes. Avec un enthousiasme tout italien, elle essaie de vous transmettre sa passion, et rien ne l’enchante plus que de constater que vous connaissez bien vous aussi Lamborghini. Voici quelques anecdotes qu’elle nous a racontées. En quelques sortes, la version officielle de Lamborghini sur son histoire.
    Ferrari à l’origine des automobiles Lamborghini. Ferrucio Lamborghini a fondé une entreprise florissante de tracteurs et il veut posséder les plus belles automobiles. Il achète une Ferrari. Quand elle rencontre un problème d'embrayage, il décide d’en fabriquer un nouveau lui-même. Ferrucio Lamborghini a l'habitude, depuis son enfance, de résoudre des problèmes mécaniques. Il demande alors à rencontrer Enzo Ferrari. Il souhaite lui expliquer comment améliorer l'embrayage de ses modèles de production. Enzo Ferrari lui répond qu'il vaut mieux que chacun s’occupe de sa spécialité, et qu’il retourne s’occuper de ses tracteurs. Ferrucio Lamborghini lui rétorque qu’il va fabriquer sa propre voiture de sport.

    L’incroyable histoire de la première Lamborghini. Ferrucio Lamborghini avait décidé de présenter sa première voiture au salon de Turin de 1963. La nouvelle usine qu'il décide de monter à Sant'Agata Bolognese, près de Modène, prend du retard. Afin de présenter sa première voiture dans les temps, la Lamborghini 350 GTV, il achète la petite maison à volets verts située en face de l'usine. Cette maison sert à monter le premier prototype. Elle est toujours visible, juste en face de l'usine actuelle. Malgré tous les efforts, la 350 GTV n'est pas vraiment prête pour le salon. Ferrucio Lamborghini décide donc de mettre du carrelage dans le compartiment moteur, afin que la voiture présente un équilibre parfait. Sur le stand du salon de Turin, sont présents la voiture et son moteur, exposé à côté. Lorsqu'un client potentiel demande à ouvrir le capot moteur, Ferrucio Lamborghini se tâte à chaque fois les poches puis répond que le mécanicien est parti déjeuner en emportant les clefs. Ferrucio Lamborghini s'attendait à ce que sa 350 GTV remporte beaucoup de succès. Il repart du salon de Turin avec un seul client potentiel. La leçon est rude, mais Ferrucio Lamborghini apprend vite. Il présente peu de temps après la célèbre Lamborghini 350 GT, première Lamborghini véritablement produite.
    Le réglage des moteurs à la cigarette. Peut-être en avez-vous déjà entendu parlé, cela fait partie des légendes qui courent autour de Lamborghini. Notre guide nous l’a confirmé. Ferrucio Lamborghini avait pris l’habitude de venir dans son atelier de fabrication vérifier les automobiles produites. Ce qui est absolument impensable aujourd’hui, pour des raisons de sécurité, c’est qu’il se promenait avec sa cigarette à la bouche. Et pour vérifier qu’un moteur était correctement réglé, il posait sa cigarette entre les deux rangées de cylindres pour observer comment sa cigarette tirait, c’est-à-dire quel débit d’air était aspiré par le moteur.

    Et si vous montiez dans le prototype de la Countach ? Lors de la visite du musée, nous avons pu admirer le prototype LP400, qui allait donner naissance à la mythique Lamborghini Countach. Notre guide nous a confirmé qu’elle est l’une des seules Lamborghini à ne pas porter un nom de taureau. Le terme Countach vient de l’expression lancée par un mécanicien lorsqu’il vit pour la première fois la LP400. Ayant découvert que nous étions de vrais passionnés de la marque, voyant toutes les questions que nous posions à propos de la Countach, notre guide, après avoir regardé autour d’elle que personne ne nous voyait, nous a proposé de monter à bord du prototype de la LP400. Une expérience vraiment unique ! Vous êtes allongés comme dans une fusée, avec le seuil de porte qui pourrait vous servir d’accoudoir quand la porte est ouverte. La console centrale vous parait aussi anormalement haute. L’habitacle est vraiment confiné et tout respire le sport. Ce prototype dispose également du fameux rétroviseur périscopique : un renfoncement au milieu du toit permet de voir derrière vous dans le rétroviseur intérieur.

    Visitez l’usine Lamborghini. Après la visite du musée, notre guide nous ouvre la porte du plat de résistance : l’usine de production de Lamborghini. Auparavant elle nous fait poser nos appareils photos dans un casier fermant à clef. C’est dommage, mais les photos sont interdites, comme chez tous les concurrents. Nous passons une petite porte situé dans un couloir entre le musée et la boutique Lamborghini et là … nous entrons dans la cour de l’usine, avec des dizaines de Murcielago et de Gallardo flambant neuves. Une vision unique, impossible d'en voir ailleurs autant de rassemblées ! Contrairement à d’autres constructeurs, où le parc de voitures neuves est plutôt gris, ce que vous remarquez ici, c’est la couleur ! Du vert, de l’orange, du jaune. C’est flamboyant. Vous êtes bien chez Lamborghini. Personnellement ma favorite, en profitant d’avoir toutes ces couleurs et intérieurs sous les yeux, était une Lamborghini Gallardo vert pomme avec un intérieur noir et surpiqûres vertes. Je ne suis pourtant pas un fan des couleurs qui flashent, mais cette combinaison lui allait à ravir. Ici, comme chez Pagani, pas ou peu de voitures rouges, couleur historique des voitures italiennes en compétition.
    Des chaînes de production à nulle autre pareille. L’usine est constituée de deux chaînes de production très courtes, l'une parallèle à l'autre, distantes de quelques mètres. L’une produit les Gallardo et l’autre les Murcielago. Les chaînes de production de Ferrari sont plus longues puis réalisent un demi-tour pour revenir au leur point de départ. Celles de Lamborghini sont simplement en ligne droite. Etant plus courtes, les arrêts sur chaque poste de travail sont plus longs. Une Gallardo demande 3 jours pour être montée, avec des arrêts sur chaque poste de travail d’un peu moins d'une heure. La Murcielago demande beaucoup plus de temps, puisque seulement 7 exemplaires sont produits par mois. Lors de notre visite, nous avons eu la chance de voir une Reventon en cours de montage. Elle était logiquement sur un emplacement dans la chaîne de montage des Murcielago. Les bâches la recouvrant indiquaient que le montage n’était pas tout à fait le même que pour une Murcielago normale. Pas de bleux de travail dans les chaînes de production de Lamborghini. Tout est très propre, comme chez Ferrari. Ici les ouvriers sont habillés de pantalons noirs et de polos noirs avec le logo jaune de Lamborghini. Un vendeur de la marque vous accueillerait avec le même habillement que vous n’en seriez pas choqués.

    Les V10 sont bien montés chez Lamborghini. A l’extrémité de ces courtes chaînes se trouvent les chaînes de montage des moteurs 10 et 12 cylindres. Contrairement à certaines rumeurs, le V10 de la Gallardo est bien monté chez Lamborghini. Concernant le V12 de la Murcielago, ce sont mêmes les pièces du moteur qui sont fabriquées sur place. En fait, les différentes pièces constituant la Gallardo viennent de sous-traitants, comme Recaro pour les sièges, Audi pour les pièces du moteur, … et les tableaux de bord arrivent même tous prêts. Toutes les pièces de la Murcielago sont réalisées dans l'usine Lamborghini, à la main. Pour cette raison, les puristes et les travailleurs de Lamborghini considèrent que la vraie Lamborghini, actuellement, est la Murcielago.
    La différence Lamborghini jusque dans la peau. L’atelier des peaux est situé sur le côté des chaînes de production, près de la chaîne des Murcielago. Dans cet atelier, les femmes découpent les peaux à la main, avec des ciseaux. Chez Ferrari, par comparaison, un ordinateur découpe les peaux au laser, en suivant les instructions d'un être humain. Le but dans ce cas est de réaliser le moins de pertes possibles sur les peaux. Chez Lamborghini cinq peaux sont utilisées pour habiller l'intérieur d'une Murcielago, par exemple. Une autre grosse différence se remarque au niveau des couleurs des peaux présentes dans l’atelier. Chez Ferrari, vous ne voyez que des couleurs classiques : du noir, du beige, du blanc, du bleu marine, entre autres. Chez Lamborghini, vous remarquez du rose, du vert pomme, du jaune, de l’orange. Comme dans la cour où trônent les voitures neuves, vous remarquez chez Lamborghini l’audace, la flamboyance, voire une certaine aggressivité, en cohérence avec celle décrite dans leurs publicités.
    Quelle image avez-vous de Lamborghini ? Préférez-vous Ferrari ou Lamborghini ? Avez-vous déjà eu la chance de visiter l'usine Lamborghini et qu'en avez-vous retenu ? Quelle est l'usine que vous visiteriez en premier, si vous ne n’aviez le temps de n’en visiter qu’une seule, entre Ferrari, Pagani et Lamborghini ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    Alors que vous ne pourrez visiter l’usine Ferrari que si vous êtes propriétaire ou sponsor, vous pourrez facilement visiter l’usine Pagani. Pour réserver ma visite de l'usine, j'ai simplement envoyé un mail depuis la page de contacts du site web de Pagani. Concrètement, Pagani sous-traite en exclusivité à la société Motorstars ces visites, considérant à juste titre qu’il ne s’agit pas de son cœur de métier. Motorstars est une société spécialisée dans les visites des implantations de Pagani, Lamborghini, Maserati, Ducati et Ferrari. Pagani redirige donc gentiment la demande vers Motorstars. Le rendez-vous final est pris par mail ou par téléphone. Le coût de la visite est de 15 euros par personne.
    Ce qui change tout, par rapport à la visite d'une usine d'un constructeur généraliste, c’est que Francesco, le guide de Motorstars, est un pur passionné d'automobiles sportives. Il est issu de la course automobile et peut vous parler pendant des heures des aspects mécaniques, aérodynamiques et de la construction en fibres de carbone. Dès lors cette visite devient très instructive : d’une part Francesco est un italien très volubile, et son discours fourmille d'anecdotes et des détails sur cette marque qu’il connaît par cœur, d'autre part il fournit des réponses très précises à chaque question et peut rentrer dans des détails techniques très pointus. Par comparaison, le guide Ferrari ressemblait plus à un étudiant connaissant par coeur son discours, mais ayant un peu plus de mal avec les questions pointues de passionnés.
    Découvrez les Pagani dans les moindres détails
    Rendez-vous est donc pris devant les locaux de Pagani en fin de matinée. Les instructions nous demandent d'attendre dehors que notre guide arrive. Nous sympathisons avec des anglais venus en Porsche et qui effectueront la visite avec nous. Arrivés par la Stelvio Pass, que nous comptons emprunter le lendemain, nous découvrons qu’ils visitent aussi comme nous l’usine Lamborghini dans l’après-midi. Francesco, le guide, arrive dans un minibus, accompagné des personnes auxquelles il fera visiter plusieurs usines sur une journée.
    L’entrée chez Pagani s’effectue par un show-room dans lequel trônent deux Pagani Zonda raides neuves qui attendent leurs propriétaires. Francesco nous explique que la construction d’une Pagani prend environ une année complète. Durant ce laps de temps, sept mois environ sont consacrés à l’assemblage proprement dît et trois mois aux tests du véhicule. Avec une telle cadence, seuls 7 véhicules sont produits chaque année. Nous sommes très loin des cadences de Ferrari et Lamborghini, et encore plus de celles des marques généralistes. Chez Pagani, vous êtes dans de l’artisanat pur, au sens le plus noble du terme. Il vous suffit de détailler les véhicules présents dans le show-room pour vous en convaincre : la qualité est exceptionnelle, le soucis du détail est omniprésent. Par exemple, des valises spécifiques sont fournies avec votre bolide, ainsi que des chaussures à vos mesures pour pouvoir le piloter. Horacio Pagani aurait l’habitude de dire que le design de ses voitures peut se discuter, vous l’aimer ou pas, mais qu’en ce qui concerne la qualité, vous ne trouverez aucun constructeur ayant le même niveau d’exigence. Un exemple : environ 200 kilomètres sont parcourus à bord de chaque véhicule pour le tester en conditions réelles avant de vous le livrer. Chez Ferrari ou Lamborghini c’est 3 ou 4 fois moins de kilomètres qui sont effectués, d’après les chiffres que j’ai notés lors de la visite de leurs usines.
    Notre guide, tout en fournissant quantité de détails sur les véhicules du show-room, ouvre au fur et à mésure une Pagani Zonda F, réalisée toute en carbone : les portières, le capot moteur, les coffres à bagages, le capot avant, … afin de découvrir la voiture dans ses moindres détails et d’en prendre des photos. Il vous sera évidemment interdit de toucher ou de monter dans ces véhicules. Si vous en étiez le propriétaire, en attente de livraison, vous n’en demanderiez pas moins. Vous pouvez également admirer d’autres pièces de l’histoire de Pagani dans ce show-room : la première voiture fabriquée par Pagani, une monoplace équipée d’un moteur Renault, par exemple, ou une moto reprenant le design de la Zonda, des vitrines présentant les produits dérivés Pagani, que vous pouvez acheter sur place, ou encore la lettre de Norbert Haug, de Mercedes, officialisant la fourniture des moteurs V12 AMG à Pagani.
    Trois pièces en tout constituent l'usine de vos rêves
    La petite porte au fond à gauche du show-room vous ouvre l’accès à l’usine de fabrication elle-même. Comme dans toute usine, les photos sont formellement interdites dès lors que vous avez franchies cette porte. Vous arrivez alors dans une grande pièce où deux Pagani sont en cours de montage. Il s'agit jour-là d'une Zonda C12S que son propriétaire souhaite transformer en Zonda F, car Pagani permet ce type de mise-à-jour, et d'une Zonda F toute neuve. Un seul ouvrier travaille sur chaque véhicule. Il n’y a aucune trace d'une chaîne de montage. Vous avez l’impression d’être chez un garagiste, propre et méticuleux. D’emblée, ce qui m'a fait halluciner, c’est le travail réalisé par l’ouvrier montant la nouvelle Zonda F. Il travaillait sur un petit ressort, qu’il remettait en place, pour vérifier si la force exercée lui convenait, puis reprenait le ressort pour régler sa force. Chez les autres constructeurs, un ressort est un ressort, ils proviennent de sous-traitants et sont installés tels quels. Chez Pagani, le moindre élément est travaillé, ajusté, pour être parfait.
    A droite de cette pièce, vous découvrez le local servant à produire les pièces en carbone de la Zonda. Deux ouvriers y travaillent, car énormément de pièces en carbone équipent une Pagani. Cela va des panneaux de la carrosserie jusque ceux de l’intérieur, pour obtenir la voiture la plus légère possible. Francesco nous fait passer quelques pièces en carbone de main en main, depuis la fibre brute jusque la pièce finale, en passant par la pièce moulée mais pas encore passée au four. Dans les autres usines, vous ne touchez pas les pièces, encore moins dans leurs différents stades de fabrication. L’expérience est forcément plus riche.
    Une nouvelle usine et une nouvelle Pagani en 2009
    La dernière partie de l’usine est située complètement à gauche. Elle abrite le four autoclave pour cuire les pièces en carbone. Avant de pénétrer à l'intérieur, les ouvriers se précipitent pour recouvrir d’une grande bâche plusieurs éléments. S’agit-il de la future remplaçante de la Zonda, dont il nous est annoncé que la Cinque est la dernière version ? Au fil des ans, 108 Pagani Zonda auront été produites en tout et pour tout. Dans le fond de cette dernière pièce, nous pouvons aussi admirer la carrosserie d’une Zonda R en cours de montage. La Zonda R a été annoncée en 2008 et constitue la réponse de Pagani à la Ferrari FXX. Elle est reconnaissable à sa grosse prise d’air sur le toit. Elle produit 750ch au lieu des "seulement" 605 ch de la Pagani Zonda F. Une version piste de la Zonda, en quelques sortes.
    Horacio Pagani passe avec un grand sourire en nous disant « bonjour ». En fait, toute sa famille habite au premier étage de son usine. C’est souvent la patron lui-même qui éteint les lumières le soir. Sa société, Modena Design, dont vous pouvez voir le logo sur les flancs des Zonda, existe depuis environ 10 ans. Auparavant Horacio Pagani a travaillé, entre autres, pour Lamborghini, sur la Countach Anniversary et sur le restylage de la Jalpa. Francesco nous apprend que si nous revenons l’année prochaine visiter l’usine Pagani, ce sera une nouvelle usine que nous découvrirons. Elle est en cours de contruction à un kilomètre de l’usine actuelle. Elle devrait permettre de construire deux fois plus de véhicules qu’aujourd’hui et, surtout, de produire la remplaçante de la Zonda. Les photos du projet définitif sont exposées dans la pièce principale de l’usine actuelle. La livraison est prévue pour février 2009.

    Avez-vous déjà eu la chance de voir des Pagani dans la rue ? Avez-vous eu le plaisir de visiter l’usine Pagani ? Qu’est-ce-qui vous a marqué lors de cette visite ? Que pensez-vous des automobiles produites par Pagani ? Que vous font-elles ressentir ?
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    Franck
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    Vous ne le savez peut-être pas, mais Ferrari ne permet qu’à ses clients et ses sponsors de visiter son usine. Probablement parce que le mythe autour de la marque est tel qu’il serait impossible de permettre à tous les fans de visiter le deux petites chaînes de production. Chez Lamborghini, Pagani et Maserati, dont les usines sont très proches, vous pouvez visiter l’usine sur simple rendez-vous. Mais dans ces lieux vous ne trouverez pas la même ferveur, la même fièvre, que celle qui existe à Maranello. Vous n’avez qu’à traverser Maranello avec votre Ferrari pour vous en rendre compte et pour déplacer des dizaines de fans qui vous poursuivent avec leurs caméras et appareils photos. Si vous aviez la chance de pouvoir visiter l’usine Ferrari, que verriez-vous exactement ? Qu’apprendriez-vous ? Qu’est-ce-qui vous marquerait à tel point que vous le raconteriez plus tard ? Après une journée passée sur le circuit de Fiorano, voici en détails, comme si vous y étiez, la visite de l’usine Ferrari.
    Le bus Ferrari existe bel et bien
    Vous ne pourrez pas faire entrer votre Ferrari dans l’usine pour effectuer la visite : un bus Ferrari, avec des sièges baquets, vient chercher à l’extérieur le groupe qui a réservé la visite, ce qui vous permet facilement de passer d’un bâtiment à un autre. L’usine est actuellement en travaux pour installer deux nouvelles chaînes de production au dessus des deux existantes : pour des raisons de sécurité les allers et venues sont donc encore plus restreints et contrôlés. Ces nouvelles chaînes de production permettront d’augmenter les cadences de production pour atteindre le chiffre de 10 000 véhicules par an. Récemment je lisais un article indiquant que Ferrari avait produit 3 300 voitures en 1996.
    Les meilleurs restaurants de Maranello
    Dans notre cas, le bus Ferrari est venu nous chercher directement à la sortie du restaurant Montana dans lequel nous avions déjeuné. La plupart des pilotes et directeurs de la Scuderia Ferrari y déjeunent régulièrement, comme l’atteste les photos sur les murs. Cet excellent restaurant est plus proche de la Gestion Sportive de Ferrari, accolée au circuit de Fiorano, que le restaurant Cavallino de Ferrari, situé en face de l’entrée historique de l’usine, et vous y mangerez encore mieux. Au niveau du décor, le Cavallino est un must, et vous y croiserez peut-être comme moi au déjeuner Piero Ferrari, le fils d'Enzo, ainsi que Luca di Montezemolo, le président de Ferrari.
    Avez-vous votre passeport Ferrari ?
    Le bus vous dépose pour une première étape située dans le bâtiment hébergeant le centre d'étude des nouveaux modèles. Ce bâtiment est le premier situé à gauche si vous pénétrez par l’entrée la plus récente de l’usine. C’est un bâtiment récent, très aéré, dont vous montez les larges escaliers intérieurs pour arriver sur les toits. Là de l’eau et des galets font office de sol, vous donnant l’impression de marcher sur un lac. Vous marchez en fait sur des ponts de bois disposés au dessus de l'eau. Ils sont très zens chez Ferrari. Vous sentez de suite qu’il ne s’agit pas d’une usine comme les autres. Vous entrez alors dans une salle de conférence, pour voir un premier film sur Ferrari. Cela peut être un film sur l'histoire de Ferrari ou sur les modèles actuels, au choix. Avant de partir effectuer la visite des différentes zones de fabrication elles-mêmes, un passeport Ferrari à votre nom vous est remis, ainsi qu’une sorte de talkie-walkie, vous permettant d’écouter les explications dans votre langue au fur et à mesure de la visite. Comme dans certains musées. Ce passeport Ferrari, rouge évidemment, sera rempli à chacune de vos visites chez Ferrari, comme preuve de chacun de vos passages et de votre relation privilégiée avec la marque.
    Une usine centrée sur l'homme
    Le premier bâtiment que vous visitez se trouve juste en face : la fabrication des moteurs. Par l’extérieur vous accédez au premier étage, ce qui vous permet d’obtenir de suite une vision d’ensemble. Rapidement beaucoup de choses vous frappent, que vous ne trouvez pas dans les usines des autres marques. Le niveau sonore est très maîtrisé, bien moins élevé que dans d'autres usines. Les ouvriers ne travaillent pas en flux tendu, stressés par des cadences infernales. Ils sont en fait plutôt cools et souriants. Des plantes vertes, et même des arbres, poussent au beau milieu de l’usine, afin de maintenir un niveau d’hydrométrie correcte pour la fabrication des pièces, mais aussi pour participer au bien-être des ouvriers. L’espace et la luminosité extérieure très présente distinguent aussi cette usine. Des fontaines à eau sont implantées très régulièrement. Un marquage au sol est prévu pour se déplacer dans les bâtiments sans gêner les ouvriers. Les voitures mythiques de Ferrari sont exposées aux quatre coins du bâtiment, pour les ouvriers. Les modèls exposés sont même plus exclusifs que dans le musée Ferrari. Vous y trouvez, par exemple, la F355 du tour du monde 1997, la 612 ayant effectué cette année le tour de l'Inde, la 599 ayant traversé l'Amérique du sud un peu plus tôt, la Ferrari P3 victorieuse au Mans dans les années 70, une 250 GT SWB et d'autres modèles anciens, pour que les ouvriers n'oublient pas l'héritage prestigieux dont ils acceptent la charge.
    Les moteurs Ferrari, Maserati et Alfa 8C
    Le guide qui vous accompagne commente chaque partie, répond à toutes les questions et vous apprend, par exemple, que seul le vilebrequin du moteur est fabriqué en acier. Toutes les autres pièces des moteurs sont fabriquées en aluminium pour obtenir un moteur le plus léger possible. Vous assistez même au procédé utilisant de l’azote liquide à près de -200°C pour construire les soupapes. Cette usine fabrique les moteurs des Ferrari, des Alfa Roméo 8C et des Maserati, dont la culasse est bleue, quand celles des Ferrari est rouge.
    La Ferrari California en avant-première
    Vous visitez ensuite le bâtiment consacré à la peinture des carrosseries, situé contre le bâtiment des moteurs. Les carrosseries arrivent de chez Scaglietti, à Modène, qui est la propriété de Ferrari. Elles arrivent alors empaquetées, comme dans du papier cadeau. Il est un peu étrange de voir quelques carrosseries de 599 Fiorano, qui attendent en dehors le long du bâtiment. Comme pour le bâtiment des moteurs, vous accédez par l’extérieur aux étages. Cette fois-ci vous ne rentrez pas à l’intérieur : la chaîne est entièrement automatisée et les produits diffusés sont toxiques. Mais les grandes baies vitrées permettent de profiter du spectacle du ballet des robots qui renversent les carrosseries pour les tremper dans différents bains de protection anti-corrosion et d’apprêts, avant de les revêtir de leur couleur définitive. C’est à ce moment-là que dans la rue principale interne à l’usine apparaît la nouvelle Ferrari California, qui effectue quelques essais. Elle est parée de sa peinture de camouflage, grise avec des tâches noires, car elle n’a pas encore été dévoilée au public. Forcément, ce spectacle est encore plus fascinant, avoir le privilège de voir rouler la future Ferrari avant tout le monde, que celui offert par les robots.
    Une rue déjà porte le nom de Kimi Raïkkönen
    L’étape suivante nécessite de remonter un peu la rue principale pour découvrir le clou du spectacle : les chaînes de production des modèles V8 et V12. Chemin faisant, une superbe 250 GT SWB grise nous dépasse, en tests suite à sa rénovation par le département Classiche de Ferrari, ainsi qu’une F430 GT, réservée pour la piste. Ces deux modèles produisent un son magnifique et pourtant très différent. Nous passons devant la rue Kimi Raïkkönen, qui fait l’angle avec le tout nouveau restaurant d’entreprise de Ferrari, situé au beau milieu de l'usine. Toutes les rues de l’usine Ferrari porte le nom d’un pilote de Formule 1 qui a obtenu un titre de champion du monde avec la marque au cheval cabré.
    Mais où sont donc les Ferrari ?
    Vous entrez dans le bâtiment enfermant les deux chaînes de production actuelles par la double porte par laquelle les véhicules neufs quittent l’usine afin d'effectuer une cinquantaine de kilomètres de tests sur route ouverte. Certaines Ferrari réalisent plus de 50 kilomètres de tests, ce qui est encore mieux pour détecter d'éventuels problèmes. Le circuit comprend de la route et de l’autoroute, ainsi que les routes sinueuses de la Via Abbetone qui quitte Maranello en direction du sud. Vous rentrez donc par le bout des chaînes de production, et vous découvrez alors 4 ou 5 Ferrari à moteur V12 et deux fois plus de Ferrari à moteur V8 qui sont terminées et en phase de vérification. C’est l’occasion d'admirer différentes combinaisons de couleurs sur des véhicules flambant neufs. Vous n’en verrez jamais autant même dans une très grosse concession. Mais 10 ou 15 Ferrari, cela n’a rien d’impressionnant. Nous étions autant de Ferrari au cours de ce voyage depuis Paris. Vous comprenez alors pourquoi les délais sont longs et les stocks inexistants. Il n'y a même pas 30 Ferrari produitent chaque jour. La zone de tests et de stockage de l’usine de Lamborghini est bien plus impressionnante, à titre de comparaison, avec des dizaines de Lamborghini de toutes les couleurs présentes. Vous ne le verrez nulle part ailleurs.
    Des chaines de production capables de mixer V12 et V8
    La chaîne de production des Ferrari à moteur V12, 599 Fiorano et 612 Scaglietti, est parallèle à celle des V8, F430 coupés et cabriolets. Comme plus de V8 sont produits, dans la chaine des V12 se trouvent parfois une ou deux voitures à moteur V8. Elles sont alors à l’envers, moteur et donc l'arrière vers l'avant, de manière à ce que le moteur soit dans le même sens que les V12. La chaîne des V12 compte environ 32 postes d'intervention quand celle des V8 en compte 46. Chaque point d’arrêt sur la chaîne des V8 est moins long que sur la chaîne des V12. Chaque poste est prévu pour 45 minutes sur la chaîne des V8. Au final, il faut 3 jours sur la chaîne pour assembler une Ferrari 8 cylindres et 5 jours pour assembler une Ferrari 12 cylindres.
    La tradition et l'innovation dans la peau
    A l’intérieur de ce bâtiment, sur la gauche des deux chaînes de production se trouve l’atelier des selleries. Ce sont des femmes très majoritairement qui occupent ces postes, consistant à coudre et à appliquer manuellement les peaux sur les différents éléments intérieurs des Ferrari. Une machine découpe les peaux, commandée par un être humain, de manière à optimiser l’utilisation des peaux et générer le moins de déchets possibles. Il est intéressant, durant cette visite, de voir les différentes peaux suspendues les unes à côté des autres, permettant de voir les différents coloris proposés par Ferrari. C’est beaucoup plus parlant qu’en photo quand vient l'heure du choix, et toujours à titre de comparaison, vous n’y trouvez pas de couleurs vertes ou roses comme chez Lamborghini.
    Un joli cadeau en souvenir
    Etant partis de la plus récente porte d’entrée chez Ferrari, votre visite vous amène, en longeant la rue principale et en visitant la plupart des bâtiments, vers l’accueil, situé juste à droite de l’entrée historique. La visite est terminée, il est déjà 17 heures, et les ouvriers, comme vous, se dirigent vers la porte de sortie. En souvenir de ce moment inoubliable, il vous est remis un exemplaire du livre « La Ferrari 2008 », présentant la, marque en 2008, sous tous ses aspects. Toujours à titre de comparaison, aucun petit souvenir ne vous est offert en quittant la visite payante de Lamborghini, alors que Pagani vous remet une jolie photo sur papier glacé. Au final, cette visite était vraiment très intéressante et ces deux jours chez Ferrari ne peuvent que vous faire aimer encore davantage la marque au cheval cabré. Le troisième jour est prévu pour visiter les usines Pagani et Lamborghini. Qu'y aura-t-il d'inoubliable à y découvrir ? Qu'est-ce-qui fait leur exception ? Ce sera l'objet des prochains articles.

    Les appareils photos étant interdits lors de la visite de l’usine, comme chez tous les constructeurs, ce sont des photos prises autour de l’usine qui illustrent cet article : musée Ferrari, entrée de l'usine et restaurant Cavallino. Une vidéo prise par "What Car" permet de mieux situer ce qui est décrit dans l'article.
    Un grand merci au concessionnaire Ferrari Pozzi à Levallois pour avoir rendu ce voyage possible, ainsi qu’aux participants pour les bons moments passés ensemble.
    Aimeriez-vous visiter l’usine Ferrari ? Quels détails supplémentaires souhaiteriez-vous connaître ? Avez-vous déjà effectué cette visite et si oui qu’en avez-vous retenu de votre côté ? Qu'est-ce-qui vous a marqué ?
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    Franck
    Teaser Paragraph:
    J’ai réalisé deux de mes rêves cette année. Le premier était d’acheter une Ferrari. Une sorte d’aboutissement pour un fan d’automobiles sportives. Le second était de me rendre à Maranello pour visiter l’usine Ferrari et tourner sur le mythique circuit de Fiorano. Le circuit sur lequel toutes les Formules 1 de Ferrari, mais aussi tous les nouveaux modèles grand public, sont développés. Un circuit conçu spécialement pour reproduire toutes les difficultés possibles pour une automobile sportive. Maintenant que j’ai réalisé ce rêve, je peux vous raconter dans le détail, comme si vous y étiez, ce voyage. De manière à ce que vous puissiez l'imaginer que c’est vous qui y êtiez. De manière à ce que vous en rêviez le plus précisément possible, jusqu’au jour où ce sera votre tour de vous y rendre.

    Maranello, une ville où transpire la passion pour Ferrari
    C’était le dimanche 6 juillet 2008. La veille nous étions partis à une douzaine de Ferrari depuis Paris, pour cet événement organisé pour ses clients par la concession Pozzi. Rendez-vous est fixé à 9h30 à Maranello. Nous devons nous lever tôt pour quitter Modène vers 9h00 avec le plein dans tous les véhicules. Pas question de tomber en panne sèche sur la piste. Le ciel est d’un bleu limpide et il fait déjà chaud quand nous quittons Modène.
    En arrivant à Maranello, l’émotion est logiquement à son comble. L’atmosphère de la ville, malgré que nous soyons un dimanche matin d’été, ne transpire déjà que Ferrari. Nous passons tout d’abord devant l’entrée historique de l’usine, dont le gardien sort pour mieux admirer nos voitures défiler. Nous tournons à droite, devant le célèbre restaurant Cavallino, puis nous passons devant les boutiques vendant les articles frappés du cheval cabré, devant la Galleria Ferrari et devant les garagistes spécialisés. Nulle part ailleurs vous ne verrez autant de logo Ferrari partout. Nous terminons dans une petite rue se terminant par l’entrée de la piste de Fiorano.
    Toutes nos Ferrari garées devant cette entrée célèbre : je sors vite fait pour prendre une photo pour immortaliser l’instant magique où la porte s’ouvre. Je retourne dans ma voiture pour entrer à mon tour et ressors rapidement pour saisir une dernière photo avant que la porte ne se referme. Ce n’est pas tous les jours que j’aurais l’occasion de franchir cette porte. Nous passons ensuite dans le court tunnel situé dans le prolongement de l’entrée puis nous tournons à gauche. Nous passons devant la place où est située la maison d’Enzo Ferrari et nous nous garons sur le parking.
    Des infrastructures luxueuses dans un environnement privilégié
    Nous disposons alors de quelques minutes pour découvrir les lieux et prendre un café. J’en profite pour admirer de l’autre côté de la route, face à la maison d’Enzo Ferrari, une Formule 1 montée sur un piédestal, accolée à l’avion rouge contre lequel Gilles Villeneuve avait fait la course au volant de sa Formule 1. La Ferrari ayant gagné. L’armée de l’air italienne avait plus tard fait don de l’avion comme souvenir de ce duel.
    Le parking sur lequel nous sommes garés est attenant au paddock dans lequel les Formules 1 sont préparées et modifiées avant de tourner sur le circuit. Cet espace permet aussi de suivre sur écran tout ce qui se passe sur la piste et de récupérer toutes les données télémétriques, mieux que lors d’un grand-prix. Pour aujourd’hui l’équipe qui nous accueille comprend une bonne dizaine de personnes, allant des instructeurs, à l’équipe de sécurité en passant par des médecins et des ambulanciers. Une pièce aménagée dans les paddocks permet de nous recevoir et de nous proposer gâteaux et boissons à volonté. Avec la chaleur présente ce jour-là, ce ne sera pas superflu. Tout objet porte le cheval cabré, depuis la tasse jusqu’aux sachets de sucre, en passant par les gobelets.
    Sur la pelouse entre les stands et la maison d’Enzo Ferrari, des canapés et des chaises longues permettent de se reposer entre deux sessions, à l’ombre des parasols. Une tribune permet aussi de suivre les évolutions sur le circuit. Dans l’après-midi un tricycle de vendeur de glaces sera présent sur la pelouse pour que nous puissions apprécier d’excellentes gelati italiennes. Tout est prévu pour que nos accompagnatrices passent un agréable moment, au lieu de rester debout à attendre le long de la piste, toute la journée en plein soleil.
    Il est déjà temps d’assister au briefing. Il se déroule dans la salle Enzo Ferrari. Il s’agit du bâtiment situé à gauche de la maison d’Enzo Ferrari quand vous la regardez de face. Ces bâtiments sont situés sur la place Michael Schumacher, en l’honneur du pilote qui a remporté le plus de championnats F1 pour la Scuderia. Pour l’anecdote, chaque rue de l’usine Ferrari est aussi nommée en l’honneur d’un vainqueur du championnat de Formule 1 sous les couleurs du cheval cabré. C’est ainsi que Kimi Raikkonen a déjà le droit à une rue portant son nom.
    Sur la place Michael Schumacher, je remarque un scooter Piaggio MP3 aux couleurs de la scuderia Ferrari. Les installations de la salle Enzo Ferrari sont récentes. A l’intérieur, La décoration est orientée Scuderia Ferrari, avec une grande photo d’Enzo Ferrari qui vous regarde de haut en entrant et une Formule 1 accrochée au mur. De nombreux posters géants représentent les pilotes et les Formules 1. Deux murs accueillent des écrans, qui serviront à projeter des présentations, mais aussi à visionner le Grand-Prix de Silverstone dans le courant de l’après-midi.
    Deux pilotes instructeurs nous sont affectés. Ils nous rappellent les connaissances de base à maîtriser, parmi lesquelles les trajectoires, les transferts de masse et la position de conduite. Ce type de sessions sur le circuit de Fiorano avec briefing n’est pas considéré comme un cours de pilotage Ferrari pour lesquels les propriétaires peuvent s’inscrire depuis le Ferrari Owners Site. L’un des deux instructeurs, Damien Pasini, pilote Ferrari en championnat GT Europe Open, intervient plus longuement car il est français. Une documentation sur le circuit de Fiorano nous est offerte lors de ce briefing. Un joli souvenir de cette journée qui ne fait que commencer. Nous reviendrons dans ce bâtiment à midi pour le déjeuner. La salle est prévue également pour la restauration et se transforme facilement en self-service, avec tables et télévisions grand écran. Le repas est diététique, orienté pilotes, avec plusieurs types de pâtes et de légumes proposés à volonté. Vous mangez plutôt bien chez Ferrari.
    Les sessions sur le circuit de Fiorano
    Après le briefing, nous commençons par quelques tours de piste tranquillement tous ensemble pour découvrir le tracé du circuit. Les sessions suivantes sur le circuit de Fiorano sont prévues de manière à avoir 5 voitures au maximum sur la piste. Toute la matinée les voitures partiront donc par groupe de 5, ces 5 voitures rentrants ensemble après un temps donné. Le grand-prix de Formule 1 de Silverstone retenant certains participants en début d’après-midi, la règle devient de n’avoir jamais plus de 5 voitures sur la piste en même temps. Quand une voiture sort, une autre peut rentrer sur la piste. Cela permet de rester plus longtemps en piste pour ceux qui le souhaitent, mais aussi de ne pas avoir à attendre une ou deux sessions avant de pouvoir tourner.
    Dès le début des sessions le matin, j’ai demandé à un pilote-instructeur de monter avec moi. C’est le meilleur moyen pour découvrir rapidement les bonnes trajectoires d’un circuit. C’est Damien Pasini qui est monté avec moi. Plusieurs tours d’affilée, il vous indique quand changer de rapport, quand freiner, accélérer ou changer de cap. Il vous encourage, vous indique quand vous avez pris parfaitement un virage, ou qu’il ne vous reste plus que telle portion du circuit à améliorer.
    Nous avons également amélioré ma position de conduite. Je conduisais avec les bras légèrement fléchis, comme indiqué au briefing pensais-je. Mais, dans une épingle par exemple, mes omoplates quittaient le fond du fauteuil. Cette position fatigue et limite les mouvements des bras. Damien Pasini m’a fait avancé mon siège tellement que j’avais l’impression d’avoir le volant entre les genoux et le menton. J’ai tenté l’expérience, un peu sceptique, mais en moins d’une moitié de tour du circuit, j’en ai vu tout l’intérêt : les mains restent à neuf heures et quart même dans les virages en épingle qui me posait des problèmes de positionnement sur le volant auparavant, et la position du corps est beaucoup plus confortable, car il y a moins d’efforts à produire au niveau des omoplates et du dos.
    Par son enthousiasme et ses conseils, le pilote-instructeur vous fait progresser grandement quelque soit votre niveau, et vous retirer encore plus de plaisir lors des sessions suivantes. En tout sur la journée je crois bien avoir participé à cinq ou six sessions sur le circuit de Fiorano.
    En fin de journée, les sourires radieux des participants, alors que le soleil commence à descendre, indiquent que tout le monde a conscience d’avoir vécu un moment inoubliable. Nous ressortons du circuit pour faire le plein de carburant et profiter de la soirée dans un bon restaurant de Modène.
    Cette sortie comportait plusieurs jours. Cet article n'en détaille qu'un seul. Il y a eu entre autres les sessions sur le circuit de Fiorano, la visite de la Galleria Ferrari, la visite de l’usine Ferrari et un déjeuner dans le célèbre restaurant Montana à Maranello. J’en profite pour remercier la concession Pozzi pour l’organisation parfaite de cet événement ainsi que tous les participants pour la bonne ambiance et les échanges intéressants. Etant dans la vallée de l’automobile italienne, j’en ai profité ensuite pour visiter l’usine Pagani, pour déjeuner dans le restaurant Cavallino, situé face à l’usine Ferrari, en même temps que Piero Ferrari et Luca di Montezemolo, et pour visiter l’usine et le musée Lamborghini. Le récit détaillé de tous ces autres moments mémorables fera l’objet des prochains articles du blog. Stay tuned, et en attendant n'hésitez à poser vos questions ou à raconter votre propre expérience, si vous avez eu la chance de tourner vous aussi sur le circuit de Fiorano.
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    Franck
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    Nous sommes d'accord, un concours d'élégance n'a rien d'un événement sportif. Et si vous possédez une automobile sportive, il y a des chances qu'elle ne soit pas assez vieille pour prétendre se présenter dans un tel concours. Ce n'est pas une raison pour bouder de tels événements automobiles, car ils se montrent intéressants à plus d'un titre. Invité par le célèbre fabricant de produits cosmétiques Swissvax pour présenter ma voiture sur leur stand lors des concours d'élégance de Saint-Cloud fin juin, j'y ai dénombré, en y repensant, au moins 6 bonnes raisons pour que vous y participiez.
    1. Les rencontres. Quelle que soit l'automobile qui vous passionne, le plus intéressant est les rencontres qu'elle vous permet de réaliser. Lors d'un concours d'élégance, vous retrouverez tout d'abord avec plaisir des gens que vous connaissez déjà, même si vous ne pensiez pas les voir là. Vous rencontrerez aussi sans doute des personnes que vous n'avez jamais rencontrées mais que vous connaissez, par le biais d'un forum sur internet, ou de nom par le biais d'un ami. Vous rencontrerez aussi des propriétaires accessibles, prêts à discuter du modèle qu'ils sont venus présenter. Vous rencontrerez enfin des professionnels qui auront le temps de répondre à vos questions, puisqu'ils ne seront pas dans leur atelier avec du travail qui les attend.
    2. Le plateau de voitures. Il y a des voitures qui vous intéressent et d'autres moins. Mais dans un concours d'élégance du type de celui de Saint-Cloud, vous trouverez forcément beaucoup d'autos à admirer. Même si seules les sportives vous intéressent et que vous ne connaissez que les modèles récents. C'est justement l'occasion d'apprendre l'histoire des marques et de voir rouler devant vous des modèles mythiques. C'est bien mieux que de les voir dans un musée. Et puis vous verrez aussi de très beaux modèles auxquels vous ne pensiez pas. Vous reverrez les voitures de votre enfance. En résumé, quelques soient les autos qui vous passionnent, rapidement vous ne saurez plus où donner de la tête.
    3. Les ventes aux enchères. Les ventes aux enchères adossées aux concours d'élégance sont très intéressantes car de belles pièces sont en vente. Vous avez le temps de les regarder auparavant sous toutes les coutures et de voir l'estimation proposée. Vous pouvez alors rêver à quelles voitures vous achèteriez dans votre garage idéal. Lorsque les enchères sont lancées, vous retrouvez l'ambiance classique d'une salle d'enchères. La tension est palpable, vous tentez de deviner le signe spécifique de chaque acheteur potentiel pour faire monter les enchères. L'effervescence monte lorsqu'une auto dépasse la côte, avec des applaudissements lorsque le marteau retombe pour signaler la vente. Un moment assez palpitant.
    4. Les concours d'élégance. Les concours d'élégance sont un moment assez émouvant. Il existe plusieurs catégories et donc plusieurs concours. Chaque véhicule présenté est dans un état remarquable, souvent mis en scène, et les occupants sont habillés en costumes d'époque. Vous pouvez ainsi voir une 2CV avec une TSF fonctionnant sur le toit et ses bagages d'époque, alors que le chauffeur est habillé en fermier d'il y a cinquante ans. Pour une américaine des années 30, les occupants seront habillés en gangsters armés de mitraillettes. De quoi voyager dans le temps, à des époques que vous n'avez peut-être pas connues. Des instants drôles viennent s'immiscer, comme lorsque le chauffeur d'un vieux camion vient réclamer une catégorie pour son véhicule dans les concours d'élégance.
    5. La présentation de votre voiture. Que votre voiture soit sur le parking visiteur, sur lequel sont garées bien des merveilles, ou sur un stand comme dans mon cas, vous aurez beaucoup de personnes pour venir l'admirer. Si vous êtes dans les parages, vous aurez alors beaucoup d'occasions de discuter avec les gens de votre voiture et de donner des renseignements sur ce modèle. Voire d'obtenir des propositions d'achat, comme ce fut mon cas, même si vous n'êtes pas vendeur. Une partie du plaisir d'être propriétaire d'une automobile sportive est de pouvoir partager le plaisir procuré par cette voiture, que ce soit en fournissant des renseignements, en permettant de la photographier, voire de monter dedans ou de faire un tour en passager.
    6. L'atmosphère générale. L'ambiance générale sur un concours d'élégance est spécifique et à nulle autre pareille. Il flotte une sorte de joie de vivre, vous voyez une Bugatti rouler ici, là des Trabant avec une tente sur le toit, ailleurs des américaines décapotées avec un gros son de V8 glouton. Les gens sont heureux de se rencontrer, dans la verdure, avec de l'espace, du soleil, et toutes sortes de belles voitures. Y participer ne peut qu'augmenter votre ouverture d'esprit : vous serez surpris d'avoir du plaisir à admirer énormément de types différents de voitures. Pas uniquement des sportives.
    Je ne peux que vous encourager à participer à des concours d'élégance si vous en avez l'occasion. Ce sont des événements très différents de ceux organisés classiquement pour des automobiles sportives, qui se déroulent généralement autour d'un circuit. Avoir participé aux concours d'élégance de Saint-Cloud m'a donné encore plus envie de participer aux grands concours comme ceux de Peeble Beach, de la Villa d'Este ou de Palm Beach (Cavallino Classic). J'en profite pour remercier Swissvax France et le Centre Swissvax Paris de m'avoir invité à présenter ma voiture sur leur stand lors des concours d'élégance de Saint-Cloud.
    Avez-vous pu venir aux concours d'élégance de Saint-Cloud ? Qu'est-ce-que vous y avez apprécié ? Qu'aimez-vous en général dans un concours d'élégance ? Qu'est-ce-que vous appréciez moins ? Quels sont les concours d'élégance auxquels vous souhaiteriez participer ?
    Franck
    Teaser Paragraph:
    N'aimeriez-vous pas que votre voiture de sport soit la plus belle ? Croyez-vous qu'il soit possible de la rendre mieux que neuve ? Avoir une voiture qui tourne vite sur circuit, c'est bien. Si vous réussissez à la garder propre et comme neuve, c'est encore mieux. Comment retirer ces micro-rayures visibles en plein soleil ou sous les néons des parkings ? Et ce voile terne laissé sur votre peinture par la pollution ? Comment enlever ces petites rayures sans passer en atelier peinture ? Comment obtenir des reflets plus profonds et plus de brillance ? Le detailing, ou l'art de rénover une peinture existante, se développe en France, comme dans beaucoup d'autres pays. En quoi cela consiste-t-il ? Quels sont les différentes étapes ? A quels résultats pouvez-vous vous attendre ? Voici mon expérience, après ayant confié ma Ferrari F355
    1. Enlever le voile terne. La première étape est toujours de nettoyer en profondeur la voiture. Le spécialiste saura, en fonction de votre voiture et de son état de propreté, quels sont les produits les mieux adaptés pour laver votre véhicule. Un bon lavage à la main, avec des techniques précises pour ne jamais rien abîmer, rendra votre auto plus propre que jamais et permettra aussi de noter tous ses défauts. Le passage de la clay-bar, sorte de gomme de couleur jaune, le plus souvent, permet ensuite d'éliminer toutes les saletés incrustées : les dépôts de pollution, la sève des arbres, les déjections d'oiseaux, ... bref tout ce qui peut laisser un voile terne sur votre voiture. En regardant l'état de la clay-bar, vous saurez si votre peinture était très contaminée ou non.

    2. Retirer les rayures et les petits impacts. Si votre sportive a un peu roulé, elle a forcément pris quelques rayures et quelques impacts sur la face avant. Même si vous êtes le dernier des maniaques. Une rénovation peinture par un spécialiste comportera une phase d'élimination des rayures, par différentes techniques selon la taille et la profondeur de la rayure. Si trop de peinture est partie, il ne pourra pas faire de miracle. Les impacts de gravillons sur la face avant nécessitent un stylo de retouche peinture de la couleur exacte de la carrosserie. Sur une voiture très basse, il peuvent se compter par dizaines.

    3. Traiter les micro-rayures. Si vous regardez le soleil se refléter dans votre carrosserie, vous risquez de voir un halo de rayures au lieu de voir un soleil clair et net. Votre peinture au fil du temps se couvre de très fines rayures. Certains endroits sont plus exposés que d'autres. Pour les retirer, il existe des produits spécifiques qui seront appliqués à l'aide d'une polisseuse. Seul une personne expérimentée peut obtenir un excellent résultat sans risque pour votre peinture. Une photo 50/50, avec un côté traité et pas l'autre, montre très bien l'effet de ces produits et du travail réalisé avant et après la rénovation peinture. Même si dans ce cas précis, les micro-rayures n'étaient pas très nombreuses. Une peinture ternie ou avec un voile blanc peut être ravivée avec cette technique.

    4. Augmenter la profondeur et la brillance des reflets. Une fois que toutes les imperfections gênant les reflets ont été retirées, d'autres produits sont appliqués sur la peinture pour la nourrir, la protéger et augmenter l'effet des reflets. Le spécialiste choisira tel ou tel produit selon l'effet recherché. Certains produits sont conçus spécifiquement pour telle ou telle marque de voiture, car leurs peintures ont des spécificités. Chez Swisswax par exemple, vous trouvez une wax appelée "Zuffenhausen" pour les Porsche et une autre nommée "Scuderia", spécifique pour les Ferrari.

    5. Obtenir un aspect comme neuf. Non seulement lors d'une telle rénovation, votre peinture ressort plus belle que neuve, mais dans la majorité des cas, le spécialiste traite chaque élément extérieur. Vos jantes seront rénovées, vos pneus seront plus beaux que jamais, les joints et caoutchoucs seront nettoyés et nourris, les vitres seront dégraissées et propres, etc. Selon votre demande, ces spécialistes du detailing peuvent aussi vous rénover votre intérieur ou votre compartiment moteur, par exemple.

    6. Protéger et faciliter le nettoyage. Quand votre voiture a connu une telle rénovation de sa peinture, non seulement vous le voyez, mais vous le ressentez aussi au toucher. La peinture est toute lisse. Votre main glisse littéralement dessus. Les saletés font de même. Elles trouvent moins facilement à s'accrocher. Lorsque vous lavez votre voiture ou lorsqu'il pleut, par exemple, vous constaterez que l'eau ne stagne plus, elle court sur la carrosserie. Les gouttes se regroupent et dévalent la carrosserie. Votre auto se salit moins et se lave beaucoup plus facilement. Selon l'utilisation de votre sportive, ces produits seront efficaces entre 3 mois et un an, pour une voiture qui roule très peu. La moyenne est donc de réappliquer ces produits de protection tous les 6 mois.
    Vous trouverez le détail de la rénovation peinture de ma Ferrari dans le reportage complet effectué par Sébastien, à qui j'avais confié mon véhicule. Les photos sont belles mais ne donnent jamais entièrement justice à tout le travail effectué. L'idéal est de voir une auto dans la vie réelle après une rénovation peinture. Je pense que des photos du type 50/50 sont malgré tout très parlantes puisqu'elles vous montrent l'avant et l'après de la rénovation peinture. Notez aussi que de tels services de detailing s'utilisent de plus en plus pour retirer de petits défauts sur une peinture neuve.
    Avez-vous déjà utilisé les services d'un spécialiste du detailing pour votre sportive ? Avez-vous utiliser vous-même certains produits ? Quelles seraient vos recommandations ? Avez-vous été satisfaits du résultat obtenu ?
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